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EAN : 9782267023374
256 pages
Christian Bourgois Editeur (19/04/2012)
3.9/5   70 notes
Résumé :
"Le Tour du cadran est à côté aussi noir qu'on peut le souhaiter. A neuf heures du matin, un homme aux mains embarrassées dans un énorme manteau demande du cervelas, du pâté de tête et du salami à Mme Püchl, l'épicière de la Wiesengasse, et attend qu'elle ait tourné le dos pour les engloutir. A neuf heures du matin le lendemain, ce même homme est mort. Les deux policiers qui le regardent ne voient qu'une chose : il tendait les mains. Sur le reste, il ne faut rien di... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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TOUJOURS SE MÉFIER DES APPARENCES.

Tic-Tac... Tic-Tac...
Mais quelle mouche a donc piqué le jeune Stanislas Memba ? D'abord étrange voire passablement inquiétant lorsqu'il se présente devant une épicière pour obtenir de quoi se sustenter, il profite de l'absence momentanée de cette dernière pour la régler en douce et s'enfuir avec les quelques tranches de pain beurré et de cervelas pour aller les dévorer dans le premier parc municipal venu où, hélas, un chien s'en régale avant lui sans qu'il donne seulement l'impression de vouloir se débarrasser de l'importun canidé ! Un peu plus loin, c'est avec une jeune fille qu'il engage une conversation littéraire passionnée avec une jeune fille à laquelle il fini par avouer qu'il a perdu l'usage de ses mains, tandis qu'elle s'étonne de son attitude pour le moins étrange et rocambolesque... A-t-il avalé quelque substance hallucinogène ? Est-il simplement devenu fou à lier (sic !) ?

Tic-Tac... Tic-Tac...
Subitement, tandis que le lecteur un peu désemparé ne sait trop à quoi devoir s'attendre, Leo Perutz semble enfin accepter de nous en donner pour notre argent - manière de parler car le narrateur ne nous a pas laissé un instant de répit depuis les premières lignes jusqu'à la fin de ces sept premiers chapitres rocambolesques, énigmatiques et endiablés - et s'en sort brillamment à l'aide d'une analepse nous faisant plonger dans le passé relativement récent du jeune homme, la veille de ce jour dément, à neuf heures précise, où l'on comprend qu'il est amoureux - du moins, c'est ce qu'il s'évertue à se faire croire - d'une jeune femme sur le point de le quitter pour un autre, plus fortuné, qui lui a promis un fameux voyage ; que, depuis, il court après un improbable pécule qui lui permettrait de proposer à cette jeune femme un périple autrement plus enthousiasmant et retrouver ainsi ses faveurs ; que cette course poursuite après ses débiteurs puis chez un brocanteur auquel il propose trois ouvrages rares ne lui appartenant pas va lui être fatale car des policiers prévenus par le commerçant vont être prévenu du caractère délictueux de la transaction...

Tic-Tac... Tic-Tac...
Éberlué, éreinté, sans pause ni recul possible tant le rythme imposé par l'auteur est sans trêve, le lecteur ne peut faire autrement que de suivre le jeune homme, qui est parvenu à faire faux bond à ses geôliers malgré les menottes, dans cette course poursuite infernale contre le temps, contre l'arrestation probable, contre la malchance et cette chasse au trésor sans succès possible - la boucle se bouclant peu à peu, tout semble enfin s'éclairer quant à ses interrogations des premières pages de cet inquiétant Tour du cadran...

Tic-Tac... Tic-Tac...
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Leo Perutz nous donne une véritable leçon de littérature pour ce qui fut, seulement, son troisième roman (paru en 1918, au lendemain de la fin de la Première Guerre Mondiale) ainsi qu'un beau succès de librairie. Même si le cadre, la Vienne d'avant-guerre, ainsi que les personnages, le milieu "petit-bourgeois" de l'époque peut aujourd'hui sembler aussi désuet que peu évocateur, tout dans l'action, la trame ainsi que la construction quasi diabolique de ce récit concours à faire de ce roman, le tour du cadran, un objet fascinant d'un auteur encore en devenir mais presque déjà au sommet de son art. On y trouvera, déjà, un personnage que le poids du destin, les divers instruments du salut ou, a contrario de la perte, la profondeur du mensonge et son corollaire souvent impossible, la vérité environnent de toute leur puissance, de toute leur ironique intransigeance. On y décèlera, comme nombre d'autres plus tard, deux personnages féminins antagonistes : celle, innocente et pure, qui aime dans l'ombre mais qui pourrait être la clé du salut (même si le jeune Stanislas Semba semble refuser de s'en apercevoir vraiment) ainsi que, figure plus régulière encore dans l'oeuvre du pragois, celle par qui tout advient, même si elle ne l'a pas ardemment ni perversement souhaité, déclencheur presque autant que conséquence de la chute du "héros", de sa fin irrémédiable, à moins qu'il ne s'agisse ici que de la plus élémentaire survie, d'un simple mais incroyable délire onirique, d'une réalité falsifiée ou cruellement exacte ?

Tic-Tac... Tic-Tac...
On a souvent comparé Léo Perutz à son compatriote Franz Kafka - un peu rapidement car en omettant le caractère plus ironiquement enjoué des ses oeuvres. Ce qui ne signifie pas qu'à leur manière, elles ne sont pas tout aussi désespérées et teintes d'absurde -, on pourrait aussi trouver un certain nombre de points communs avec le très grand Joseph Roth - cet humour décapant, baroque, ce fantastique du quotidien ainsi qu'une certaine vision de l'humanité, du temps et du destin -. Ici, l'on pourrait aisément ajouter une dimension policière, dans la veine d'une Agatha Christie, tant l'auteur parvient à jouer au chat et à la souris tant avec sa trame qu'avec son lecteur. Que pourrait-on ajouter, sinon que la conclusion donnée dans un prologue aussi ramassé qu'inattendu est peut-être bien la stricte vérité autant que la plus éblouissante manière de se moquer de nous, de lui-même et de ses créatures de papier ? N'oublions pas, non plus, que le titre original en allemand n'est en rien une histoire de tour du cadran - ce qui, malgré tout, donne aussi une certaine idée de la trame générale ou apparente, tout en lui conférant une interprétation possiblement erronée - mais une indication chronologique d'une grande précision : «Entre neuf et neuf» sous entendu neuf heures... le lecteur avide comprendra comme cette indication est à la fois des plus neutres et la plus strictement exacte, d'un point de vue scénaristique. D'ailleurs, à propos de scénario, et nous achèverons cette modeste chronique sur cette ultime remarque, la mécanique de le tour du cadran est d'une telle rigueur qu'elle ne pouvait échapper à l'un des plus grands cinéaste qui fut, maître parmi les maîtres, le redoutable Alfred Hitchock qui reconnu s'en être inspiré pour la célèbre scène des menottes de son film «The Lodger». C'était bien le moins que cet exquis et fantasque roman de Léo Perutz (qui se dévore en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et peut se lire sans aucun a priori métaphysique) pouvait mériter de reconnaissance posthume.

Mais jamais n'oubliez ceci qu'il est essentiel de se méfier des plus évidentes apparences !
Tic-Tac... Tic-Tac...
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Le tour du cadran, ce sont vingt quatre heures de la vie d'un fugitif, à Vienne, ce fugitif c'est Stanislas Demba, jeune étudiant que nous suivons dans sa course poursuite. Il semble aux abois et cherche par tous les moyens à trouver de l'argent pour renouer avec son ex-petite-amie Stéphanie et la convaincre de partir avec lui plutôt qu'avec George son rival. En vue de réaliser son projet, on le suit dans ses rencontres, inopinées ou organisées, auprès d'amis étudiants, de son colocataire, dans un club de jeu, auprès d'un recéleur et ce qui est particulièrement intrigant c'est cette malchance qui l'empêche toujours d'obtenir cet argent, il trébuche, il se fait détrousser, il perd son argent...

Leo Perutz parvient avec beaucoup de talent à nous embarquer dans cette course effrénée du jeune Stanie, qui semble toujours empêché et entravé dans son projet...C'est également l'occasion de faire connaissance avec des personnages hauts en couleurs dans cette Mitteleuropa, celle du petit peuple, celle de l'empire Austro-hongrois qui amorce sa décadence, celle des petits fonctionnaires, des pensions de famille...
Leo Perutz distille avec brio un suspens qui va crescendo, un suspens qui avait séduit Murnau, chef de file de l'expressionisme allemand et Hitchcock, qui, tous deux, voulaient l'adapter en film....
Le tour du cadran est un roman intéressant qui ménage tout son suspens et où Leo Perutz parvient à maintenir la tension dramatique jusqu'à la fin.
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" Oui, ces menottes, je les garderais toute ma vie."

Demba, libre dans sa tête... Oui une idée de chanson me trotte dans les méninges après cette lecture. Une pensée pour les migrants, les mains libres et pourtant si prisonniers des "flots". Comment ne pas faire des liens avec tout ce qu'on lit, voit, sent, comprend du monde qui nous entoure après cette lecture. Un roman sur la liberté qui se déroule à une époque révolue mais que j'ai trouvé intemporel pour la problématique soulevée et pour autant qui m'a aussi intéressé pour la description de la société du 19ème siècle qu'il en donne.
Cet auteur embarque le lecteur de pirouettes en pirouettes, on y croit, on y croit, Demba... court, saute, vole mon petit Stanislas Demba. Tu te bats bien mais.. ironie du sort, les jeux sont faits.
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Léo Perutz est né à Prague en 1882. Il quitte la Bohème à l'âge de 17 ans pour Vienne où il étudie les mathématiques et la littérature. Il s'intéresse à la théorie des jeux de hasard et commence par travailler dans une compagnie d'assurances. Il est appelé au combat pendant la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il est blessé. de retour à Vienne, il publie son premier ouvrage et entreprend de nombreux voyages. C'est en 1918 que paraît le Tour du cadran, son troisième roman. Il quitte l'Autriche pour la Palestine en 1938, au moment de l'Anschluss. Léo Perutz meurt en 1957.
Le personnage principal, Stanislas Demba, est un étudiant viennois désargenté. Après avoir volé trois livres à la bibliothèque pour écrire un article, il décide de les revendre pour éponger ses dettes mais lors de la vente du troisième, le brocanteur suspicieux, appelle la police et Demba échappe de peu aux policiers en se jetant par une fenêtre après que ceux-ci lui aient déjà passé les menottes. Pendant tout le roman qui s'étale sur une petite journée, Stanislas Demba erre dans Vienne, engoncé dans une longue pèlerine, pour chercher secours et argent. Mais il n'est pas si simple de circuler en ville et passer inaperçu quand on a les deux mains liées par des bracelets en acier. Les situations grotesques parfois, drôles le plus souvent et même dramatiques se succèdent à un rythme effréné.
Il faut aussi reconnaître que le pauvre Stanislas n'y met guère du sien. Solitaire et d'un caractère plutôt introverti, il s'est entiché de Sonia et s'imagine que sa passion est partagée, d'où des crises aigues de jalousie. Durant toute cette journée de cauchemar, il s'entêtera a réunir une somme d'argent lui permettant d'emmener sa belle en voyage pour la soustraire à un rival, prioritairement à se débarrasser de ses menottes.
Un excellent roman qui n'est heureusement pas gâché par cette incompréhensible décision de l'éditeur, indiquer au lecteur sur la quatrième de couverture que le héros a les mains entravées par des menottes, alors que Leo Perutz lui, se garde bien de rien nous en dire avant le chapitre huit et une petite centaine de pages ! Vous n'aurez donc pas le plaisir de découvrir cet intrigant aspect de la personnalité de Stanislas Demba tel que le souhaitait l'auteur. C'est bien dommage, de mon point de vue, mais pourtant malgré ce qui pourrait être un handicap énorme, le roman reste magistral. Autant par son intrigue (et je ne vous parle pas de la chute ! (sic !)) que par son écriture au rythme enlevé, pleine d'humour et de modernité.
Certains critiques on vu du Kafka dans ce Perutz, certes il y a là aussi le poids de la fatalité qui s'acharne sur cet homme banal et qui le pousse à des actes insensés, mais en plus amusant que chez l'autre. Notez par ailleurs qu'Alfred Hitchcock avait beaucoup apprécié ce roman. Alors ruez-vous sur ce superbe ouvrage, qui plus est paru dans une collection de poche très élégante et au prix modeste.
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Le tour du cadran est un roman surprenant et réjouissant. Stanislas est un étudiant viennois au comportement tour à tour déroutant et fantasque, qui peut passer pour franchement névrotique. Il se perd en circonvolutions au moment d'exécuter les actes les plus simples du quotidien provoquant surprise, colère ou pitié chez ses interlocuteurs. Ainsi commande-t-il une tartine dans une épicerie mais refuse de s'en saisir au grand dam de l'épicière, et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres... le lecteur se laisse balader par l'auteur au gré des pas de son héros avec un réel ravissement.
Leo Perutz teinte son récit d'une ironie mordante et se sert de la situation délicate de Stanislas pour dépeindre la société viennoise. Chaque chapitre nous met en présence de nouveaux personnages, parfois grotesques, et souvent risibles. L'intrigue est bien menée, dans un style remarquable, et se révèle bien plus profonde et complexe qu'il n'y paraît au premier abord.
Un vrai délice ! Un conseil cependant : ne lisez pas la quatrième de couverture avant de commencer le livre, cela gâcherait un peu le plaisir.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- Que dites-vous ? Un saut dans l'inconnu. Très bon. Parfait. Vous avez sans doute vous-même déjà sauté ? Dans l'inconnu. Pas encore ?

Demba faisait tous ses efforts pour maîtriser ses nerfs, parler calmement et ne pas céder à un des ces accès de colère.

- On regarde en bas, n'est-ce pas ? et, au début, on n'a pas peur, on se dit : il le faut. La peur - une peur atroce - ne vient qu'à l'instant précis où l'on perd l'équilibre pour se lancer dans le vide. À ce moment précis seulement. Alors l'on voit tout ce qui vous entoure avec une acuité accrue. On sent des gouttes de sueur perler sur son front. Et puis... Et puis, qu'est-ce qui se passe ? Je vous le demande !
- Je ne vois pas où vous voulez en venir..., répondit Willy Eisner, très étonné.
- Non ?... Vous ne voyez vraiment pas ? cria Demba, alors comment pouvez-vous avoir l'audace de parler, comme vous dîtes, «d'un saut dans l'inconnu» ? Moi, rien que d'employer cette expression, j'ai déjà des sueurs froides et les genoux qui tremblent. Mais vous, vous en parlez comme cela, comme si de rien n'était...
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«La suite des événements, Dieu merci, ne me concerne plus ! se dit Demba en accélérant le pas, je suis maintenant complètement désengagé...» Le mot lui plut, il se le répéta. « J'annonce par la présente mon désengagement», dit-il en prenant l'expression d'un diplomate confirmé qui s'apprête à faire une déclaration d'une importance capitale. Il s'arrêta un instant et s'inclina légèrement devant un interlocuteur invisible pour lui signifier qu'il se considérait désormais complètement «désengagé» par rapport à l'évolution de la situation.
«Complètement désengagé» répéta-t-il plusieurs fois, comme s'il ne pouvait se détacher de ce mot, qui semblait avoir l'étonnante propriété de faire apparaître toutes les choses sous un jour réconfortant, consolant. Et il parvint presque à imaginer, sans une once de haine, de colère ou de douleur, que Sonia Hartmann allait partir demain en voyage avec un autre et que lui-même resterait tout seul.
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Que l'humanité s'arroge le pouvoir de punir, voilà l'origine de toutes les déficiences intellectuelles... Si la justice n'avait pas inventé le châtiment, il y a déjà longtemps que l'on aurait trouvé le moyen de rendre tous les crimes impossibles, superflus ou inutiles. Quels progrès aurions-nous faits en toutes choses si nous n'avions ni gibet, ni cachot ! Plus d'incendies, faute d'incendiaires. Plus d'armes, plus d'assassins... Plus de voleurs, chacun ayant selon ses besoins et ses désirs... Je me dis parfois qu'il est heureux que la maladie ne soit pas un crime, car, nous n'aurions plus de médecins, nous n'aurions que des juges...
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– Vous savez, cher baron, lui ai-je répondu, je suis tenu par le secret professionnel ! J’ai les mains liées, mais… Stanislas Demba s’arrêta, fronça les sourcils et dévisagea son compagnon :
– Que dites-vous là ? Les mains liées ?
– Oui. Parce que évidemment…
– Vous avez donc les mains liées. Cela doit être gênant ?
– Qu’entendez-vous par là ?
– Je dis que cela doit être gênant, répondit Demba avec un sourire ironique, les mains liées ! J’imagine que l’on a le bout des doigts qui commence à gonfler, à cause de la circulation, comme s’ils allaient éclater, et que la douleur vous lance jusque dans l’épaule…
– Que dites-vous ?
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En ce qui concerne le chien Cyrus, il est impossible de déterminer avec une certitude absolue la race à laquelle il appartenait. On ne devrait pas être trop éloignés de la vérité en le classant, sommairement, dans la famille des roquets : poils blancs avec des taches brunes, caractère intrépide, doué de rappel, capable de donner la patte et de faire le beau.
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