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Martine Reid (Éditeur scientifique)
EAN : 9782742773596
349 pages
Actes Sud (28/02/2008)
3.71/5   17 notes
Résumé :
Frédéric Mistral est un vieil homme de soixante-quinze ans quand il se décide à écrire ses Mémoires. Il entend à la fois perpétuer sa légende et célébrer une culture populaire. Souvenirs d'enfance, contes naïfs et tables édifiantes se mêlent ainsi pour donner l'image d'un Midi ensoleillé et généreux.

En restituant la vie du monde rural méridional sous la monarchie de Juillet, et sous le Second Empire, l'auteur rappelle que l'identité régionale n'est ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Frédéric Mistral avait 75 ans et venait de recevoir le Prix Nobel de littérature (1904) lorsqu'il publia ses Mémoires et récits, initialement sous-titrés Mes origines. Il s'agit d'un ensemble de 18 textes, pour partie mémoires de jeunesse de l'auteur, pour partie récits, contes ou chants rédigés à cette époque avec d'autres écrivains et poètes provençaux.

Le tout constitue un bel éclairage sur la vie en Provence au début de la seconde moitié du 19ème siècle, et sur la créativité des jeunes intellectuels locaux pour faire vivre la langue provençale.

L'oeuvre souffre aujourd'hui de deux points faibles, qui rendent la lecture fastidieuse :
- les nombreuses références à un contexte très local et donc méconnu du plus grand nombre de lecteurs ;
- une écriture en français courant, pour ne pas dire une traduction, qui efface totalement la musique et la poésie originelles...

À lire comme un témoignage qui, malheureusement, ne rend pas complètement hommage au talent de son auteur...
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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souvenir de lecture en suivant l'éphéméride...

1914 décès de Frédéric Mistral, écrivain (Mireille, Calendal), poète et grammaticien provencal., prix Nobel de littérature en 1904 et pilier du felibrige (littérature en langue d'oc).

Frédéric Mistral est un écrivain et un lexicographe français de langue provençale (occitane), né le 8 septembre 1830 à Maillane (Bouches-du-Rhône), où il est mort le 25 mars 1914 et inhumé. Mistral fut membre fondateur du Félibrige, membre de l'Académie de Marseille et, en 1904, Prix Nobel de littérature.

Son nom en provençal est Frederi Mistral (/Mistrau) selon la norme mistralienne ou Frederic Mistral (/Mistrau) selon la norme classique.

Sa célébrité doit beaucoup à Lamartine qui chante ses louanges dans le quarantième entretien de son Cours familier de littérature, à la suite de la parution du long poème Mirèio.

Alphonse Daudet, avec qui il était lié d'amitié, lui consacre, d'une manière fort élogieuse, l'une de ses Lettres de mon moulin, le Poète Mistral[1].

source : wikipédia
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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en vacances en pays d'Arles, à la suite de la lecture de Mireille, j'ai eu grand plaisir de rester en compagnie de Mistral dans ses Origines. j'ai surtout aimé la partie où Mistral conte son enfance de petit paysan plus attaché à la nature, à l'école buissonnière qu'à l'école. Aussi les années de collège dans des institutions étonnantes. Précision ethnographique, poésie, fraîcheur...
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Fidèle aux anciens usages, pour mon père, la grande fête, c’était la veillée de Noël. Ce jour-là, les laboureurs dételaient de bonne heure ; ma mère leur donnait à chacun, dans une serviette, une belle galette à l’huile, une rouelle de nougat, une jointée de figues sèches, un fromage du troupeau, une salade de céleri et une bouteille de vin cuit. Et qui de-ci, et qui de-là, les serviteurs s’en allaient, pour “poser la bûche au feu”, dans leur pays et dans leur maison. Au Mas ne demeuraient que les quelques pauvres hères qui n’avaient pas de famille ; et, parfois des parents, quelque vieux garçon, par exemple, arrivaient à la nuit, en disant :
– Bonnes fêtes ! Nous venons poser, cousins, la bûche au feu, avec vous autres. 
Tous ensemble, nous allions joyeusement chercher la “bûche de Noël”, qui – c’était de tradition – devait être un arbre fruitier. Nous l’apportions dans le Mas, tous à la file, le plus âgé la tenant d’un bout, moi, le dernier-né, de l’autre ; trois fois, nous lui faisions faire le tour de la cuisine ; puis, arrivés devant la dalle du foyer, mon père, solennellement, répandait sur la bûche un verre de vin cuit, en disant :
Allégresse ! Allégresse,
Mes beaux enfants, que Dieu nous comble d’allégresse !
Avec Noël, tout bien vient :
Dieu nous fasse la grâce de voir l’année prochaine.
Et, sinon plus nombreux, puissions-nous n’y pas être moins.
Et, nous écriant tous : “Allégresse, allégresse, allégresse !”, on posait l’arbre sur les landiers et, dès que s’élançait le premier jet de flamme :
À la bûche,
Boute feu !
disait mon père en se signant. Et, tous, nous nous mettions à table.
Oh ! la sainte tablée, sainte réellement, avec, tout à l’entour, la famille complète, pacifique et heureuse. À la place du caleil, suspendu à un roseau, qui, dans le courant de l’année, nous éclairait de son lumignon, ce jour-là, sur la table, trois chandelles brillaient ; et si, parfois, la mèche tournait devers quelqu’un, c’était de mauvais augure. À chaque bout, dans une assiette, verdoyait du blé en herbe, qu’on avait mis germer dans l’eau le jour de la Sainte-Barbe. Sur la triple nappe blanche, tour à tour apparaissaient les plats sacramentels : les escargots, qu’avec un long clou chacun tirait de la coquille ; la morue frite et le muge aux olives, le cardon, le scolyme, le céleri à la poivrade, suivis d’un tas de friandises réservées pour ce jour-là, comme : fouaces à l’huile, raisins secs, nougat d’amandes, pommes de paradis ; puis, au-dessus de tout, le grand pain calendal, que l’on n’entamait jamais qu’après en avoir donné, religieusement, un quart au premier pauvre qui passait.
La veillée, en attendant la messe de minuit, était longue ce jour-là ; et longuement, autour du feu, on y parlait des ancêtres et on louait leurs actions. 
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Gai lézard
BOIS TON SOLEIL

L'heure ne passe que trop vite
et demain
il pleuvra peut-être
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Les Alpilles.
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Videos de Frédéric Mistral (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédéric Mistral
Le miracle est arrivé ! Il se nomme Mirèio, le poème que Frédéric Mistral, le fondateur du Félibrige, publie en 1859, au mitan du siècle des nationalités. À partir de là, et jusqu'à aujourd'hui, va fleurir, au Sud, une immense renaissance des langues et des littératures. En Provence, mais aussi dans le Languedoc, la Gascogne, le Limousin et l'Auvergne. C'est cette saga culturelle du Midi que raconte ici, avec science et style, Stéphane Giocanti.
Qui sont ces rebelles en butte au jacobinisme et à la stigmatisation des « patois » ? Quelle a été leur fabuleuse aventure héroïque et collective ? Quel rôle l'occitanisme a-t-il joué au sein de ce réveil ? Comment ce renouveau a-t-il influencé Alphonse Daudet, Jean Giono ou Marcel Pagnol ? Que reste-t-il de ce rêve à l'heure où les locuteurs naturels connaissent un crépuscule ? Et que nous dit cette résistance alors que la France s'interroge sur son avenir ?
Avec ce panorama inégalé, complet et clair, alerte et accessible, Stéphane Giocanti nous initie comme jamais au Sud, à sa terre et à son ciel, à ses peuples et à ses parlers. Une célébration lumineuse.
Essayiste et romancier, Stéphane Giocanti est, entre autres, l'auteur de T. S. Eliot ou le monde en poussières, C'était les Daudet, Une histoire politique de la littérature ainsi que de Kamikaze d'été.
+ Lire la suite
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