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EAN : 9782246501718
332 pages
Grasset (20/03/1996)
5/5   3 notes
Résumé :
Goethe, Schiller, Heine, Bürger, Klopstock, Jean-Paul, Schubert et quelques autres ont tous en commun d'avoir été lus en France au XIX°s dans des traductions de Gérard de Nerval, aussi légendaires qu'introuvables aujourd'hui.
Ce volume rassemble pour la première fois l'intégralité des traductions de poètes allemands publiés par Nerval, et donne ainsi la mesure de son intense activité de traducteur, de 1829 à sa mort.
(4° de couverture)
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
On ne fait guère attention aux traducteurs. Qui se soucie de François-Victor Hugo, qui nous donna le texte shakespearien encore en usage aujourd'hui, ou de Baudelaire, sans qui nous ne lirions pas Edgar Poe ? Ce volume de poésies allemandes répare un peu cette injustice : il rassemble les traductions que fit Nerval, traducteur de Faust, sur des poèmes lyriques allemands de son temps : poésies de Goethe, de Schiller, Klopstock, Bürger et surtout, surtout, Heine. Certaines poésies, parmi les plus célèbres, sont données en plusieurs versions, comme on l'a fait plus tard en notre siècle pour les Elégies de Duino de Rilke.

Un pan important de l'oeuvre nervalienne est mis ici en lumière.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Schiller, "Le gant".
(Lors d'un combat de fauves dans l'arène) : Tout à coup un gant tombe du haut des galeries, lancé par une belle main, entre le lion et le tigre, et la jeune Cunégonde, se tournant d'un air railleur vers le chevalier de Lorge : " Sire chevalier, prouvez-moi donc ce profond amour que vous me jurez à toute heure en allant relever ce gant."
Et le chevalier se précipite dans la formidable arène, et d'une main hardie va ramasser le gant au milieu des combattants.
Tous les yeux se promènent de la dame au chevalier avec étonnement, avec effroi... Celui-ci revient paisiblement vers Cunégonde, et de toutes les bouches sort un murmure d'admiration. la dame le reçoit avec un doux sourire, présage d'un bonheur assuré. Mais le chevalier, lui jetant le gant avec dédain, : "Point de remerciements, madame !" Et il la quitte toute confuse d'une telle leçon.

p. 106
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