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Citations de Adonis (335)


 Adonis
La poésie rend la vie sur terre plus belle, moins éphémère, moins misérable.
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Ô ami, ô fatigue

17

J'invite le loup
pour qu'il lave miroir
des moutons qui ont oublié leur image

18

Qui me montrera l'étoile
qui me donnera l'encre pour écrire ma nuit?
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FEUILLE DANS LE VENT

23
celui qui bâtit le monde est celui
qui active son errance

24
vis lumineux crée un poème et va :
accrois l'espace de la terre
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FEUILLES DANS LE VENT

15
donne à la souris un fouet
elle se prendra pour un tyran
en son sein se bousculent
un loup et une brebis
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FEUILLES DEANS LE VENT

9
avec une goutte d'ennui
je comble à chaque instant
un lac d'espérance
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AMOUR

le dieu de l'amour est né en même temps que moi
que sera donc l'amour lorsque je serais mort?
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Son temps à elle est un miroir où n'habitent que les profils de ses rêves.
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Nos corps nos deux temps et le lieu
Chaque organe en nous est pays et histoire
Et chaque palpitation festival
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Une révolution qui bascule dans l'obscurantisme n'a rien d'une véritable révolution.
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 Adonis

Devant le miroir
  
  
  
  
Je m’arrête devant le miroir
non pas pour me voir
mais pour m’assurer –
celui que je vois
est-ce vraiment moi
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Corps, 6
6. Le corps prophétique
extrait 3
  
  
  
  
Et ses spectres ont dit : ses transports l’ont dévoré
son propre pic le déracine, ses mains le déchirent.
Sur ses décombres ont monté des remparts
se sont élevées des chambres secrètes.
Son ombre se dédouble en deux prétendantes à son amour.
L’une préfère son cadavre
l’autre un silence au cadavre pareil.
Le cadavre se disperse en éther
où il pend des têtes et des cuisses
des tables et des lits
à moins qu’il ne s’étale en miroir
à dimension multiple
si bien que toute chose désormais s’y voile.
Où trouver l’oiseau qui vole avec des ailes de fange ?
ou le cloporte qui prenne la figure d’un ange ?

Et ses spectres ont dit : « Malheur, fais-le fondre
pour qu’il implore la pluie de l’instant.
Mais sa chair est lasse de ses noms
de la parole et du silence
de l’immobilité, du mouvement
sa chair de lui-même est lasse
elle va devant lui, il la suit.
Fais-le fondre, afin qu’il sache s’il est bien lui
ou bien un autre. »



/ Traduit de l’arabe par Jacques Berque
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D'où viens-tu ? Comment ? Et quoi... ?
Ta terre est le royaume de l'asservissement, mais toi,
tu es insoumis.
Le demeureras-tu ?
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Le temps oublie sa langue…



Le temps oublie sa langue
quand le corps se met à parler.
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Car dire que Dieu est musulman fait de Dieu, et par conséquent de la vérité, une possession de Mahomet. Où était Dieu pendant quinze siècles ? Comment se fait-il qu’il ne se soit pas manifesté plus tôt alors que l’homme est sur terre depuis des millions d’années ?
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Il entrevoit ses jours :

Toute chose lui est lumière et signe.

Son soleil est sa face

Et les chagrins,

faste horizon qui s’élève en lui.
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La terre arabe est un abîme qui vomit autant les gratte-ciel qu’elle engloutit les petites gens. Un immense désert de caves profondes et camouflées, voilé de feuilles sèches. Peu importe. Le temps n’a aucune valeur.

Elle représente aujourd’hui la terre-échappatoire :

« Certains » s’en échappent pour combattre l’« infidèle » et quémander la béatitude divine.

D’autres sortent de cet enfer pour en retrouver un autre à l’étranger où ils ont l’illusion de pouvoir penser, travailler librement dans la dignité.
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J'aime le chemin qui mène à l'amour allant jusqu'à l'extrémité du coeur,
dans un jeu somptueux. (p. 210-211)
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Le chemin qui vient de je ne sais où m'a amené jusqu'à toi,
par où suis-je venu à lui, et comment vais-je revenir ?
Je ne suis qu'une goutte qui perle dans le cahier de la terre,
au nom du chemin, sur les feuilles d'amour, de l'encre de cette existence. (p. 155)
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Je ne voyage qu'entre
Un rêve et un rêve
Nos corps et leurs deux visages
Flux de lumière et deux chansons
Je ne voyage que pour m'éclairer
La face de la vérité dans nos corps
Rêve et réalité sont deux enfants :
Celui-ci est espace
L'autre est temps

p. 87
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Perplexe, il dit: mon amour
Où irai-je? Mes pas quel sol fouleront-ils?
Le lieu dont les couronnes se brisent
ce temps qui s'effondre
ces gorges submergées par la colère,
ces flammes
tout ceci est mon pas -
Et je ne suis autre que moi-même.
Mes mains m'ont emprisonné,
lancé vers
la révolte, vers le refus,
vers l'impossible et ses bienfaits.
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