Lignes de fuite

C'est vrai que ça part bien : une arrivée à l'aéroport de Chicago, Stéphanie qui possède une prothèse en acier fait sonner le portique et doit passer à une fouille corporelle poussée. Au même moment l'enfant qui l'accompagnait, Jimmy cinq ans, est enlevé devant ses yeux.
Elle hurle et échappe à la fouille, mais c'est sans compter sur le service de sécurité de l'aéroport qui la bloque face cotre terre, lui passe les menottes et la conduit dans une pièce d'interrogatoire.
Le gamin, lui, entre-temps a bel et bien été enlevé et a quitté l'aéroport. Les caméras de surveillance montrent bien l'enlèvement, le ravisseur de dos et la sortie des deux personnages.
Mais il est trop tard et la poursuite et les recherches ne donneront rien.
Bravo la sécurité.
L'alerte enlèvement est déclenchée sur tout le territoire américain.
Le FBI entre en lice et Stéphanie raconte qui elle est et qui est le garçon qui l'accompagnait.
Et là on entre dans le mélo.
Stéphanie, anglaise de Londres, nègre de profession à rencontré la mère, Scarlet, de Jimmy en écrivant sa biographie. Scarlet est une vedette de reality show célèbre.
Jimmy est devenu orphelin de père et de mère, c'est donc Stéphanie, marraine qui aura la charge du gamin.
S'ensuit toute l'histoire de la relation d'amitié entre les deux femmes racontée par la marraine. Pendant ce temps là le ravisseur court toujours.
Pendant longtemps, beaucoup de pages, longue course!
Bref le dénouement totalement imprévu, morceau de bravoure du roman, mais assez difficile à concevoir parce qu'il n'y avait rien qui pouvait y conduire, une surprise pour le lecteur (quoiqu'il y ait eu, avec recul, quelques pistes) relève un tant soit peu cet ouvrage.
Sinon l'écriture est élégante et sert bien l'histoire. A remarquer que le long récit de Stéphanie est fort bien conté, avec précision, descriptive du métier de nègre et le monde des realities shows.
L'auteure m'a habitué à mieux.

Lien : https://www.babelio.com/livr..

Drôle de monstre hybride.
Ça commence comme un thriller, ça finit comme un thriller, et au milieu on a une histoire très intéressante inspirée de la réalité. de la télé réalité.
En 2007 décédait en Grande-Bretagne Jade Goody, star de Big brother outre Manche, un genre de Loana qui aurait réussi, avant qu'un cancer ne la fauche en pleine ascension. l'extraordinaire, c est qu'elle a tout filmé jusqu'à sa mort pour que ses enfants aient de quoi vivre. Ça, c est la réalité, dont Val McDermid s'inspire pour créer le personnage de Scarlett, au coeur de l'intrigue du thriller.
Donc, au début du livre, Jimmy, un petit garçon de cinq ans est enlevé dans un aéroport sous les yeux de Stéphanie, qui n est pas sa mère, mais qui en a la garde. La mère, donc, c était Scarlett "la pétasse", Bimbo bêtasse de télé réalité, quasi portrait de Jade Goody. La partie vraiment intéressante du roman relate comment Stéphanie s est retrouvée à avoir la garde de cet enfant enlevé. On plonge dans cette histoire très réaliste.
Mais la fin, alors la fin, je n'en ai jamais lu de plus mal fichue et irréaliste, après tout ce qu on a lu avant. Quelle déception ! l'auteur casse tout son travail de réflexion précédent. Toute la crédibilité psychologique des personnages,si bien construite au coeur du roman, vole en éclat. Franchement, c est du grand guignol.
On peut le lire, donc. Mais je conseillerais de s arrêter à la fin de la deuxième partie ...

Un roman à part dans la bibliographie de Val McDermid car nous ne retrouvons pas ses personnages récurrents. c'est néanmoins une réussite.
Stephanie Harker exerce le métier de nègre pour des people, des sportifs, des hommes politiques. Elle est amenée à rencontrer Scarlett Higgins, une "star" de la téléréalité britannique, découverte dans une émission qui s'appelle "l'aquarium", équivalent en France de "Loft story" ou "la ferme célébrité". Au départ, on prend Scarlett pour une bimbo écervelée mais au fil du récit, on s'apercevra qu'elle est plus maligne que ça et prête à tout pour réussir financièrement et se faire un nom. Les deux femmes vont sympathiser et se soutenir mutuellement lorsque Stéphanie aura maille à partir avec un ex trop possessif et violent ou lors du cancer de Scarlett. ça c'est ce qui constitue la trame du roman. Mais au départ, on voit Stéphanie et Jimmy (le fils de Scarlett) dans un aéroport américain, Jimmy vient de se faire kidnapper. L'auteur réussit à nous entraîner sur plein de fausses pistes ; on se met à soupçonner successivement tous les proches de Stéphanie et Scarlett.
La fin est vraiment très habile et inattendue. Cela reste assez réaliste et crédible.
Ce polar a l'avantage d'être davantage axé sur la psychologie des personnages plutôt que sur la violence physique et l'horreur.

Habituée aux enquêtes de Carol Jordan et Tony Hill, j'ai été surprise voire déçue en entamant la lecture de ce roman de la Britannique Val McDermid. J'ai eu du mal à accrocher au début, j'ai trouvé l'histoire assez banale, loin des complexités psychologiques du profileur Tony Hill entre autres.
Mais, petit à petit, de la même manière que Stéphanie Harker se rend compte que Scarlett n'est pas aussi "nunuche" qu'elle le fait croire, l'histoire devient u peu plus intéressante, moins banale que ce que j'avais pu croire de prime abord. Je ne peux cependant pas dire qu'elle est palpitante: quelques indices semés ça et là peuvent laisser penser qu'il ne faut peut-être pas se fier aux apparences, mais je ne m'attendais pas à cette fin-là, qui me paraît peu plausible et assez style roman-photo. Dommage! je crois que si Lignes de Fuite avait été ma première incursion fdans l'oeuvre de Val McDermid, ma découverte se serait probablement arrêtée là.

Je tiens tout d'abord à remercier booknode et les éditions Flammarion pour la découverte de ce livre et de cette auteure.

La première partie du livre est géniale : on entre directement dans le vif du sujet et la scène de l'enlèvement est vraiment excellente. J'ai ressenti la peur, l'urgence et la frustration de cette femme qui voit son enfant être enlevé devant ses yeux sans pouvoir réagir, car personne ne la prend au sérieux.

La seconde partie est plus lente, et est pour moi le point faible du livre. Néanmoins, elle permet de bien poser les personnages et de s'attacher à eux. Je pense tout de même qu'il aurait été préférable de la raccourcir légèrement : j'ai parfois décroché. Cette partie s'éloigne du thriller, il n'y a qu'un seul véritable suspect, ça manque de suspense, de tension.

Puis vient la troisième partie, qui remet tout en question. Cette fois-ci, on tombe dans du thriller pur, on est brinquebalé dans toutes les directions. J'ai été surprise par le dénouement que j'ai trouvé très bien ficelé. Il m'a néanmoins manqué quelques petites précisions finales : Qu'est-ce que Stéphanie va dire à Jimmy ? Qu'est-ce qu'elle va raconter à la police pour expliquer le retour de celui-ci ?

Au final, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, malgré une seconde partie qui manque un peu de rythme. C'est une jolie découverte.

Etrange construction pour ce roman … affiché thriller en 4ème de couverture, il apparaît au lecteur comme un alibi à la description de la vie tumultueuse d'une star de la téléréalité, même si l'intrigue est bâtie autour de l'enlèvement du fils de son nègre littéraire. Au hasard donc des interrogatoires du FBI, la narratrice va décrire de façon très documentée, le monde impitoyable de la jet set et du paraître. Et le lecteur de se demander … mais pendant ce temps que fait la police pour rechercher Jimmy ? Et vers la moitié du roman l'évidence est confirmée !!! Alors pourquoi 540 pages ? Parce que le lecteur s'est bien fait manipuler par l'auteur et déguste les nombreux rebondissements, jusqu'à une fin inattendue quoiqu'improbable. L'auteur a une longue bibliographie émaillée de récompenses, c'est néanmoins au hasard de la masse critique de Babelio et de "j'ai lu" que je dois cette découverte qui, même si elle ne laissera pas un souvenir inoubliable, a été un agréable moment de lecture jusqu'au dénouement brutal.

C’est le premier de Val McDermind que je lis, et je pense que ça ne sera pas le dernier. Elle possède un style d’écriture fluide apportant un grand confort de lecture.

L’intrigue de cet ouvrage est plutôt bien menée, et la fin bien choisie est totalement imprévisible.

Les personnages sont plus complexes qu’ils n’en ont l’air et, même quand on a l’impression de les avoir cernés, un rebondissement vient nous prouver le contraire.

Toutefois, je n’ai pas que du positif à dire sur ce livre.

Oui, je trouve que les personnages sont intéressants, mais quid du personnage principal, donc de Stéphanie, qui m’apparaît comme étant trop naïve. Je trouve que cet excès de naïveté, dépeinte tout au long du livre, déséquilibre la fin choisie. Même si je l’ai apprécié, j’ai senti une gêne, au niveau de l’enchaînement, à cause de la personnalité du personnage.

Bémol également sur certains passages qui traînent trop en longueur. Parfois, tout comme l’inspecteur en charge de l’enquête, on a du mal à comprendre où l’auteure veut en venir.

En même temps, je pense que l’enlèvement de l’enfant n’est pas la priorité du récit. Il donne juste un tremplin, afin de raccorder l’histoire que le personnage principal raconte, et qui débute cinq auparavant, du final qui est à venir. Ainsi le lecteur se trouve plus face à une mise à nue de la psychologie des relations humaines, qu’à une enquête policière.

Donc je dirais que c’est plutôt une bonne lecture, mais qu’il faut aller jusqu’au bout, même s’il peut paraître long, pour vraiment tout saisir.

Lien : http://www.bookkyuden.com/pa..

Une jolie couverture au fond blanc. Derrière un titre en noir, une illustration rouge assez indéfinissable qui m'a évoqué une pomme d'amour qui éclate… À moins que les morceaux rouges évoquent le sang ?

Dès le départ nous nous retrouvons dans l'enfer sécuritaire d'un aéroport américain. Notre héroïne, Stéphanie Harker, en instance d'être fouillée dans une cabine vitrée, voit un agent de sécurité à l'étrange casquette emmener son petit garçon qui l'attend avec les bagages. Elle hurle et se précipite, mais les rois du taser dégainent avant d'essayer de comprendre qu'elle n'est pas une dangereuse terroriste qui s'enfuit.
Vivian McKuras, agent du FBI qui voit là l'occasion de se mettre en valeur, finit par intervenir et l'interroger.
Les deux parties suivantes, bien plus longues, vont nous dévoiler l'histoire de Stéphanie et du petit Jimmy qui, on l'espère, pourra nous mener à découvrir le ravisseur.
La quatrième, brève, nous contera la poursuite et le dénouement de l'affaire.

Lorsque j'ai reçu l'ouvrage j'ai fait un peu la tête à la vue du bandeau… « Et si votre enfant était kidnappé sous vos yeux ». Accroche racoleuse comme une émission de télé de certaines chaînes à éviter.
Et effectivement ça partait mal avec l'enlèvement du petit Jimmy sous le regard impuissant de celle qu'on pense être sa mère.
Heureusement quand Stéphanie Harker raconte qui est Jimmy et pourquoi il est là, on change un peu de monde. Les relations entre un « nègre littéraire », Stéphanie, et une « star de la téléréalité », Scarlett, et leurs aventures, occupent les deux parties centrales.
Un peu longuet au bout de quelques centaines de pages. Même si souvent en fin de chapitre une petite phrase relance l'intérêt pour la suite : vous savez, le style « le chapitre finit bien, mais si le pire est possible, le pire est certain ».
Heureusement les quarante dernières pages, la quatrième partie, sont plus palpitantes. Là, on est vraiment dans le suspense et l'action…
Mais, petite déception pour la fin qui me laisse penser que Val McDermid ne s'est pas trop foulée.

En résumé : un roman qu'on peut lire avec plaisir, mais il manque un vrai souffle qui nous emporte et nous tient en haleine pour faire un bon thriller.

Un enfant est enlevé dans un aéroport aux Etats Unis alors que sa mère est dans une cabine de fouille.
La sécurité, qui au départ met en doute les paroles de la mère finit par écouter sa longue ( trop longue) histoire. Ce retour sur le passé permettra au FBI de remonter certaines pistes.
Ce roman de Val Mc Dermid ne m'a pas passionné.
Non pas parce que nous ne retrouvons pas Carole et Tony mais parce que l'histoire ne me semble pas crédible.
Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages et à aucun moment je n'ai tremblé pour eux.

Stéphanie Harker, nègre littéraire, se fait enlever son fils Jimmy pendant un contrôle dans un aéroport. Comment le ravisseur savait-il qu'elle allait faire sonner le détecteur de métaux ? Pourquoi enlever Jimmy?
Pour le retrouver, Stéphanie devra collaborer avec le FBI et raconter son histoire.

Un roman palpitant qui nous plonge dans le monde de la célébrité et de médias. Une fois commencé, difficile de lâcher le livre.
Une fin... Inattendue.