AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 18247 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Oui, j'avoue, je l'ai lu moi aussi ! ......................... Par pure curiosité.
La réalisation d'une adaptation cinématographique n'a fait qu'exacerber ce nouvel intérêt, et bien comme le dit l'adage la curiosité est en vilain défaut, mon ressenti est purement personnel, c'est bien fait pour moi, je préfère, et de loin lire une bonne Fantasy à la Eddings, au moins si c'est déjanté je sais pourquoi .........
Non mais il avait beaucoup fumé ou quoi !!
Bon allez je plaisante, je ne suis certes pas érudit de cette littérature, mais ce mélange de roman poétisé m'a quelque peu perdu en route, si si et dès le début , comme j'ai ce livre sur la liseuse, j'ai cru qu'il y avait eu un "bug" et qu'elle se tapait un délire psychotique.
Quoiqu'il en soit , j'ai tout de même fini ma lecture, non par habitude mais tout simplement parce que je voulais connaitre le fin mot de l'histoire, les métaphores me sont peut-être étrangère (la lecture postérieure de l'analyse m'a bien aidé !!), mais l'histoire d'amour m'a touché, soyons honnête !
Le sentiment de naïveté dans l'écriture,qui en fait attise notre appétit, les thèmes profonds abordés, je ne les détaillerais pas une nouvelle fois, bien d'autres l'on fait avec beaucoup de plus de discernement, amplifient cette allégeance au talent de l'auteur.
Je ne saurai dire que j'ai vraiment détesté, mais en résumé c'est pas ma came...........

Commenter  J’apprécie          314
Ce classique, je l'ai choisi pour terminer un challenge en repérant qu'il s'agissait d'une histoire d'amour. Dans ma précipitation, je n'ai pas vu qu'il s'agissait d'un roman faisant partie du courant « surréalisme ».
Je n'ai aucun mal à imaginer le plaisir des lecteurs pour qui ce genre est parlant, mais ce n'est pas mon cas. Et quand j'y réfléchis, je réalise que ce n'est pas nouveau.
Je me souviens, collégienne, de ma visite du musée Salvador Dalí à Barcelone. Je me souviens m'être sentie obligée de rendre un devoir dithyrambique sur l'oeuvre surréaliste de ce peintre puisqu'elle avait été applaudie et reconnue par des spécialistes, mais surtout présentée pendant plusieurs semaines comme quelque chose de grandiose par mon professeur d'espagnol. Je me souviens qu'en réalité, face à ces tableaux, je n'avais ressenti qu'un malaise, culpabilisant de mon désintérêt, honteuse de ne pas savoir apprécier l'Art.
Aujourd'hui, je ne fais plus semblant et je suis au courant que la diversité des sensibilités de chacun est à l'origine de la diversité de l'Art, alors je le dis honnêtement : je suis arrivée au bout de ce roman dans une quasi totale indifférence.
Il faut bien comprendre que je ne prétends pas que Boris Vian n'a pas écrit un texte de qualité. Juste que je n'y ai pas été sensible.
Si je vous explique qu'en plus, j'ai une aversion inexpliquée pour tout ce qui est hallucination et que je considère - toujours de façon inexpliquée - le surréalisme comme une des conséquences d'un phénomène hallucinogène, vous comprendrez que, mis à part le fait que j'enrichirais un psychanalyste, je suis hermétique à ce courant artistique. Courant pour lequel Boris Vian m'aura néanmoins confirmé mon désamour, avec panache.
Commenter  J’apprécie          259
Ayant lu tellement de bonnes critiques de L'Ecume des jours de Boris Vian, je ne voulais pas passer outre ce " chef d'oeuvre " . Quelle déception ! Je n'ai pas adhéré à ce roman. Suis je normale ? Une histoire totalement déjantée et surréaliste, certes, poétique? Moi qui suis une adepte de l'humour et de la poésie, je m'attendais à tout autre chose. Mais ceci n'engage que moi, nous n'avons pas tous les mêmes goûts littéraires et bien heureusement. Je qualifie " le petit prince " d'Antoine de Saint Exupéry comme étant un chef d'oeuvre, mais au risque de me faire huer, l'écume des jours ne m'a pas transporté, ni le jeu de mot Jean Sol Pastre, ami de Boris Vian....
Commenter  J’apprécie          223
L'écume des jours ! Difficile d'avoir un avis mitigé. On aime ou on n'aime pas. Il suffit de consulter les critiques sur Babelio pour s'en rendre compte.

Je ne connaissais Boris Vian que de nom. Cette lecture m'a donné le goût de m'intéresser à ce phénomène qui a pu produire un tel ouvrage. Je me suis documenté sur sa vie, son œuvre. J'ai alors fait connaissance avec un musicien passionné de Jazz, un formidable touche-à-tout qui s'est distingué dans tellement de disciplines artistiques et culturelles. Le magnifique site Internet qui lui est dédié restitue bien l'originalité de ce personnage truculent. Je suis convaincu qu'il l'aurait aimé. De son côté Patrick Poivre d'Arvor lui a consacré une fort belle émission dans sa série "une maison, un écrivain". Combien de célébrités du monde la chanson ont chanté ses textes innombrables ?

En refermant cet ouvrage, le cartésien que je suis se demande encore comment il a pu en venir à bout. A n'en pas douter à cause de son côté émotif. Car L'écume des jours est avant tout une belle histoire d'amour. Seulement voilà, c'est loufoque au possible. Ça respire la "provoc" du courant zazou des années 40, même si Boris Vian ne l'a pas revendiqué. C'est un pied-de-nez à la société de la vieille Europe qui ne s'est pas remise du traumatisme de la guerre. Boris Vian lui désigne un nouveau modèle de vie. Celui qui a enfanté le jazz.

Dans sa vie trop courte, il n'a pas connu le succès espéré avec cet ouvrage. Ses contemporains avaient les pieds sur terre, ou plutôt dans la boue, celle du marasme des années 40. Ils n'étaient pas prêts à se faire bousculer par le saugrenu, le décalé, jusqu'à l'absurde.

Car il faut tout changer dans cette société, pour ne pas repiquer au drame. Il y a dans cet ouvrage comme une urgence à faire bouger les choses. La vie est courte. Celle de Chloé, mais peut-être aussi celle de son auteur. La vie ne doit pas être prise au sérieux. Sauf quand elle met ton amour en danger. C'est alors l'escalade dans le délire. La machine s'emballe. A sa manière, Boris Vian te jette à la figure le ridicule du quotidien, de tous les gestes, de toutes les paroles de ceux qui vivent quand d'autre meure. D'autre que l'on aime par-dessus tout.

Mais même dans la tragédie, la dérision relève la tête. Alors quand Chloé est aux portes de la mort, il nous pose une question : "…est-ce que du point de vue moral, il est recommandable de payer des impôts, pour avoir en contrepartie le droit de se faire saisir parce que d'autres payent des impôts qui servent à entretenir la police et les hauts fonctionnaires, c'est un cercle vicieux à briser, que personne n'en paie plus pendant assez longtemps et les fonctionnaires mourront tous de consomption et la guerre n'existera plus."

Alors, on aime ou on n'aime pas ? J'avoue quand même que j'ai eu du mal. Et même si je reconnais qu'il y a quelques pépites que je resservirais volontiers, j'ai du mal à voir dans cet ouvrage ce qu'on vante dans les milieux "autorisés" comme l'un des cent meilleurs romans du XXème siècle. J'ai plus été fasciné par le personnage, son urgence prémonitoire de consommer la vie par les deux bouts, que par cette œuvre.

Un autre Boris Vian ? Pourquoi pas, pour confirmer. Mais il me faudra un super tuyau d'un fidèle de Babelio. Sinon je chanterai "Le déserteur".
Commenter  J’apprécie          181
Voici une seconde tentative.
La première remonte à il y a pas mal d'années, quand j'étais au lycée. A l'époque, même sans internet et Babelio, sans réseau de lecteurs, l'orat de ce roman était déjà assez fort pour que je me lance dans sa lecture.
Verdict alors : j'ai rien compris.
Et voilà qu'à l'automne dernier le roman a fait partie de la sélection de mon club de lecture... Donc en membre sérieuse du club j'ai à nouveau ouvert ce roman.
Et le verdict n'a pas changé. Certes je comprends cette histoire d'amour... Mais c'est l'ambiance globale, le monde étrange dans lequel évolue les personnages, que je ne comprends pas.
Au mieux ça me laisse totalement insensible, au pire ça m'agace.
Commenter  J’apprécie          171
Je devais avoir dix-huit ans quand je l'ai lu...et je n'y ai rien compris. Il m'a même complètement déstabilisée ! J'avais l'impression étrange, après l'avoir refermé, que plus rien autour de moi n'avait de sens :-)
Je serais bien en peine d'en raconter l'histoire....
Peut-être devrais-je retenter le coup, juste pour voir.
Commenter  J’apprécie          173
L'écume des jours est probablement le plus célèbre et le plus apprécié des romans de Boris Vian. Et pourtant, la magie n'a pas opéré sur moi. C'est étrange car je suis en général plutôt réceptive aux oeuvres de Boris Vian. Bon, il est vrai que j'ai principalement lu ses romans noirs mais j'avais également beaucoup apprécié, dans un registre différent, L'herbe rouge.
Alors pourquoi ça n'a pas pris avec L'écume des jours ?

J'ai, en fait, eu des difficultés à entrer dans l'univers créé par Vian. Il manipule les codes et les règles de la nature, renverse nos perceptions et j'ai eu du mal à m'adapter. Je reconnais pourtant qu'il a réussi à donner un côté assez poétique à l'ensemble mais c'était, je crois, beaucoup trop décalé pour moi.
Il joue aussi beaucoup avec les mots, c'est amusant à certains moments mais incompréhensible à d'autres. Certains passages me sont restés totalement hermétiques comme celui de la cérémonie du mariage à l'église. J'ai donc été un peu perdue dans cette lecture, tiraillée entre la poésie et le burlesque qui, pour moi, ne faisaient pas bon ménage.

De plus, je ne suis pas particulièrement fan de jazz, je n'y connais rien et ce n'est pas un genre musical qui m'attire. de ce fait, les nombreuses références et l'atmosphère très « jazzy » du récit ont constitué autant de barrières supplémentaires à mon intérêt. Ceci dit, je reconnais que le « pianocktail » est une invention très originale ( est-ce que ça marche aussi avec du rock ?).

J'ai trouvé qu'il y avait aussi des choses intéressantes au niveau des thèmes abordés, notamment on y retrouve la conception de Boris Vian sur le travail, sur le rapport à l'argent de façon générale, sur les différences sociales mais aussi sur les addictions.

Et puis, cette histoire est quand même incroyablement triste dans toutes ses dimensions bien que le dévouement dont font preuve Colin envers Chloé et Alise envers Chick soient très touchants et même effrayant en ce qui concerne Alise et Chick. D'ailleurs, les chapitres relatifs à la façon dont Alise essaie de guérir de son addiction celui qu'elle aime m'ont rappelé l'atmosphère des romans noirs de Vian.

L'idée que toutes les choses « meurent » en même temps que Chloé est bien trouvée mais accentue encore plus le côté dramatique : l'appartement qui rapetisse au fil des jours, les rayons du soleil qui n'entrent plus par les fenêtres … le tout pour aboutir à une fin tragique pour tous les personnages de ce conte pessimiste qui se termine mal.

Et le lecteur referme ce livre avec un gros nénuphar dans le coeur.

Lien : http://booksandfruits.over-b..
Commenter  J’apprécie          160
Autant faire preuve d'honnêteté et de transparence, quitte à passer pour un insensible ou un illettré, ce roman ne m'a pour ainsi dire rien laissé.

Oui, les créations de Vian sont surprenantes (qui n'a pas rêvé d'avoir un pianocktail chez soi ?), les idées de l'écrivain sont parfois drôles (conférence de Partre), parfois poétiques (la maladie du nénuphar), mais voilà tout. L'histoire d'amour est plate : un homme qui veut tomber amoureux sans savoir pourquoi voit son rêve se réaliser le lendemain, sans que le lecteur soit assuré de la sincérité de ses sentiments. Elle se veut tragique : mais comment éprouver une quelconque mélancolie pour des personnages dont on ne sait rien et qui ne sont ni très intéressants ni très sympathiques ?

Les goûts et les couleurs, comme on dit !
Commenter  J’apprécie          152
Dubitative, perplexe, perdue …
Au premier chapitre, j'étais destabilisée, décontenancée par ce piano qui fait des coktails et ces souris domestiques façon Cendrillon. Au quatrième chapitre je me disais "n'importe quoi" face à cette pêche à l'anguille et à la truite dans la robinetterie. Puis une fois prévenue et habituée aux sautes d'excentricité de Boris Vian, la fixation sur la tenue de patinage, les dépenses extravagantes, etc passent à peu près. Et là arrive le nénuphar qui fait que j'en viens à détester les nénuphars.
Je ne peux pas dire que j'ai aimé mais je n'ai pas détesté non plus.

Challenge ABC 2015-2016
Challenge multi défis 2016 : un livre dans votre PAL depuis plus d'un an
Commenter  J’apprécie          132
Un grand classique de la littérature française que j'ai eu, franchement, beaucoup de peine à finir. Une histoire qui m'attirait énormément grâce aux retours positifs que j'avais eu, je ne voulais pas passer à côté de ce texte et j'étais impatiente de le découvrir. Mon enthousiasme a pris un tournant différent au cours de ma lecture. J'ai eu du mal à rentrer dans l'univers de ce roman, à m'attacher aux personnages, à être touchée par la plume, truffée de néologisme, de Boris Vian et j'en ressors avec la sensation de n'avoir rien compris de ce que je viens de lire. C'est avec une certaine déception que je constate que la magie de l'auteur n'a tout bonnement pas opérée sur moi.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          121





Lecteurs (69600) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur l'écume des jours de Boris Vian

Comment s'appelle le philosophe du roman

Jean Sol Partre
Jean Pol Sartre
Sean Pol Jartre
Pean Sol Jartre

8 questions
2807 lecteurs ont répondu
Thème : L'écume des jours de Boris VianCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..