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Alexis Fouillet (Traducteur)
EAN : 9782709634229
400 pages
J.-C. Lattès (01/06/2011)
3.71/5   26 notes
Résumé :
À sa mort, Karsten Wiig ne compte presque plus de proches dans son entourage : six personnes seulement assistent à ses obsèques. Parmi elles, curieusement, se tient le célèbre magistrat Edvard Frisbakke, réputé pour son sens infaillible de la justice. Lui qui a toujours été si sûr de sa capacité à distinguer le mal du bien afin de rendre le monde meilleur a fait basculer la vie du défunt, vingt ans plus tôt. Bien des années auparavant, Karsten vit avec Marianne. Mar... >Voir plus
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Trouble un roman très émouvant et bouleversant, la plume d'Helene Uri m'a tout de suite séduite et touchée.
Marianne et Karsten forment un couple bien sous tout rapport, heureux parents de deux enfants, Elise, 10 ans, prénommée« comme le personnage principal des Rêveurs de Knut Hamsun » et Henriette, 8 ans .

Issus de catégories sociales différentes, tous deux ont un bon job: Marianne est employée dans la plus ancienne banque norvégienne depuis ses 18 ans et Karsten est philologue, professeur de littérature à l'université d'Oslo. Une famille dont chaque protagoniste a beaucoup d'imagination, une famille où les livres sont rois, une famille où la ligne entre fiction et réalité va se brouiller, se troubler au fil des instantanés et des reflux des souvenirs de chacun. le regard d'une tierce personne incarné par un magistrat de renom suffira-il a dessiner les contours d'une vérité consensuelle ?

D'une main de maître Helene Uri en jouant de différentes unités temporelles et de profils psychologiques très fouillés construit sous nos yeux la scène d'un drame familial où les protagonistes se déplacent sur l'échiquier du coeur tout en noyant le lecteur dans l'incertitude.
Très vite Trouble devient alors un voyage dans une tourmente affective, l'exploration d'une histoire familiale, j'ai envie de dire l'orogenèse d'une famille, de sa naissance à sa maturation, de sa construction à son implosion car dans Trouble le ciment unificateur qu'est l'amour va voler en éclats avec une violence inouïe et faire s'effondrer la montagne de bons sentiments. Les conséquences en seront des ravages irrémédiables.

Un drame familial qui met sous tension le lecteur par le biais des différents angles de vue des acteurs: doutes, soupçons, suspicion, mensonges, réalité déformée, le lecteur est à son tour troublé et devra prendre son mal en patience pour connaître la vérité.
Un roman très riche qui interroge sur le couple et l'amour filial.
Un véritable tour de force, Helene Uri avec subtilité, sensibilité et intelligence nous trouble et nous emmène très loin.
Une très belle découverte.
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Marianne et Karsten s'aiment, sont heureux ensemble et les naissances d'Elise et Henriette les comblent.
Puis, le temps fait son oeuvre et Karsten se distrait avec quelques relations extra-conjugales, rien d'important, juste de quoi pimenter son quotidien. Père aimant, attentif, il devient un mari distant. Au cours d'une discussion animée avec Marianne, il fait l'aveu de son infidélité. Elle le quitte, emmenant avec elle les filles, laissant Karsten désemparé.
Marianne, bafouée et effondrée par la trahison, se laisse envahir par le trouble : et si Karsten, en plus d'être un mauvais mari, était aussi un père incestueux ? Quelques signes, pas signifiants mais qui, bout à bout, ne laissent (presque) aucun doute sur les relations toxiques du père avec ses filles. Et voilà la machine judiciaire en branle, portée par le juge Edvard Frisabkke, dont l'inflexibilité se nourrit de sa propre histoire familiale.
C'est un roman très bien construit, avec une temporalité qui donne tout son sens à la narration, dans lequel il n'y a ni méchants, ni gentils - seulement des êtres humains qui souffrent.
Les ravages du soupçon sur chacun sont extrêmement bien décrits, avec suffisamment de distance pour que le lecteur réfléchisse. On ne sombre jamais dans le pathos, l'auteur dit l'essentiel, suggère le reste.
Vraiment très intéressant.

Challenge ABC 2019-2020.
Challenge Plumes Féminines 2020.

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Trouble (*)
Un autre titre qui vient à l'esprit est « Malsain ».
L'inceste est un sujet sensible où l'auteur doit savoir manoeuvrer le lecteur afin qu'il puisse s'intéresser à son histoire. Trouble est très glauque car très confus suite à un flash-back où la petite fille se trouve à l'enterrement de son papa. On ne sait pas trop où en est le psychisme de la fillette.
De la grand-mère qui fait semblant que rien n'a eu lieu. Homme formidable, n'est-ce pas.
Aussi, je me suis arrêtée assez tôt dans ma lecture…L'auteur sème le trouble dans l'esprit du lecteur.
Très confus …Un thème difficile mais qui aurait pu être abordé autrement…
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Voici un roman que j'ai beaucoup aimé, mais vraiment très dérangeant, et qui porte son titre à merveille.

Quand meurt Karsten Wiig, c'est un bien piètre cortège qui l'accompagne dans sa dernière demeure. Peu de monde, et des gens qui ne semblent pas vraiment proches de lui. A l'instar du très célèbre magistrat Edvard Frisbakke, maintenant un homme âgé, mais qui a combattu des années durant contre les injustices et surtout est devenu célèbre dans ses procès contre les personnes accusées de pédophilie.

Ce n'est qu'au cours du récit de la vie de Karsten qu'on comprend la présence du vieux magistrat. Karsten a été marié et très amoureux de son épouse Marianne. Ils ont eu deux petites filles, dont le papa était totalement gaga. Mais, comme de nombreux couples, la vie, la routine, la fatigue et les contraintes dues au travail ou aux enfants dont il faut s'occuper va éloigner les deux époux l'un de l'autre, jusqu'à ce que Karsten ait une liaison. Bien banal, me direz-vous. Oui. Sauf que Marianne ressent que quelque chose cloche, qu'il faut parler, mettre le holà à ce délitement lent et insidieux qui chaque jour sépare un peu plus le couple. Quand elle apprend que son mari l'a trompée, elle devient folle de rage. Elle le flanque dehors et se rue alors chez l'homme de loi. Pourquoi lui ? Pourquoi pas un bête avocat pour un divorce classique ? Parce que Marianne a perdu la confiance de son époux et qu'elle est taraudée par des doutes. Des doutes qu'elle ne peut mettre en mot, mais qui deviennent des obsessions. Et si ?

Et si le père avait eu un comportement dénaturé avec ses filles ? Une fois la question clairement posée par Frisbakke, impossible de revenir en arrière. Il est comme un chien à qui on aurait donné le plus bel os à ronger et ne le lâchera pas avant de s'y être fait les dents. Il va vouloir attaquer, mordre, faire mal et vaincre. D'autant plus que le sujet le mine depuis son enfance, et qu'il en fait son cheval de bataille, alors que c'est une croix qu'il porte. C'est un combat qui s'engage, dans lequel le père n'a plus son mot à dire, dans lequel il est reconnu coupable. Marianne ne peut pas non plus faire machine arrière, et ne peut empêcher son esprit de revenir sur tous les moments passés en famille, pour les ausculter à l'aura de cette révélation : les bons moments passés deviennent des moments pervers, chaque geste de son ex-mari est décortiqué, analysé et catalogué comme étant suspicieux. Seule Barbara, sa maîtresse de Karsten chez laquelle il s'est réfugié est prête à le croire, et elle seule va le soutenir tout au long de sa vie, même si vers la fin le doute l'assaille aussi, parfois.

C'est le doute inverse qui empêche Edvard de dormir, nuit après nuit. Au fil des ans qui passent, le juge n'est plus si sûr de son jugement et accepte tant bien que mal l'idée d'une possible erreur judiciaire. Mais Karsten est coupable à vie, parce que marqué du sceau de l'infamie. Coupable aux yeux de tous, si bien que parfois il ne sait plus bien qui il est vraiment, ni si son comportement n'a pas, effectivement, parfois dérapé… Même absout par la justice, il gardera sur lui le parfum de la prison et le regard des gens qui le transperce, le tue.

Malgré cela, cet homme seul essaie de reconquérir ses filles, de renouer le dialogue, de les revoir, leur parler. Il voudrait pouvoir se racheter, à défaut d'effacer le passé. Mais même les petites filles devenues grandes ne réagissent pas de la même manière à leur passé, et face à leur père…

Un sujet qui fait frémir, bien sûr. D'autant plus qu'ici tout n'est que non-dits, allusions. Tout est trouble justement, et on ne sait jamais vraiment qui croire. le père est-il un abominable salaud qui a abusé sexuellement de ses filles ? La mère fabule-t-elle ? Quelles sont les preuves ? Chacun des personnages ressent ce drame avec sa propre perception et on ne peut dire vraiment qui a tord ou raison, puisque chacun d'eux est honnête avec lui-même. On comprend tour à tour leur position, même si elle est incompatible avec celle d'un autre membre de la famille.

C'est une tragédie que vivent ces gens-là, et le fait de savoir après tout si tout cela a bien été réel ou pas n'a même plus d'importance, des années plus tard. Tous ont été marqués de cette accusation, tous en ont souffert et aucun d'eux ne pourra passer outre et l'oublier. Reste, pour certains, ce trouble, au fond du coeur…

Un livre magnifique sur un sujet difficile, mais qui réussit brillamment à ne jamais tomber dans le pathos ou le voyeurisme, à garder toujours une pudeur face à ces personnages détruits. A lire !

Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Paru en juin dernier, "Trouble" est le premier roman traduit en français de la romancière norvégienne Helene Uri.

Tout avait commencé par une dispute de couple. Agacée par l'indifférence de son mari, Marianne avait confronté Karsten et réussi à lui faire avouer qu'il avait, durant leur mariage, connu 4 maîtresses dont Barbara, une femme de 10 ans sa cadette qu'il fréquentait depuis un an.
Marianne s'était sentie trahie et lui avait dès lors annoncé sa ferme intention de le quitter.
Karsten s'y était refusé, principalement par crainte de se voir séparé de leurs deux filles, Henriette et Elise.
Les choses s'étaient ensuite précipitées. Marianne avait commencé à douter du genre d'amour que son mari nourrissait à l'égard de leurs filles.
Elle était allée voir Edvard Frisbakke, procureur spécialisé dans les affaires d'abus sexuel de mineurs, qui l'avait convaincue de faire procéder à des examens des deux fillettes.
Le monde de Marianne s'effondra en découvrant les avis unanimes des experts.
Comment avait-elle pu aimer un homme qui en plus de la tromper à maintes reprises, s'en était aussi pris à leurs filles qu'il disait tant aimer ?
Vingt ans plus tard, à l'enterrement de Karsten Wiig, chacun examine ses sentiments pour le défunt à la lueur des événements passés...

Après avoir découvert le résumé de ce roman, je m'attendais à y trouver quelque secret de famille enfoui et, dans la mesure où l'on faisait mention d'un roman "dérangeant", je m'attendais à des révélations de taille.
"Trouble" est un roman terrible en regard de sa thématique de fond - l'inceste - mais également en raison de l'erreur judiciaire sur laquelle il lève le voile au fil du récit.
Le point fort de ce roman est qu'il ne délaisse aucun personnage.
Le procureur Edvard Frisbakke apparaît comme un homme droit dans ses bottes, toujours prompt à faire en sorte que justice soit faite et qui met un point d'honneur à faire condamner tous les hommes suspectés de pédophilie.
Pourquoi tant d'acharnement ? Sans doute parce qu'il porte en lui un lourd secret qui le pousse à se faire pardonner en faisant le bien autour de lui.
Marianne Wiig est une femme accablée par la trahison de son mari et une mère qui culpabilise de ne pas avoir su protéger ses filles d'un père "trop aimant".
Elise est sa fille cadette dont le témoignage sans équivoque a contribué à la condamnation de son père. Henriette, elle, a toujours douté de la culpabilité de son père dont elle ne garde que des souvenirs heureux.
Quant à Karsten Wiig, c'est un homme brisé qui souffre au jour le jour d'être relégué à un monstre et de ne plus pouvoir être un père pour ses filles. Il a toujours clamé son innocence et espère, après avoir purgé sa peine, pouvoir reprendre contact avec elles.

"Trouble" évoque les retombées d'une erreur judiciaire sur plusieurs êtres, tous persuadés de détenir la vérité et possédés par un lourd sentiment de culpabilité.
Le sort fait à Karsten Wiig fait l'effet d'un drame révoltant. Mais comment reprocher à sa femme de vouloir aller au bout des doutes qui l'envahissent ? Comment en vouloir à sa fille de tenir pour vrai des souvenirs fermement ancrés dans sa mémoire d'enfant ?
"La vérité sort de la bouche des enfants" dit-on. Mais comment leur accorder tout crédit sachant que la confusion, l'imagination ou l'interprétation peuvent parfois s'immiscer dans leurs déclarations ?
Difficile de ne pas penser à l'Affaire d'Outreau dont les enfants ne furent pas les seules victimes.
En cela, "Trouble" pointe du doigt un système judiciaire poussif capable de transformer un père tendre en pédophile, en construisant une culpabilité sur base d'éléments contestables.

"Trouble" est un roman percutant, dérangeant par les interrogations qu'il sous-tend, brillant pour la fine analyse psychologique de ses personnages.
Porté par un rythme lent, partagé entre doux souvenirs d'enfance et destins brisés, le récit laisse le temps au lecteur de se faire un avis sur chacun en toute objectivité car Helene Uri a choisi d'abandonner tout jugement moral à leur égard.
Un roman qui me marquera longtemps et que je recommande à tous ceux que le thème de fond ne rebute pas !
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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critiques presse (2)
Actualitte
08 août 2011
Une lecture sombre et éprouvante, portée pourtant par une écriture douce et un rythme lent, comme pour apaiser la douleur.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LesEchos
29 juin 2011
Edifice magistral, enchâssement de temps vertigineux, « Trouble » est un roman brillant par son style et sa précision. Page après page, on se laisse porter par le flux d'une voix calme, qui raconte une histoire comme on distille un poison.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Une fille tourne sur elle-même. Ses cheveux blonds sont attachés en couettes, et elle porte un tutu long. Elle est torse nu, et quand elle soulève très haut sa jupe, comme font les jeunes enfants qui s'appliquent à faire une vraie révérence, on voit qu'elle ne porte rien d'autre que ce vêtement en tulle blanc transparent. Il fait assez sombre dans la pièce. Un homme la regarde depuis le canapé. Il y a un verre plein sur la table devant lui, mais il n'y touche pas. Il ne fait que regarder. Il se renverse en arrière dans le canapé, ferme les yeux un instant, mais les rouvre pour regarder la petite fille. Elle danse. En bonds patauds qui font ressortir son petit derrière et son ventre proéminent. Tourne, commande le type. La petite virevolte, rit, manque de tomber. Jolie pirouette, complimente le bonhomme. Fais une révérence, maintenant. La fillette s'exécute, soulève sa jupe de tulle aussi haut qu'elle le peut et s'incline. Tu continues ? demande-t-il. La petite fille se remet à tourner sur elle-même jusqu'à ce qu'elle heurte la table. Le liquide clapote dans le verre. Viens t'asseoir, Elise, dit l'homme. La fillette le regarde, puis grimpe bien gentiment sur ses genoux. Il passe les bras autour de son petit corps. La petite soeur a été couchée plus tôt que d'habitude, elle a attrapé un rhume carabiné ; un sacré rhume. Maman est allée au cinéma avec des amies. Papa et Elise sont seuls au monde. Il l'embrasse derrière une oreille. Ma petite. La grande fille de son papa. Le lapin en peluche jaune d'Elise tombe par terre.
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Il se retourne presque complètement sur son siège et suit Elise des yeux jusqu'à ce qu'elle passe le coin, bras dessus, bras dessous avec sa meilleure copine, Elin.
Et voici Henriette. Douce, douce Henriette. Comme elle est jolie ! Elle remonte lentement la rue en compagnie d'un garçon, un garçon roux mesurant une demi-tête de moins qu'elle.
Rien qu'eux deux. Ils discutent gravement, et veillent sans cesse à ne pas trop s'approcher l'un de l'autre.
Les dix centimètres qui les séparent persuadent Karsten qu'ils sont "ensemble", et il se met en colère.
Ce n'est pas la jalousie classique des pères à l'égard des garçons qui font du gringue à leurs filles, non, c'est de la colère à l'adresse de Marianne.
Non, ce n'est pas ça non plus : il n'est pas en colère.
C'est un chagrin dont il ne se débarrassera jamais, le chagrin que lui, leur père, ressent parce qu'il ne peut pas voir ses filles grandir.
Ce n'est pas de colère qu'il donne des coups sur le siège passager, qu'il a envie de se taper la tête contre le volant. p.251
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De temps à autre, Barbara regarde les étoiles, renverse la tête en arrière et regarde vers le ciel, comme on l’a toujours fait. Elle regarde le ciel nocturne et pense à l’Homme qui était le seul qu’elle aimait, et aux bagages qui se perdent dans les aéroports. Marianne regarde les étoiles et pense à une étoile dorée qu’il lui avait un jour collée sur le nombril. Henriette penche la tête en arrière et pense à papa chouette avec les étoiles des Etats-Unis dans les yeux. Elise y pense peut-être aussi.
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Pour donner une cohérence au quotidien. Prendre un jour après l'autre, sans lorgner vers l'avant, sans plus penser au passé. Ne pas penser.
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Vidéo de Helene Uri

La chronique de Gérard Collard - Trouble
Aujourd'hui, Gérard Collard a décidé de vous parler d'un livre qui l'a particulièrement touché... Après avoir lu "Trouble" de la suédoise Helene Uri (éditions JC Lattès), vous ne verrez plus le quotidien de la même manière... Regardez l'avis de Gérard Collard... La présentation du livre "Trouble" par l'éditeur : À sa mort, Karsten Wiig ne compte presque plus de proches dans son entourage : six personnes seulement assistent à ses obsèques. Parmi elles, curieusement, se tient le célèbre magistrat Edvard Frisbakke, réputé pour son sens infaillible de la justice. Lui qui a toujours été si sûr de sa capacité à distinguer le mal du bien afin de rendre le monde meilleur a fait basculer la vie du défunt, vingt ans plus tôt. Bien des années auparavant, Karsten vit avec Marianne. Mariés, deux enfants, ils s'aiment malgré les difficultés du quotidien, jusqu'à ce que Marianne découvre que Karsten l'a trompée. Tout vole alors en éclats, la confiance est brisée, à tel point que Marianne ne sait plus vraiment qui est son mari... Peut-on être sûr de connaître celui qu'on aime ? À quel moment la confiance dans un couple est-elle remise en question ? Vous pouvez commander "Trouble" sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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