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Henri Albert (Traducteur)Christian Jambet (Préfacier, etc.)
EAN : 9782080704214
254 pages
Flammarion (07/01/1993)
3.97/5   92 notes
Résumé :
Ce titre aux accents wagnériens est emblématique de la pensée nietzschéenne. Pratiquant la philosophie à coups de marteau, Nietzsche cherche avant tout à précipiter la fin d'un monde et le déclin de ses croyances.Depuis Socrate, l'homme théorique, soucieux d'édifier des systèmes conformes aux exigences de la raison, semble avoir triomphé de l'homme tragique, assumant, à l'instar de Dionysos, les contradictions de la vie. Ainsi, la philosophie, la morale puis la scie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Enfin, peu de mois avant l'histoire du cheval de Turin, dans un de ses derniers ouvrages, le crépuscule des idoles, Nietzsche se dévoile !
C'est un homme fascinant, comme le titre du livre. de la même façon qu'il parle de Thucydide, "il faut le suivre ligne par ligne, et lire ses arrières pensées avec autant d'attention que ses phrases".
Qu'y a t-il dans ce livre ?
Bien sûr, il parle des idoles et de leur soi disant crépuscule, mais pas que...
J'ai enfin réussi à me faire une "modélisation-patate" des valeurs de Nietzsche.
Il rejette beaucoup d'idoles, les considérant comme décadents ( le crépuscule ) :
tous les Grecs antiques, et même Platon qu'il trouve peureux, excepté Héraclite ;
tous les saints, car ils appartiennent à l'Eglise et à la morale qui abêtissent l'Homme, en le rendant obéissant et mou, donc décadent ;
Hugo et Zola, ça c'est fort de café !
la plupart des philosophes, car accrochés à la morale, à la vertu, ensemble de règles auxquelles il faut obéir ;
les philosophes anglais et même ses compatriotes Schopenhauer et Kant, pour les mêmes raisons :
l'université, car elle transforme l'Homme en machine ;
.
Alors, quels sont les heureux élus qui trouvent grâce auprès de cet anti_philosophe, de ce défenseur des valeurs viriles, de, oui, la volonté de puissance, et presque des criminels, qu'il qualifie pratiquement de valeureux guerriers rencontrant des circonstances défavorables ?
Thucydide, Horace, les Romains, la Renaissance, Machiavel, Raphael qui, pour lui n'est pas chrétien ;
le Grand Siècle Français, pour sa stigmatisation du prestige et de la grâce ;
Napoléon, qui s'est imposé par dessus la révolution par sa force, sa volonté de puissance, son génie, mais qui, comme tous les génies, marque pour Nietzsche, la fin d'une époque, et le début d'une décadence ;
Goethe et la tragédie, avec sa symbolique sacrificielle, à ne pas confondre avec le "pessimisme geignard" de Schopenhauer.
.
J'aurais pu, comme je le fais d'habitude, retirer une étoile, surtout pour son machisme, mais aussi pour le style de l'auteur. Cependant, c'est un peu mon chouchou, comme Ken Follett, mais pour d'autres raisons.
Sa "pensée-shunt", son style elliptique, ses démonstrations bizarres, ses chutes invraisemblables, surprenantes et souvent incompréhensibles, et ses positions tranchées devraient me conduire à un minimum de sévérité.
Mais l'homme pose de vrais problèmes, ses formules incomplètes interrogent le lecteur et ça, je trouve que c'est une grande qualité, car sa provocation et son anti-conformisme engagent le lecteur à se remettre en question, et à réfléchir...
par exemple :
Contre Darwin, Nietzsche fait l'éloge des faibles, ce qui est rare ; alors qu'à l'opposé, pour Napoléon, il prône la force ;
il agrée Schopenhauer page 140 pour le descendre page 160 ;
Nietzsche questionne la liberté, disant que le socialisme ramollit les hommes par sa libéralité, mais il dit par ailleurs que l'homme libre est l'homme fort ;
il qualifie les Allemands de "lourds" au début, puis de superficiels à la fin ;
il fustige les prêtres et leurs "vérités", et loue les aventuriers...Mais les missionnaires jésuites étaient quelque part, des aventuriers, il n'en parle pas... Ah oui, mais ils obéissaient à un Ordre !
il déteste la révolution pour ses "vérités", ses valeurs d'égalité, et prône l'inégalité, c'est aussi un sujet à creuser...
Quid de Goethe et Napoléon ?
quid de Socrate et Nietzsche ? j'aime les deux, pourtant, ils sont tellement différents !
L'immoralisme prôné par Nietzsche est-il la solution par delà le bien et le mal ?
Enfin, d'après lui, l'Eglise se trompe de beauté : ce n'est pas la beauté de l'âme dont il faut, pour lui, s'inquiéter, mais la beauté du corps.... Evidemment, même si j'adore ce mec, et même si, en tant qu'ancien prof d'EPS je devrais être d'accord pour le corps, c'est l'âme que je privilégie... cependant pas selon la méthode interprétative de l'Eglise qui arrange Jésus à sa sauce...
.
Il y a d'autres choses à dire, c'est tellement riche en 110 pages : )







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Nietzsche est un con. Pourtant avant d'arriver à cette conclusion, après avoir lu le "Schopenhauer éducateur" dans ses "Considérations inactuelles", j'avais un a priori très positif à son égard car j'espérais encore qu'il puisse constituer une alternative à la domination insensée de la philosophie idéaliste (Platon, Kant...) dans la pensée occidentale depuis des siècles, pour des raisons bien plus historiques et psychologiques que logiques. Mais dans le clash entre Gainsbourg et Guy Béart, contrairement à l'immense majorité des spectateurs, c'est à ce dernier que va ma préférence face à la posture et à l'arrogance. de mon point de vue, Nietzsche est un peu le Gainsbarre de la philosophie : peu de penseurs ont incarné à ce point dans la culture populaire la figure du génie tout en débitant un nombre impressionnant de truismes idiots faits le plus souvent au doigt mouillé. En relisant le début de l'ouvrage, je dois bien concéder que sa critique de la raison, en tant que vertu professée par les idéalistes, mais aussi de l'essence des choses, « en tant qu'illusion d'optique morale », sont très intéressantes. Elles constituent l'idée principale du livre. Par la suite il y a cette intuition, là aussi brillante, que la morale qui découle de cette vision du monde est contre-nature et qu'il faudrait aller au contraire dans le sens de ses instincts. Enfin, l'analyse faite du point de vue psychologique de « l'erreur de la confusion entre la cause et l'effet » est le dernier coup porté à la pensée occidentale. Malheureusement la deuxième partie intitulée « Flâneries inactuelles » où il disserte sur un peu tout et rien sans prendre la peine de chercher à argumenter, révèle ce qui pouvait seulement se deviner auparavant. C'est-à-dire qu'il s'agit d'un individu extrêmement misogyne, méprisant envers le peuple et complètement mégalomane. A plusieurs reprises lorsqu'il veut dire son dégoût de quelque chose, apparaissent les adjectifs féminins ou plébéiens. A propos de George Sand par exemple il écrit : « Je ne puis supporter ce style de tapisserie, tout aussi peu que l'ambition populacière qui aspire au sentiment généreux. Ce qui reste cependant de pire, c'est la coquetterie féminine avec des virilités, avec des manières de gamins mal élevés […] Et avec combien de suffisance elle devait être couchée là, cette terrible vache à écrire qui avait quelque chose d'allemand, dans le plus mauvais sens du mot ». Sans doute répondrait-il qu'il appelle à voir au-delà de la morale, mais cela est remplacé par un culte de la force et de la virilité qui cache mal la fragilité de l'auteur. Par exemple lorsqu'il écrit : « le malade est un parasite de la Société. Arrivé à un certain état il est inconvenant de vivre plus longtemps. L'obstination à végéter lâchement, esclave des médecins et des pratiques médicales, après que l'on a perdu le sens de la vie, le droit à la vie, devrait entraîner, de la part de la Société, un mépris profond. » Enfin cela confine au ridicule lorsqu'il affirme (sans rire) : « J'ai donné à l'humanité le livre le plus profond qu'elle possède, mon Zarathoustra : je lui donnerai sous peu son livre le plus indépendant. » Pas étonnant qu'il ait été l'un des principales sources d'inspiration pour Michel Onfray, lui qui glisse doucement vers la même pente.
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Une écriture fiévreuse, poétique, mais toutefois consciente. Nietzsche, quelques semaines, avant qu'il ne s'éteigne, porte encore la vivacité et la croyance en la vie, après des années de conquête de cette dernière. Nietzsche, n'est pas qu'un philosophe au coup de marteau, qui détruit tout, même la Tradition. Au contraire, il cherche à revivifier la connaissance qui s'est perdue dans les mistrals froids de l'Hiver. Si Nietzsche critique la morale et notamment chrétienne, c'est parce qu'elle empêche le devenir, qui est le jeu même de la vie. le christianisme s'est éternisé, dans la voie de l'inertie. L'homme a arrêté de créer, de composer avec les formes.

Nietzsche cherche la philosophie pure et authentique. de ce fait, il questionne les a priori, et par revendication de cette philosophie, il prend le droit de revenir sur l' « absolu délégué » de la Tradition qui s'est cristallisé en un joyaux intouchable. Cette méthode qui consiste à questionner les a priori est la généalogie. Notre conception du monde est fondée sur les valeurs. C'est ce qui donne sens, à ce chaos qu'est l'existence. Nietzsche veut la transmutation des valeurs, celles qui auraient foi dans le devenir et la vie. C'est que Nietzsche a constaté que la civilisation était malade, qu'elle renonçait aux mouvements mêmes qu'est la vie. Dans le cas Wagner, il déclara que l'art wagnérien est malade, ce qui est le diagnostic de la modernité. Il dira même « la musique devenue Circé ».

L'auteur ne se sent pas ni une exception, ni supérieur par rapport aux autres hommes. Il se sait lui-même nihiliste, mais « le philosophe en lui protestait ».

Le Crépuscule des idoles sonne la fin de cette vénération des valeurs amoindrissant la vie. Nietzsche s'attaque à Socrate et à Platon qui distingue le monde sensible et le monde intelligible. Il promeut le monde intelligible, des idées, en révolte contre ce monde sensible. Ce qui est une forme de nihilisme, de fuite de la vie. Et de même, pour tous qui est mis en question ( Schopenhauer, les moeurs allemandes…le christianisme) sous le scalpel de la critique, du soupçon et de l'interrogation.

Nietzsche attend juste que l'homme, exprime dans son oeuvre ( civilisation, valeurs), l'amour pour la vie, une conquête, une soif de vivre. Comme le danseur qui s'est cassé les deux jambes, il faut qu'il danse à nouveau.

Renverser les valeurs, c'est les détruire. Mais c'est reconstruire, quelque chose de novateur, quelque chose de plus léger, de plus gai, de plus vivant. C'est surmonter le virage tragique de la vie, et le dépasser, toujours plus vite, toujours plus fort. C'est se grandir par ce qui nous intensifie. Ce peut être, la création, la joie, la connaissance… Etre chevalier pour la vie, n'est-ce pas là que devrait être toute morale et tout combat ?
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Le livre le plus profond jamais écrit.

Une violence dans le propos.

De la lumière dans la pensée.

Des poses de poète, car il en faut.

Une prose interprétée par des gens faux. Car il faut interpréter cet animal. Or comme toute force interprétative, la production qui en résulte dépend de deux facteurs : de ce qui est interprété, mais plus encore de l'interprète.

C'est pour ça qu'on l'a mal lu et qu'on continue de violenter ce pauvre Friedrich. Il s'y était pourtant préparé, sachant qu'un bon lecteur est une pierre précieuse.

Une pensée en fragments sans possibilité de défragmenter l'ensemble.

J'ai lu quelque part qu'on a le Nietzsche qu'on mérite. C'est vrai.
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Troisième lecture de l'année. On change de stature, on s'incline en marque de respect et on va chercher le tube d'aspirine. C'est peut-être le snobisme qui m'a fait acheter le crépuscule des idoles de Nietzche. Mais c'est surement le masochisme qui m'a poussé à le lire.
Mes cours de philosophies sont désormais lointains. Et de toutes les façons, je n'y voyais à l'époque qu'une occasion de rattraper mes insomnies nocturnes.
Mis à part quelques maximes populaires et la fin du quidam à l'asile, je ne connaissais donc pas le grand Frédéric Nietzsche.
J'ai du m'accrocher pour le lire et je pense être passé à des lieues de la signification du texte. Il n'empêche qu'à mesure que je tournais les pages mon malaise grandissait. Ce roman ne pouvait avoir été écrit pas quelqu'un de sain d'esprit.
La prétention iconoclaste de mettre à bas les idoles m'attirait. Je m'y suis brûlé les ailes. Comme l'adolescent rebelle qui essaye sa première cigarette j'ai d'abord toussé, puis en m'acharnant, j'ai finis pas avoir envie de vomir.
La dose était trop forte pour moi. Les idoles y sont bien passées, les grecs anciens, la morale, les principes de liberté, la société moderne. le tout argumenté avec aplomb, arrogance et mépris.
« le malade est un parasite pour la société. »
Son propos est le plus souvent argumenté avec pertinence et justesse. Difficile pour les esprits simples comme le mien de réfuter le discours. En bref, l'ami Fred ne semble pas très fréquentable.

Pour la profondeur de la réflexion et l'apport du texte à la pensée moderne, je suis obligé de concéder deux étoiles à cet essai nauséabond.

Lien : http://oiseauchanteur.blogsp..
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Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
Je mets à part avec un profond respect le nom d’Héraclite. Si le peuple des autres philosophes rejetait le témoignage des sens parce que les sens sont multiples et variables, il en rejetait le témoignage parce qu’ils présentent les choses comme si elles avaient de la durée et de l’unité. Héraclite, lui aussi, fit tort aux sens. Ceux-ci ne mentent ni à la façon qu’imaginent les Éléates [Parménide, Zenon], ni comme il se le figurait, lui, – en général ils ne mentent pas. C’est ce que nous faisons de leur témoignage qui y met le mensonge, par exemple le mensonge de l’unité, le mensonge de la réalité, de la substance, de la durée… Si nous faussons le témoignage des sens, c’est la « raison » qui en est la cause. Les sens ne mentent pas en tant qu’ils montrent le devenir, la disparition, le changement… Mais dans son affirmation que l’être est une fiction Héraclite gardera éternellement raison. Le « monde des apparences » est le seul réel : le « monde-vérité » est seulement ajouté par le mensonge…
(…) Aujourd’hui nous ne possédons de science qu’en tant que nous sommes décidés à accepter le témoignage des sens, – qu’en tant que nous armons et aiguisons nos sens, leur apprenant à penser jusqu’au bout. Le reste n’est qu’avorton et non encore de la science : je veux dire que c’est métaphysique, théologie, psychologie, ou théorie de la connaissance. Ou bien encore science de la forme, théorie des signes : comme la logique, ou bien cette logique appliquée, la mathématique. Ici la réalité ne paraît pas du tout, pas même comme problème : tout aussi peu que la question de savoir quelle valeur a en général une convention de signes, telle que l’est la logique.
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Considérons enfin quelle naïveté il y a à dire : « L’homme devrait être fait de telle manière ! » La réalité nous montre une merveilleuse richesse de types, une exubérance dans la variété et dans la profusion des formes : et n’importe quel pitoyable moraliste des carrefours viendrait nous dire : « Non ! l’homme devrait être fait autrement » ?… Il sait même comment il devrait être, ce pauvre diable de cagot, il fait son propre portrait sur les murs et il dit : « Ecce Homo ! »… Même lorsque le moraliste ne s’adresse qu’à l’individu pour lui dire : « C’est ainsi que tu dois être ! » il ne cesse pas de se rendre ridicule. L’individu, quelle que soit la façon de le considérer, fait partie de la fatalité, il est une loi de plus, une nécessité de plus pour tout ce qui est à venir.
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Ce /consensus sapientium/ — je l’ai toujours mieux compris — ne prouve pas le moins du monde qu’ils [les philosophes, les sages] eussent raison, là où ils s’accordaient : il prouve plutôt qu’eux-mêmes, ces sages parmi les sages, avaient entre eux quelque accord /physiologique/, pour prendre à l’égard de la vie cette même attitude négative, — pour être /tenus/ de la prendre. Des jugements, des appréciations de la vie, pour ou contre, ne peuvent, en dernière instance, jamais être vrais : ils n'ont d'autres valeurs que d'être des symptômes — en soi de tels jugements sont des stupidités.
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Qui sait ce qui arrive dans les ménageries, mais je doute bien que la bête y soit "améliorée". On l'affaiblit, on la rend moins dangereuse par le sentiment dépressif de la crainte, par la douleur et les blessures, on en fait la bête malade. Il n'en est pas autrement de l'homme apprivoisé que le prêtre a rendu "meilleur".

Dans la lutte avec la bête, rendre malade est peut-être le seul moyen de l'affaiblir. C'est ce que l'Eglise a compris : elle a perverti l'homme, elle l'a affaibli, mais elle a revendiqué l'avantage de l'avoir rendu "meilleur".
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Les lecteurs de journaux disent : un parti se ruine avec telle ou telle faute ( 1 ). Ma politique supérieure répond : un parti qui fait telle ou telle faute est à bout -- il ne possède plus sa sûreté d'instinct.



( 1 ) NDL : Tiens !
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