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Commissaire Maigret - Romans et ... tome 54 sur 103
EAN : 9782253142430
220 pages
Le Livre de Poche (19/03/2003)
3.93/5   89 notes
Résumé :

— Pardon, madame...
Après des minutes de patients efforts, Maigret parvenait enfin à interrompre sa visiteuse...
— Vous me dites à présent que votre fille vous empoisonne lentement...
— C'est la vérité...
— Tout à l'heure, vous m'avez affirmé avec non moins de force que c'était votre beau-fils qui s'arrangeait pour croiser la femme de chambre dans les couloirs et pour verser du poison soit dans votre café, soit dans une de v... >Voir plus
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Au Quai des Orfèvres, Maigret est contacté par téléphone par un inconnu qui se présente comme étant "le mari de Nine" et se dit menacé et suivi par plusieurs individus.
Après plusieurs appels terrorisés, l'homme ne se manifeste plus. Mais quand un corps est abandonné sur la chaussée, Maigret sait qu'une enquête ardue s'annonce ; il doit à la fois identifié "son" mort et retrouver ses assassins.

Un affaire compliquée et difficile mais résolue de main de maître par un Maigret très impliqué.

Ce roman écrit en 1947 quand Simenon résidait en Arizona, est une très bonne cuvée ; Maigret est très en forme, très remonté contre une bande criminelle, il se permet au passage de "titiller" le juge Coméliau qu'il déteste cordialement.
Mme Maigret joue son rôle de bonne épouse (c'était une autre époque, je rappelle : livre écrit en 1947) et apporte son soutien à son commissaire de mari.

Un très bon opus à recommander si vous voulez lire un "Maigret" particulièrement efficace.
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Nous vous renvoyons aux excellentes critiques de Woland et Sharon : "Maigret et son mort" est - si j'ose dire - un morceau de choix (composé à Tucson, Arizona, en décembre 1947 par un Simenon exilé en "Roi de Sainte-Mémoire") qui vaut son pesant de cacahuètes, comme d'humour macabre ou nostalgique (la guinguette du petit Albert décédé "ré-animée" par un inspecteur en civil et sa jeune femme trop attrayante a son petit côté "La Belle Equipe" de Julien Duvivier, année 1936...). Coméliau est le Juge d'instruction pisse-froid ou "peine-à-jouir" [aurait écrit Cabu] : personnage quotidien hélas tout à fait incontournable pour le brave Jules Maigret grippé, soi-disant "irremplaçable"... et poursuivant bravement ses taches professionnelles dans un état de semi-conscience [comme moi-même ces derniers jours].
Le style est ferme, "racé", pas un poil de gras, comme d'habitude...
Et Mme Maigret "materne" son "Jules" : quel bonheur entrevu par le lecteur !
Lien : http://www.regardsfeeriques...
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Alors que Maigret, se forçant à la diplomatie, est en plein entretien avec une grande bourgeoise d'origine roumaine qui a débarqué dans son bureau, via celui de son patron à lui, munie d'une recommandation d'un ministre quelconque, un coup de fil angoissé vient interrompre le discours obsessionnel (et d'ailleurs ravi) de la dame sur sa fille et son gendre, selon elle deux abominables qui, en cachette l'un de l'autre, veulent, elle en est certaine, l'empoisonner. le coup de fil, c'est un homme, qui s'annonce comme "le mari de Nine", laquelle connaîtrait le commissaire, et qui s'affirme aussi suivi par plusieurs individus qui se relaient l'un l'autre mais n'ont qu'une idée : le trucider sans autre forme de procès. le ton de l'inconnu et son instinct personnel font tout de suite comprendre à Maigret qu'il ne s'agit pas là d'une mauvaise blague. de fait, toute la matinée, l'inconnu, téléphonant de bistrot en bistrot et fuyant sans cesse l'ennemi qui finit toujours par le rejoindre au comptoir, ne cesse d'entretenir Maigret de révélations qu'il aurait à lui faire. le commissaire envoie Janvier à sa suite mais ... Mais dans l'après-midi, tout s'arrête. Plus d'appels.

Maigret est contrarié. Maigret ne comprend pas. Il laisse ses inspecteurs au bureau pour la nuit, au cas où ... Mais l'appel qui arrive vient de policiers et, à une heure du matin, voilà Maigret place de la Concorde où une voiture jaune de marque Citroën vient de balancer sur le trottoir un cadavre défiguré qui pourrait bien être le fameux téléphoniste inconnu. L'homme a été poignardé mais, on s'en rend bien vite compte, l'incision sur son pardessus ne correspond pas à celle de son veston. Fait curieux également pour un homme qui, visiblement, était coquet : le veston en question est un de ces vestons qu'on aime bien endosser chez soi, quand on se retrouve au calme et qui n'est en rien assorti au tissu du pantalon.

A quel moment l'inconnu devient-il "le Mort" de Maigret ? Un mort dont il diffuse rapidement la photographie un peu "arrangée" dans toute la presse parisienne et nationale. Un mort dont il s'acharne à reconstituer le parcours, depuis son premier appel à la P. J. au matin jusqu'à son abandon à la Concorde.

Un mort dont il veut, à tous prix, découvrir le ou les assassins.

Lentement, centimètre par centimètre, avec maints arrêts et maintes secousses, Maigret remonte la piste d'un ancien garçon de café aimable et bon enfant, marié, bon époux, habitué des hippodromes et dont la vie, un jour, a croisé celle du chef d'une bande de tueurs. L'identité de celui-ci, qu'on ne découvre qu'à la toute fin, n'est pas l'essentiel. C'est le "Mort" de Maigret qui est important, avec ces mille morceaux de puzzle que le commissaire assemble avec sa patience habituelle et qui reconstituent une fois de plus pour le lecteur l'un de ces récits presque banals où Simenon, en nous faisant nous y introduire à la suite de son personnage-fétiche, désigne, sans avoir l'air d'y toucher, les petits faits, les petits riens, les petites inégalités qui, en définitive, font de la victime décrite un être tout à fait à part et avec lequel nous pouvons sympathiser.

Chose qui peut choquer, on sympathise aussi un peu, malgré toute sa sauvagerie de vrai fauve, avec l'un des membres de la bande de tueurs. Une femme, Maria, d'origine probablement tchèque, une espèce de "louve" qui mène à la baguette les quatre hommes qui forment sa meute. Ou plutôt une femelle, sortie des origines, une femelle qui ne connaît que la lutte et l'apaisement primaire dans la nourriture et le sexe, un personnage hors-norme, qu'on admire et qu'on méprise, qui vous fait horreur et qui, pourtant, une ou deux fois, parvient à vous émouvoir. Et tout ça sans un mot. Rien que par ses gestes et son regard.

En dépit d'une action qui rebondit de chapitre en chapitre, un "Maigret" profondément introverti, un "Maigret" secondaire peut-être aussi. Mais, Dieu ! quelle imagination ! Quel sens de la psychologie ! Toujours - et en dépit de l'hypothèse soulevée à la fin par Maigret sur l'adoption d'un certain enfant, qui fait un peu "plaquée" - le lecteur reste subjugué. Surtout s'il consulte le temps d'écriture du manuscrit. Ici, à peu près dix jours. On peut ne pas priser Simenon mais on ne peut nier qu'il ait été un génie.

Nota Bene : ne pas manquer le morceau d'anthologie du dialogue téléphonique entre un juge Coméliau exaspéré et un Maigret qui, sous prétexte d'une bronchite qui n'existe pas, s'est retiré chez lui pour mieux réfléchir à "son" Mort. le chapitre assurément le plus jouissif du livre. ;o)
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Ce roman commence avec un coup de fil, celui d'un homme affolé, terrorisé. Suivi par des individus patibulaires (mais presque), il contacte Maigret mais finit malgré tout par être assassiné. Son corps sera retrouvé place de la Concorde, le visage défiguré. Qui est-il ? Qui l'a assassiné ? Et surtout, d'où connaît-il le commissaire ?
D'habitude, Simenon n'écrit pas tant un mystère qu'une méthode, mais dans ce volume, plein de violence, l'enquête évolue au rythme des découvertes de Maigret. En ce sens, il est bien ce super flic qui donne du sens à tous ces indices apparemment sans rapport les uns avec les autres.
Maigret et son mort est au final un roman plein d'action, s'attachant moins qu'à l'accoutumée, à l'étude psychologique des acteurs de ce drame.
Passionnant.
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A partir d'une affaire banale – un inconnu tué d'un coup de couteau – Simenon construit un roman aux détours imprévus : l'errance d'un homme qui se sait poursuivi et va de café en brasserie d'où il essaie de contacter la police pour demander de l'aide ; la découverte d'un corps qui s'avère être celui du mystérieux interlocuteur ; la reconstitution d'une vie par Maigret qui va jusqu'à prendre possession des lieux où vivait la victime pour s'en imprégner davantage ; un deuxième meurtre qui permet de relier deux affaires que rien ne rapproche a priori ; une opération d'envergure et le quadrillage d'un quartier pour traquer et mettre une bande de criminels hors d'état de nuire. Jusqu'à l'explication finale.

Ce roman, qui commence dans le secteur Châtelet-Bastille pour se poursuivre quai de Charenton avant de se terminer dans un Marais bien différent de celui que nous connaissons aujourd'hui, est intéressant pour cette construction complexe, mais surtout pour la manière dont Maigret procède pour d'abord identifier « son » mort et ensuite pour dénouer les fils de l'intrigue. On sait que la « méthode Maigret », bien que le commissaire se défende d'en avoir une, tient à l'effort qu'il fait pour rentrer dans la vie de la victime et reconstituer ce qu'elle a pu être. Cette approche instinctive se retrouve dans Maigret et la jeune morte comme dans Maigret et le corps sans tête. Mais ici le commissaire va plus loin, puisque très vite, il prend quasiment possession du corps de l'inconnu : « On eût dit que le corps lui appartenait, que ce mort-là était son mort. » C'est alors un Maigret encore plus présent sur le terrain que d'habitude qui enquête. de bistrots en brasseries – l'occasion de boire un demi ou de manger une choucroute – à pied ou en taxi, il arpente Paris, frappe aux portes, interroge et essaie de comprendre. Il n'est pourtant pas seul : l'enquête s'appuie fortement sur deux personnages récurrents de l'oeuvre – Moers de l'identité judiciaire et le Dr Paul, le légiste – et mobilise une quantité impressionnante (peu commune) d'inspecteurs et de policiers ! le commissaire doit même collaborer avec son collègue de la Sûreté et se montrer patient avec le juge Cornéliau, son meilleur ennemi, à qui il fera une démonstration magistrale de ses capacités d'analyse dans un dialogue d'anthologie au cours de laquelle le magistrat apprendra ce qu'est une Suze, le PMU et ce que veut dire « travailler dans la limonade » !

S'il s'identifie à la victime et la considère avec empathie, l'attitude de Maigret est toute autre quand l'enquête s'oriente vers les activités criminelles d'une bande de tueurs, des étrangers en situation irrégulière, ici des Tchèques, qu'il ira débusquer dans les ruelles populeuses du Marais, parmi une population de « pauvres bougres ».

Les interrogatoires qu'il fait subir au patron d'un hôtel misérable de la rue du Roi-de-Sicile et à l'une des membres de la bande, qui vient juste d'accoucher sont durs, glaçants ; le ton est sec, autoritaire, menaçant. Fait rare, Maigret manifeste une violence non contenue face à des tueurs décrits comme des bêtes, des fauves sans pitié pour leurs victimes qu'ils ont torturées pour les dépouiller avant de les tuer.

Maigret est son mort, à partir d'un point de départ simple, devient un roman composite où se mêlent la déduction à partir d'une enquête minutieuse (qui est l'homme retrouvé mort sur la place de la Concorde, pourquoi a-t-il été tué…), la description de mondes que tout oppose (l'habitat sordide des membres de la bande des Tchèques, le petit bistrot du quai de Charenton, l'appartement douillet et protecteur du boulevard Richard Lenoir, le clinquant des Folies-Bergères…), l'action (des planques, des filatures, une rafle impressionnante dans le Marais…) et des dialogues savoureux entre Maigret et Cornéliau. Que retenir de tout cela ? Un exercice intellectuel brillant autour d'une histoire de hasard malheureux qui conduit à une mort inutile. Un monde de femmes et d'hommes sans scrupules, à l'animalité et à la sauvagerie inouïes, où pourtant émerge un peu d'humanité quand Maigret tente de préserver l'avenir d'un bébé, un « nouveau petit d'homme » qui ne connaîtra certainement jamais sa mère.

Lien : http://maigret-paris.fr/2020..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
— Je suis enchanté, monsieur le commissaire, de vous avoir enfin au bout du fil.
— Croyez, monsieur le juge, que tout le plaisir est pour moi.
Mme Maigret leva vivement la tête. Elle était toujours mal à l'aise quand son mari prenait cette voix-là, paisible et bonasse, et lorsque c'était avec elle que cela arrivait, elle se mettait à pleurer tant elle était déroutée.
— Voilà cinq fois que je vous appelle à votre bureau.
— Et je n'y étais pas ! soupira-t-il avec consternation.
Elle lui fit signe de faire attention, de ne pas oublier qu'il parlait à un juge, dont le beau-frère, par surcroît, avait été deux ou trois fois ministre.
— On vient seulement de m'apprendre que vous étiez malade...
— Si peu, monsieur le juge. Les gens exagèrent toujours. Un gros rhume. Et encore, je me demande s'il est si gros que cela !
C'était peut-être le fait de se trouver chez lui, en pyjama, en robe de chambre moelleuse, les pieds dans des pantoufles, bien calé au fond de son fauteuil, qui inspirait à Maigret cette humeur enjouée.
— Ce qui m'étonne, c'est que vous ne m'ayez pas fait savoir qui vous remplace.
— Me remplacer où ?
La voix du juge Coméliau était sèche, froide, volontairement impersonnelle, tandis que celle du commissaire, au contraire, devenait de plus en plus bonhomme.
— Je parle de l'affaire de la place de la Concorde. Je suppose que vous ne l'avez pas oubliée.
— J'y pense toute la journée. Tout à l'heure encore, je disais à ma femme...

[Georges SIMENON, "Maigret et son mort", chapitre 3, Presses de la Cité, 1948]
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[...] ... [Maria] connaissait ses mâles. Elle avait confiance en eux. Tant qu'ils seraient libres, elle ne risquait rien. Tôt ou tard, ils la tireraient d'ici, ou plus tard de l'infirmerie même de la Santé.

Elle était splendide. Ses narines frémissaient. Ses lèvres pleines avaient une moue intraduisible. Elle n'était pas de la même race que ceux qui l'entouraient, ni ses hommes. Ils avaient choisi une fois pour toutes de vivre en marge. Ils étaient de grands fauves, et les bêlements des moutons ne touchaient en eux aucune corde sensible.

Où, dans quels bas-fonds, dans quelle atmosphère de misère, leur association s'était-elle formée ? Ils avaient eu faim, tous. C'était si vrai que, leur coup fait, ils ne pensaient qu'à manger, à manger à longueur de journée, manger et boire, dormir, faire l'amour, manger encore, sans souci du décor miteux de la rue du Roi-de-Sicile ni de leurs vêtements usés qui ressemblaient à des haillons.

Ils ne tuaient pas pour l'argent. L'argent n'était pour eux que le moyen de manger et de dormir en paix, dans leur coin, dans leur tanière, indifférents au reste de l'humanité.

Elle n'était même pas coquette. Les robes trouvées dans la chambre étaient des robes bon marché, comme elle en avait porté dans son village. Elle ne se mettait ni poudre, ni rouge à lèvres. Elle n'avait pas de linge fin. Tous autant qu'ils étaient auraient pu, à d'autres âges ou sous d'autres latitudes, vivre de même, nus, dans la forêt ou dans la jungle. ... [...]
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C'était encore une habitude, quand il était malade, de se plonger dans un roman d'Alexandre Dumas père : il possédait ses œuvres complètes dans une vieille édition populaire aux pages jaunies, aux gravures romantiques, et rien que l'odeur qui émanait de ces livres-là lui rappelait toutes les petites maladies de sa vie.
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[...] ... Maigret ne prenait pas de notes ; tout cela se gravait dans sa mémoire.

- "Passons à la question importante, l'heure du crime ... Sans crainte de me tromper, je peux la fixer entre huit heures et dix heures du soir ..."

Maigret avait été déjà mis au courant, par téléphone, du témoignage des noctambules et de la présence de la Citroën jaune place de la Concorde un peu après une heure du matin.

- "Dites-moi, docteur, vous ne remarquez rien d'anormal ?

- Que voulez-vous dire ?"

Il y avait trente-cinq ans que le docteur à la barbe légendaire était médecin-légiste, et les affaires criminelles lui étaient plus familières qu'à la plupart des policiers.

- "Le crime n'a pas été commis place de la Concorde.

- C'est évident.

- Il a été commis dans un endroit écarté.

- Probablement.

- D'habitude, quand on prend le risque de transporter un cadavre, surtout dans une ville comme Paris, c'est pour le cacher, pour le faire disparaître ou pour retarder sa découverte.

- Vous avez raison, Maigret. Je n'y pensais pas.

- Cette fois, au contraire, nous voyons des gens risquer de se faire prendre, en tous cas nous donner une piste, pour venir déposer un cadavre en plein coeur de Paris, à l'endroit le plus en vue, où il était impossible qu'il restât dix minutes, même en pleine nuit, sans être découvert ...

- Autrement dit, les assassins voulaient qu'il fût découvert. C'est bien ce que vous pensez, n'est-ce pas ?

- Pas tout à fait. Peu importe.

- Ils ont pourtant pris leurs précautions pour qu'il ne fût pas reconnu. Les coups au visage n'ont pas été portés avec des poings nus, mais avec un instrument lourd dont je suis malheureusement incapable de déterminer la forme ...

- Avant la mort ?

- Après. Quelques minutes après ..." ... [...]
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Une belle brasserie comme Maigret les aimait, pas encore modernisée, avec sa classique ceinture de glaces sur les murs, sa banquette de moleskine rouge sombre, ses tables de marbre blanc et, par ci, par là une boule de nickel pour les torchons.
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