Stupeur et Tremblements

Cela faisait bien longtemps que je n'avais plus lu un Amélie Nothomb.

Ce petit roman, plus proche de la nouvelle, ne me laissera pas un souvenir impérissable. Pas de chapitre, pas de temps mort et l'histoire de la lente dégradation humiliante d'une occidentale au sein d'une entreprise nippone.

C'est écrit sans compromis et avec un vocabulaire parfois inutilement compliqué. Bref, Nothomb fait du Nothomb et les fans crient au génie.

Envie de découvrir ce que j'écris ?
www.oliviermoreauxauteur.be

Je m'essaye à un deuxième roman de l'autrice et toujours en audio. Un livre avec un prix...j'appréhende et en plus autobiographique d'après les étiquettes Babelio.
Bon, je ne connais pas du tout sa vie, j'en ressortirai avec quelques connaissances en plus.

Et je pars donc pour le Japon. Pays qui ne m'attire pas du tout et la manière dont Amélie Nothomb nous décrit les us et coutumes me donne encore moins envie d'aller voir du côté du soleil levant.
Elle nous raconte le tout avec humour.
Pour autant, la lecture est plus fastidieuse que ma précédente. Cette descente hiérarchique me fait grincer des dents pour Amélie-san.
Cette manière de mépriser le blanc occidental, comme les femmes ou toute personne dans la hiérarchie inférieure ! On se piétine pour mieux supporter les conditions de travail.
Car Amélie-san reste surtout sur la partie travail, allant même à rester coucher sur place pour terminer les tâches qu'on lui assigne et sans s'appesantir sur les loisirs, sorties ou vie familiale.
Le sushi m'en reste en travers du gosier !

Heureusement, le ton employé, le côté tenace de l'héroïne et les tournures de phrases dont de belles métaphores aident à arriver au terme de ces quelques pages.
Encore une fois, la version audio m'a permise de faire autre chose tout en écoutant le livre car je ne sais pas si je l'aurai terminé en le lisant de mes propres yeux.

J'ai beaucoup aimé ce roman d'Amelie Nothomb que je résumerai de « grinçant ». Il relate le parcours de la narratrice, Amélie-Chan, jeune femme belge interprète dans la grande firme japonaise Yumimoto qui finit par se retrouver "dame-pipi" de son entreprise. J'ai aimé ce roman par sa perception des relations entre supérieur et employé. Cette relation est malsaine dans l'histoire et pourtant, Amélie continue de vouer un culte à sa supérieure qui est pourtant assassinante de méchanceté à son égard. Une européenne au Japon. Moi qui pensais que nous étions perdu comme des beautés, que nous étions convoités pour notre beauté à l'européenne par les japonais, ce livre donne une toute autre image. Et puis j'aime la plume d'Amelie Nothomb, j'ai déjà lu plusieurs de ses romans et celui-ci est un de mes préférés avec Prénoms épicènes pour le moment.

Le japon et ses règles de hiérarchie vu sous l'angle d'Amélie Nothomb m'ont bien fait sourire. Je trouve l'écriture très étrange
Je préfère garder en tête le pays lui même et ses habitants si polis .
Le japon est moderne contrairement à ce qu'on pourrait penser à la lecture de ce livre.
Au moins le film a été très bien fait.

Lien : https://www.babelio.com/livr..

Amelie-san est embauchée au sein de l'entreprie Yumimoto au Japon. Pensant bien faire, elle se retrouve toujours dans des situations cocasse, face aux us et coutumes qu'elle ne connaît pas.
J'ai bien aimé ma lecture, sans l'avoir trouvé extraordinaire. J'ai aimé que l'autrice nous parle des japonnaises et de leurs conditions de vie, mais je ne me suis pas attachée au personnage.
C'était court, sympa mais sans plus. J'ai connu mieux venant d'Amélie Nothomb.

Ce livre est un véritable succès et le talent narratif d'Amélie Nothomb est bien présent mais pour ma part je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire. Même si je suis restée admirative devant l'héroïne qui s'accroche et n'abandonne pas malgré ses échecs, cette succession de déconvenues m'a pesé dans ma lecture. Je pense que je ne suis pas faite pour les us et coutumes à la japonaise. ;-)

#Challenge multi-défis 2022
#Challenge riquiqui 2022

C'est le premier roman d'Amélie Nothomb que je lis. Je suis agréablement surpris : livre extrêmement bien écrit (à mon goût) et je me suis entièrement plongé dans l'histoire même si l'univers japonais ne m'est clairement pas familier. J'ai vraiment beaucoup apprécié le style d'écriture.

« les
systèmes les plus autoritaires suscitent, dans les
nations où ils sont d'application, les cas les plus
hallucinants de déviance - et, par ce fait même,
une relative tolérance à l'égard des bizarreries
humaines les plus sidérantes. » (page 83)

toujours énigmatique , on aime ou pas mais à chaque lecture impossible d'arrêter , celui ci est accrocheur du début à la fin j'aime l'histoire, pour moi il y en a de meilleurs, mais il vaut quand même le détour comme Amélie toujours passionné, néanmoins je vous le recommande '

1er livre d'Amélie Nothomb que je lis ( comment, quinquagénaire, ai-je pu résister si longtemps aux buzz autour d'elle ? Parce que j'ai lu autre chose et que je me méfie des buzz !). Par contre, comme beaucoup de monde, je l'ai vue et entendue parler d'elle, de sa vie d'écrivain et, un peu, de sa vie tout court. Et je l'ai trouvée plutôt sympathique, emplie de respect et de gentillesse pour ses lecteurs et pas seulement eux. Alors je suis allé découvrir et je n'ai pas pu m'empêcher de chercher à comprendre, au-delà de cette histoire plutôt bien écrite compte tenu du sujet (d'où mon nombre d'étoiles moyen), assez terrifiante de cruauté au travail, chercher à comprendre pourquoi elle nous l'écrivait ainsi, avec beaucoup d'humour et, me semble-t-il de sincérité, pourquoi un tel sujet, qui n'est peut-être pas loin de la vérité de son expérience ?
Par exemple pourquoi cette fascination pour la baie vitrée surplombant au 44è étage et l'envie récurrente, le désir incessant, le "rêve" répété de s'y défenestrer ? Pourquoi cette attirance vers celle qui l'humilie sans vergogne ?
Je suis étonné de ne quasiment pas trouver de lecture similaire à la mienne dans les quelques dizaines d'avis sur Babelio - mais je me lance quand même - peut-être parce que ce qu'elle a dévoilé de sa vie est récent ?
Je l'ai entendue dire, avec pudeur, ce qui lui est arrivé à 12 ans, l'anorexie qui a suivi, au point de presque mourir vers 15 ans il me semble, je l'ai entendue dire qu'elle écrit (n'est-ce pas une sorte de boulimie ?) 4 romans par an, n'en présente qu'1 (..) à l'éditeur et cache soigneusement les 3 autres, aussi ce bref paragraphe isolé, presque détaché du reste, en bas d'une page droite que le lecteur s'apprête presque déjà à tourner, entrainé par le rythme soutenu de ce livre allègre et vif, sans chapitre , ces quelques lignes page 139, résonnent alors différemment - en dehors de ce roman-ci - et je pense qu'elle écrit cela en ayant (comment ne l'aurait-t-elle pas ?!) aussi autre chose à l'esprit que juste la logique de cette histoire dans cette entreprise japonaise : " Toute existence connaît son jour de traumatisme primal, qui divise cette vie en un avant et un après et dont le souvenir même furtif suffit à figer dans une terreur irrationnelle, animale et inguérissable".
Guérir non, vivre avec, autant que possible. A mon (humble) avis de non-spécialiste, pas besoin d'être grand clerc pour comprendre qu'un des moyens pour survivre est de parler de CELA, d'écrire CELA en racontant d'autres histoires, parallèles, celles de pas-tout-à-fait-la-même-pas-tout-à-fait-une-autre.
Je n'ai pas lu d'autres livres d'elle. Peut-être le ferai-je - celui-ci est plutôt "bien" écrit je trouve - mais je trouve la personne d'Amélie Nothomb attachante et même émouvante et ce livre-ci, au-delà de ses qualités propres, a un hors-texte assez bouleversant. Si je ne dis pas ici ce qu'elle a révélé publiquement, c'est par respect pour elle et peut-être aussi par pudeur, "pudeur et discrétion".

Très spécial le comportement que l'auteur adopte cela porte a réflexion.
On y découvre toute la facette des notions et pratique du travail au sein de la culture nippone (bien sûr ne généralisons pas).
J'étais parfois gêner voir mal à l'aise mais j'ai vraiment apprécié le roman très rapide à lire.