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3,67

sur 1215 notes
J'ai lu ce livre il y a bien longtemps (40 ans?) et voila que je le retrouve en rangeant mes rayonnages.Je me souviens vaguement qu'il est surtout (je crois) question de sexe.Ben je le relirais bien.Bon, il est chez son psychiatre ce n'est pas vraiment l'endroit ou on rigole.Le sexe...j'aime, mais alors la ça déborde de partout,ou plutôt non, son zob déborde tout le temps.Assez ,j'arrête,c'est fatigant je n'ai pas été jusqu'au bout.......du livre!
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L'idée était bonne. La langue n'est pas mauvaise. C elivre dit quelque chose de la misère sexuelle de nos sociétés occidentales. Mais pourquoi infliger 400 pages de plainte d'un obsédé quand 3 auraient suffi ?
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Alex Portnoy a grandi au sein d'une famille juive avec une mère étouffante, autoritaire et un père faible. Rendu à 33 ans, Alex a une brillante carrière de fonctionnaire à la mairie de New-York. Ses parents désirent qu'il se marie et leur donne des petits-enfants. Mais Alex est obsédé par les femmes et multiplie les conquêtes. Se sentant coupable, il consulte un psychanalyste.

Alex Portnoy est un individu complexe que Philip Roth réussit à décrire avec brio! On a l'impression de connaître le personnage, d'évoluer avec lui. L'aspect psychologique est bien développé. En remontant l'enfance d'Alex, on comprend les répercussions de sa famille sur ses agissements et ses obsessions d'ordre sexuel. L'auteur s'en prend à certains tabous, le sexe, la religion...

Certaines choses m'ont agacées comme la traduction à la française tout comme certains passages plus vulgaires. Oui, Alex Portnoy est obsédé, mais j'ai trouvé que l'auteur en mettait un peu trop. Une histoire dérangeante, sarcastique qui m'a plu, mais pas passionnée.
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Alexandre Portnoy, le héros de ce roman, la trentaine, consulte un psy. Et, pour essayer notamment de comprendre les méandres de sa sexualité débridée (voire déviante), il revient naturellement sur les faits marquants de son enfance jusqu'à ses débuts en tant qu'adulte. J'ai particulièrement adoré la première moitié du livre où le narrateur retrace toute la période quand il vivait avec ses parents, des juifs de Newark, un père effacé travaillant dans les assurances et une mère au foyer toute puissante et castratrice. le ton avec lequel sont traités des sujets pourtant parfois épineux ou certaines situations m'ont souvent franchement fait sourire et rire. Un livre très à mon goût !
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L'un, ou même le plus connu des romans du célèbre écrivain américain Philip Roth né en 1933 à Newark aux Etats-Unis, maintes fois couronné à travers le monde pour ses différents bouquins et qui vit désormais dans le Connecticut.
Le livre date de 1967, traduit en français en 1970, il faut le préciser pour mesurer le choc qu'il a pu produire à l'époque, et aujourd'hui encore pour certains, car tout le long de ce roman l'auteur ne parle que de cul ! D'où le titre, car le « complexe de Portnoy » est un trouble caractérisé par un perpétuel conflit entre de vives pulsions d'ordre éthique et altruistes et d'irrésistibles exigences sexuelles.
Alex le héros du roman, est fonctionnaire à la mairie de New York. D'origine juive il a vécu dans une famille de type matriarcale où la mère mène tout le monde à la baguette et le père est un faible atteint de constipation chronique ! Enfant étouffé par une mère surprotectrice, il ne trouve d'échappatoire que dans la masturbation forcenée, plusieurs fois par jour et en tous lieux. Plus tard il collectionnera les conquêtes féminines sans assouvir sa (qué)quête.
Le livre accumule les scènes d'anthologie. Entre sa mère omniprésente, on pense aux sketches ou films avec Guy Bedos, et les parties de branlettes hallucinées, on rit beaucoup même si à la longue on peut se lasser de l'étalage de ses turpides en solitaire ou de ses parties de jambes en l'air avec ses différentes partenaires.
Il ne s'agit bien évidemment pas d'un roman pornographique, car derrière les images néanmoins crues, le livre cache une confession. En fait il s'agit du long monologue d'un patient à son psychanalyste. Mais quel est le « problème » d'Alex ? Son avidité sexuelle ou sa judéité ?
Il n'est pas toujours aisé de lire ce roman, car Philip Roth n'utilise pas une narration linéaire, nous sautons parfois du coq à l'âne, d'une époque à une autre, d'un souvenir à un fantasme. Parfois l'accumulation de scènes de sexe lasse, c'est vrai. Au final, la balance est à l'équilibre entre cette lassitude et les fous rires rentrés à la lecture de certaines pages, mais Alex est un héros de roman qui restera à jamais dans nos mémoires.
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C'est un livre qui a fait scandale à sa sortie et comme tout livre qui n'a d'original que son aspect subversif, il a mal vieilli. Journal d'un obsédé sexuel qui a une relation malsaine avec sa mère. Outre ses jubilations freudiennes, il ne se passe pas grand chose. Des scènes interminables d'onanisme de bon aloi. Heureusement le roman est court.
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LE livre de Roth que tout le monde cite! Incontournable, donc.

Dans la toute récente biographie de Roth par Blake Bailey, très riche (900 pages), on peut lire que le projet littéraire de Roth était d'adapter la "yiddishkeit" à la modernité et que son style mêle le langage de la rue à la sophistication littéraire (commentaires de Saül Bellow)...

La question de la "yiddishkeit" au XXe siècle ne m'intéresse pas particulièrement (mais je raffole des contes yiddish de Isaac Bashevis Singer!) et le style de Roth m'a rapidement lassé, j'y ai trouvé un côté Woody Allen éprouvant et, à force, agaçant (Roth trouvait le travail d'Allen sans rapport avec le sien et absolument nul car du simple comique sans consistance sociologique): comme s'il injectait sans cesse des exhausteurs de goût dans ses personnages et les situations (hyperbole, théâtralisation, clownesque, (auto-)dérision, cynisme, pornographie, etc.) pour atteindre un certain grotesque qui, moi, me laisse indifférent (le livre lui coûtera le Nobel pour un "antisémitisme" et une "misogynie" qui lui seront reprochés... c'est un point de vue).

Le livre est paru aux USA en 1967 et je veux bien croire que, à cette époque, en raison de sa licence stylistique, cette liberté de ton provocatrice, il détonait et apportait quelque chose de nouveau. Mais aujourd'hui, cette forme littéraire est banale et elle dessert plutôt l'ouvrage, évoquant trop, je trouve, ces mauvais livres dans lesquels un style bruyant masque une absence de fond, alors que le fond, chez Roth, est le fruit d'une véritable réflexion (d'après ce que j'ai lu dans la biographie, sans quoi je serais passé à côté dans Portnoy - mais ceci parle peut-être plus de moi que du livre lui-même).

Manifestement pas la bonne porte d'entrée dans son oeuvre pour moi. J'essaierai ailleurs... "La tache", "Un homme"?

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Philip Roth nous livre ici une satire sociale au comique parfois jubilatoire. A travers les confessions d'un jeune homme misogyne à son psychanalyste, ce sont tous ses délires et obsessions sexuelles en contradiction avec l'éducation austère de ses parents castrateurs qui refont surface. Mais au-delà de la critique d'une communauté juive excessivement moralisatrice, Roth, avec son cynisme si caractéristique, brosse le tableau d'une société américaine puritaine et égotiste.
Lien : https://mon-imaginarium.wixs..
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Un livre des plus surprenants avec ce personnage obsédé par le sexe dont l'analyse nous dévoile un homme attachant, victime de son éducation, du poids de la famille, de la religion.
Un livre extrêmement profond qui demande à être relu.

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Lu dans la Pléiade, sous une traduction révisée
Tout le monde sait que Alexandre Portnoy, jeune juif du quartier de Newark, est obsédé et se masturbe depuis qu'il a découvert le sexe. Il séduit de jeunes femmes non juives de classes sociales différentes, avec lesquelles il réalise ses phantasmes les plus divers. D'un autre côté, ce roman développe une critique assez vive de la manière dont les familles juives des années 40 et 50 fonctionnent, avec une mère extrêmement possessive, une religion qui envahit tous les rapports qu'ils peuvent avoir aussi bien familiaux que sociaux, et en parallèle, on découvre un jeune homme très intelligent qui court après une identité d'américain moyen dans laquelle il voudrait se fondre pour oublier ses origines juives mais qu'il n'arrive pas à réaliser d'autant qu'il ne cesse de critiquer le caractère capitaliste de cette société. Cette histoire se termine en Israël où il devient impuissant devant une jeune femme qui pourtant correspondrait à ses désirs (y compris sur l'aspect social).
Tout est écrit sous la forme d'un monologue coupé en plusieurs chapitres, comme s'il parlait à son psychanalyste devant lequel il évoque tous les compartiments cachés, les désirs secrets, les comportements sexuels, l'amour qu'il a pour ses parents mêlés à sa soif d'indépendance.
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