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Sophie Benech (Traducteur)
EAN : 9782909589176
94 pages
Interférences (21/10/2008)
4.29/5   19 notes
Résumé :
Publié en 1926, ce petit livre de Pilniak, fondé sur des faits réels, met en scène un célèbre commandant de l'armée Rouge mort dans des circonstances obscures. Qualifié de "contre-révolutionnaire" et de "calomnieux à l'encontre du Comité Central et du Parti", ce récit, immédiatement censuré, est l'un des premiers textes littéraires à décrire de l'intérieur la machine infernale de la révolution qui broie peu à peu ses enfants. Sa puissance presque hallucinatoire tien... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
D'une jeunesse déguenillée de tisseurs, à la tête des armées, un parcours de combattant, celui du commandant Gavrilov, un général rouge de l'Armée rouge.
Rappelé d'urgence du Caucase où stationnent ses troupes, il apprend par un journal “son arrivée, sa santé préoccupante et sa future opération d'un ulcère à l'estomac “, alors qu'il en est guéri. Louche, et même très louche.....
Gavrilov “-un vieux soldat de la révolution, un soldat, un commandant, un général en chef qui envoyaient des milliers de soldat à la mort, qui se trouvait au sommet d'une machine de guerre destinée à tuer, à mourir, et à vaincre par le sang -“ est face à la machine infernale de la révolution qui broie peu à peu ses enfants.

Dans un décor gris, glaçant, rappelant les films en noir et blanc d'Eisenstein*,
où La Ville où arrive Gavrilov, sans doute Moscou, est un vrai personnage dont l'âme entachée par un dépôt de brouillard, pleure, un texte d'une prose époustouflante et d'une modernité étonnante. Cette histoire prémonitoire de ce qui en allait suivre de la révolution bolchevique, publiée en 1926, étant qualifié de contre-révolutionnaire, fût immédiatement censurée. le célèbre écrivain Varlam Chalamov en découvrira par hasard en 1937, dans la bibliothèque de sa prison ( ironie de la vie), un exemplaire échappé aux innombrables contrôles et purges. Ce récit mythique est un bijou littéraire de 94 pages, qui traite d'un sujet toujours actuel, et n'en est qu'une version.
Première rencontre avec l'écrivain russe Boris Pilniak ( 1894-1938 ), et sûrement pas la dernière !

" Donne-moi quelque chose à lire-seulement quelque chose de simple, tu sais qui parle de gens bien, d'amour vrai, de relations simples, d'une vie simple, du soleil, des hommes et de leurs joies simples.-"

*Fameux cinéaste russe de l'époque soviétique.
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"La révolution est comme Saturne : elle dévore ses propres enfants."
(P. Victurnien Vergniaud)

La nouvelle de Boris Pilniak est vite lue, mais elle vous laissera un frisson (in)volontaire, quand vous savez d'avance que cette petite centaine de pages noircies à l'encre a coûté la vie à son auteur.
Pourtant, Pilniak la précède d'un avertissement, disant que cette histoire d'un général de l'Armée rouge, qui va subir une intervention chirurgicale contre sa volonté, n'a rien à voir avec l'histoire réelle du commandant M. V. Frounzé, mort sur la table d'opération dans des circonstances étrangement similaires. Cette dénégation a permis à Pilniak de gagner quelques années de sa vie (la nouvelle étant immédiatement censurée), pour être finalement fusillé sous un autre prétexte. Quand la volonté des puissants est faite, ils trouvent toujours comment arriver à leurs fins.
Cela ressemble d'ailleurs beaucoup à l'esprit même de "Le conte de la lune non éteinte" (1926).

le train qui s'arrête au petit matin brumeux et froid à la gare d'une ville industrielle (Moscou ?) emmène un condamné à mort au sommet de sa gloire. le général Gavrilov, issu d'une famille modeste de tisserands, a réussi une carrière militaire foudroyante. C'est un enfant de la révolution, entouré d'une aura de légende. Il inspire cette crainte d'un personnage puissant et terrifiant, et pourtant... c'est un homme qui n'a jamais renié ses origines modestes ni ses amis, et a toujours su garder le dos droit tout en obéissant aux autorités.
Alors, pourquoi ?
Les ficelles de la politique s'emmêlent, parfois. le vent tourne, et les personnes indispensables comme Gavrilov peuvent devenir gênantes. Pourquoi cette opération dont il n'a pas besoin ? Gavrilov se doute bien que ce n'est pas sa santé qui est en jeu; quelqu'un en haut a juste décidé qu'il est temps pour lui de quitter discrètement la scène.
En bon fils de la Révolution, il va se soumettre, ainsi que le groupe de chirurgiens. Certes, certains d'entre eux ont bien leur opinion sur la chose, mais la main de fer du système est trop lourde pour le dire ouvertement. La nouvelle laisse déjà présager l'impitoyable machinerie stalinienne qui se mettra en route quelques années plus tard.
L'histoire semble simple, mais Pilniak la présente avec quelques ambiguïtés - je pense notamment au déroulement de l'opération de Gavrilov : où était la faille ?

J'espère que Booky ne m'en voudra pas si j'enchaîne sur le côté cinématographique de l'histoire (d'ailleurs, je viens à cet instant lui dédier cette mini-chronique), mais c'est vrai que ce "conte" est très visuel, et rappelle beaucoup les séquences rapides dans les films des années 30. le style de Pilniak est moderne et sobre, les décors sont évocateurs, et on imagine parfaitement (en noir et blanc ?) la ville ouvrière déshumanisée, le jardin et les bâtiments de l'hôpital. On monte l'escalier pour arriver dans la salle où se tient le conseil des médecins, pour suivre leur dialogue... toujours avec l'arrière goût amer, tout est en vain...
C'est justement comme si tout s'était passé dans le clair-obscur, éclairé seulement par la lune froide qui déforme la vision du monde. Sous cet éclairage, on peut accepter bien des choses complètement absurdes, mais quand le soleil se lève, on est soulagé que ce n'était qu'un mauvais rêve. Certaines époques ressemblent tout simplement à un mauvais rêve, et Pilniak a bien saisi l'atmosphère irréelle de "l'affaire Gavrilov". Mais à quel prix ? Et combien de Gavrilov, depuis ?

Cinq étoiles, non seulement parce que ça ne peut pas vous laisser indifférent, mais en prime c'est aussi très bien écrit. Comme si on avait regardé un film d'Einsenstein :
"Il était parfaitement clair que ce qui hurlait dans ces sirènes, c'était l'âme de la ville à présent gelée par la lune."
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Ce conte, a été publié en 1926 à l'époque où on assiste à la montée au pouvoir de Staline.
Boris Pilniak relate la mort d'un commandant de l'Armée Rouge, ici du nom de Gravilov, qui, souffrant d'un ulcère est prié par les autorités « de monter sur le billard »… trainé en salle d'opération celui-ci meurt. C'est en fait, l'histoire véridique de M.Frounzé, l'homme qui a succédé à Trotski à la tête de l'Armée Rouge, même si l'auteur s'en défend dans « un avertissement de l'auteur » en préface du livre.
Ce texte raconte comment « la machine infernale » du pouvoir broie ces sujets ; à sa sortie dans la revue littéraire « Novy Mir » il est immédiatement censuré et la revue réimprimée.
Boris Pilniak emploie un langage imagé et une écriture saccadée où les nombreuses répétitions nous déroutent et nous perdent. Dans ce rythme rapide, parfois haletant, Pilniak nous embarque au milieu de « cette ville machine » où l'industrialisation et la mécanisation changent les rapports au temps, à l'espace, et aux gens. le texte est d'une originalité surprenante, tout concourt à annoncer et dramatiser l'événement qui se prépare : le temps est lugubre, le brouillard gris, « les bruits stridents » et « la lune fatiguée de courir » : on avait l'impression « qu'elle était affolée, qu'elle se dépêchait, qu'elle courait, qu'elle sautillait pour arriver quelque part, pour ne pas être en retard --- une lune blanche parmi des nuages bleu foncé et les noires crevasses du ciel. »
Puis le matin fatidique, tout redevient silence : « le silence glacé de l'aube où « la lune se mourait dans les ténèbres de l'aube » où seul, le bruit du téléphone résonne entre l'hôpital et « l'homme au dos raide de la maison numéro un », tout, donc se taisait, « comme on doit se taire là où la mort est présente. »
Le récit est glaçant !
Lisez ce court récit il est le premier du « genre » et avec d'autres écrits il mènera son auteur à la mort !

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Le conte de la lune non éteinte est un court récit de 88 pages, mettant en scène l'exécution programmée d'un commandant de l'armée rouge, à l'époque de la révolution stalinienne.
Le texte en lui-même a connu un destin digne d'un roman d'aventures. Publié en 1926 dans une célèbre revue littéraire « Novy Mir », il fut rapidement censuré, le rédacteur en chef de la dite revue licencié et les exemplaires du magazine saisis, y compris chez les abonnés. Par une farce de l'ironie, c'est un autre auteur emprisonné qui découvre un exemplaire rescapé de la purge, dans la bibliothèque de la prison des Boutyrki en 1937.

Dans le récit, le commandant de l'armée rouge est un homme célèbre dans toute la Russie pour avoir grandement contribué à la révolution et ses faits d'armes sont très appréciés et largement commentés.
Ce qui aiguise la paranoïa de certains dirigeants.
Sommé par « L'homme au dos raide » aka Staline, de faire soigner ses problèmes d'estomac, le commandant n'a d'autres choix que d'accepter de subir une opération menée par deux chirurgiens soigneusement choisis par le Parti.

Boris Pilniak retrace les derniers instants de ce commandant donnant voix à un personnage réel, également commandant de l'armée Rouge, avant de devenir commissaire du Peuple aux Affaires Militaires, et décédé dans des conditions mystérieuses sur une table d'opération.
Par le truchement de métaphores, il va s'interroger sur les raisons qui pousse un homme à accepter de s'étendre volontairement sur son lit de mort.
Il imagine et décrit les mécanismes qui permettent à la Révolution d'assassiner ses propres enfants.

Un texte puissant, d'autant plus lorsque l'on sait que, suite à sa publication, il aura coûté la vie à son auteur, emprisonné pour trahison et exécuté 12 ans plus tard.
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C'est à la suite d'une recommandation de Babelio que j'ai appris l'existence de l'écrivain soviétique Boris Pilniak. Comme beaucoup d'autres à cette époque, sa courte vie a pris fin en 1938. À la fin des années 1920 et au début des années 1930, il était l'un des auteurs les plus lus en Union soviétique. Mais, suspecté d'être un dangereux trotskiste, une accusation qui équivalait à une sentence de mort, il a été arrêté au moment des grandes purges. Son oeuvre est peu à peu tombée dans l'oubli et ce n'est que cinquante ans plus tard qu'elle a été redécouverte. Il fait partie de ces nombreux écrivains soviétiques qui, à l'image de Vassili Grossman ou Boris Pasternak plus tard, ont eu maille à partir avec la terrible censure. Malheureusement pour lui, Pilniak écrivait à l'époque de Staline et il a été fusillé. Ironie du sort : Alexandre Voronski, l'éditeur à qui l'ouvrage est dédicacé, et qui l'a refusée comme étant insultante pour lui, bolchevik sincère, a subi le même sort que l'écrivain, mais un an avant lui !
Publiée en 1926, Conte de la lune non éteinte est une oeuvre incroyablement audacieuse dans ce contexte. L'écrivain ne craint pas de présenter sa version d'un événement contemporain qui a fait beaucoup de bruit. Une version non officielle certes, mais largement partagée par ses compatriotes. Il met en scène un leader disposant d'un pouvoir sans limite, « l'homme qui ne se courbait pas », donnant l'ordre au dénommé Gavrilov, commandant en chef de l'Armée rouge, de se faire opérer d'un ulcère à l'estomac. Ce dernier, qui a sans l'ombre d'un doute envoyé à la mort des milliers de personnes, s'estime guéri. Il doit cependant s'incliner humblement devant la volonté du leader, car la loi d'airain de la discipline révolutionnaire ne saurait être contestée…
Le style de Pilniak est tout à fait étonnant ; rien n'est jamais vraiment explicite, tout est fortement suggéré, mais avec un grand pouvoir évocateur, comme lors de l'entretien, glacial, entre Gavrilov et le leader. L'auteur semble fasciné par le développement technologique de son pays. La ville y est un personnage à part entière, comparé à une machine : « la machine de la ville était en marche ». Les images de Pilniak sont tout à fait originales : « quand la ville commença à pleurer les larmes humides de ses réverbères mouillés » ou « les rues alors se vidaient pour se reposer dans la nuit ». Cette personnification crée un climat oppressant qui semble peser sur tous les habitants, Gavrilov en premier. Il faut sortir de la ville pour retrouver un semblant de quiétude. Pilniak use et abuse des tirets, sa phrase devenant foisonnante par endroits, et les répétitions ne lui font pas peur. J'avoue que ce style n'est pas ma tasse de thé, je préfère nettement quand c'est moins heurté, plus fluide, plus poétique aussi. On pourra m'objecter, et on aura sûrement raison, que la poésie n'est pas absente de ce texte mais ce n'est pas cette forme de poésie que je préfère. Il reste une histoire remarquablement contée, sous le regard de la lune, que la petite Natacha, fille d'un vieux camarade du commandant, ne peut éteindre. Pilniak ne pourra éteindre les critiques qui se déchaîneront contre lui. N'a-t-il pas craint d'évoquer, suprême audace, « les procès à grand spectacle des bolcheviks » ? Il en sera lui-même victime quelques années plus tard.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le professeur se tut.
-Il n'y a rien de pire qu'un conseil de médecins, Ekaterina Pavlovna. Moi, je ne veux pas offenser Anatoli Kouzmitch. Anatoli Kouzmitch, lui, ne veut pas m'offenser. Nous nous couvrons mutuellement de compliments, nous étalons notre science, quant au patient, on ne sait pas très bien ce qu'il vient faire là dedans, c'est comme dans les procès exemplaires des bolcheviks, une parade en fanfare - personne ne connaît vraiment le malade - "vous comprenez, Anatoli Kouzmitch - vous comprenez, herr Schieman"...
Le professeur se tut.
- Aujourd'hui, à l'hôpital, je vais assister un chirurgien pour l'opération d'un bolchevik, Gavrilov, le commandant des armées.
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Il était déjà plus de dix heures du matin et le brouillard verdâtre du jour s'était déposé dans les rues, mais en fait ce dépôt verdâtre ne se voyait pas car sur ce lambeau de terre où l'on avait construit des maisons, la machine de la ville s'était mise en marche — une grande machine très complexe qui faisait tout tourner, qui vissait tout, depuis les carrioles, les tramways et les autobus, depuis les lits défaits dans les maisons — jusqu'aux soldats marchant au pas sur le quai, jusqu'au silence solennel
des salles aux hauts plafonds des services comptables et des cabinets de commissariats du peuple — cette machine compliquée de la ville qui envoyait des flots d'êtres humains devant des établis, devant des comptoirs, à des bureaux, dans des automobiles, dans les rues — une machine derrière laquelle on ne remarquait pas le ciel grisâtre, la bruine, la boue, le brouillard trouble et verdâtre du jour.
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C'était un homme dont le nom évoquait l'esprit héroïque de toute la guerre civile, les milliers, les dizaines et les centaines de milliers d'hommes qui se tenaient derrière lui - un nom qui évoquait des centaines, des dizaines et des centaines de milliers de morts, de souffrances, de mutilations, le froid, la faim, les marches dans les frimas et la chaleur torride, un nom qui évoquait le fracas des canons, le sifflement des balles et des vents nocturnes, les feux de camp dans la nuit, les campagnes, les victoires et les déroutes, et - encore et toujours - la Mort. C'était un homme qui commandait à des armées, à des milliers de gens, un homme qui commandait aux victoires, à la mort - à la poudre, à la fumée, aux os brisés, aux chairs déchiquetées, à ces victoires dont on faisait si grand bruit à l'arrière avec des drapeaux rouges par centaines et des foules innombrables, ces victoires dont la radio inondait le monde et après lesquelles - sur les plaines sablonneuses de Russie - on creusait pour les cadavres des fosses profondes, des fosses dans lesquelles s'entassaient pêle-mêle des milliers de corps humains. C'était un homme dont le nom était chargé de légendes - sur la guerre, sur des vertus de stratège, sur une bravoure, une intrépidité et une fermeté sans bornes. C'était un homme qui avait le droit et le bon vouloir d'envoyer des êtres humains tuer leurs semblables - et mourir. Un homme venait d'entrer dans le salon, pas très grand, à la large carrure, avec un visage débonnaire et un peu fatigué de séminariste. Il marchait d'un pas vif, et sa démarche trahissait à la fois le cavalier et le civil, sans rien de militaire. Les trois officiers d'état-major se mirent au garde-à-vous devant lui: pour eux, il était l'homme qui se trouvait au gouvernail de l'énorme machine qu'on appelle l'armée, l'homme qui commandait à leur vie, surtout à leur vie, leurs réussites, à leur carrière, à leurs échecs, à leur vie, mais pas à leur mort. Le commandant s'arrêta devant eux, il ne leur tendit pas la main, il fit le geste qui les autorisait à se mettre au repos.
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Et Popov racontait tous les petits riens des désaccords qui sont toujours si torturants justement à cause de leur insignifiance -cette insignifiance, cette futilité derrière laquelle on ne voit plus ce qui est grand.
p.49
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A l'aube, les sirènes des usines hurlaient au-dessus de la ville. Dans les ruelles se traînait un dépôt gris de brumes, de bruine et de nuit ; il se diluait dans l'aube --- il indiquait que l'aube serait morose, grise, bruineuse. Les sirènes hurlaient longuement, lentement --- une, deux, trois, beaucoup --- elles se confondaient en une plainte grise au-dessus de la ville : c'étaient les sirènes des usines qui hurlaient dans le silence du petit matin, mais des faubourgs montaient les sifflements stridents et lancinants des locomotives, des trains qui arrivaient et qui partaient --- et il était parfaitement clair que ce qui hurlait dans ces sirènes, c'était la ville, c'était son âme à présent entachée par ce dépôt de brouillard.
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