AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 745 notes
Ma lecture s'est décomposée en deux temps pour ce livre. Au cours des deux premiers tiers de l'ouvrage, c'est l'ennui qui a primé. L'histoire est originale certes, mais le curseur aurait pu être poussé plus loin, soit dans le loufoque, soit dans le ressenti des personnages. Puis sur le tiers restant, j'ai apprécié l'intrigue qui se profitait, la dimension philosophique qui était donnée à ce que vivent les personnages. Malheureusement ce tournant est arrivé trop tard pour que j'apprécie pleinement le récit...
Commenter  J’apprécie          20
Écrit en 1974, Prisonniers du paradis est le second roman d'Arto Paasilinna. Sur une île d'Indonésie, les rescapés d'une catastrophe aérienne s'organisent en une société idéale. Comme Mr Jourdain qui prosifiait à son insu, nos ex-capitalistes font du communisme sans le savoir.

Dans cette oeuvre où il n'est pas encore lui-même, Paasilinna n'a pas fait la rencontre décisive de ses thèmes, des paysages sauvages de Carélie, de son héros vivant mais si seul, incapable de transiger avec une communauté veule et qu'il raille de son ironie mordante. Là, son idéal de la Nature demeure très classiquement la jungle ; et des êtres de bonne volonté y vivent aisément en harmonie. Au long de ce récit tiède et mou, l'accent est mis, à la Jules Verne, sur l'aménagement de la vie sociale et les astuces de survie. Rares sont les anecdotes qui prêtent à sourire, mal présentées, vite gâchées. La conclusion sans surprise ne provoque aucune catharsis.

C'est qu'avant tout Paasilinna a cherché dans ce roman à délivrer, presque au premier degré, un message politique. Il amène le lecteur à adhérer à cette construction sociale qui se fait simplement, au fil du temps, à partir de rien. Il démontre ainsi que si cette « organisation naturelle » s'est perdue, c'est en raison de la propriété. Il appuie la critique thoreauvienne de la consommation industrielle, il rejette avec Proudhon le concept d'une « propriété naturelle ». Dans une société humaine qui, comme celle des Prisonniers du paradis, ne dégagerait aucun excédent, il serait d'ailleurs impossible que certains s'accaparent le profit du travail des autres. Cela signerait l'extinction de la société-même.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne dirais pas qu'il s'agit là d'un grand livre, mais c'est une lecture agréable. Un moment de légèreté, sans réelle tension ni suspens. Je n'y ai pas vraiment lu de l'humour, mais plutôt un récit bon enfant agrémenté de situations un peu surréalistes. L'objectif du récit n'est pas d'être rationnel, mais il offre un généreux moment de détente au lecteur. Et c'est bienvenu.
Lien : https://itzamna-librairie.bl..
Commenter  J’apprécie          20
Arto Paasilinna écrit des romans délirant et amusants ; cette fois ce n'est pas si drôle, et un bataillon de bûcherons se retrouvant dans une jungle indonésienne ça tombe bien quand il s'agir de défricher pour écrire un énorme SOS pour attirer d'éventuels secours et une armada de sage-femmes aussi pour éviter les conséquences possibles entre naufragés des deux sexes, justement il y avait une cargaison de stérilets repêchés dans l'avion...
J'ai mis trois jours pour lire ce petit livre, j'ai eu du mal, mais bon, dans l'impressionnante bibliographie de cet auteur finlandais, il fallait bien qu'il y en ai de moins bien réussis.
Commenter  J’apprécie          20
Lu en décembre 2015
Commenter  J’apprécie          20
L'univers déjanté d'Arto Paasilinna dans toute sa splendeur. Pour peu qu'on accroche à son récit, nous voilà embarqué dans une histoire rocambolesque. Comment pouvait-il en être autrement quand on prend comme point de départ la chute en mer d'un avion avec à son bord des infirmières suédoises, des sage-femmes finlandaises et des bûcherons finlandais.
La vie de naufragés sur une île s'avère plus sociétale que les protagonistes auraient pu l'imaginer. Voire même philosophique quand se pose l'inévitable question du retour à la civilisation.
Commenter  J’apprécie          20
C'est drôle comme du Arto Paasilinna, on passe un bon moment . J'crois que j'suis volontaire pour ce genre de naufrage .Nous sommes tous des MacGyver potentiels quand il s'agit de survie... et tant qu'on a une distillerie...
Commenter  J’apprécie          20
Arto Paasilinna livre son idée de l'île déserte. Dans Prisonniers du paradis, 28 hommes et 26 femmes échouent sur une île déserte et tentent d'organiser leur survie : entre création de comités, d'un bistrot et batailles avec des singes audacieux.
L'alchimie et l'humour n'ont pas confectionné avec moi, et je me suis ennuyée. Je n'ai pas trouvé d'intérêts dans les relations humaines décrites. Bref, déçue.
Commenter  J’apprécie          20
C'est la deuxième fois que je lis cet ouvrage de Paasilinna et j'ai tout autant aimé que la première !
C'est un roman qui se dévore rapidement si on se laisse porter sur cette île pour accompagner les personnages dans cette aventure...junglesque!
Je n'ai pour ma part accroché avec aucun personnage mais c'est plutôt la dynamique de groupe qui est plaisante.
Je lirai certainement d'autres romans de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          10
Le narrateur s'adresse au lecteur, on devine donc qu'il va sortir de cette mésaventure.

Le narrateur se présente comme un Finlandais tout ce qu'il y a de banal. Il embarque dans un avion à Tokyo via l'Australie. Survient une tempête et voilà 26 femmes, 22 hommes et 2 morts qui se retrouvent sur une île déserte.

Il n'y a rien de romantique dans cette image de carte postale car il s'agit de survivre.

Une organisation va se former. Trois chefs sont élus dont le narrateur qui est un journaliste finlandais lambda.

Trouver de la nourriture devient primordial car il y a peu de nourriture à portée de la main. Nous avons une population plutôt nordique : Finlandais, Norvégiens, Suédois et Anglais. Ce pose le problème de la langue à utiliser. Un conflit né entre les communautés.

La faim justifie-t-elle tous les moyens ? Un nouveau conflit apparaît.

« Je songeai que les bonnes manières occidentales s'étaient décidément beaucoup relâchées, du moins en ce qui concernait les repas » (p.44)

Un conflit va être déclenché par l'inhumation des morts.

Ils ont besoin de recréer des éléments de leur passé comme le bar où l'alcool qu'ils produisent va être consommé. le sauna qui fait partie de leur quotidien d'origine.

Au cours de la narration les personnages racontent des anecdotes de leur passé. Il y a toujours un côté absurde et ironique. Des histoires de rivalités qui tournent en catastrophes.

L'histoire va se composer de plusieurs étapes psychologiques :

On veut survivre.
On veut partir
On s'habitue, on s'installe
Les avis se partagent entre ceux qui veulent rester et se qui veulent partir.
Conclusion.

En même temps, on peut faire un parallèle avec l'humanité. de la société des Hommes cueilleurs, puis chasseurs, on passe à la sédentarisation. Des outils simples on passe à créer des outils plus perfectionnés (exemple : le pic en bois, on rajoute une pierre au bout, p.161). Ils utilisent les restes de leurs biens de consommation avant de se mettre à tresser des cordes. Une société en évolution qui retrouve des réflexes anciens.

Dans l'ensemble les femmes de cette histoire sont des femmes fortes et convaincues.[...]
Lien : https://latelierderamettes.w..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (1491) Voir plus



Quiz Voir plus

La douce empoisonneuse, de Arto Paasilina

Quel animal de compagnie avait Linnea ?

un chien
un chat
un hamster

14 questions
94 lecteurs ont répondu
Thème : La Douce empoisonneuse de Arto PaasilinnaCréer un quiz sur ce livre

{* *}