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EAN : 9782841725717
352 pages
L’Atalante (19/01/2012)
4.17/5   26 notes
Résumé :
Le Royaume de Manticore et Havre ont signé une trêve mais la paix n'est pas encore là et le gouvernement Haute-Crête traîne les pieds. Par son arrogance il indispose même ses alliés, dont la République d'Erewhon. Or c'est à Erewhon que se tiennent les funérailles du leader assassiné d'un grand mouvement antiesclavagiste.
Parmi les représentants de toutes les nations stellaires venus y assister, la reine délègue sa nièce, la princesse Ruth, accompagnée de l'a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Avertissement : Il s'agit du commentaire d'un très grand fan de David WEBER...

Dans la chronologie de l'honorverse, la couronne des esclaves se situe dans le temps de Plaies d'honneur , un peu avant L'Ombre de Saganami qui se situe lui-même dans le temps de Coûte que coûte .

Bien que divisé en 5 parties par l'auteur : 1- Manticore , 2- Erewhon , 3- le salaire du péché , 4- le Felicia III , 5- Congo, je dirais moi que le roman est divisé en deux grandes parties :

1/ Manticore et Erewhon, qui occupent les deux tiers du premier tome, sont en fait la mise en place du roman. Beaucoup de présentation, pas d'action, des développements très politiques tant dans les interactions entre les personnages que dans la présentation du théâtre des opérations.
La plupart des personnages ont déjà une existence propre qui a été développée dans des nouvelles de l'univers d'honor harrington, malheureusement pas encore traduites en français (entre autres : Changer of Worlds et The Service of the Sword: Worlds of Honor ).

Un véritable panier de crabe on l'on apprend à connaître Berry Zilwicki et son père Anton et surtout Victor Cachat, maître espion du Havre (qui sera régulièrement évoqué dans les tomes suivants d'honor harington). On y fait connaissance aussi avec une équipe de Solarien, pour une fois compétente (c'est suffisamment rare pour le noter...)

2/ Une seconde partie plus nerveuse : le salaire du péché , le Felicia III , Congo. Sans délaisser le côté politique cher à Weber, l'action est au rendez-vous des évènements qui vont conduire à la naissance d'une nation : Torche.
Avec au passage un réflexion sur l'esclavagisme.

Dans cette oeuvre, David Weber délaisse totalement le combat spatial qui a fait sa renommée. La couronne des esclaves est un roman d'espionnage et d'action.
Honor y est totalement absente (à part sur 20 lignes lors d'un rendez-vous avec la reine de Manticore).

Le livre a été écrit par David Weber et Eric flint (auteur de nouvelles dans l'univers d'honor), mais le style est clairement et totalement Weberien..
Toujours très bien construit, bien amené et clair dans ses explications il permet, en plus d'apporter un éclairage explicatif sur certains passages de la saga qui restaient un peu obscurs (faute d'avoir lu ce roman en temps et en heure).

Un très bon moment de distraction, indispensable à tous les amateurs de la Saga Honor Harrington.
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Erewhon, un nid d'espion placé à la jonction de plusieurs puissances stellaires, où les intrigues s'entrecroisent, et où les familles officiellement dirigeantes doivent tenir compte d'une autre dont les manipulations occultes pourraient amener à faire basculer l'équilibre politique de la région.
Erewhon, il ne faut pas l'oublier fut colonisé par des truands, et si maintenant ils sont honorablement connus dans le monde des affaires, bon sang ne saurait mentir et la parole donnée est sacrée. Aussi le mépris dont témoigne le gouvernement Haute-Crête à leur égard en les ignorant et en ne tenant pas les engagements pris par le Royaume de Manticore, ça leur reste sur l'estomac ! En cette période de trêve avec Havre, les agents de la république voient là une occasion de proposer une alliance profitable - et qu'en est-il de ce gouverneur solarien du secteur de Maya et du commandant de sa flotte qui semblent placer leurs pions dans une alliance sans rapport avec la ligue ?
Les funérailles d'un leader anti-esclavagiste assassiné sont bienvenues pour que chacun y trouve prétexte à envoyer des émissaires, officiels ou pas, et la transtellaire Manpower qui possède Congo, un monde proche peuplé d'esclaves génétiques, ne saurait, elle non plus, s'abstenir de s'intéresser aux événements.
Tout est réuni pour des développements intéressants. Et le mélange ne peut que détonner lorsque le Théâtre Audubon, les Scrags et les Masadiens fanatiques religieux pointent le bout du nez …


Ce livre contemporain avec "Plaies d'honneur", le dixième tome de la série principale en inaugure une nouvelle où l'humour et l'action sont mis en valeur, peu de batailles spatiales, mais des intrigues politiques à foison où les personnages hauts en couleurs se multiplient. La coopération contre nature d'Anton Zilwicki, espion de Manticorien hors pair avec Victor Cachat, maître espion de Havre aux stratégies improvisées explosives, risque de générer des résultats détonnants lorsqu'ils joueront de toutes les intrigues à leur disposition.
Ce qui commence presque comme un voyage touristique pour deux jeunes filles, dont une princesse, ne pouvait que dégénérer lorsque tous les éléments sont mis en présence, l'action est menée à tambour battant, sous tendue d'humour tout du long pour notre plus grand plaisir, je suppose que la touche d'Eric Flint n'est pas innocente à ce changement de tonalité par rapport aux livres en solo de David Weber.


J'ai pris grand plaisir à la lecture de ce livre qui devrait combler tous les amateur de l'Honoverse …
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Quasi-indispensable à la compréhension de la série principale, bon et dépaysant en lui-même

Vous êtes peut-être comme moi, c'est-à-dire que lorsque vous avez lu le tome 10 des aventures d'Honor Harrington, Plaies d'honneur, vous êtes tombé sur des références à des personnages et des événements qui n'étaient pas présents dans le Tome 9, Les Cendres de la victoire. Interloqué, vous vous précipitez vers la liste des romans de l'Honorverse (=l'univers d'Honor Harrington), pour voir si par hasard, vous n'auriez pas sauté un tome. Damned ! Ce n'est pas le cas ! Mais alors, d'où tout cela sort-il ? La réponse est dans ce livre : ces événements ne sont pas décrits dans la série principale, mais dans une des séries dérivées, se passant dans l'Honorverse mais ne mettant pas en scène Honor Harrington.

La question que vous vous posez probablement est : l'achat de ce livre est-il indispensable ? Je dirais non mais oui. Je m'explique : certes, il est assez désagréable de ne pas tout comprendre à la lecture de Plaies d'Honneur, mais ce n'est pas non plus insurmontable (c'est une minorité du bouquin après tout). MAIS par contre, La Couronne des esclaves va introduire ou mettre en lumière des personnages / nations / organisations qui auront par la suite une importance capitale dans les tomes postérieurs à Plaies d'Honneur dans le cycle principal. Donc, de ce point de vue là, l'achat et la lecture de la Couronne des esclaves me paraît quasi-incontournable. de plus, le tome 2 explique clairement pourquoi et comment Erewhon est sorti de l'orbite Manticorienne, avec toutes les répercussions stratégiques que ça a entraîné (comme la majorité des Honor Harrington et des séries dérivées, La couronne des esclaves est en effet scindé en deux tomes).

Par contre, attendez-vous à une deuxième surprise : le background de plusieurs personnages de la couronne vous permet rapidement de comprendre que, là aussi, on fait référence à des événements qui sont supposés être déjà connus du lecteur (à propos d'Anton, de Berry et de Victor, principalement) : cette histoire est en fait racontée dans une des nouvelles de Autour d'Honor, Tome 3 : Une aspirante nommée Harrington. Là par contre, l'achat est facultatif : il permet de combler les blancs, mais ne me paraît pas aussi indispensable à la compréhension de la série principale post-tome 10 que La couronne.

Ce petit point sur l'Honorverse étant fait, passons à la critique du roman en lui-même.

Ce qui est très intéressant, outre des tas de nouveaux personnages fort sympathiques, c'est le changement de thématique : en effet, la série principale est essentiellement basée sur des batailles spatiales et des intrigues politiques /spatiopolitiques (de géopolitique spatiale). Certes, intrigues politiques il y a dans La couronne, mais deux nouvelles thématiques émergent : le mouvement d'abolition de l'esclavage et les opérations spéciales, les « Black Ops » comme les nomment nos amis anglo-saxons. En clair, pas de bataille spatiale (dans ce tome 1 du moins), pas de bataille rangée entre soldats, mais des tas de groupes de factions opposées tentant de mettre sur pied un plan pour enlever une personnalité / empêcher cet enlèvement et / ou tuer les assaillants. Et quand je dis des tas, c'est vraiment le cas : Manticoriens, Havriens, Erewhoniens, Mesans, Masadiens, Solariens, c'est toute la galaxie qui s'invite à la fête.

Je le disais plus haut, la plupart des nouveaux personnages sont très intéressants, à commencer par Victor, Anton et Thandi. le carré amoureux formé par Victor / Ginny / Naomi / Thandi est particulièrement savoureux, notamment.
Le roman est assez lent à démarrer, au début il y a une phase incontournable de présentation des nouveaux personnages, de la situation et des enjeux. Par contre, quand ça décolle, le rythme est impitoyable et d'une maîtrise impressionnante, digne des meilleurs passages de la série principale. La coupure entre les deux tomes est également bien faite.

Un mot sur la présentation : j'aime bien le travail de Genkis, et là je trouve que dans la partie droite de l'image, il a réussi l'impossible en représentant de façon très intelligente un des points clefs du roman. Par contre, je trouve la partie inférieure gauche de l'illustration trop sombre, mais ça n'engage que moi.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Salut les Babelionautes
Dans mes précédentes lectures de la Saga je les ai lus dans l'ordre de parution, mais pour cette fois ci je me suis fié a vos avis pour les lires dans l'ordre chronologique du récit, certains événements se déroulent dans le même espace-temps, c'est le cas de ces deux tomes.
La Couronne des Esclaves ne fait pas intervenir Honor Harrington, mais nous dévoile d'autres personnages qui auront leur place dans les romans suivant.
Apophis, dans son avis dit qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu Autour d'Honor, Tome 3 : Une aspirante nommée Harrington, je ne l'ai pas lu donc je serai d'accord avec lui.
Pour ce qui est de l'intrigue de ses deux tomes je trouve qu'elle apporte un éclairage sur certains événements déjà présents.
J'ai bien aimé certains des nouveaux personnages, surtout la Princesse Ruth ainsi que Thandi Palane, d'autres étaient déjà présents dans les tomes précédant.
Donc le récit débute par la rencontre d'Anton Zilwicki avec la Reine Elisabeth, qui a une curieuse proposition a lui faire.
la première parti du tome 1 sert a mettre en place les principaux acteurs des événements qui vont suivre et la fin nous promet un tome deux explosif.
David Weber, avec ce Space Opéra, m'a emballé la première fois que je l'ai lu mais même a ma quantième lecture je suis toujours fan.
Merci a Michel Pagel et Florence Bury pour en avoir effectué la traduction sans quoi je n'aurais pas pus lire cette superbe Histoire.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Et Anton n’avait pas été seul à remarquer que, Cathy étant revenue d’exil, il se dégageait toujours une certaine chaleur de ses rencontres avec Élisabeth.
Certes, ces dernières demeuraient assez peu fréquentes car la souveraine affrontait une situation politique malaisée. Si elle partageait l’hostilité de Cathy envers l’esclavage génétique – tout comme, officiellement, le gouvernement manticorien –, les nombreux ennemis politiques de l’ex-comtesse du Tor ne manquaient pas une occasion de rappeler ses liens bien connus, quoique démentis, avec le Théâtre Audubon. Malgré la position de Manticore sur l’esclavage, le Théâtre restait proscrit, considéré comme une organisation « terroriste », au sein du Royaume stellaire. Son chef, Jeremy X, était souvent qualifié d’assassin le plus impitoyable de la Galaxie.
Telle n’était pas l’opinion de Cathy ni de son compagnon – pas plus que de la reine elle-même, Anton en était presque sûr –, mais les opinions personnelles étaient une chose, la politique en était une autre. Qu’Élisabeth approuvât ou non la position de son gouvernement quant au Théâtre, il s’agissait bel et bien de la position officielle. Aussi cordiales que fussent ses relations avec Cathy lorsqu’elles se rencontraient « par hasard » lors d’occasions sociales, la reine avait donc soin de n’accorder à son amie aucune reconnaissance politique. Même si – de cela, Anton était persuadé – nul n’eût été plus ravi qu’elle de voir Catherine Montaigne remplacer La Nouvelle-Kiev en tant que chef du parti libéral.
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Il faillit éclater de rire en voyant Berry déglutit. Pour la gamine des bas-fonds de Chicago, le pouvoir était le pouvoir, au diable la loi. Ni la loi ni aucun homme de loi ne l’avait empêchée de subir les horreurs qu’elle avait traversées. Et ils ne l’auraient jamais pu, pas dans le monde d’où elle venait. Il avait fallu pour y mettre fin la violence nue de la fille d’Anton, Hélène, de Victor Cachat, un jeune officier de renseignement havrien, et d’une douzaine de tueurs – d’anciens esclaves appartenant au Théâtre Audubon dirigé par Jeremy X. Toutefois, le rôle d’un père est d’éduquer ses enfants : Anton, pas plus qu’un autre, ne reculerait devant ce devoir.
Il entendit un des soldats derrière lui se racler la gorge en un rappel à l’ordre tout juste poli.
La reine attend, imbécile !
Splendide occasion de poursuivre la leçon, estima Anton, avant de lancer à l’importun – le sergent qui commandait leur petite escorte – son regard le plus intimidant.
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Tous froncèrent légèrement le sourcil comme le font des diplomates devant la balourdise.
« Je crois que nous n’avons pas été présentés », balbutia-t-elle. Ses paroles, à présent, coulaient comme l’eau sur une plage avant que ne s’abatte le raz-de-marée. « Vous me rendez vraiment malade, vous autres. »
Le tsunami arriva alors, noyant cinq des six hommes avant de s’apaiser. Victor songea qu’il observait un miracle. Deux, en fait : d’abord qu’un des diplomates s’en fût sorti indemne, étant donné le volume du torrent et sa volcanique énergie ; ensuite qu’une femme aussi menue pût produire ce volume.
Étonnée, Naomi lâcha le bras de Ginny et recula d’un pas. Les diplomates abasourdis bondirent sur leurs pieds et reculèrent d’autant, renversant leurs chaises dans la manœuvre.
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Diem fit la grimace. Lui aussi estimait les services des Masadiens trop précieux pour qu’on y renonce. Les fanatiques religieux accomplissaient des tâches qu’aucune entreprise de sécurité n’envisagerait jamais d’entreprendre. Au bout du compte, ce n’étaient pas des mercenaires. Pas exactement, en tout cas.
Raison pour laquelle Ringstorff avait protesté contre leur engagement, bien sûr : ils constituaient une arme à double tranchant car leur employeur ne pouvait jamais être tout à fait sûr que ces zélotes ne dépasseraient pas les limites fixées à une opération. Un problème dont, sous un autre aspect, il avait déjà fait la douloureuse expérience personnelle dans ce secteur particulier de la Galaxie.
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Il se retourna vers Havel. « Sinon, briser les règles devient le domaine des sales gosses plutôt que des héros. Le moyen le plus rapide que je connaisse de changer des affaires politiques sérieuses en cour de récréation. Une société civilisée a besoin d’une conscience et ne peut pas en acquérir sans martyrs – de vrais martyrs – à l’aune desquels la nation peut mesurer ses crimes et ses tares. »
L’intérêt du professeur monta en flèche. Il comprenait la logique de l’argument d’Oversteegen. Le contraire aurait été surprenant, puisqu’il s’agissait d’une paraphrase – assez habile, compte tenu de la compression mise en œuvre – de l’argument fondamental avancé dans un de ses propres livres.
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