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Olivier Mannoni (Traducteur)
EAN : 9782020585095
384 pages
Seuil (05/09/2003)
3.63/5   187 notes
Résumé :
Lorsque Fabio Rossi, un jeune journaliste d'origine italienne, ouvre les yeux, il sent à peine son visage. Il ne sait plus où il se trouve et ne reconnaît pas les personnes autour de lui. Fabio souffre d'une amnésie qui a effacé cinquante journées de sa mémoire...

Martin Suter nous entraîne dans les terrifiants méandres du cerveau et de la mémoire humaine. En traquant ses souvenirs, Fabio Rossi part à la recherche de son alter ego.

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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Lorsque Fabio se réveille à l'hôpital, il est surpris d'apprendre qu'il n'était pas dans le coma. Les cinquante derniers jours se sont 'seulement' effacés de sa mémoire et chaque matin, il repart à zéro.
Quand il peut enfin rentrer chez lui, Fabio enquête pour savoir dans quelles circonstances il a reçu le coup responsable de cette amnésie, et comment il a vécu ces dernières semaines avant que sa mémoire se mette en pause. Plus il recherche & trouve, et moins il comprend. Sa vie semble être un vaste chantier (de démolition plus que de reconstruction) sur les plans amical, sentimental, et professionnel : 'Je suis devenu un contraire absolu de moi-même.' Soit l'opposé du copain fiable, du compagnon fidèle et du journaliste sérieux qu'il était avant.

Martin Suter est doué pour raconter des histoires et rendre ses dialogues vivants, parfois drôles.
Au moins dans ses autres romans, et au début de celui-là, qui m'a rappelé les tons de Boileau-Narcejac et de Japrisot. Je me suis cependant vite ennuyée : c'est long, lent, l'enquête piétine, tandis que se multiplient les dates, les noms de personnages & de lieux (villes, cafés-restaus). Comme si on n'était pas assez perdus.

Je gardais un bonne impression du film (Francis Girod, 2006), avec Antoine de Caunes dans le rôle de Fabio. Je me demande pourquoi, après cette lecture, et en voyant les moyennes faiblardes sur Allociné (presse & lecteurs).

Le premier roman de l'année ne peut pas être un abandon, et même si la lecture me met de mauvais poil, je vais au bout. Un petit fond de superstition me souffle que je manquerai de ténacité en 2021 si je ne finis pas. Je n'ai terminé ce thriller que pour cette raison idiote.
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Que dire lorsque tous les ingrédients qui composent un bon roman sont présents mais que la lecture est fade et laborieuse ?
C'est plutôt déstabilisant d'attendre que d'un coup cela démarre pour de bon et quand on doit finalement admettre que cela ne démarre pas vraiment, c'est décevant !

Cela faisait un bon moment que je ne m'acharnais plus sur un livre qui me faisait cet effet, mais le cuisinier m'avait laissé un bon souvenir et par fidélité patriotique, je me suis accrochée !

L'ami parfait est un condensé de déjà vu, de répétitions et de tournages autour du pot. C'est long comme une journée de pluie, c'est lent, c'est parfois inintéressant et la seule carotte qu'on attend patiemment, arrive un peu flétrie avec une fin pas très bien aboutie.

Petite déception de parcours que je me dépêcherai vite d'effacer de ma mémoire :)
Super pouvoir de lectrice rompue aux chefs d'oeuvre !


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Ami un jour, ami toujours ?
Pas sûr ! Fabio Rossi se pose bien des questions sur le comportement de Lucas, son ami. Il ne le reconnaît plus. D'ailleurs, il ne se reconnaît plus lui-même. Et pour cause, suite à un accident, une amnésie a effacé de sa mémoire les cinquante derniers jours de sa vie. Ce qu'il découvre de lui maintenant ne lui plaît pas. Impossible de croire qu'il est celui dont tout le monde lui renvoie l'image. Alors, que s'est-il réellement passé ?
Morceau par morceau, Fabio va reconstituer le puzzle manquant de sa mémoire : un vaste complot mêlant manipulation génétique et industrie agroalimentaire.

L'intérêt de ce roman vient du fait que nous, lecteurs, n'avons qu'une version des faits, celle de Fabio Rossi. Donc, nous nous accrochons à ses fragments de mémoire et nous remontons en même temps que lui, le fil de celle-ci. Ainsi le suspense demeure jusqu'à la fin !
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Roman policier, Étude psychologique sur le fonctionnement du cerveau ou Thèse sur le comportement humain après une amnésie. Assurément les 3, Martin Suter nous plonge dans les méandres de la mémoire à travers une intrigue "façon policière".

Comment repêcher les souvenirs perdus qu'une amnésie partielle semble avoir plongés dans une abîme absolue. Peut-on sonder au plus profond son cerveau pour se souvenir de ses actes passés ? Mais quels actes et jusqu'à quel point ?

Mais si les bribes de souvenirs qui peuvent rejaillir d'un mécanisme encore méconnu qu'est la mémoire, ne correspondent pas à l'opinion, à la représentation qu'on peut se faire de soi, de ses proches. Avons nous vraiment l'envie de nous [re]-découvrir avec tous nos travers, avec une image qui ne semble plus correspondre avec notre âme...
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"Dans ce roman [...] le lecteur n'en sait jamais plus que le héros lui-même." (4ème de couverture) Autant vous dire tout de suite que le suspense est au rendez-vous et que l'on est aussi impatient que Fabio de retrouver sa mémoire. Sur fond de trahison amicale, amoureuse, de magouilles, d'affaires d'entreprises agro-alimentaires pas très nettes voire franchement dangereuses, de "gros sous" qui plantent le décor, Martin Suter nous entraîne dans les méandres du cerveau humain et de la mémoire.
Fabio avance très lentement dans ses souvenirs, se demande même parfois si cela vaut le coup de les retrouver, parce que l'image qu'il garde de lui n'est pas forcément celle qu'il donnait avant l'agression. Lucas, son ami est-il toujours un ami ? Norina, son vrai amour , l'est-elle toujours ? La quête de son identité peut-elle l'amener à détester celui qu'il était avant ?
Ce livre se lit comme un roman policier, comme d'ailleurs quasiment tous les livres de Suter. Son écriture est précise, claire, nette. Point de grandes envolées, de digressions ou d'effets de style. Toutes les phrases servent l'histoire et les personnages. Si vous voulez un guide touristique de la Suisse et de l'Italie, passez votre chemin.
Mon seul petit -tout petit- regret est pour la fin du roman qui est peut-être un peu expéditive et très légèrement décevante, mais je dis cela, probablement parce que je suis un ronchon un peu triste de quitter Fabio et sa quête. J'ai toujours cette impression lorsque je quitte des personnages que j'aime bien -donc ceux de Martin Suter.
Encore un très bon roman de Martin Suter ; je voudrais bien varier mon vocabulaire, mais les livres de cet auteur sont tellement bien -à part pour moi, un seul pour le moment : le dernier des Weynfeldt- que je ne vois pas quoi en dire d'autre. Ou alors tomber dans le dithyrambique, ou le superlatif mais ce n'est pas trop mon style.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Tu ne peux pas t’imaginer ce que c’est, d’avoir tout d’un coup cinquante jours qui disparaissent de ta biographie. Tu te sens...

...perdu. Incertain. C’est comme de revenir parmi les gens après une cuite d’enfer. Tous en savent plus sur toi que toi-même. Dans ce cas-là, il te faut quelqu’un à qui tu puisses demander : Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce que j’ai dit ? Qu’est-ce que j’ai fait ? C’était grave ? C’était supportable ? Tu as besoin de quelqu’un qui t’aide à reconstituer ce que tu ne peux plus te rappeler. Et cette personne-là, tu dois pouvoir te fier à elle, aveuglément.
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La vieille femme qui vivait au premier étage sortit. Fabio l'avait rencontrée lors de ses passages épisodiques chez Lucas. Elle avait un gros chat qu'elle menait alors, comme à présent, au bout d'une laisse rouge. Fabio connaissait même son nom. Ce qui n'était pas difficile, parce que l'animal s'appelait Mussolini. "Aucun lien de parenté", avait coutume de préciser sa propriétaire, avec un sourire malin.
(p. 81)
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Fabio aimait l'odeur de chlore et l'écho des voix dans la piscine claire et blanche. Cela lui rappelait son enfance. Le temps où l'on passait ses après-midi dans l'eau. Celui où l'on faisait semblant de dormir sur une serviette éponge, et où les filles, tout près de là, faisaient semblant de ne pas être observées.
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[ jour de canicule ]
Ils allèrent à la séance de l'après-midi du Palazzo. On projetait 'Titanic'. Ça n'était pas vraiment le film le plus récent, ni vraiment du goût de Fabio. Mais le cinéma était climatisé, le film durait plus de trois heures, et Leonardo Di Caprio mourait frigorifié entre les glaçons de l'Atlantique.
(p. 121)
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- Vous donnez des notes de style aux suicides ?
[Le psy] paraissait agacé.
- C'est la gifle ultime. Le dernier coup bas dans la lutte pour l'amour d'un être humain. Un manque d'égards inouï.
- Le suicide est la fin de tout égard. Y compris vis-à-vis de soi-même, d'ailleurs.
- Je n'en suis pas si sûr. Je crois que de temps en temps, ils sont tellement obsédés par l'idée de jouer un sale tour aux autres qu'ils oublient totalement qu'ils y passeront aussi à la même occasion.
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Vidéo de Martin Suter
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