AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,25

sur 611 notes
Autant aller à l'essentiel : "Berserk" est un titre majeur de la planète manga qui présente toutes les caractéristiques de l'oeuvre d'exception, écriture et dessin gagnant sacrément en qualité de tomes en tomes. Toutefois âmes sensibles s'abstenir, car il s'agit d'une oeuvre à ne pas mettre entre toutes les mains (à moins que vous ne vouliez traumatiser à vie un adolescent ^^) : visant à dénoncer les crimes commis par l'humanité, on assiste régulièrement à des scènes d'une rare violence, tant visuelle que morale, qui flirtent régulièrement avec les limites de l'insoutenable. Mais avec le manga "Berserk", jamais l'horreur n'aura été aussi magnifiquement dessinée, jamais l'enfer n'aura été aussi superbe à contempler, et on se retrouve hypnotisés comme les phalènes par le feu malgré quelques nuits de cauchemar en perspective…
R.E. Howard disait qu'il ne savait jamais quelle quantité de violence et d'horreur les lecteurs étaient prêts à endurer… Et bien, avec ce titre vous allez découvrir vos limites, puis sans cesse les repousser ! ^^




Séquence pré-générique : au coeur d'une sombre forêt, le récit débute directement avec notre héros badass forniquant avec une bombasse… Rapidement la belle se transforme en bête et annonce à notre héros qu'il est déjà mort, avant que celui ne réplique que tel est pris qui croyait prendre et ne lui explose la tête avec l'arme à feu intégrée dans son bras gauche (clin d'oeil à l'histoire avec Gottfried le manchot et clin d'oeil au manga avec Cobra l'invincible ^^)
Il s'agit d'un détournement d'une scène du célèbre "Conan" de John Milius, la sorcière bestiale étant ici remplacée par une créature de H.R. Giger (remember "Alien")

Guts c'est un mélange entre Conan le barbare, Solomon Kane le vigilante puritain et Kenshiro le messie karatéka ! le mangaka emprunte beaucoup au héros de son mentor Testuo Hara, mais il en a été si longtemps l'assistant que c'est presque naturel.
Nous le suivons ensuite dans une ville où règne une ambiance lourde et pesante : des mercenaires sans foi ni loi semblent faire ce qu'ils veulent alors que de curieux attelages de femmes et d'enfants sont envoyés à leur employeur, le régisseur du château de Coca… En délivrant l'elfe Puck, Guts fait en massacre parmi les mercenaires et provoque l'intervention du seigneur local puis du régisseur obligé de révéler sa véritable identité et sa véritable apparence. A la violence du démon qui massacre la population (dont le look rappellera de bons souvenirs aux vieux routards de l'animation ou de la fantasy), répond celle de Guts qui déploie toutes ses forces, toutes ses ruses et tout son arsenal contre son adversaire… Nous apprenons alors que le chevalier noir est en quête de vengeance contre les membres de la God Hand, et qu'il traque sans pitié leurs apôtres démoniaques pour les retrouver…

Le 2e récit de ce tome 1 nous montre le quotidien de Guts qui doit combattre jour et nuit (enfin, surtout la nuit) les esprits du mal attirés par la marque du sacrifice qu'il porte sur sa nuque. Recueilli par un prêtre et sa protégée, il doit affronter une horde de zombies au coeur de la nuit. Alors qu'il entrevoit la victoire, le petite blessée et zombifiée assassine et décapite le vieux prêtre… C'est le début du carnage pour Guts qui passe en mode berserker ! Au final un récit qui emprunte aux films de zombies à la George Romero : et c'est cool…
C'est à travers les cauchemars provoqués par un démon incube que nous avons un premier aperçu du traumatisme qui a transformé Guts en chevalier noir…

La fin du tome, consacrée au début de l'arc "Les Anges gardiens du désir", nous montre la déclaration de guerre de Guts au Comte, un Apôtre qui masque ses bas instincts derrière une chasse aux hérétiques, qui ne s'avèrent être que des pauvres hères destinés à assouvir ses appétits inhumains. Après avoir provoqué un carnage parmi ses soldats menés par le colosse Zondarc, Guts prend la poudre d'escampette grâce au mendigot Vulgus, une ancienne victime du Comte mutilée et défigurée qui ne vit plus que pour la vengeance. Il montre à Guts son plus grand trésor, dérobé au Comte : une beherit, la pierre qui permet aux hommes d'invoquer la God Hand et de devenir démon pour satisfaire leurs ambitions !

Un tome 1 plaisant mais intriguant, qui fait bien son taf d’épisode pilote en présentant le héros, l'univers, l'histoire et ses enjeux. le mangaka est encore en début de carrière et oeuvre ici pour la première fois en solo donc les dessins des personnages et des décors sont appelés à s'améliorer, les planches ne faisant que gagner en détails donc en qualité de tomes en tomes. Mais bon sang ne saurait mentir, le découpage et la mise en scène sont déjà excellents ! On pourrait trouver incongrue la présence l'elfe Puck dans un univers aussi sombre et sérieux, mais non seulement nous découvrons Guts à travers ses yeux, mais en plus il joue le rôle de comic relief permettant d'atténuer une violence omniprésente qui teste sans cesse les limites de l'endurance des lecteurs.
Commenter  J’apprécie          373
Emprunté à ma fillotte.
(On n'est jamais en phase. Quand je lisais beaucoup de mangas, elle n'en lisait plus, maintenant que je n'en lis quasiment plus (manque de temps), elle s'y est remis, mdr !).

J'ai bien aimé ce tome 1, sans le trouver transcendant toutefois, sans doute parce qu'on ne comprends pas trop ce qu'il se passe ni qui est ce guerrier noir, ce qui fera sans doute l'objet d'éclaircissement dans les tomes suivants.

Par contre j'aime beaucoup le graphisme, et Puck met un peu de légèreté dans le toutim ce qui n'est pas du luxe.

Elle m'a prêté aussi les tomes 2 et 3, donc affaire à suivre.
Commenter  J’apprécie          200
Une femme et un homme, nus, l'un dans l'autre, s'apprêtent à connaître l'orgasme au milieu de nul part. La première se métamorphose alors en créature de cauchemar. le second, en mauvaise posture, tire un canon de son bras et délivre une sanction aussi définitive qu'inattendue. Plus tard on retrouve le même homme dans une cité où il tombe sur une bande de mercenaires en train de maltraiter un elfe. Il leur rappelle, aidé d'une arbalète à répétition et d'une épée aux proportions surréalistes que la cruauté n'est pas l'apanage des tortionnaires. L'elfe ne le quittera plus. Plus tard encore il se fera capturer puis torturer en représailles. Mais là n'allait pas s'arrêter l'histoire de Guts.
Berserk est une série du mangaka Kentaro Miura. Son univers s'inscrit dans un moyen-âge européen, par son architecture, ses rites, sa culture de la guerre. Epique, comme peu peuvent s'en targuer, le récit retrace les pérégrinations de Guts, mercenaire surdoué, mu par la vengeance et perdu dans un univers ou la paix ne semble exister. L'auteur y mêle sciemment, action, érotisme et lutte de pouvoir. Mais le plus remarquable de l'oeuvre du maître est, à mes yeux, sa vision du mal. Les esprits les plus nobles n'attendent que de sombrer dans la perversion ou la folie. Les âmes les plus pures finissent violées, souillées, perverties. La mort n'est pas une fin, seule la lutte permet de repousser l'inéluctable. Quant à la paix, elle précède l'ensevelissement… le salut, ici, a le gout de la damnation. Jamais sous les pinceaux de Kentaro Miura, le blanc ne reste immaculé. L'auteur accouche de planches baroques, volontairement surchargées, à la noirceur à nulle autre pareille, vomissement chaotique tout droit venu des enfers. Un amalgame de membres crispés, de crocs, de griffes, de regards hallucinés, comme autant d'abjections, semble prêt à franchir la barrière des cases. le dessin n'admet, en ces occasions, aucun axiome anatomique, pas plus que le récit n'accepte de morale. Violence et sexe sont inextricablement liés pour toujours atteindre la limite du supportable, source d'un malaise durable chez le lecteur. Guts, le héros de Kentaro Miura n'est qu'un survivant dont l'esprit peut basculer à chaque instant, et dont la cruauté n'a d'égal que l'ignominie des épreuves qu'il traverse. Son humanité est aussi facile à percevoir qu'une épée d'obsidienne frappant par une nuit sans lune. Berserk est le sombre joyau de la fantasy. Kentaro Miura, lui, est à la bande dessinée ce que Rubens est à la peinture, un prophète de la dégénérescence en marche.
Commenter  J’apprécie          199
J'étais un peu moins sensible à la première lecture de Berserk. Il faut aimer la violence pour se lancer dans cette saga. le premier tome annonce la couleur.

Guts, un mercenaire solitaire, est poursuivi par des démons qui pullulent dans son univers. Une étrange marque sur son cou les attire. Au passage, il attire le mauvais oeil sur toutes les personnes qu'il rencontre sur sa route. Hommes, femmes, enfants tous le monde y passe.

Les scènes sont crues et ne laisse aucune place au suspense qu'en au devenir des personnages.
Les dessins sont réalistes et sert malheureusement très bien le récit. Structure architecturale, nature, corps humains ou êtres monstrueux tout y ai réalisés à la perfection.
A la fin du manga le suspense est présent et nous avons envie d'en connaître un peu plus sur la vie de Guts et Puck le petit elfe drôle (oui parce qu'il faut bien un peu de drôlerie dans ce monde cruel) qui le suit comme son ombre. Affaire à suivre …

Challenge Bande dessinée 2021
Challenge Multi-défis 2021
Commenter  J’apprécie          90
100 ans après tout le monde, je découvre ce seinen culte et son univers de Dark Fantasy. A l'époque, je n'avais pas voulu le lire de peur que ce soit trop sombre et violent pour moi. Quelques années plus tard, j'ai décidé de ne plus passer à côté et de voir ce que donne ce titre à la réputation sulfureuse.

Berserk est le récit des aventures de Guts, un sombre guerrier à la force titanesque et à l'épée gigantesque, qui déambule dans un monde médiéval dur et très violent, semant tous un tas de cadavres dans son sillage tandis qu'il semble fuir des créatures démoniaques qui veulent s'en prendre à lui.

Soyons franche, ce premier tome n'est vraiment qu'une amorce à un univers bien plus riche, je l'imagine. On n'apprend que peu de choses de ce héros que l'on découvre. C'est juste un homme sombre au caractère ambigu dont on ne sait vraiment de quel côté il est et qui semble poursuivi par de sombres créatures sans qu'on sache vraiment pourquoi. Pour le moment tout est assez flou, les partis prenants, les objectifs, les royaumes concernés, etc. Alors même si c'est séduisant et prometteur, je reste sur ma faim.

Par contre, contrairement à ce que je croyais, j'ai été séduite par la violence du titre et sa dureté. Oui, ça taillade sec et c'est sanguinolent à souhait, mais ça ne ment pas sur la marchandise. On sait à quoi s'attendre et l'auteur nous donne ce à quoi l'on s'attend. Pour le moment, ça fait très exutoire, ça ne me dérange pas pour un début, mais je vais vouloir un peu plus d'explications, d'histoire et de raisons derrière tout ça à force et j'espère que je l'aurai.

Graphiquement, je suis un poil déçue par contre. Je trouve le dessin assez pataud, de même que la mise en page qui manque de dynamisme parfois et fait un peu saccadée. Certains angles d'attaque m'ont fait tiqué également mais je sais que ce n'est qu'un premier tome, qu'il date de 1989 et que l'auteur a bien progressé depuis. de plus, il y a quand même du positif dans son travail graphique. Les planches rendent très bien l'univers médiéval. Elles sont également bien détaillées et donc immersives et ça j'aime, malgré les faux airs de Ken le survivant du héros xD

Pour finir, je n'en parle pas forcément mais ici je m'y sens obligée. J'ai été un brin déçue par l'édition de Glénat, ou plutôt la réédition de 2017. J'ai des pages où l'impression est franchement mauvaise, comme si les pages étaient délavées et non je ne parle pas du passage des pages couleur en pages en noir & blanc. du coup, je trouve que c'est très décevant de la part d'un tel éditeur de ne pas maîtriser la qualité de réimpression de ce genre de titre culte de leur catalogue !

Pour conclure, j'ai été séduite par ce premier tome. Il m'a donné envie d'en apprendre plus sur l'univers de Berserk et le personnage de Guts. Je reste cependant vraiment sur ma faim tant il est une vaste introduction. Je n'ai pas reçue la claque que j'attendais parce que ça manque un peu d'accroche. Par contre, je n'ai pas été autant gênée que je l'aurais cru par la violence du titre et j'en suis ravie. Je vais donc pouvoir poursuivre ma découverte.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          93
Nous portons le deuil d'un grand artiste aujourd'hui.

Je pensais faire une critique de Berserk lorsque celui-ci serait enfin achevé. Malheureusement, ça ne pourra jamais être le cas. Je pense donc qu'aujourd'hui est le jour propice pour exprimer mon avis sur ce qu'est Berserk.

Il peut contenir des spoilers.

J'ai découvert Berserk à un âge où je n'aurai pas du. Bien trop jeune pour comprendre ce monde complexe, je n'ai cessé de le recommencer encore et encore. Je savais que je tenais quelque chose de précieux, et j'avais raison. Il est et sera le meilleur manga jamais crée selon moi à tous les niveaux, histoire, personnages, et graphisme.

Nous suivons dans ce manga Guts, un mercenaire en quête de vengeance accompagné de Puck, un elfe bien trop extraverti pour lui. Nous suivons ses débuts, son destin tragique et comprenons ce qu'il a amené à être comme il est aujourd'hui.

Guts est loin d'être un personnage parfait. Il peut être impitoyable, froid, maladroit, seul l'argent compte lui, il n'a jamais réellement connu une marque d'affection, jusqu'au jour où il fait la rencontre de la troupe du Faucon qui changera littéralement sa vie.

Ces moments, je les ai vécu avec Guts. Je me suis liée d'amitié avec les membres de la troupe du faucon, j'ai combattu à leurs côtés, j'ai passé des soirées devant un feu de camp à chanter pour célébrer la victoire des combats, j'ai aimé, ris et pleuré. C'est pour l'une de ses raisons que Berserk m'a marqué, grâce aux personnages. On comprenait Guts, on était heureux pour lui, on vivait chaque moment avec lui et on voulait que ça continue ainsi.

Grossière erreur.

Il ne faut pas oublier que Miura est tout aussi impitoyable que Guts. Si tout semble bien se passer, ce n'est jamais pour longtemps. C'est un univers oppressant et impitoyable envers les personnages.

C'est à partir de là que tout se chamboule. On y connaîtra la plus grande trahison et l'une des péripéties les plus sombres de l'univers manga.

Berserk est une vraie inspiration pour moi. Cet oeuvre m'a accompagné tout au long de ma vie et à participer au développement de ma créativité. Kentaro Miura, laisse un chef d'oeuvre inachevé derrière lui mais cela ne change rien au fait qu'il ai marqué Berserk comme l'une des meilleures oeuvres de dark fantasy. Il vivra à travers ses travaux et je ne me lasserai jamais de les relire pour retrouver Guts, Puck, Casca et le reste de la troupe du Faucon.

C'est avec un gros déchirement que je finis cette critique et porte le deuil d'un grand artiste qui nous a quitté bien trop tôt. Merci à Kentaro Miura d'avoir créé cet incroyable chef d'oeuvre qu'est Berserk.
Commenter  J’apprécie          87
Amatrice de fantasy, d'horreur et d'ambiances malsaines, "Berserk" avait tout pour me plaire !

Guts, un mystérieux et sombre guerrier, présente de drôles de stigmates (il a probablement été torturé) et cherche visiblement à se venger d'êtres monstrueux et surpuissants. Solitaire et bourru, il n'est pas particulièrement sympathique mais captive le lecteur par sa force physique et son acharnement à traquer et détruire ses ennemis. Sa route va croiser celle d'un charmant petit elfe ailé, Puck, qui contrebalance un peu la noirceur de ce manga.

Prévenue avant de commencer ma lecture, la violence constante ne m'a posé aucun problème. Il y a de belles scènes de combats, des monstres dégoûtants, des personnages dérangeants et beaucoup de sang ! J'aime particulièrement les dessins, je les trouve vraiment soignés. Les personnages m'intriguent et l'histoire est plaisante.

Je n'ai donc lu que le premier tome, mais je suis partante pour continuer. J'aimerais en apprendre plus sur Guts, voir comment va évoluer son duo avec Puck et savoir ce qu'est exactement une "beherit".
Commenter  J’apprécie          80
Ca fait bien longtemps que je n'ai pas retouché à Berserk, alors j'ai décidé de tout reprendre depuis le début pour pouvoir me replonger à nouveau dans cet univers si sombre !

Si j'aime pas mal de mangas, il y en a qui m'ont indubitablement davantage marquée (comme BLAME! et les autres oeuvres de Tsutomu Nihei d'ailleurs), et Berserk en fait partie lui aussi. Pilier de la Dark Fantasy, il a ouvert la voie à bien d'autres mangas et romans qui s'en sont pratiquement tous inspirés, de même que lui-même s'est inspiré de beaucoup de références. Et outre la qualité des dessins, de l'intrigue et des personnages, c'est là quelque chose qui m'a toujours plu : Berserk est une oeuvre en lien étroit avec énormément d'autres ! Les références sont extrêmement diverses et nombreuses, Berserk est un véritable catalyseur.

Sur le plan artistique, Kentaro Miura s'est fait plaisir à s'inspirant de nombreux monuments historiques, et il a aussi été puiser dans les oeuvres de Maurits Cornelis Escher, Hieronymus Bosch, Hans Ruedi Giger ou Giovanni Battista Piranesi, pour ne citer que ceux-là.

Côté littéraire, les références fourmillent, avec de grands noms comme P.K. Dick, Roger Zelazny, Franck Herbert, A.E. van Vogt, Robert E. Howard, Umberto Eco...
L'univers manga n'est d'ailleurs pas en reste, puisqu'on retrouve des références à Cobra, Hokuto no Ken, Versailles no Bara...

Mais si Kentaro Miura a beaucoup puisé dans le travail d'autres artistes, le partage a également opéré, parce que de très nombreuses oeuvres se sont elles aussi inspiré de Berserk jusqu'à l'ériger en une sorte de mythologie sombre et complexe. Beaucoup de romans de Dark Fantasy porte ainsi la patte de Berserk, de même pour les mangas et jeux vidéos. le trop méconnu "Fear and Hunger" fait ainsi la part belle au manga, et Guts a lancé la mode ''épée pelle à tarte'' (ou à crêpe, dixit Puck) qu'on retrouve ainsi dans l'énorme majorité des jeux vidéos (dont la fameuse Buster Sword de Cloud dans Final Fantasy VII). Hidetaka Miyazaki, président de FromSoftware, a ainsi étroitement lié l'univers de ses jeux (Demon Souls, Dark Souls, Bloodborne, Sekiro, Elden Ring), et je trouve ce mariage artistique absolument sublime. Dans ce premier tome, on croise ainsi le Baron Serpent, qui a servi de base aux soldats serpent de Dark Souls, mais surtout au personnage de Rykard, Seigneur du Blasphème, dans le plus récent Elden Ring.

En conclusion, je dirais que Berserk n'est pas le manga le plus abordable, et que les premiers tomes ne sont pas les meilleurs de la série. Mais pour qui sait s'accrocher, c'est un véritable trésor !
Commenter  J’apprécie          60
Mon fils me parle avec insistance de ce Manga. Je n'ai jamais su lire les Manga. Il tente de me rassurer. Il me certifie que ce n'est qu'une question d'habitude, et qu'après le premier tome j'aurais pris les bons réflexes de lecture ; a commencer lire par la fin et de droite a gauche.
Ce jeune homme lit depuis longtemps des mangas. C'est la première fois qu'il insiste pour que j'en lise un. Il décide de me montrer l'animé en me précisant qu'ils correspondent au tome 4 à 6. J'aime beaucoup cette ambiance digne des tableaux de l'enfer de Gérôme Bosch.
Il a gagné. Partant en vacances avec mon épouse avec un petit pèlerinage à Lourdes où j'y découvre Hildegarde de Bingen, je lis, en total contraste la description de l'enfer du monde de Berserk.
Mon fils a raison, passé les difficultés de lire, et de trouver une loupe dans mon village d'Auvergne, car avec l'âge et la vue baissante, certaines bulles sont très difficiles à lire.
Ce premier tome me plonge dans les visions cauchemardesques de l'enfer. C'est étrange de plonger directement dans le manga après voir vu l'animé. En effet je commence, et, je sais pourquoi il fait ces terribles cauchemars et pourquoi il lui manque un bras et un oeil.
C'est donc, dès le début que je me demande comment l'auteur a projeter l'écriture de ce Personnage sur plusieurs année. C'est absolument dantesque. Est-ce que dès le premier tome, il savait où il allait ? Avait-il déjà entrevue la fin ? Ce sont mes grandes questions.
En tout cas, une histoire dans une guerre de 100 ans avec une inquisition forte et terrible m'interroge aussi sur le degré de documentation de l'auteur. Les démons sont réels.
En tout cas c'est un Manga essentiellement graphique ou domine l'action. Les personnages, leur réalité surgissent plus parce qu'ils font que parce qu'ils disent ; Mais cela ne nuit pas à la compréhension de l'histoire.
Je vis ma première expérience Manga à 56 ans !
Merci à mon fils.
Lien : https://tsuvadra.blog/2018/0..
Commenter  J’apprécie          61
Voilà, je suis une âme sensible car je n'ai pas accroché à ce Berserk, succès planétaire. Trop gore et trop masculin à mon goût. Je n'ai pas aimé les dessins. Mais j'ai tenté le coup car j'ai apprécié Claymore...Je pensais que Berserk aurait été également un coup de foudre. Mais, je suis restée de marbre, face à ses muscles. Je l'ai trouvé un peu malsain, le héros.
Commenter  J’apprécie          63




Lecteurs (1635) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1455 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..