Citations de Charb (120)
Ce qui fait la supériorité du cafard sur l'homme, c'est que jamais il n'y aura un cafard ministre de l'identité nationale
la différence entre un kamikaze et un fumeur, c'est qu'un kamikaze sait pourquoi il tue son entourage.
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- Le vol, par exemple, existait avant le capitalisme.
- Oui, mais il n'était pas enseigné dans les écoles de Commerce...
Le problème ce n’est ni le Coran ni la Bible, romans soporifiques, incohérents et mal écrits, mais le fidèle qui lit le Coran ou la Bible comme on lit la notice de montage d’une étagère Ikea.
L’humoriste Desproges souffre du même problème que l’humoriste Jésus. Il est mort. De leur vivant, ces deux rigolos ont fait marrer des salles entières. Une fois disparus, des tristes cons se sont mis à répéter en boucle des extraits de leurs sketchs comme s’il s’agissait de commandements divins.
Il y a deux trucs vraiment risqués et qu'il ne faut donc pas faire en France en ce début de XXIe siècle : dessiner Mahomet et dire que Brassens vous emmerde.
Le terme "brassensophobe" n'a pas encore été inventé parce que personne n'osera jamais avouer que le chanteur qui machonne sa moustache et sucote son tuyau de pipe est un puissant laxatif .
Snif ! Le saumon ne sent même plus la petite fille qui se néglige. L’andouillette ne sent plus la merde. Heureusement que les caissières ne gagnent pas de quoi se laver le cul.
Une maman plutôt âgée à son jeune fils :
« Si tu m'appelles encore 'Mémé', je te donne à garder à Grand-mère, et là, tu verras ce que c'est qu'une vieille ! »
(p. 114)
- C’était pas très délicat de lui dire « je sens tes dents ».
-Parce que c’était délicat de me répondre « te plains pas… toi au moins, tu sens quelque chose » ?
La mode est l'uniforme du soldat nazi, la mode est la camisole de force des prisonniers politiques soviétiques, la mode est le sécateur à émasculer les veaux. La mode est une forme raffinée et particulièrement perverse de totalitarisme.
Le rire, c'est comme le cul, il y a toujours un curé autoproclamé pour tenter de vous imposer ses propres limites. L'amour dans le zizi, oui, mais pas dans les fesses.
- Mais… t’as quoi de coincé dans le cul ?
-Une bitte d’amarrage.
-Tu veux que j’aille chercher une grue ?
-Une grue ? Tu… tu crois qu’elle rentrerait ?
- Ouah ! Le DVD qui remplace la bande vidéo, c’est une révolution !
-Si le mot révolution avait encore un sens, tu serais fusillé pour propos contre-révolutionnaire.
Le has-been est le stade terminal du branché
" Mort aux étiqueteurs de pommes !
C'est la sorcière de Blanche-Neige qui a gagné. Les pommes polluées aux pesticides réduisent autant notre espérance de vie que le nombre de spermatos vivaces dans nos couilles. Tout le monde guette la catastrophe nucléaire avec angoisse, et c'est la pomme, la bête pomme, qui viendra à bout de l'humanité. Si on ne veut pas s'empoisonner, il faut laver sa royal gala à l'eau de javel et la peler jusqu'aux pépins. C'est trop chiant. La vie est trop courte pour s'emmerder à éplucher des pommes. Partir chasser la pomme bio est encore plus pénible. Mais alors, pourquoi bouffer des pommes ? Parce que c'est obligatoire. Il faut manger cinq fruits et légumes par jour pour prolonger sa vie jusqu'au cancer. Sinon, on meurt d'une maladie cardio-vasculaire, et là, c'est la honte. Dans les cinq fruits obligatoires, on est forcément confronté à un moment à la pomme. Va pour croquer à belles dents les pesticides, mais il faut avant ça enlever l'étiquette collée sur le fruit. Le producteur a mis sa marque. Autant les pesticides n'ont pas de goût et se digèrent bien, autant ce putain d'autocollant est imbouffable. Et vas-y, essaie de le décoller ! ça résiste. Tes ongles finissent par s'enfoncer dans cette peau que tu ne voulais pas peler, et, quand tu es venu à bout du papelard, il reste à sa place une tache de colle méga-poisseuse. Le plaisir de manger une pomme empoisonnée est gâché par cette manie que le gros péquenot a prise à l'industriel : apposer son logo sur son produit. Quand il va aux chiottes, je parie qu'il emporte avec lui une provision d'autocollants afin de marquer ce qui tombe de son sale cul ! Si l'on ne trouve plus de vers dans les pommes, ce n'est pas à cause des produits toxiques que les paysans déversent dans les champs, mais parce que les bestioles ne supportent plus la proximité de ces abrutis.
Je crois que vous en serez d'accord, il faut obliger les étiqueteurs de pommes à avaler le contenu d'une centaine de bâtons de colle Uhu. Amen."
Aujourd’hui, le journaliste qui demande à un musulman de commenter la « montée de l’islamophobie » ne lui demande finalement rien d’autre que de commenter ce que les médias ont eux-mêmes créé. En résumé, il contribue à amplifier un problème et fait ensuite semblant de s’étonner de l’existence et de la persistance de ce problème. Le responsable musulman à qui le présentateur du 20 heures réclame d’exprimer son sentiment sur cette fameuse « montée de l’islamophobie » devrait lui cracher à la gueule. Il a en face de lui le promoteur de la trouille que suscite l’islam.
Un type en bleu de travail à la caissière :
« Oui, j'ai de la monnaie, mais au fond de ma poche. Servez-vous... »
(p. 142)
Les inspecteurs ont le droit de s'habiller en Captain America, c'est paru au journal officiel. Le ministère leur a laissé le choix, une prime ou un costume de Captain America. Ils ont choisi le costume. (p. 27)
Vous allez me rétorquer, quel rapport entre un banquier et un fossoyeur ? Le banquier enterre les vivants, le fossoyeur enterre les morts.