Septième aventure du détective Temple Sacré de l'Aube Radieuse, alias Tem. Ramirez, fumeur de Zamal devant l'éternité, demande à Tem de lui trouver son père biologique.
L'action se déroule sur vingt-quatre heures. L'enquête de Tem pour retrouver le père biologique de Ramirez n'est qu'une excuse pour nous emmener dans un univers quantique psychédélique sous LSD. Tous les personnages des aventures de Tem se retrouvent dans la ville de Plessis-Robinson, ainsi que de nombreux nouveaux. Tous présents pour un grand free jazz halluciné.
L'humour, omniprésent dans les futurs mystères de Paris est réduit ici à sa portion congrue.
Dire que nous ne comprenons rien est un euphémisme. L'action des cent dernières pages permettent d'avoir un plaisir de lecture et de se trouver en face d'un page turner efficace.
Un tome pour les lecteurs aimant se laisser transporter dans le trip halluciné d'un auteur.
Pour les autres, tentez les autres tomes.
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Comprenez-moi bien : je ne veux surtout pas dire que les auteurs de S-F n’écrivent que des idioties ou qu’ils se trompent à tous les coups. De toute manière, même si c’était le cas, cela n’aurait pas d’importance puisque la S-F n’a jamais prétendu prédire ou prévoir quoi que ce soit. Ce n’est pas une science, et encore moins une pseudo-science, mais un genre littéraire basé sur l’extrapolation, sinon rationnelle, du moins guidée par une logique interne forte.
Or plus les extrapolations sont lointaines et plus la réalité a tendance à s’en écarter à l’arrivée. Les aérocars et les trottoirs roulants dont la première moitié du XXe siècle peuplait son futur n’ont pas survécu aux contraintes techniques, sociales, financières et psychologiques qui se sont présentées par la suite.
C’étaient, en un sens, de fausses bonnes idées. Séduisantes sur le plan esthétique, mais parfaitement irréalisables pour tout un tas de raisons complexes. La science-fiction en est remplie.
Comment peut-on tuer pour du fric ? C’est un truc que je ne comprendrai jamais. Par jalousie, sous le coup de la colère ou de l’alcool, je peux admettre – bien que ça me glace quand même le sang d’y penser. C’est bête, voilà tout. Mais supprimer quelqu’un froidement pour du pognon ?
Les gens qui font ça ne sont pas comme moi. Il y a forcément quelque chose qui va de travers chez eux. La vie humaine ne vaut ni un centime ni un milliard d’euros. C’est pourquoi, pour moi, le crime par intérêt est le pire de tous.
Lorsqu’on sent quelque chose, cela signifie en général que l’on a compilé sans s’en rendre compte tout un tas de données, avec pour résultat cette sensation – qui n’est donc, le plus souvent, que le produit d’un ensemble d’observations passées par le filtre du cerveau. Or il semblerait que la communication non verbale soit moins précise. Ou, du moins, que son interprétation provoque plus de confusion que celle de simples mots. Les signaux sont clairs, mais leur décodage se heurte à un brouillage issu de la culture et du vécu propre du récepteur.
J’aime marcher dans Paris ; il n’y a pas de meilleure façon de prendre le pouls de la ville. Le rythme de la circulation, la fréquence des coups de klaxon, l’attitude des passants sur les trottoirs ou celle des gens aux terrasses des cafés – tout cela n’est vraiment perceptible qu’à celui qui prend le temps d’observer.
Au fil des âges, d’innombrables êtres humains ont cru trouver une solution à leurs problèmes en allant voir ailleurs la couleur de l’herbe. Certains se contentaient de déménager dans le village voisin tandis que d’autres s’enfuyaient au-delà des mers, en quête de nouveaux territoires vierges.
Zone Franche : Science-fiction et recherche en astrophysique : influences réciproques ? 4/4
avec Stephen Baxter, Roland C. Wagner, auteurs, Jean-Claude Dunyach, auteur et ingénieur aéronautique, Raphaël Granier de Cassagnac, auteur et physicien des particules et François Hammer, astrophysicien, chercheur au CNRS et fondateur du (GEPI) laboratoire Galaxies, Etoiles, Physique et Intrumentation de l'Observatoire de Paris-Meudon. Table ronde animée par Laurent Kandel. Traduction Sylvie Miller