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Critiques de Diglee (680)
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Ressac

L’auteure, qui a besoin de se retrouver, nous raconte sa retraite de cinq jours dans un couvent en Bretagne.



Elle raconte ses souvenirs, ses introspections, les croise avec les autres visiteurs en retraite dans le même couvent (une jeune femme de son âge et deux nonnes retraitées).

Elle aime les coïncidences et les signes du destin, c’est une lecture poétique, délicate et ultra esthétique qui apaise.



Roman un peu inclassable tant il est personnel (et c’est ici la preuve que ça fonctionne), j’ai pourtant eu l’impression d’avoir participé à cette retraite. Une lecture comme un très belle parenthèse.
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Libres !

Un Grand merci à Diglee et à Odivie qui lors de leur dédicace, ont été d’une grande gentillesse et disponibilité.





Ce brillant livre illustré sort des sentiers battus, et il est à la fois un manifeste et une bande dessinée.

Il combine deux talents, celui d’Ovidie à la plume pour des textes corrosifs, très grinçants et ironiques et bien écrits. Et celui de la belle et talentueuse Diglee, au superbe coup de crayon, pour ses dessins expressifs, stylés, très humoristiques et véhiculant un message.





J’ai beaucoup aimé ce livre illustré, composé en quinze chapitres. On y retrouve des thèmes très variés, comme « Sirop de corps d’homme », « Bouge ton boule », « Le point G, ce mal aimé », « gazon maudit », etc…

Il est écrit avec intelligence, il est très drôle, insolent, impertinent, décomplexé et il nous ramène parfois à une réalité de l’envers du décor, moins doré, moins pailleté.



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Forever, Bitch

C’est le genre de bd qu’un homme (ou d’ailleurs également une femme) pourrait aisément repousser pour de multiples raisons faciles à comprendre. Nous sommes dans un milieu de garces parisiennes typiquement bobos qui aimeraient bien approfondir certaines relations sur un certain plan (pour rester correct). Mince, l’auteure est dans le lot ! Soit, faisons avec. Après tout, c’est juste une constatation. On pourra reprocher le côté trop léger et très superficiel de cet ouvrage. Mais pour une fois, je ne vais pas abonder dans cette direction. Oui, car il n’y a pas que one direction !



Certes, le côté bitch est assez exacerbé. Cependant, j’estime qu’il faut aller au-delà. Nous avons une œuvre d’aujourd’hui qui parle à certaines femmes du milieu branché de la capitale ou des grandes villes de province. Le gay de service ou la grand-mère ex-bitch bienveillante sont là pour nous rappeler le sens de certaines valeurs.



Il faudra cependant s’accrocher et évoluer au fur et à mesure pour voir la progression des personnages notamment de nos 3 desperate bitches. Le début fait un peu cliché mais la fin révèle d’autres choses intéressantes. C’est une chronique quelques fois amère sur l’amitié, le sexe, les sorties de jeunes filles décomplexées approchant la trentaine. Cela pourra paraître en décalage complet par rapport à la vie d’une autre frange de la population dans nos cités et banlieues. Cependant, la vie continue et la société est multiple.



On va dire que je me suis laissé séduire par cette bitch. C’est sympa à lire et c’est drôle et même parfois touchant. J’arrive également à saisir l’autodérision de Maureen Wingrove, plus connue sous le pseudonyme de Diglee. Un bon travail réalisé en tout cas sur les relations humaines. La girly attitude, quoi !
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La sirène et la licorne

C’est la sortie qui illuminera très certainement votre été, j’en suis certaine. Je tiens d’ailleurs à remercier les éditions Rageot et Netgalley pour cette jolie lecture en avant-première.



Par où commencer avec ce roman ? Il y a tant de choses à dire et en même temps, je n’ai pas envie de trop vous en dire. Histoire que vous découvriez cette perle.



D’abord il y a Lili. Ou Licorne. C’est comme vous voulez. Elle a 17 ans, les cheveux de toutes les couleurs, du maquillage à outrance et un caractère bien trempé. Cet été, elle le passe chez sa tante Julia. Celle-ci doit lui faire reprendre le droit chemin. Derrière ce visage et cette attitude pleine de confiance, Lili est une adolescente brisée. Harcelée, poursuivie à la suite d’une photo qui a tourné sur les réseaux sociaux, elle rêve de tout quitter pour ne plus penser à rien. Alors cet été sera sa remise à zéro. Son reboot. Le début de nouvelles aventures pour oublier qui elle était. Oublier ce qui a bien pu se passer. Oublier les autres et penser un peu à elle. Et cet été là, elle va faire la connaissance de Cris. 17 ans aussi. Mystérieuse, jolie, un peu garçon manqué et un peu dans son monde. Cris sera la Sirène de Lili. Cette passionnée de la mer et des bateaux, n’a pas froid aux yeux. Lili est ouvertement lesbienne et elle sait dès le début de ses vacances, Cris lui plaît. Menant des vies diamétralement opposées, les deux adolescentes vont tout de suite bien s’entendre. Et pourtant, elles ont plus en commun qu’elles ne peuvent l’imaginer. Entre les deux, c’est le coup de foudre. Celui qui vous tombe dessus sans vous y attendre une seule seconde.



Mais Cris cache un secret. Un lourd secret. Une longue cicatrice qui ne s’est pas encore totalement refermée. Physiquement, tout va bien. Psychologiquement, c’est une autre histoire. Les apparences peuvent parfois être trompeuse et Lili va devoir y faire face en faisant entrer Cris dans sa vie. Sa sirène ne vit pas dans un conte. Lili va alors tout faire pour remonter la pente et aider Cris a se sentir de nouveau vivante elle aussi. C’est le début d’une grande aventure pour les deux. Le chemin sera long et semé d’embuches. Cet été pas comme les autres n’est pas prêt de se terminer.



La Sirène et la Licorne est un roman tout simple, rempli d’amour et de douceur. Les personnages de Lili et Cris sont attachantes. Cet été restera mémorable pour elles deux. Lili réalisera a quel point la vie peut parfois vous offrir de belles choses. Et Cris retrouvera le droit chemin, celui qui va lui permettre de se sentir à nouveau vivante. Erin Mosta partage là un premier roman plein de sincérité sur l’amour et la rédemption. On se sent transporté dès les premières lignes. C’est beau et doux. C’est mémorable. C’est incroyable ! À retrouver aujourd’hui en librairie et à lire de toute urgence !
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Libres !

Etant sensible au féminisme depuis un moment, c'est assez naturellement que j'ai pris Libres ! en main lors de ma dernière escapade en librairie. La couverture est superbe, déjà, le titre parlant et efficace et...Evidemment, en voyant le nom d'Ovidie, mon attrait pour ce livre n'a fait qu'augmenter ! Alors hop ! je me le suis offert, et je ne regrette pas :)

Qui de mieux placé pour parler de l'objectification de la femme, des diktats de la mode, de la beauté, de la minceur, des exigences sexuelles, etc. auxquels elles sont soumises qu'une ancienne actrice porno ? Ovidie écrit librement et intelligemment , avec beaucoup d'humour (oui, franchement malgré le sérieux des sujets abordés, je me suis vraiment, vraiment bien marré !), sans jamais culpabiliser le lecteur, sans le mettre dans une case ni l'exclure ! Son discours est très renseigné, et sous ses airs de lecture divertissante, Libres ! est un vrai manuel - ou plutôt un anti-manuel comme se plaît à le dire son auteure ! :)

J'ai d'abord été déçue du peu de texte, mais à la lecture je me suis rendue compte qu'il se suffisait à lui même : il n'y a absolument pas besoin de plus. Les mots sont simples, mais efficaces et percutants. Complétés par les illustrations de Diglee, bien sûr, qu'il ne faut pas oublier. Les illustrations et les mini-BD de fin de chapitre sont à la hauteur du texte : simples, sans fioritures, mais suffisantes parce qu'honnêtes et sans concessions.

Il est évident qu'étant féministe, j'y ai trouvé une certaine vérité qui semblera peut-être moins évidente à d'autres, mais on ne peut enlever à ce livre qu'il est prenant, révolté, décomplexé ! J'ai adoré :)
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Le journal intime de Cléopâtre Wellington, tome..

Si le nom de Maureen Wingrove ne vous dit rien, peut-être aurez-vous entendu parler d’elle sous son pseudo Diglee ? Diglee, c’est une illustratrice féministe et engagée que j’apprécie beaucoup pour son travail et les nombreux messages positifs qu’elle tente de faire passer à travers lui et sur les réseaux sociaux. Lorsque j’ai su qu’elle sortait un roman adressé aux adolescent·e·s je n’ai pu qu’être fortement intriguée et je n’ai pas été déçue : ce premier tome du Journal intime de Cléopâtre Wellington est un vrai délice, un concentré d’humour et de positivisme avec tout ce qu’il faut de féministe et de réconfortant. Cléopâtre (Cléo pour les intimes) est extrêmement attachante, pleine de folie et, d’après ce qu’en laissent penser les remerciements, une version romancée de la jeune Maureen elle-même. Ce premier roman est une véritable réussite, qui m’a donné tout ce qu’il faut de baume au cœur et de nostalgie en me faisant beaucoup, beaucoup sourire.



J’attendais vraiment de voir les jolis messages que Diglee a à cœur de transmettre sur internet mis en scène dans son roman jeunesse et je dois avouer avoir été complétement conquise. Comment arriver à raconter une histoire et à transmettre de façon ludique et pédagogique une façon de penser importante et à laquelle on tient ? À aucun moment Diglee n’en fait trop, elle est parfaitement en phase avec le public visé, elle se contente d’instiller subtilement les questionnements logiques d’une jeune fille de treize ans qui se pose des questions sur la place de la femme dans la société. Du genre : pourquoi les poils sont-ils si mal vus sur une femme ? Des questions que les jeunes filles - et garçons ! - qui liront ce roman se posent peut-être elles et eux aussi. Encourager l’ouverture d’esprit sur les questions d’égalités des sexes, du patriarcat et du féminisme est un très beau projet, magnifiquement proposé à travers un texte plein d’humour. Parce que tout de même, c’est avant tout l’histoire de Cléo, 13 ans, qui commence à tenir un journal intime à travers lequel nous la découvrons, elle et ses meilleures amies. La vie de Cléo fera forcément écho à celle des filles qui allaient au collège dans les années 2000, à l’époque où on se voyait encore IRL pour déconner entre copines. Alors Cléo, elle pense à son avenir, mais aussi beaucoup aux garçons, à sa vie de famille et à ce qui turlupine forcément une fille de son âge. Mais elle le fait avec beaucoup d’auto-dérision et avec une vision du monde auréolée de magie et de créativité, ce qui rend le tout très, très agréable à lire, même pour quelqu’un qui n’a plus treize ans… depuis plus ou moins longtemps !



Sincèrement, je pensais que mon avis serait biaisé par mon attachement à l’autrice et en fait, j’ai juste passé un excellent moment avec Cléo. En plus, l’écriture de Maureen Wingrove est hyper fluide, très agréable à lire et pas du tout anachronique dans la bouche (dans le stylo ?) d’une jeune fille de treize ans qui écrit dans son journal intime. Il y a de la vie et des libertés de mises en page, des retranscriptions de dialogues ou des échanges d’SMS, bref, c’est crédible et bien fait ! La relève des romans d’ado est assurée, adaptée au XXIème siècle et prête à inspirer une génération de féministes en puissance ! À lire et à offrir, faites-vous plaisir !
Lien : http://allison-line.blogspot..
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Ronde et fière de l'être !

" Certes, vous n'êtes pas mince, vous n'êtes plus mince ou vous ne l'avez d'ailleurs peut-être jamais été : mais il est temps de voir plus loin que le bout de la norme qu'on vous met sous le nez à longueur d'année. Il est temps de devenir fière de ce que vous êtes, de votre corps, de votre vie, et tant pis si votre booty dépasse du cadre."

Oh, comme il m'est précieux ce livre ! Avoir des kilos en trop et s'assumer telle que l'on est, ce n'est pas une mince affaire (ou plutôt une mince à faire...)

Il est constitué de quatre parties :

Oui, j'ai des kilos en trop et oui, je m'aime (enfin, j'essaye) : A base de QCM et de conseils, cette partie permet de prendre du recul et de réaliser que la vie n'est pas un régime sans fin. Une bonne question nous est posée : pourquoi avons-nous tellement envie de maigrir, au fond ?

Oui, j'ai des kilos en trop mais non, je ne suis pas que ça : Ici, on tord le coup aux idées reçues et on essaye de trouver des parades aux "bons" conseils et aux phrases assassines. On y démantèle également les clichés en apprenant à se voir autrement qu'avec nos kilos en trop.

Oui, j'ai des kilos en trop et oui, je suis une bombe : Alors là, je dirais que c'est le chapitre le plus important, celui où on apprend à s'assumer, à être bien dans son corps pour être bien dans sa tête et à se réconcilier avec la nourriture.

Oui, j'ai des kilos en trop mais non, je ne veux pas forcément les reperdre : Là, on va dire que c'est la partie avec laquelle j'ai le moins adhéré, puisque je ne conçois pas qu'on puisse se plaire et s'assumer avec ses kilos en trop, vu que ce n'est absolument pas mon cas... D'ailleurs, lapsus, en écrivant l'article, j'avais écrit je ne veux pas forcément les reprendre (au lieu de reperdre).

" Le moment est venu d'arrêter de mesurer votre tour de hanches tous les quarts d'heure et de repenser les fondations mêmes de tout votre petit être."
Lien : http://lapinoufamily.fr
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Bienvenue au Cast, tome 3 : Sous les projec..

Et voilà, les répétitions et les longues heures de travail sont terminées pour les élèves, maintenant c’est l’heure de la tournée. Le stress, ne pas oublier les paroles, savoir la chorégraphie, bref, maintenant c’est du concrets pour les élèves.



Dans ce tome, nous avons à faire à des élèves un peu plus sérieux. Ils sont tous très pris par la tournée. D’ailleurs, dans ce tome on va avoir à faire à l’alcool, mais aussi à l’anorexie. Dans chaque tome, l’auteure nous parle d’un thème récurant dans la vie d’un adolescent.

La relation avec Bastien est toujours au point mort, même si ça a quand même avancé un petit peu, en tout cas, je me langui que ça bouge tout ça !

Sinon, sa meilleure amie, Danae tant qu’à elle, on peut dire que sa relation avec Stanislas bouge. Faut vraiment qu’elle ouvre les yeux une fois pour toute.



A chaque fois que la représentation du spectacle a lieu, on est pris dans l’histoire, on ne veut pas que les élèves se plantent… On a toujours droit aux « intermèdes » ce sont des petits passages avec le point de vue des adultes, donc en général les professeurs. J’aime bien ces moments là car on voit l’envers du décor.

Une fois encore les illustrations de Diglee apportent un plus, même si j’ai trouvé qu’il y en avait moins par rapport aux tomes précédents. Ca reste quelque chose que j’aime bien dans cette saga.



En conclusion, une saga qui est intéressante, c’est toujours un plaisir de suivre les élèves dans leur apprentissage de la vie et du spectacle. Dès douze ans et je recommande de découvrir !
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Autobiographie d'une fille Gaga

Les blogs où l'on trouvait des tranches avaient émergés en force. Quelques privilégier ont pu ainsi passer du numérique au format papier. Bien entendu, on connaît les noms de Margaux Mottin, Pénélope Bagieu, Pacco... Diglee fait aussi parti de cette génération. Elle parle de sa vie avec humour et décontraction. Comme elle l'explique au début de son ouvrage, elle a retravaillé ses publications web et elle est contente du résultat. Le dessin est arrondi, précis et très riche. Elle ne s'embête pas avec des décors inutiles ni avec des bordure de case. Un choix esthétique qui dérange les puristes. Et le fait de parler de soi qui fait que des mauvaises langues appelle cela girly. En quoi le quotidien d'une femme est moins intéressant que celui d'un homme? Et en quoi, aimer les chaussures, les vêtements et les histoires d'amour ne peuvent pas être drôle?



Les maisons d'édition feraient-elles des choix sans penser qu'il y a un public pour acheter? On en doute fort. Surtout que plus d'une ont lancé des bédéastes qui sont, 10 ans, plus tard toujours dans le 9e art. En effet, le coeur de cible reste les femmes. Enfin, elles peuvent s'identifier dans la bd loin des héroïnes hypersexualisées et assez naïves de ces messieurs. Diglee ose et affirme sa passion pour Lady Gaga, sa passion pour les chaussures à talon, l'affection sincère pour sa famille et ses amies, l'amour qu'elle porte à son partenaire... Touchante et maladroite, elle reste authentique. Les pages se tournent de façon assez sympathique. On passe un agréable moment et c'est bien le principal. Certes, ce n'est pas mémorable comme la majorité des productions. Mais on le prête avec plaisir et on se replongera plus tard avec satisfaction. Une petite bulle légère qui nous redonne le sourire. Pourquoi vouloir s'en passer?
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Atteindre l'aube

Une mise en lumière suite à un décès. dans ce récit Diglee aborde la mort, le deuil, le féminisme.

La relation aux autres est toute en finesse, avec beaucoup de douceur, nous nous retrouvons dans ce récit émue, touchée. Un roman qui parle de sa famille, des liens, elle interroge les secrets, les lettres, les photos afin de découvrir les non dits et arrive à enlever les doutes afin d'atteindre la sérénité. J'ai beaucoup aimé cette façon d'écrire de prolonger les adieux suite à un décès, une belle réflexion face à la place des femmes. Magnifique roman, comme ressac, à lire à relire, ou à offrir.
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Ressac

J'ai lu ce récit avec tendresse et joie. Tout y est sensibilité, amitié, rencontre, émerveillement. Un récit très juste, poétique, un coup de coeur que je vais offrir à mes filles, et à mes chères amies.

Un beau moment de rencontre avec soi, ce désir de s'évader, de se retrouver, d'être avec soi loin du monde virtuel.

Se reconnecter à soi, à la nature, à la mer à la beauté en toute simplicité.

Merci pour ce beau récit Diglee
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Atteindre l'aube

Quel bel hommage !

J'ai toujours aimé les livres qui partaient à la découverte des secrets de famille. Ceux qu'on ne dit pas et qui prennent pourtant toute la place.

Ici l'auteur va aussi à la découverte d'elle-même, en fouillant ce qui la rattache tant à cette tante défunte.

C'est très émouvant.
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Je serai le feu

Ce livre est devenu un incontournable de ma bibliothèque. J'aime beaucoup la poésie, les beaux livres et les livres mettant en lumière des femmes oubliées, je ne pouvais qu'adorer ce livre de Diglee, autrice-illustratrice que j'ai découvert grâce à cet ouvrage. Ce livre m'a permis de découvrir un grand nombre de poétesses, de femmes inspirantes, de vies incroyables, j'ai lu depuis plusieurs ouvrages de certaines d'entre elles.

C'est un livre qui se déguste, par petites touches, où on revient sur certains passages, on se laisse entraîner par les différents poèmes, par les magnifiques illustrations qui les accompagnent...



Un vrai régal, tant intellectuel, culturel, historique que visuel.
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Atteindre l'aube

J'ai adoré Ressac qui m'a fait découvrir Diglee et je referme Atteindre l'Aube, enchantée à nouveau.

Dans cette lettre d'amour adressée à sa grande-tante Georgie, Diglee interroge la vie et les secrets de cette femme forte et libre, interroge son attachement et son admiration de petite fille, ce qu'ils disent d'elle, de son propre rapport aux hommes, de son cheminement féministe.



Elle y interroge la transmission de cette lignée de femmes saltimbanques dont elle est issue. Cela passe par les archives d'état civil, les archives familiales, lettres, photos, coupures de presse... Pour ses lointaines aïeules telles que Louise et Hermance, il lui faut parfois imaginer et la littérature vient alors à son secours : là une phrase de Thérèse Desqueyroux de François Mauriac lui revient en mémoire, ici elle croise le fantôme de Colette et ses chats.

"A dix-sept ans, Louise est endeuillée, mariée et enceinte. Arrachée si jeune à la légèreté". "Ici, je brode, je n'en sais rien. Je tente d'expliquer la suite, la suite si terrible, mais les documents ne me disent pas ce que Louise éprouve. Il n'y a que ce que toi, sa petite-fille, m'en a dit. Ce que toi, déjà, tu transformais en une histoire".



Il y a la mythologie familiale, les non-dits, les secrets, tout ce qui se joue au sein d'une famille et il faut démêler cet enchevêtrement.

De qui vient-elle ? Que lui ont-elles transmis ? La quête de Diglee est aussi une interrogation de la psychogénéalogie familiale : la lourdeur d'un prénom d'enfant mort que l''on porte, ce que l'on pressent inconsciemment, ce que l'on occulte par mécanisme de protection. Ces sacs de cailloux que l'on transporte. "La sensation d'abandon brutal que j'éprouvais était donc diffuse, ancienne, et si elle prenait la forme de ce chagrin post rupture amoureuse, elle était déjà là avant moi, en nous".



Des scènes intimes et universelles, toute une vie dans des sacs poubelles trônant au milieu d'un appartement que l'on vide. Un appartement refuge, un appartement univers, tout en tapis, tentures, livres, objets, boîtes à souvenirs.



Le rapport aux hommes est interrogé tout au long de cette lettre, à l'aune du cheminement féministe de l'auteure. Le père tout d'abord, puis les hommes rencontrés : "père, passion, destruction". "(...) Et moi, je me débats avec cette absence de père, inconfortable, ce père que j'ai dû apprendre à maintenir à distance, par nécessité. C'est désagréable de grandir avec un trou dans son arbre. La désertion filiale est une lutte quotidienne (...)".

"Marcher sur tes pas m'a permis de te comprendre et de me connaître. Je ne suis pas toi. Je défusionne. Je suis libre" "Les amours brisées ne me bâtissent plus. L'écriture de cette lettre a détissé cela : il n'y a plus en moi d'enfant qui crie".



Un magnifique hommage sous forme de lettre, une quête, un cheminement vers l'apaisement.

A nouveau séduite par la poésie et la justesse de son écriture. En témoignent les nombreux petits signets multicolores posés au fil des pages.

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Je serai le feu

Ce livre magnifique est aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur.

Diglee nous fait découvrir, avec une grande sensibilité et beaucoup de beauté, des grandes poétesses! J'ai pris un plaisir fou à savourer chaque portrait de ces femmes et leurs poèmes sélectionnés avec soin.

Le livre est sublime, la couverture magnifique et les pages ivoires douces de grande qualité augmentent le plaisir de la lecture.

Merci à Diglee de sortir ces femmes de talent de l'ombre et de les remettre à leur juste place d'artiste!

Ce livre ne se termine pas, il se lit et se relit, se picore!

Les nombreuses références d'ouvrages permettent d'aller plus loin dans la découverte des oeuvres de ces poétesses (principalement de l'entre deux guerres, période chérie par Diglee qui assume ce choix), en tout cas pour certaines. Et on espère que les autres seront enfin un jour traduites en français et/ou rééditées.

J'espère vraiment que Diglee fera un "tome 2" Sur ces poétesses oubliées ou laissées de côté, peut être sur d'autres périodes !?
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Ressac

Je ne fais aucun effort de photo pour les livres dont j'ai un besoin urgent de parler. Pas le temps de passer par la case thé fumant et fleurs séchées, la première image fera l'affaire, et souvent il y a mes cuisses dessus.

Une urgence à vous parler de Ressac que j'ai lu en une nuit, comme transportée ailleurs. Et en moi.

@chroniquesessentielles et @clairethefrenchbooklover avaient tout fait pour me convaincre de le lire. Et puis c'est Elenn qui aura réussi à me décider, me le mettant dans les mains, au propre comme au figuré. "C'est pour toi, lis-le."



Ressac c'est un récit, celui d'une courte parenthèse dans la vie de Diglee. Parce qu'elle a le sentiment de ne plus rien contrôler, elle décide de lâcher prise. Et quoi de mieux qu'un face à face avec la mer pour cela ? Alors elle part, seule, dans une abbaye bretonne. Elle y croisera d'autres âmes, sœurs, puisqu'il s'agit de femmes. Le temps de lire (Modiano et Anaïs Nin, rien que ça me fait briller les yeux), de dessiner, d'écrire, de penser, de parler avec sincérité. Le temps des embruns et des coquillages. Le temps de rentrer en soi-même, juste pour voir.



Je vais encore dire que je m'identifie à l'autrice, il faut croire que je le cherche un peu. Après, je n'y suis pour rien si elle est née cinq jours avant moi et qu'elle est ascendant Poissons. Blague à part, cette manière d'être au monde me parle. Croiser des signes de l'univers sur le chemin, deviner le thème astral de son interlocuteur, marcher par tous les temps sur la plage et s'asseoir là, même dans le vent, visiter les cimetières en amie des fantômes, guetter les chevreuils pour y puiser la grâce. Être soi. Être là. Et pour une fois, assez peu au milieu des autres. Puisque les autres, ceux qui comptent, qui nous dessinent, sont loin.



Si j'étais @diglee_glittering_bitch le prénom de ma collègue me ferait dire qu'il n'y a jamais de hasard. Si Elenn me confie ce livre, c'est une autre Hélène qui est derrière tout ça. Le rapport à sa grand-mère est d'ailleurs touchant. Remuant même.

Et puis, il y a San Michele. Cette visite à laquelle je tenais tant en août dernier. Arpenter les allées du cimetière vénitien. Deux pages pour un lien indéfectible. Et quand il est question de liens, l'idée reste de les tisser. Ce livre, je l'offrirai. Je le mettrai dans les mains d'une autre femme. Et je ne dirai rien d'autre que "il est pour toi, lis-le".
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Prodigieuses histoires de filles pas comme ..

Dès leur plus jeune âge, de nombreuses femmes ont marqué leur époque. Héroïnes du passé ou d'aujourd'hui, ces femmes aux destinées hors du commun ont écrit leur histoire grâce à leur talent et leur persévérance. Elles se sont battues pour leurs idéaux.



Anne-Fleur Multon nous restitue dans ce très bel ouvrage les portraits de cinquante d'entre elles. Certaines renommées et admirées, d'autres méconnues ou oubliées. De Frida Kahlo à Anne Frank en passant par Emma Watson ou encore Françoise Sagan, le parcours exceptionnel de ces femmes nous est retracé.



Une lecture qui m'a notamment permis d'aller à la rencontre de Vitória Bueno, une danseuse contemporaine brésilienne née sans bras, de découvrir le destin unique de Clara Schumann, pianiste et compositrice qui a œuvré pour la carrière de son mari ou encore de faire connaissance avec la scientifique serbe, Mileva Maric. 



Un contenu riche, accessible au jeune public et superbement illustré par le coup de crayon de Diglee et ses couleurs pétillantes. La fin de l'ouvrage laisse la possibilité au lecteur d'écrire à son tour sa propre histoire. 



Une lecture passionnante et inspirante. 
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Ressac

J'ai eu du mal à rentrer dans ce livre à cause du décalage entre l'ambition affichée par la narratrice, et la réalité de sa « retraite » : elle part seulement 5 jours dans une abbaye, intégrée dans un village, où il y a Internet, la télévision, elle emporte son smartphone… Et pourtant elle a vraiment l'impression de vivre une déconnexion radicale, en tout cas quelque chose d'important. J'avoue avoir trouvé ça un peu ridicule, un peu grotesque. C'est un peu triste mais c'est comme ça : il m'a fallu du temps pour mettre de côté mes jugements et lire sans a priori.



Plus loin dans le livre, la narratrice donne quelques clés pour comprendre ce décalage : en temps normal, elle passe 3 à 4 heures par jour sur Instagram. Sa petite notoriété fait qu'elle reçoit beaucoup de messages sur les réseaux sociaux, et elle n'arrive pas à gérer cela, elle y pense tout le temps, les lit sans y répondre, etc. Elle part de loin, en quelque sorte, et même si ce qu'elle appelle « retraite » dans ce récit ressemble davantage à une mini pause au bord de la mer, à de petites vacances atypiques qu'à une vraie expérience de retrait, je peux comprendre - au vu de son passif d'addiction aux écrans - que cela représente déjà beaucoup pour elle.



Ce court récit raconte donc, de façon chronologique, ces 5 jours dans une abbaye en Bretagne, les promenades au bord de la mer, les repas avec les autres pensionnaires. Tout cela assortie de plusieurs commentaires, assez variés, présentés en vrac. Il y est notamment question d'astrologie, de vie après la mort, de connexion avec les énergies… Ce n'est pas inintéressant, mais je suis peu sensible à ce genre de discours.



En toile de fonds, il y a l'histoire de son beau-père, personnage très important dans son vécu familial puisqu'il a pris tendrement le relai d'un père biologique absent, beau-père donc qui a décompensé et dont la maladie mentale non traitée empoisonne le quotidien de sa mère et abime leurs relations. Cet homme aura un accident de voiture peu avant le départ de la narratrice vers l'abbaye. Les passages sur ce beau père sont à la fois les plus intéressants et les plus beaux du récit.



L'écriture de Diglee est toute simple, en soi assez convenue, mais il y a de jolies trouvailles. Par exemple j'ai aimé ces jeux de mots involontaires qu'elle nous partage. D'autres phrases sont du même acabit : « J'essaie de guérir du père par la mer ». Ce sont des formulations un peu faciles, mais qui me font penser à du Sylvain Tesson, j'apprécie ce genre de jeux sur les mots malgré son coté artificiel.



Je mets 2.5/5. Les quelques passages jolis ou bien menés ne sauvent pas un récit qui n'a, à mon sens, pas grand-chose à raconter.
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Le journal intime de Cléopâtre Wellington, tome..

J'ai lu ce roman par pure curiosité. Adorant les œuvres graphique de l'autrice, j'ai tout de suite voulu lire son roman. J'ai malheureusement mis plus de temps que voulu pour le faire, mais, l'attente à eu du bon.



J'ai passer un super moment !



Cléo est jeune mais mature pour son age. Elle découvre la "joie" de la puberté, notamment des poils ! Sur les jambes, les bras, les aisselles...ailleurs ! Que d'émotion, et à tout ça ce rajoute les garçons !



****



C'est un roman énorme et déjanté. Je m'attendais pas moins de Diglee. Cléo est une gamine extra, plein d'humour et à la force morale impressionnante. De plus elle à la grande manie de donner des surnoms à tout le monde. Histoire de pouvoir parler des gens sans problème, même quand ils sont présent. (qui ne l'a pas fait?)



Elle vie entre les changements de son corps et les garçons. Autant vous dire, beaucoup de choses.



Pour ce qui est de Diglee, pardon Maureen Wingrove, j'adore son style. Simple et léger, le livre ce dévore tout seul.

Si vous cherchez du léger, du drôle et du rafraichissant, ce roman est pour vous.
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Ressac

𝙍𝙀𝙎𝙎𝘼𝘾 de Diglee aux éditions Points.



“𝘚𝘪 𝘭’𝘰𝘯 𝘰𝘶𝘷𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘨𝘦𝘯𝘴, 𝘰𝘯 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘺𝘴𝘢𝘨𝘦𝘴. 𝘔𝘰𝘪, 𝘴𝘪 𝘭’𝘰𝘯 𝘮’𝘰𝘶𝘷𝘳𝘢𝘪𝘵, 𝘰𝘯 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘭𝘢𝘨𝘦𝘴”. Agnès Varda



Je ne commence jamais mes chroniques par des citations, et pourtant, celle ci, que l’on retrouve d’ailleurs dans le récit est parfaitement adaptée.



👩Nous allons découvrir de plus près Maureen, illustratrice et romancière qui décide de partir quelques jours faire une retraite dans une abbaye bretonne pour se retrouver, être choyée. Au-delà de cette introspection, elle y fera des rencontres, des femmes qui viendront dans le même but qu’elle, ou encore des nonnes et ce sont tous ces parcours ainsi que le sien qu’elle nous racontera dans son récit chargé d’émotion.



🌊Les vagues, ce mouvement récurrent de la mer comme ici avec les souvenirs et les rencontres de Maureen qui déclenchent en elle questionnement et doutes les uns après les autres.



👩Lors de ces différentes rencontres, Maureen sera tantôt dure avec elle-même, tantôt éblouie mais toujours, ces femmes auront des similitudes avec elle ; leurs parcours, leurs personnalités résonneront avec elle et l’aideront à faire son cheminement …

La destinée, le hasard ? il y a tout un champ lexical des croyances parallèles dans le récit, et on aurait beau ne pas y croire, ces rencontres, à cet instant, seront troublantes.

L’auteure dresse de vrais portraits de ces femmes, de leur condition, de la maternité, de leurs obligations face à la société, sans jugement mais en toute bienveillance.



😍J’ai adoré 𝙍𝙀𝙎𝙎𝘼𝘾, que ce soit l’importance des liens familiaux, ou me faire avaler par ces vagues qui ne peuvent que nous éclater à la figure. Qui ne s’est jamais remis en question ? N’a jamais eu envie de se couper du monde, des réseaux pour y voir plus clair sur sa vie. Maureen l’a fait et bien que ça puisse faire peur, elle nous montre que notre destinée sera bienveillante, non pas que ce sera facile, mais qu’au fond la vie ne nous met pas des bâtons dans les roues et que si l’on veut être heureux, il faut s’écouter, comme ces femmes qui l’auront fait tôt ou tard.
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