Voici un roman vraiment surprenant. En lisant le résumé, on se dit que l'on va lire un petit livre à suspens, parlant de la disparition T. Mais détrompez-vous ! le narrateur, le mari de T., nous emmène au début dans son enquête sur la disparation de sa femme, puis peu à peu la disparation de sa femme n'est plus le sujet. On voit un homme qui n'aime pas vraiment les gens ou alors n'ose pas se lier avec eux. Même avec son collègue il n'a jamais parlé de lui ou de sa famille.
On se demande vraiment au fil des pages si cet homme a réellement été marié, car personne ne fait allusion à la disparition de sa femme sauf le policier Delon. Celui-ci fait un brève apparition dans le roman et puis d'un coup on en entend plus parler.
Un livre très bizarre, avec aucun dialogue. le narrateur nous fait des petits résumés de ses conversations ...
L'auteure a certainement voulu nous faire passer un message avec ce roman mais je ne croix pas l'avoir entendu ... mise à part que dans la vie nous croyons connaître les personnes que nous côtoyons mais en réalité non ...
Un style d'écriture assez simple, mais une intrigue très complexe ...
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Que dire de ce roman ? Un homme mène plus ou moins une enquête sur la disparition de T., sa compagne, la mère de son enfant. Il semble très indifférent, désabusé. Et il ne parle pas beaucoup. Avec sa fille de 5ans Il communique surtout par gestes. Muet, indifférent, il monologue et ne livre que des suppositions. Il ressasse.
C'est assez inhabituel et déroutant. Littérature moderne ?
Je trouve également beaucoup de maladresses d'écriture. Peut-être n'est-il pas facile de traduire le vietnamien ?
Si ce n'est la réalité de la vie dans une banlieue et les mélanges de civilsations qui auraient pu être intéressants, ce livre m'a laissé perplexe
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Malgré la disparition de sa femme, le narrateur ne l'évoque que très peu et parle surtout de sa propre vie. Au fil des pages, ce mari nourrit et accroît la haine qu'il ressent pour Brunel, son patron. Il s'immisce, sous couvert de chercher sa propre femme, dans les aspects sombres et sordides de la vie de Brunel.
Nous percevons toutes les pensées les plus critiques, les plus subjectives et parfois même les plus lubriques du narrateur.
Ce livre ne pose que des questions sans jamais donner la moindre réponse. Et c'est cela que j'ai trouvé plutôt frustrant...
Le prologue est resté un mystère pour moi. Comme si l'auteure avait eu besoin de justifier l'écriture de ce livre.
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Je suis déçu d'avoir acheté ce livre et les 3 autres de la même auteure. Ce n'est pas de la littérature, mais des histoires racontées peut être de manière originale, mais totalement dépourvues d'intérêt, tant sociologique que psychologique. Les personnages sont insignifiants et n'offrent aucune description digne d'intérêt, sinon celle de conforter la toute-puissance culturelle de l'Occident colonial sur cette ancienne colonie indochinoise. Je n'ai plus qu'à revendre ces 3 bouquins sur le même réseau de mes achats.
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Soudain, l’immeuble de mon patron s’entrouvre. Toute une famille en sort, les deux parents suivis de cinq gamins (le seul point commun entre un quartier bourgeois et un quartier populaire est le taux élevé de familles nombreuses, tout comme le seul point commun entre le catholicisme et l’islam est l’interdiction de porter des capotes chez les hommes et d’avorter chez les femmes).
Incarnant les Cendrillon des temps modernes, les femmes mariées avec des étrangers sont aujourd'hui accueillies comme des stars. Je n'exagère pas du tout et c'est juste pour cela qu j'hésitais encore à retourner au Vietnam avec T.: j'avais peur de la voir embarrassée lorsque les autres la regarderaient avec admiration: "quelle chance d'avoir un mari si beau et riche !" Ah, je ne souhaite pas être comédien, surtout dans le rôle du prince charmant !
T. a disparu mais ce n'est pas ma faute. On n'a pas le droit de douter de mon innocence. Qu'on me laisse travailler tranquillement !
Dans tous les romans que j'ai achetés pour les lire en m'endormant, apparaissent souvent les quartiers bourgeois, en particulier les XVIe arrondissement.
Si je n'aime pas aller à la banque, c'est justement parce que je ne veux pas voir ceux qui connaissent très bien mes secrets financiers.