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Jean-Luc Allouche (Traducteur)
EAN : 9782379510748
448 pages
L'Antilope (20/01/2022)
3.33/5   15 notes
Résumé :
Le désormais célèbre détective privé Oded Héfer, dit la Fouine, accepte une mission minable confiée par sa grand-mère, pensionnaire dans une maison de retraite. Elle a perdu son chat et souhaite que son petit-fils le retrouve au plus vite. En cherchant l'horrible bête, Oded Héfer tombe sur le cadavre d'un pensionnaire de la maison de retraite.
L'enquête doit être menée par le commissaire Yaron Malka. Mais la Fouine ne veut pas être tenue à distance d'une tell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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La mère Michel n'est pas la seule à avoir perdu son chat !

Nouki Feïn, la grand-mère de la ‘'diva'' Oded Héfer, n'a pas vu depuis un certain temps Samuel, le félin qui vient se promener à la maison de retraite où elle vit. Elle demande donc à son petit fils, détective has been après un article anéantissant sa carrière, de mener l'enquête. Oded Héfer, personnage excentrique et haut en couleur, acceptera à contrecoeur de partir à la recherche du matou. Alors qu'il s'apprête à retrouver la trace de Samuel, son enquête va le mener sur un autre chemin en découvrant un cadavre humain... Est-ce que ce macchabée ne permettrait pas à Oded de remonter en selle s'il arrive à retrouver le coupable ?

Dans ce roman policier, Oded Héfer nous emmène en plein coeur de l'Israël, pays moderne mais où sont encore bien présents les stigmates du passé et qui sont restés dans l'esprit des anciens. Au fil des pages on entrevoit le réel décalage entre certaines coutumes ancrées dans la culture israélienne et l'exubérance d'Oded, le jeune détective qui assume son homosexualité et qui parle de lui en employant autant le masculin que le féminin. Au début de ma lecture ce détail m'a perturbé car j'ai cru confondre deux personnages. C'est en regardant le résumé de « Secret de Polichinelle », le premier ouvrage des aventures d'Oded Héfer, que je me suis rendu compte des différentes facettes du détective.
Même si l'enquête est intéressante et permet de resituer des éléments historiques d'Israël, j'ai eu beaucoup de mal avec les excès en tout genre d'Oded qui en fait parfois beaucoup trop.
Ouvrage découvert dans le cadre littéraire je regrette de ne pas avoir lu avant « Secret de Polichinelle »  qui m'aurait permis de bien poser les bases de ce polar et de mieux l'apprécier…
La plume aiguisée de Yonatan Sagiv reste cependant agréable à lire et on imagine volontiers Oded se reconvertir comme comédien !
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Quel plaisir de retrouver pour un deuxième épisode Oded Hefer dans de nouvelles tribulations.
Gay complètement décomplexé, notre détective qui se rêve en Hercule Poirot est pour l'instant dans la dèche et sans affaire à se mettre sous la dent . Heureusement sa grand-mère , qui vit dans une maison de retraite, lui en offre une sur un plateau : retrouver son chat, Samuel, disparu depuis quelques jours . Pour se faire , Oded va devoir arpenter les locaux pour tenter de mettre la main sur la moindre trace pouvant le mener au matou en vadrouille , interroger les voisins de chambrée de sa grand-mère comme le personnel , dénicher la moindre caméra positionnée à proximité de la maison de retraite . Il va ainsi se familiariser avec les lieux mais aussi avec les gens. Et ses investigations vont le mener non pas à Samuel mais au cadavre d'un vieillard, habitant les lieux . Un cadavre qui ne sera malheureusement pas le dernier…
Mort naturelle , suicide ou assassinat ? Oded va devoir démêler les écheveaux qui mènent vers la vérité.

Oded n'a pas perdu de sa verve ni de sa sagacité dans ce nouveau volet. Grâce à la fraîcheur de ce personnage truculent et haut en couleurs - l'emploi du pronom il ou elle démontre l'état d'esprit de notre loustic - on plonge sans concession dans un roman qui nous offre une vue d'Israël totalement différente de celle que l'on voit habituellement dans les médias français.
Il faut dire qu'Oded est une véritable anguille qui se faufile dans ce microcosme pluri ethnique sans aucun mal. Il n'est pas non plus toujours très tendre avec ses semblables et n'hésite pas notamment à critiquer la condition des arabes israéliens dans le pays. Oded n'a d'ailleurs pas d'autre religion que celle de la vérité. Car s' il n'a pas le look du détective privé type ni le statut officiel , il en a l'intelligence comme une intuition très développée .
Le ton léger , gonflé aux calembours , rend la lecture fluide et agréable . le rythme , enlevé, associé à un scénario plein de surprises nous offre, en plus d'un dépaysement assuré, le gage d'un polar savoureux au doux parfum du Moyen Orient et de son Histoire mouvementée.
Je recommande.



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Ce roman policier m'a, dès les premières pages, désorientée. Je me suis posée la question sur un problème de traduction ou alors comme c'était une suite d'aventures, peut être que je me perdais dans des références non connues. Je n'arrivai pas à savoir qui était ce détective, surnommée La Fouine et j'ai été perdue de savoir dans ses pensées s'il était un homme ou une femme. Et au bout de plusieurs chapitres, j'ai compris qu'il était un gay assumé. L'épisode précédent racontait sûrement sa déchéance et il est quasiment au chômage, mais sa sympathique grand-mère, lui confie une mission d'enquête. Elle vit dans une maison de retraite, oh non, il faut mieux dire maison parentale et Nouki, sa grand-mère, a perdu son chat Samuel. Il/elle décide d'aider sa mamie et il va rechercher ce chat, mais un soir, un pensionnaire est retrouvé assassiné dans sa chambre. Et il va alors décider d'enquêter, même si les policiers ne veulent pas qu'il s'y mêle. Une enquête va alors commencer et nous allons alors nous balader dans Tel-Aviv, avec des références à la culture israélienne, avec des références à des séries télévisées et de la politique actuelle israélienne. l''auteur aussi fait des références à d'autres auteurs policiers, avec des personnages cités qui sont des exemples pour La Fouine : Sherlock Holmes (élucidation par des empreintes de pas); Kurt Wallender (policier suédois, il faut tenir compte des premières impressions sur un lieu de crime), Philipp Marlowe en costume et chaussures de soirée, Miss Marple.
Ce roman est jalonné de situations cocasses et d'esprit de second niveau mais je n'ai pas réussi à accrocher sur ce texte
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Mais quelle catastrophe ce livre. Je n'en ai aimé que la couverture.
Si l'intrigue est passable, le style est lamentable. Une vulgarité sans nom, même pas drôle. Il y a des références sexuelles à tous les chapitres sans que cela ne serve ni le fond ni la forme.
Le personnage est soi-disant un "gay assumé", je dirais plutôt un cliché affligeant de l'homme homosexuel, excité par n'importe quel homme qu'il rencontre. Il parle parfois de lui au féminin. Il y a un vrai souci par rapport à ça. Soit il s'agit d'une caricature nullissime d'un homosexuel efféminé , soit il s'agit d'une personne transsexuelle mais ce n'est pas possible puisque parfois il parle de lui au masculin. Dans tous les cas, c'est stéréotypé au maximum et c'est nul! Et puis j'ai quand même noté que l'usage du féminin semble correspondre également à tous les clichés que l'on peut appliquer à ce genre. Je cite : "folle de rage", "fais un régime ma fille", "aguicheuse" etc.
Dans tous les cas, c'est désespérant.

L'intrigue en soi n'est pas trop mal sans pour autant tenir en haleine et on est parfois un peu perdus avec tous les prénoms. Seule chose qui m'a intéressée (la voilà la demi-étoile) c'est le traitement du conflit israéo-palestinien.

Bref, passez votre tour.
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Quel livre étrange. Je ne peux pas dire que j'ai aimé. Je ne peux pas dire que j'ai détesté. Nous voilà bien !
Le personnage principal m'a totalement désorientée, parangon d'autodérision mais aussi d'autoapitoiement. Qu'il soit homosexuel, peu me chaut. Mais quelle caricature il en donne ! Par moments cela m'a exaspérée, même si je comprends qu'il en joue pour se protéger et tenter de s'assumer.
L'intrigue, double, voire triple, n'est pas dénuée d'intérêt, et l'enquête au final intéressante et plutôt moins mal menée qu'il n'y paraît.
Le plus grand intérêt pour moi de ce livre est l'image qu'il donne de la ville de Tel Aviv, que je ne connais absolument pas. À travers les déambulation du héros il nous semble y être, dans sa réalité la plus crue, bien loin d'un dépliant touristique. Et puis il y a la place donnée à l'histoire récente, celle de deux peuples sur une même terre. Et là, loin de la caricature et de l'ironie, on aborde des sentiments profondément humains. Et tout d'un coup le récit se fait grave, et on voit l'envers du décor.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je comprends, presque surpris , que le vieillard qui gît là , sans vie et abandonné, a vécu jadis une autre vie, la vie d’un homme jeune avec une maison , une épouse , une famille, un travail, des loisirs des amours et des haines , des espoirs et des désillusions.
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Faire le trajet en voiture de Tel-Aviv jusqu'en banlieue, c'est comme partir en vacances. Descendre d'un autobus en banlieue, c'est comme accepter d'être enterré dans le rayon des matelas d'un grand magasin.
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-Bon, à quoi je m'attendais? fait Tsipora en frappant dans ses mains. Si je fais entrer un porc chez moi, je ne dois pas m'étonner qu'il saute sur la table.
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Hercule Poirot affirme que le détective est un chien de chasse attendant de renifler la bonne odeur. Moi, dans cette enquête, je me conduis comme une femelle de pékinois au nez bouché.
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Ève et Lilith, un rade de Nahalat Binyamin ouvert l’an dernier par une cheffe orientale et lesbienne qui a épousé un DJ russe naguère , devenu homme transsexuel désormais. Le restaurant revendique une cuisine fusion méditerranéenne opérant un lien entre Orient et Occident , entre modernisme et tradition, entre touffe et bouffe.
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