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Inspecteur Rebus tome 4 sur 24

Frédéric Grellier (Traducteur)
EAN : 9782253101031
410 pages
Le Livre de Poche (01/10/2005)
3.73/5   99 notes
Résumé :
Lorsque Gregor Jack, jeune et brillant député, se fait surprendre dans un bordel à l'occasion d'une rafle de police, la presse à scandale est prompte à se déchaîner. Si le sémillant politicien peut compter sur le soutien du Clan, un groupe d'amis qui ne se sont jamais perdus de vue depuis les bancs de l'école, en revanche, Liz, son épouse, une riche héritière, brille par son absence. Ce qui pouvait passer pour une bouderie vire à la tragédie lorsque le cadavre de la... >Voir plus
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Grande soirée au commissariat de Great London Road à Edimbourg. le superintendant Watson (dit le Paysan), organise une descente dans un bordel huppé de la ville. Rebus qui visiblement ne partage pas l'allégresse générale, est de la sortie lui-aussi. « C'est bizarre avait observé Rebus mais je n'ai jamais aimé la morue, même en filet ».
Sur place les fourgonnettes et les voitures sérigraphiées se rassemblent, telles une araignée tissant sa toile… Les journalistes sont également de la partie, pourtant l'opération devait rester discrète, voire secrète. Une fois les lieux investis, les messieurs et autres notables dûment sermonnés, et les filles rhabillées, on embarque tout le monde au poste pour vérification et enregistrement. le “Paysan” jubile ; pourtant au deuxième étage, en bien fâcheuse posture, un homme fait tache dans la liste de clients plus ou moins connus : le jeune et fringant député Gregor Jack, gendre de Sir Hugh Ferrie, patriarche politico-économique de la région, dont la sortie sous les flashes des photographes de presse, risque fort de compromettre une carrière bien lancée.
Rebus le savait bien « La maquerelle n'est pas la femelle du maquereau », cette descente ne servira à rien de bon, sinon auréoler la fin de carrière du “Paysan” et apporter de nouveaux emmerdements au commissariat, où l'on a bien autre chose à faire que pister quelques prostituées que l'on retrouvera bientôt ailleurs, plutôt dans la rue que dans un bordel “bien organisé”. Bien sûr, on a autre chose à faire ! Outre les petites frappes à sermonner et à relâcher aussitôt, les violences gratuites et/ou conjugales, également la noyée de Dean Bridge, qui n'a pas encore livré tous ses secrets et dont le légiste tarde à remettre les conclusions de l'autopsie. Et il y a aussi ce vol de livres de collection très anciens disparus chez un professeur d'université, etc, etc.
Sauf que très rapidement on retrouve en plus le corps de la jeune et jolie femme du député, sérieusement amochée avant d'être noyée dans le Firth of Forth…

Ç'aurait pu être le point de départ d'un banal téléfilm américain bouclé en cinquante minutes, mais avec Ian Rankin ce qui passerait pour un mauvais scénario de base, se transforme vite en histoire machiavélique, voire morbide, dans laquelle les strass et les paillettes des gens connus et reconnus, ayant réussi, perdent de leur éclat dès qu'on gratte un peu et que le vernis craquelle.
Le propre d'un bon roman est - à mon goût - de surprendre et tenir le lecteur en haleine jusqu'à la fin et ça l'auteur s'y entend à merveille. Après avoir servi quelques vannes (cf ci-dessus) dignes de Michel Audiard, et mis en scène des personnages aux noms évocateurs comme le superintendant Watson, le commissaire Holmes, adjoint de Rebus, (ne l'appelez jamais Sherlock, il y a longtemps que ça ne le fait plus rire), et même la tenancière du bordel une certaine Croft (Mycroft ?), Rankin entre dans le vif du sujet.
Au fur et à mesure des personnages rencontrés, et des témoignages moins vrais que nature, l'inspecteur Rebus va nous emmener au fin fond de l'Écosse, avec ses paysages magnifiques et ses lumières changeantes, ses habitants soit ombrageux, soit décalés et ce jusqu'au « cul du bout du monde », comme disait l'un de mes amis. Il va aller au coeur des highlands à la pêche sinon de la truite sauvage mais d'indices précieux. La fin de l'enquête, je vous la laisse bien sûr découvrir, mais prenez bien le temps de visualiser les visages, les caractères, les quartiers, les routes et les paysages qui sentent la tourbe humide et fumée, sous un crachin qui peut se transforme en déluge, avant un soleil radieux, par des itinéraires qui ressemblent davantage à une carte des whiskies qu'à une carte routière.
J'ai personnellement voyagé sur les mêmes route que Rebus, de Stirling à Oban et d'Inverness à Edimbourg et je vous confirme le talent de cet écossais pur malt qu'est Rankin, qui nous fait partager son pays (bientôt indépendant ?) et sa verve pour les polars plus gris que noir, car pour lui comme pour Rebus, rien ni personne n'est tout à fait blanc ou noir.
Un BON réalisateur (britannique) devrait se pencher sur ce roman, tout y est, et n'aurait qu'à adapter son casting aux personnages de Rankin pour nous proposer un film digne des meilleurs “Taggart” et autres “Morse ou “Lewis”.
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Eh bien voilà : j'ai ENFIN découvert Ian Rankin et John Rebus.

Au départ, j'ai été assez déroutée par la personnalité de l'inspecteur Rebus. Il faut dire que je sortais de la lecture d'une trilogie de romans de Petros Markaris, et que la personnalité de Rebus est très éloignée de celle de Charitos (le héros de Markaris). Ainsi, alors que le commissaire grec se montre philosophe (normal pour un Grec, me direz-vous) et fait preuve d'une certaine forme d'humour qui résiste à toute épreuve, l'inspecteur écossais semble plutôt râleur et même hargneux.
Après quelques pages, toutefois, on s'habitue à la personnalité de Rebus. Et il faut bien avouer que, quand on voit ses supérieurs hiérarchique, on comprend les accès de mauvaise humeurs de Rebus : impossible de faire preuve d'humour avec Watson et Lauderdale sur le dos !

Rebus doit enquêter sur plusieurs "problèmes".
La disparition de certains livres de valeur, volés dans le bureau d'un éminent professeur d'université, lui est confiée. Parallèlement, Rebus va devoir enquêter sur la découverte de deux cadavres de femmes, qui semblent avoir été tuées par le même auteur. Et puis, officieusement, Rebus décide de s'intéresser à l'affaire qui nous est présentée dès le début du roman : la présence de Gregor Jack, un député écossais, dans une maison close dans laquelle la police a fait une descente.
A priori, cette dernière enquête, ne devrait pas vraiment intéresser Rebus : n'est-il pas assez banal de croiser des politiciens dans les maisons closes (c'est du moins ce qui est sous-entendu au début du roman). Mais ce qui ennuie Rebus, c'est que la presse était présente lors de la descente de police : qui a prévenu les journalistes ? le but n'était-il pas exclusivement de nuire à Gregor Jack, député très populaire dans sa circonscription ?

A force de "creuser", Rebus va finir par trouver certains liens entre ses différentes enquêtes. Et par identifier un coupable pour le moins inattendu !

Pour une première "rencontre" avec Rebus, je suis assez satisfaite. J'ai fini par apprécier cet inspecteur assez bourru et à la vie personnelle très compliquée. Je pense le retrouver avec beaucoup de plaisir lors de prochaines lectures des polars de Ian Rankin.
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Devinette : combien de techniciens de la police scientifique un seul inspecteur peut-il faire tenir dans une seule enquête ?

Oui, enquêter n'est pas facile, surtout quand les techniciens sont sur les nerfs. Oui, j'anticipe un peu, mais plus l'enquête de Rebus avance, plus il devra les solliciter, et plus ils auront envie d'envoyer paître l'inspecteur.
Au début pourtant, tout est simple, presque trop simple : un jeune député prometteur est surpris dans une descente de police dans un bordel – appelons un chat, un chat. Tout devrait donc s'arrêter là si ce n'est que sa femme est introuvable. Sa femme n'est pas n'importe qui : fille chérie d'un aristocrate influent, il est véritablement indispensable qu'elle apparaisse à ses côtés lors de cette épreuve. D'ailleurs, être à ses côtés sur les photos de temps en temps, participer à des manifestations bonnes pour la carrière de son mari semblent être la seule utilité de cette épouse. Rebus n'aura guère le temps d'épiloguer sur l'originalité de ce couple puisque la jeune femme est retrouvée morte, assassinée. Un tueur en série ? Possible, elle n'est pas la première à être retrouvée morte selon ce mode opératoire.
Enquêter n'est pas facile, puisque certains semblent réticent à tout dire, tout raconter. Ce n'est pas tant de la dissimulation de preuves que des difficultés à faire la part des choses, à se souvenir de tout, à distinguer ce qui est important, et ce qui ne l'est pas vraiment. Rebus découvre ainsi une bande d'amis soudés depuis l'adolescence qui tous, ou presque, ont bien réussi dans leur domaine. le policier, qui commence lui-même à mener une vie presque normale, presque tranquille, est presque touché par ces indéfectibles amitiés. il ne serait plus Rebus s'il ne bâtissait, parfois, des théories tout à fait improbables aux yeux de ses supérieurs qui, merveille, ont trouvé le coupable bien avant lui. Il est toujours pratique d'avoir quelqu'un prêt à s'accuser d'un autre meurtre en plus de ceux qu'il a commis.
J'aimerai vous dire que l'amour est au coeur de ce roman. Il s'agit plutôt de l'absence d'amour, du fait que l'on ne regarde pas, ou plus l'autre, si tant est qu'on l'ait un jour véritablement regardé. Je me demande ce qui a pu véritablement souder cette bande d'amis qui avait réussi – tout sauf sa vie amoureuse.
Lire un roman de Ian Rankin fait toujours du bien.
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Après avoir balancé son héros dans la jungle londonienne dans Rebus et le Loup-garou de Londres, Ian Rankin lui fait, dans cet épisode, affronter le "Nord". "Quoi, le Pôle Nord ?", me direz-vous. Non. Quand un Ecossais du Sud dit qu'il va dans le Nord, c'est qu'il va... dans les Highlands, cette vaste étendue montagneuse dont certains lieux, comme le Sutherland, sont les moins peuplés d'Europe.

Suite à une rafle policière dans une maison close d'Edimbourg, un élu, Gregor Jack, se trouve au coeur d'un scandale. Rebus a du fil à retordre, d'autant qu'il aime bien cet homme politique. Pour lui c'est un coup monté. Cela dit, son épouse, Liz, s'avère beaucoup moins sage que lui, aimant la fiesta avec sa "Meute". Alors que penser lorsqu'elle n'est pas dans la maison de campagne perdue des Highlands où elle est censée être ? le doute se creuse lorsque son cadavre est retrouvé.
Parallèlement, un universitaire se fait dérober un précieux livre de bibliophile. On sait que Rebus est un lecteur compulsif. On lui demande de mener l'enquête. C'est ainsi que nous suivons notre inspecteur la bavure dans une librairie alléchante, Suey Books, gardée par un matou un brin agressif. Evidemement, on va découvrir que les deux affaires ont un lien...

Dans ce volume, Rebus est secondé dans ses enquêtes par Brian Holmes, le "bleu" qui fait son apparition dans le fond de l'Enfer : il a pris du galon (il est sergent) et de l'assurance et s'est maintenant installé avec sa femme bibliothécaire dans la banlieue d'Edimbourg, faute de mieux, au regard du prix de l'immobilier. Les deux font la paire et c'est génial, surtout quand l'élève surpasse le maître. Rebus rappelle au quidam qu'il ne faut pas prénomer son équipier "Sherlok". Au cas où, par hasard, cher lecteur, cette idée vous viendrait à l'esprit, c'est même pas la peine d'essayer...

Par contre, c'est avec stupéfaction que j'ai découvert ici que notre inspecteur avait encore changé de copine. Il squatte à mi-temps chez Patience sans être tout à fait prêt à emménager à temps complet. Donc exit la petite copine canadienne du volume précédent. Quel coeur d'artichaut ! D'ailleurs, là, il n'est pas non plus prêt à emménager à temps complet, ça dépendra de ce qu'il adviendra du commissariat de Great London Road... Ca promet pour la suite !

J'ai, une fois de plus, beaucoup apprécié cette aventure de Rebus. L'intrigue prend le dessus cette fois mais le texte est bourré de clins d'oeil.
Quant à l'intrigue à proprement parler, elle réserve une fin inattendue. J'ai franchement rigolé sur le crâne de notre pauvre inspecteur. Vivement la suite !
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Rebus est confronté à trois "enquêtes", deux officielles et une qui lui trotte dans la tête : si les journalistes étaient présents lors de la descente au bordel, c'est qu'ils avaient été prévenus, et que la présence du député n'était sûrement pas fortuite. A partir de là, on le sait, Rebus a l'habitude d'aller fouiner là où il ne faut pas et de mettre le nez dans le linge sale des familles. Il m'a, je l'avoue, manqué le côté historique présent dans La colline des chagrins, mais j'ai malgré tout bien apprécié cette lecture qui m'a permis de parcourir la route qui traverse le parc national des Cairngorms et de loger avec Rebus dans un B&B so kitch !

Côté enquête, évidemment, les trois intrigues ne sont pas sans lien les unes avec les autres. Lesquels ? Ca, je vous laisserai le deviner. Et j'avoue que pour le coup, j'ai réussi à me laisser porter sans élaborer d'hypothèse confirmée à la fin. Une fin qui d'ailleurs rappelle combien certaines enquêtes laisseront parfois des questions sans réponses...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Rebus souhaitait beaucoup de bien au jeune couple. Ils avaient pris l'engagement de vivre ensemble, avaient emprunté pour s'acheter leur chez-soi. Ils paraissaient heureux de leur sort. Oui, il leur souhaitait de tout coeur d'être heureux.
Mais son cerveau lui disait que cela tiendrait deux ou trois ans maximum.
Le sort d'un policier n'était pas ce qui se faisait de plus gai. Ambitionnant de décrocher le titre d'inspecteur, Brian Holmes se mettrait à faie des horaires de plus en plus longs. S'il arrivait à mettre de côté son métier en rentrant chez lui le soir ou le matin, pas de problème. Mais Rebus doutait fort que le jeune homme y parvienne. Brian était du genre à s'impliquer dans une enquête, à y penser en permanence, et ce n'était pas une bonne chose pour la vie de couple. Le plus souvent, c'était rédhibitoire. Rebus connaissait quantité de flics séparés ou divorcés (dont lui-même) mais très peu qui soient heureux en ménage. Ce n'était pas seulement le nombre d'heures. Le métier de policier vous rongeait de l'intérieur, comme un ver terré bien en profondeur. Et pour se protéger, on se blindait ; sans doute un peu plus que nécessaire. Un blindage qui formait une barrière avec les amis et la famille, avec les "civils".....
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- Où est la cabine téléphonique la plus proche ? Demanda-t-il à Moffat qui continuait de fixer les collants avec intérêt.
- Environ à deux kilomètres et demi, sur la route devant la ferme Cragstone. (…)
La ferme Cragstone ne payait pas trop de mine. Un modeste sentier reliait la route à quelques bâtiments : la maison, une étable, des remises et une grange. La cabine téléphonique se trouvait à cinquante mètres de l'autre côté de la route, face au chemin, sur un terre-plein où ils purent garer leurs deux voitures. C'était une cabine rouge, à l'ancienne.
- Ils n'osent pas la remplacer, expliqua Moffat. Mme Corbie, qui habite la ferme, serait dans tous ses états.
Rebus ne comprit pas tout de suite, jusqu'au moment d'ouvrir la cabine. D'abord on avait recouvert le sol avec des chutes d'une belle moquette bien épaisse. Et puis ça sentait le déodorant, et on avait disposé un bouquet de fleurs des champs dans un pot de verre sur la tablette à côté de l'appareil.
- C'est plus propre que chez moi, dit Rebus. J'ai bien envie de m'installer ici.
- C'est Mme Corbie, dit Moffat en souriant. Elle trouve que ça ferait mauvais genre d'avoir une cabine mal entretenue, vu qu'elle habite à côté. Elle y fait le ménage depuis des lustres.
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Ah, c'était là - Suey books. Pour une fois, ça avait l'air d'être ouvert. Malgré le soleil printanier, c'était allumé à l'intérieur. La petite boutique arborait une devanture peu séduisante, principalement des ouvrages d'occasion en rapport avec l'Ecosse. Un énorme chat noir avait élu domicile au centre de la vitrine. Il cligna lentement des yeux et fixa un regard mauvais sur Rebus. La vitre aurait eu besoin d'un bon coup de chiffon - impossible de déchiffrer les titres des livres sans plaquer le nez dessus, ce qui n'était pas simple à cause de la vieille bicyclette noire appuyée contre la façade. Il poussa la porte. A vrai dire, l'intérieur payait encore moins de mine. Un grossier paillasson accueillait la clientèle - Rebus se ferait un devoir de bien s'essuyer les pieds avant de sortir.
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Il fit un détour en rentrant dans le sud. Quittant la voie express à Kinross, il passa devant le Loch Leven (où ses parents l'emmenaient souvent pique-niquer quand il était gamin), et prit à droite au croisement suivant, en direction du Fife et de ses villages miniers fatigués. Il était en terrain familier, c'est là qu'il était né et avait passé son enfance. Il connaissait les HLM grisâtres, les épiceries, les pubs sans âme. (…)
Ses parents avaient toujours pris soin de les emmener ailleurs le week-ends, son frère et lui. Le samedi on faisait les magasins à Kirkcaldy, et le dimanche de longs pique-niques au Loch Leven, concés à l'arrière de la voiture avec les sandwiches aux rillettes de saumon, le jus d'orange et la Thermos de thé au goût de plastique.
Quand aux vacances d'été, c'était la caravane à St-Andrews ou le «Bed & Breakfast » à Blackpool, où Michael s'attirait toujours des ennuis et appelait son grand frère à la rescousse.
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Il referma la porte et se dirigea vers la caisse. La jeune femme se trouvait là, toujours occupée à noter des prix. Avec les rayonnages qui croulaient déjà sous les bouquins, Rebus se demanda où iraient ces nouveaux livres.
Comment vous saviez que c'était moi ?
La vitrine, répondit-elle en pointant le menton vers la devanture. Elle a l'air très sale vue de l'extérieur, mais d'ici on voit bien dehors. Comme une glace sans tain.
Rebus jeta un coup d'oeil vers la rue. En effet - il faisait tellement sombre dans le magasin qu'on distinguait parfaitement l'extérieur.
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Dans ce nouvel épisode, nous continuons notre visite des coulisses du genre en compagnie de Fabienne Gondrand, traductrice littéraire, qui nous raconte ses débuts dans le métier et sa passion pour les éditions du Masque, héritage d'un grand-père italien fan des polars d'Agatha Christie et de Simenon. Au fil de la conversation, on évoque sa traduction "jubilatoire" de Meurtres à Kingfisher Hill de Sophie Hannah, l'héritière de la Reine du crime, ainsi que les romans noirs électriques de Joseph Knox, où la ville de Manchester se dresse comme un personnage. Pour finir, Fabienne nous parle en avant-première de la nouvelle aventure de l'inspecteur John Rebus, par l'immense Ian Rankin, auteur phare de la maison. Bonne écoute !
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche Générique : Longing - Joachim Karud
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Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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