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Critiques de Gudule (827)
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Le club des petites filles mortes

Comme promis, je vous fais une récap des nouvelles que contient ce recueil d'excellente facture, proposé par Gudule, écrivain franco-belge que j'ai découverte grâce à... la couverture, suivie du titre, bien entendu.

Ce que j'ignorais aussi, c'est que l'autrice était célèbre par ses livres pour enfants, mais elle avait plus d'une corde à son arc.



J'ignorais où je mettais les pieds et y suis allée à l'aveugle, ne m'attendant pas à grand-chose, après avoir été très souvent déçue par la littérature horrifique récente.



Les nouvelles, donc, au nombre de 6 :



La baby-sitter :



Les parents de deux jumeaux se retrouvent sans baby-sitter au moment de partir tout un week-end pour un séminaire.

L'agence leur propose une jeune fille disposant d'excellentes références, et Lucie se retrouve en charge des enfants et du chat.



Son principal talent, sublimement raconter des histoires... d'une façon plus qu'inhabituelle.



*******



- Repas éternel



Une gare, des voyageurs attendent, qui dans une salle d'attente tout confort, qui dans des wagons blindés.



Nous sommes dans le futur, la date n'est pas précisée mais je dirais d'ici un bon siècle, la pollution a tout recouvert et la faim se fait cruellement sentir.

Mais les autorités compétentes ont pensé à tout et une redoutable organisation est mise en place.



Les Hommes en Rouge veillent à la bonne exécution des lois en vigueur, et gare aux contrevenants..



*******



- La petite fille aux araignées :



Miquette, 11 ans, vit avec sa maman et son chien, Titus.

Seule famille qu'elles cotoient régulièrement, la tante de Maud et grand-tante de Miquette : Madeleine, qui atteint allègrement ses 80 balais et n'en tombe pas moins amoureuse de son acupuncteur de la moitié de son âge.

Personnellement, je n'ai rien contre, notez bien.



Il n'en est pas de même pour eux, et l'acupuncteur en question va se faire un devoir d'arranger les choses.



La seule qui sait tout et fera son possible pour contrer le couple, puisant des solutions dans son Almanach des Sorcières tout neuf, c'est Miquette, du haut de sa dizaine d'années.



*******



- Dancing Lolita :



Une boîte où des gamines picolent et se trémoussent sous l'oeil libidineux d'hommes plus que matures, pour ne pas dire blets, pour certains..

Pas si jeunes que ça, les minettes, mais rajeunies grâce au médicament miracle inventé pour relancer l'économie.



Pour faire acheter, il faut créer l'envie, et on a plus d'envies à 15 / 16 ans qu'à 75, apparemment.

Mais chaque médaille a son revers...



*******



- Gargouille :



Une simple photo de classe prise il y a 40 ans se retrouve sous les yeux de l'une des photographiées qui constate que sur le cliché, toutes les filles ont vieilli sauf elle.



Et il en est de même pour toutes les enfants de cette classe de septième.

Elles doivent se réunir pour découvrir la raison de ce phénomène surnaturel ou presque.



Mais elles sont attendues, à l'ancienne école catholique où elles étaient élèves...



*******



- Entre chien et louve :



Un récit très différent des autres.



Jean va en Afrique pour son travail, tombe amoureux d'une gamine, et ne pouvant s'en passer, il la ramène en Belgique, avec quelques gris-gris dans les bagages..



Une maison en pleine forêt, des voisins étranges, c'est ici que doit s'épanouir Astrid, qui passe ses journées à tout faire pour le bien-être de son mari, y compris le "devoir" conjugal, bien entendu.



Et elle en est très heureuse... selon Jean.

Ah, ces décennies sans le moindre nuage... on en rêverait, n'est-ce pas ?.



Après la mort de l'homme, Astrid se confie au chien qu'elle vient de recueillir.

Méfiez-vous de ce que vous racontez à votre animal de compagnie, qui sait quelle âme renferme le corps de Minou ou de Toutou.



*******



Pour chacun de ces récits, j'ai rédigé une critique détaillée que vous trouverez sur la page du livre évoqué.



Toutes les nouvelles m'ont embarquée, fait frémir, émue, d'autant que la plume est excellente.



Désolée pour mes amis qui viennent de lire les retours, j'ai écrit celui-ci pour mettre le recueil en valeur d'une part, et pour que chacun s'y retrouve plus facilement.

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Entre chien et louve

Sixième et dernière nouvelle du recueil le club des petites filles mortes.



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Ses paupières sont lourdes, de vraies chapes de plomb. Aucun membre ne lui répond plus. Bouger une phalange est mission impossible.



Quand il parvient enfin à ouvrir les yeux, il voit un brin d'herbe, puis une fourmi.

Que fait-il allongé à terre



La fourmi tombe, rompmant la fragile perfection de son bonheur.

Il se redresse d'un bond, veut crier et, à pleins poumons, il aboie.



Il repense à sa femme, qui l'a soigné et bichonné pendant toute sa maladie.

Astrid... mais les chiens n'ont pas de femme.



Ses pensées mi-humaines mi-canines se mélangent et se télescopent.

Et puis petit à petit, le puzzle se met en place.



Jean était parti travailler en Afrique, au Congo plus précisément. Il y passa huit années.

C'est là qui'il a vu Astrid, encore une enfant, dont il est tombé amoureux et qu'il a voulu emmener chez lui, en Belgique, pour vivre avec lui.



Mère Marie-Léontine disait que la Belgique est une terre de félicité, le pays des anges, et Astrid y croit. Partir avec l'homme Blanc, c'est ça qu'il faut faire.



Arrivés en Belgique, Jean et Astrid emménagent dans june maison complètement isolée en forêt.

Une poignée de bicoques alignées constituent un semblant de mini-village.

Sans commerçants, ceux-ci passent en camionnette pour les provisions de première nécessité.



Jean travaille dans le bâtiment, et Astrid, l'adorable Astrid reste à la maison, à récurer, s'occuper des repas, du potager. du matin très tôt au soir, elle s'échine pour que Jean soit satisfait..

Quand il rentre, il ne pense qu'à lui faire l'amour un peu dans chaque pièce.



Il est persuadé qu'elle baigne dans le bonheur, à s'occuper de sa maison en attendant que le mâle alpha regagne le foyer.



Astrid n'aime pas les animaux de compagnie. Pourtant, quand ce chien en mauvais état se met à camper sur son paillasson, par un concours de circonstances, elle le fait entrer, le soigne et le nourrit.



Les deuix âmes solitaires se tiennent compagnie, se réchauffent, et puis le chien l'empêche d'avoir peur des ombres... ou autres.

Sauf que nous on sait que le chien, c'est Paul, du moins en partie.



Et bien entendu, elle s'attache à Fidèle, lui confie tous ses tracas, toutes ses peines, lui raconte sa vie, en quelque sorte.

Les certitudes de Paul en prennent un coup dans l'aile.



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Je ne vous avais pas dit qu'avant d'être regroupés dans un recueil, ces récits avaent été des best sellers. Et je comprends pourquoi. C'est grandement mérité.



Ce dernier récit m'a scotchée, m'a étreinte, m'a bouleversée.

Tout le monde peut lire cette nouvelle d'environ 200 pages. Je l'ai trouvée exceptionnelle.



Quelle imagination a cette Gudule. des rebondissements qui m'ont surprise.



Mon coeur qui s'est serré quand la pauvre Asgtrid nous a parlé de "son" Afrique et de son coeur qui y est resté.

On se penche aussi sur la magie noire et les gri-gri.



Vraiment magistral. J'ai adoré. :)



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Gargouille

Elles étaient 10 dans cette classe de septième.

Dix élèves du pensionnat de "jeunes filles",sous le joug d'une poignée de religieuses loin d'être aussi crémeuses que les pâtisseries du même nom.

Les gamines populaires, les moins populaires, les souffre-douleur.



À l'angle de l'édifice, surplombant la chapelle, une gargouille vomit régulièrement l'eau qui tombe sur le toit.



Le dernier jour d'école, il est remis à chacune la fameuse photo de classe.



40 ans plus tard, Claire, saisie d'une frénésie de rangement, tombe sur le cliché et en reste baba (rien à voir avec la pâtisserie non plus).

Toutes ses camarades ont vieilli sauf elle. Certaines ont même disparu de la photo.



Elle appelle son amie Gigi, lui fait rechercher son exemplaire, et même constat. Hormis elle-même, restée enfant, tout le monde a vieilli.



Les deux femmes décident de contacter chaque élève, pour les amener à se réunir et résoudre le mystère.



Justement, lorsqu'elles ont reçu cette photo, les gamines avaient signé un pacte, de leur sang, se jurant de se retrouver 40 ans plus tard.

Ça tombe bien, ce jour de juin est dans une semaine et demie.



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Chouette récit qui donne des frissons, toujours aussi bien écrit et que je recommande à tout amateur du genre.

Je préviens néanmoins les arachnophobes (aucun gâteau ne porte ce nom), ion en rencontre quelques unes.

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Dancing Lolita

Dancing Lolita, quatrième et plus longue nouvelle du recueil Le club des petites filles mortes.



Pourquoi ce nom ?

Des gamines se trémoussent sur la piste, lorgnées par de vieux types libidineux.



Gamines si l'on veut, car celle qui frétille quand on arrive avec ses couettes et sa mini, a 90 ans.



La population vieillit, l'économie s'effondre. Pas de souci, rajeunissons tous ceux (surtout celles) qui le souhaitent... et peuvent raquer.



Le médicament qui va bien, c'est le Juvénal. Le suivi du traitement coûte un bras, donc le plus souvent, les femmes se vendent.

Façon de parler, puisqu'elles se prostituent par choix.



Les moins riches prenaient le générique : le Dorianex. Mais gare aux effets secondaires.

Abel, écrivain, s'est insurgé et a écrit un bouquin sur le sujet.



Mais ce qu'ils appellent les "ratés" se multiplient.



Abel rencontre la petite Mina, une véritable enfant, qui fuit son beau-père...



J'ai bien aimé, mais tout ce sexe dégoulinant m'a dégoûtée. Pas trop mon truc.

Sinon, l'histoire est très bien.

Et la fin, wahou !

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La petite fille aux araignées

La petite fille aux araignées, toujours de Gudule, et toujours aussi bien écrit.



Cette fois, ce n'est pas de l'horreur horriblement horrible, c'est de l'horreur horriblement triste.

Je l'avoue, j'ai versé quelques larmes.



Miquette, 11 ans, vit avec sa maman et son chien, Titus.

Seule famille qu'elles cotoient régulièrement, la tante de Maud et grand-tante de Miquette : Madeleine (rien à voir avec Proust).



Madeleine, octogénaire, tombe amoureuse de son acupuncteur, trentenaire.

Un féru de science, au passage.



La gamine a été très gâtée par sa maman à Nowel.

Devinez ce qu'elle a trouvé sous le sapin... L'Almanach des sorcières !

Elle l'adore. Figurez-vous qu'il y a plein de recettes dedans.



Alors je me permets de vous donner un conseil, si vous exécutez une recette de sorcière, c'est comme la pâtisserie ; aucune place à l'interprétation.

Et comme le dirait Mercotte : Lisez bien la recette.



Il y a aussi un certain Quiquequoi dans l'histoire, mais vous devrez tout découvrir vous-mêmes.



C'est de l'horreur pas trop horrible, cette fois. J'ai même souvent souri.

Et aussi pleuré, comme dit plus haut.



Une histoire prenante, qu'on dévore très vite, servie par une plume impeccable.

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Repas éternel

Mais que n'ai-je connu Gudule avant aujourd'hui ?

Une autrice à la plume vive, acérée, au style impeccable.



Repas éternel, seconde nouvelle du recueil Le club des petites filles mortes, n'a rien à envier à la première : Baby-sitter, tout du moins en terme d'horreur.

En fait, elle est encore pire. De l'horreur horriblement horrible, voyez-vous. Pire ou meilleure... en fait, elles sont aussi bonnes l'une que l'autre, dans un genre très différent.



L'autrice sait se renouveler..



On démarre tranquillos dans la salle d'attente d'une gare, probablement parisienne.

Un décor chaleureux, des rideaux, des fauteuils confortables, des guéridons.



Madame Blum, la première arrivée, prend ses aises en admirant le décor.

Pièce réservée aux passagers de première classe, bien entendu.

À l'extérieur, ce n'est pas la même chanson et le voyageur lambda n'est pas à la noce...

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D'autres passagers la rejoignent. Au nombre de six, ils commencent à faire connaissance, puis se dirigent vers le train qui les attend.



À l'instar de la salle d'attente, l'aspect de leur wagon rappelle l'Orient Express.



*******



Parallèlement au voyage des nantis, nous faisons la connaissance de Tatoo, qui s'est échappée du palais du Ministre de l'intérieur : Big Butcher.

Elle retourne "chez elle".



Une salle dans les méandres du métro parisien, où l'attendent ses compagnons d'infortune.

Des êtres tous très attachants, mais handicapés, difformes ou asociaux.

Ils qualifient eux-mêmes l'endroit où ils se terrent de Cour des Miracles.



Nous sommes en France, dans le futur du futur.

La pollution a recouvert la terre, les hommes en rouge font régner la terreur avec la délicatesse qui les caractérise... en quelque sorte.



Une excellente nouvelle d'horreur absolue, à ne pas mettre entre toutes les mains.

J'ai quand même pu le lire, même si le gore n'est pas vraiment ma came.

Pour tout vous avouer, j'ai même parfois éclaté de rire, parce que de l'humour s'est glissé dans le récit.



Je ne vous en dis pas plus.



Amateurs de belles plumes et d'horreur horriblement horrible, ce récit est fait pour vous.

Que les autres passent leur chemin. Mais bon, je dis ça, je dis rien, j'ai quand même apprécié ma lecture. Le style n'y est pas pour rien, je dirais.



Au suivant maintenant.

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La baby-sitter

Je suis tombée par hasard sur un recueil de longues nouvelles écrites par une certaine Gudule, autrice franco-belge.

Le titre du recueil est Le club des petites filles mortes.

Forcément, j'ai sauté dessus, pour me remettre de ma lecture d'un Stephen King particulièrement émouvant.

Mais je vous en parlerai plus tard.



Donc, je commence le permier récit : La baby-sitter.



On entre directement dans l'action, si l'on peut dire.

Deux jumeaux de 9 ans, un garçon Cyril et une fille Violette.

Leurs parents doivent aller à un séminaire, mais leur baby-sitter habituelle n'est pas disponible, et l'agence leur recommande chaudement Lucie, une jeune fille très compétente.



La mère des enfants accueille la baby-sitter et la présente aux enfants qui l'adoptent sur-le-champ.

Même le chat en tombe amoureux.



C'est dans une grande maison dressée à flanc de paroi d'une montagne, entourée de verdure et de forêts que Lucie va s'occuper des enfants pendant deux jours et une nuit.



Une chose que la douce baby-sitter fait très bien : raconter les histoires.

Ce qui tombe bien, parce que les enfants adorent ça.



Premier soir, Le chaperon rouge.

Les jumeaux blottis dans le lit de papa et maman n'en perdent pas une miette.

Le talent de Lucie les envoûte, d'autant qu'elle a une sorte de don pour mimer les personnages.

Et croyez-moi, ça fiche les jetons.



Seulement, Lucie a un passé très chargé et intense, qu'elle croyait effacé... mais les circonstances font que...

Est-elle si douce que ça ? On lui confie des enfants, après tout.



Amateurs de frissons, lisez cette nouvelle stupéfiante. Il m'arrive rarement d'avoir peur en lisant un livre d'horreur, mais là, l'auteure est très forte.



Àmes très sensibles s'abstenir, cependant, même si le lecteur s'en sort vivant.

La preuve, je suis encore là pour vous vanter l'écriture de Gudule et son récit.



Du moins, je crois que je suis là... Hahahaha.

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Entre chien et louve

Astrid une vieille femme, veuve , a été ramené d Afrique très tôt ,trop tôt et la vie dans les Ardennes Belges n est pas celle qu'elle espérait ...Quand elle trouve ce vieux chien moche et sale ,elle qui ne les aime pas ,le garde auprès d elle, Fidèle , deviendra son confident et elle se sent plus en sécurité , car le fils du voisin , trisomique , depuis le départ de sa mère et le suicide de son père , vit seul avec sa chienne et rôde autour de la maison .

Mais raconter sa vie dans les détails à son chien , n'est pas vraiment une bonne idée , car il y a des secrets à ne pas dévoiler , même à son chien ....



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On n'est jamais déçu avec Anne Duguël ou Gudule , qui sait toujours nous raconter des histoires incroyables , bien tordues et captivantes .

C'est le cas avec ce court roman qui nous raconte l'arrivée d'une jeune femme venue du Congo dans les Ardennes Belges . La vie avec Jean son mari n'est pas toujours rose et à sa mort elle adoptera un chien ..

Entre les pensées des trois protagonistes qui nous dévoilent chacun bien des secrets ,

Petit à petit , tout nous est dévoilé , rancoeurs et déceptions d'une femme pas du tout adaptée à la vie dans cette région inconnue et isolée .

Et les pensées d'un chien qui n'en est pas vraiment un .

Une relecture et toujours aussi passionnant.

Dugule et le talent de nous raconter , l'horreur et le fantastique avec délicatesse ....



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Le bal des ombres

Le grand-père de Morgane est mourant. Elle veille sur lui en attendant qu'il passe de l'autre côté. Le problème, c'est qu'il n'y arrive pas. Sans le comprendre, elle se retrouve à ses côtés et essaie de comprendre d'où vient le problème. Elle remonte ainsi dans le temps, en 1947, lors d'un petit bal de village où son grand-père a rencontré sa grand-mère. Et s'il était possible de changer l'histoire?



C'est un roman très court, adapté pour les ados. L'écriture est fluide ce qui facilite beaucoup la lecture.

J'ai bien aimé ce retour en arrière de Morgane qui a pu découvrir comment étaient ses grands -parents, leur caractère, la ressemblance qu'elle avait avec eux. Elle a pu voir d'un autre oeil leur rencontre. On a envie de savoir ce qu'il va se passer.

Le côté fantastique m'a beaucoup plu aussi et je trouve la fin assez émouvante.
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La Bibliothécaire

Ma collection «cours de français» continue avec ce super livre !

Au début, je n'étais pas emballée mais j'y ai pris goût à partir du moment où ils sont rentrés dans le premier livre. En réalité, je n'ai pas grand chose à reprocher à ce livre si ce n'est le fait que je me pose toujours la question de "pourquoi Ida n'a pas écrit un livre même si elle n'avait pas le grimoire ?". C'est vrai, qui ne tente rien n'a rien.

Enfin, à part ça j'ai trouvé ce livre super et il ouvre sur d'autres ouvrages nous permettant ainsi de savoir quoi lire ensuite (pour ma part j'aimerais bien lire Poil de Carotte).

Une superbe histoire que je recommande vivement ; )
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La Bibliothécaire

Roman Jeunesse, contemporain (collège).



Un voyage fantastique dans le monde magique des livres – histoires à lire et à écrire – une évasion initiatrice.



On y croise entre autres le lapin blanc d’Alice, Gavroche, Rimbaud…

Notre jeune héros, Guillaume, élève rêveur de 5ème, aperçoit depuis sa fenêtre une mystérieuse vieille dame en train d’écrire très tard le soir.

Puis une jeune fille sort de chez elle à la tombée de la nuit… Guillaume est intrigué…



Mystères, fantastique, poésie, amitié, sentiments et magie de l’écriture et de la littérature.



A offrir à nos jeunes pour donner goût à la lecture.

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La Bibliothécaire

J'avais lu ce livre début collège il y a un moment maintenant et je suis retombé dessus dans ma bibliothèque. 10 ans plus tard je dois avouer que ce livre reste un petit bijou. On rentre assez facilement dans l'histoire et on s'attache beaucoup aux personnages.

Le scénario est assez original et compréhensible.

J'ai donc beaucoup aimé ce livre et j'ai pris autant de plaisir à le lire 10 ans après. J'irais même jusqu'à dire que ce livre donne envie de relire certains classiques ! 😉
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L'instit : Vanessa, la petite dormeuse

+ 10 ans après j’ai voulu me replonger dans l'univers de la série "L'instit", cette série qui a marqué mon enfance tout les mercredi soir sur Gulli .



C'était merveilleux de redécouvrir ces moments d'une nouvelle manière, à travers les pages d'un livre.

J’ai adoré en savoir un peu plus sur le personnage de Victor Novak, sa personnalité et son caractère.

Comme le personnage de Vanessa, j’ai été surprise par certains de ses sentiments, trop peu mis en avant dans la série, où que j’avais juste pas remarqué à cause de mon jeune âge…



J'ai vraiment apprécié me replonger dans cet univers surtout avec cette esprit enfantin et cette ambiance nostalgique des fêtes de fin d’année.

(Surtout avec cette histoire en particulière que j’avais déjà beaucoup aimé à l’époque)



L'histoire touchante et les personnages attachants ont ajouté une dimension supplémentaire à cette expérience de lecture. ^^
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Ne vous disputez jamais avec un spectre

je trouve que le livre il est intéressant. il est plutôt bien la chose que j'aime pas c'est que il y a pas beaucoup de suspens on dirait que ça passe toujours un épisode il faut juste rajouter plus de chose qui fasse peur mais sinon j'aime plutôt bien le livre j'aime bien le moment il ont déménager les personnages je joue plutôt bien le rôle .
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Mille ans de contes Mythologie grecque

Il est plaisant de pouvoir lire les mythes dont sont issus notre langage ou nos croyances.

Qui sait pourquoi le paon a des "yeux" sur les plumes de sa queue?

Un des contes l'explique.



Je suis par ailleurs surpris par la forme de ce livre : des contes pour enfants.

En effet, le vocabulaire employé est souvent, même pour un adulte, difficile, alors pour un enfant de 7 ou 8 ans?

Par ailleurs, ces contes et mythes grecques, rapportent le comportement des dieux de l'Olympe.

Est-ce vraiment un comportement à décrire à de jeunes enfants?

Méchanceté, violence, mesquinerie, jalousie, vengeance, concupiscence des dieux de l'Olympe, est-ce vraiment un "modèle" pour de jeunes enfants?



Ouvrage fort intéressant mais pour des adultes, pas pour des enfants.

Me semble-t-il.
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Sous les bouclettes

J'ai souhaité lire ce livre sur recommandation, ne sachant pas du tout qu'on allait parler de Gudule (que je connais en tant qu'autrice puisque j'ai lu certains de ses livres) et encore moins que ce serait un témoignage de sa fille. Je dis témoignage, mais c'est une autobiographie/biographie de la maladie vue par une proche. C'est une bd incroyablement triste mais nécessaire, qui fait prendre conscience de la réalité de la maladie qu'on romantise parfois : ici, il n'est pas question d'embellir la situation mais de montrer quels conséquence la maladie peut réellement avoir sur la personne qui subit et sur son entourage. Ce livre ne sera donc pas pour tout le monde, le sujet est anxiogène. L'alternance des planches de Mélaka et Gudule apporte une dimension émotionnelle encore plus forte et c'était un déchirement autant qu'un soulagement d'arriver à la fin.
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La vie à reculons

La plume, la syntaxe, la mélodie des phrases sont l’atout numéro 1 de ce récit.

Je ne suis pas une grande spécialiste de la littérature jeunesse (pas encore!) alors je m’étonne toujours de cette sensation que les sujets évoqués ne sont pas approfondis, que l’intrigue, les relations entre les personnages et leur évolution manquent des étapes et qu’on se retrouve alors à la dernière page avec ce goût amer : La fin ferme un chapitre, pas l’histoire.



Comme si tout restait encore à faire (à débattre?). Les injustices ne sont pas rétablies, les non-dits et les querelles se sont arrangés par miracle et non grâce à une discussion à cœur ouvert ou une compréhension mutuelle. (Elsa fait un peu pitié tant son raisonnement laisse à désirer… elle est la naïveté de la jeunesse influençable par les adultes… ce qui est une autre forme de dénonciation, frustrante, mais réelle).



J’ai eu de l’empathie pour Thomas. J’ai été victime de ségrégation une bonne partie de ma scolarité mais ce livre ne m’aurait apporté nul réconfort ou courage dans mes épreuves si je l’avais lu à cette époque. L’histoire dénonce ce que la peur et la haine engendrent comme conséquences, mais son but s’arrête là… Cependant, je reconnais une qualité à ce récit.



Celle de dénoncer la discrimination de certains enseignants et figures d’autorité.

Je salue Gudule pour cela car, personnellement, la discrimination dont j’ai le plus souffert provenait de certains de mes professeurs, et non pas tant de mes camarades de classe qui, pour la plupart, restaient neutre aux provocations des professeurs qui m’avaient pris en grippe ou m’excluaient délibérément de certaines activités (attisant la jalousie, l’occasion offerte sur un plateau d’argent pour les deux ou trois racistes du groupe et l’injustice incompréhensible de certains de mes camarades).

Ma propre injustice n’était pas moins douloureuse qu’imméritée. Ma situation était d’autant plus cuisante que je n’avais personne vers qui me tourner, puisque mes bourreaux n’étaient ni plus ni moins que le corps enseignant dont ma scolarité dépendait…



Mais il serait injuste de ne pas citer les nombreux, que dis-je, la majorité de mes professeurs qui étaient extras, dévoués à leur travail, d’excellents pédagogues en plus d’être sympas qui m’ont fait aimer aller à l’école en dépit de tout.



Pour en revenir à ce roman, je crois que l’un des sujets sur lequel on pourrait méditer est celui-ci :

N’est-ce pas finalement une discrimination de dire qu’il n’y a que les jeunes qui harcèlent d’autres jeunes ?

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Barbès Blues

Merci le multi-défis ...c'est grâce à l'un des items proposés que je découvre enfin la plume de Gudule , quel plaisir!



Barbès , Véra fréquente Daoud depuis quelques mois.,à l'insu de ses parents bien sûr parce que ils n'ont rien en commun mais quand l'amour s'en mêle ..



Le jour où Daoud confie à Véra un ordinateur elle se rebiffe... il a trop faim ! .. alors Véra finit par accepter de le garder dans sa chambre. Véra finit par ouvrir l'ordinateur et la surprise est de taille ...



Barbès Blues mérite le détour.





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Lutin à l'école

Incontournable Juillet 2023



Ce livre a déjà été édité sous un format d'album, en 2010, par la maison Mijade, mais cette fois, il revient sous la forme d'un roman débutant, dans la collection Passerelle, que j'affectionne. C'est une sympathique bande de romans avec les belles illustrations que l'on retrouve usuellement dans les albums - Logique, ils en étaient! - et propose des histoires bien souvent pertinentes et amusantes.





Avec "Un lutin à l'école", on s'invite dans la classe d'une jeune narratrice où cette année, ils vont avoir un lutin dans leur classe. Pim est haut comme trois pommes, doit tirer son sac à ados sur une roulette, écrire debout en employant les deux mains et a besoin de deux petites échelles pour escalader son pupitre. Pim est différent, atypique et il détonne de par son physique. Quand leur professeur demande aux enfants de lui faire un bon accueil, dans les faits, il n'en est rien. Au contraire, on chuchote sur son compte, on le trouve bizarre et on se moque de lui. Les paroles passent ensuite aux actes, mesquins et parfaitement gratuits. Cela choque la narratrice, mais au début, elle ne dit rien. Au troisième jour, quand deux de ses camarades tentent de plonger Pim dans le bocal à poissons rouges, elle se fâche cette fois. Dès lors, ils deviennent amis et Pim lui fait découvrir son monde. En bon habitant minuscule des forêts, il vit avec ses parents et sa fratrie dans un champignon, comme les autres petits habitants. Elle participe aux festivités du village et voit le monde sous un angle nouveau. Quand elle songe à ce que ratent ses camarades, elle se dit qu'ils seraient bien jaloux. Un jour, la professeur leur annonce qu'il vont accueillir un autre nouvel étudiant, d'origine extra-terrestre. Alors que certains enfants se montrent agacés - "Y en a marre de tous ces étrangers qui viennent chez nous!"- la narratrice et Pim ont hâte. "Il a surement des milliers de choses merveilleuses à nous apprendre!"





J'aime bien cette façon détourné de parler des "étrangers" ou simplement des nouveaux élèves qui peuvent détonner. L'histoire est à mon sens assez limpide quand à son message de tolérance et d'ouverture d'esprit. On ne gagne pas simplement à apprendre tout un tas de choses nouvelles avec des gens issu des minorités ou de pays étrangers, on gagne à cultiver sa curiosité et ses compétences sociales.





On voit assez clairement que les camarades ont ce qu'on appelle des "préjugés", qui ne tiennent d'ailleurs sur rien de solide. Ce qu'ils voient surtout, c'est que Pim fait les choses autrement et ne leur ressemble pas physiquement. Au contraire, la narratrice trouve que leurs jugements sont erronés, puisqu'elle trouve Pim sympathique. Il faut dire que ce qui était au départ un rejet se transforme en intimidation. C'est là le bon vieux cycle de la haine: l’incompréhension devient méfiance, la méfiance se mute en peur et la peur devient violence.





J'aime beaucoup la famille éclectique de Pim, avec ses deux papas ( mon premier fé, il était temps!), les elfes, les gnomes et même leurs animaux de compagnies que sont la coccinelle et le vers luisant. Très diversifiée comme modèle familial.





J'apprécie aussi la fin, qui s'ouvre sur l'arrivé d'un nouvel élève. Encore une fois on voit ceux qui perçoivent son arrivé comme une "intrusion" alors que la narratrice et Pim trouve que c'est intriguant. Le sentiment est différent.





Les illustrations sont fort jolies, très détaillés et pleines de vie.





Un autre bel ajout à la collection passerelle, avec un thème universel et une leçon importante sur l'ouverture d'esprit, la tolérance et l’amitié.





Pour un lectorat débutant du premier cycle primaire, 6-7 ans.
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La Bibliothécaire

J'ai bien aimé ce livre parce qu'il y a beaucoup de suspense . En revanche l'intrigue est parfois un peu difficile à suivre et compliquée car cela se passe dans plusieurs dimensions. Je l'ai lu pour l'étudier en classe, le livre est assez court et agréable à lire
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Regardez_moi, de Gudule

Combien de temps dure l'histoire ?

du samedi 15 avril au mardi 30 mai
du lundi 17 avril au mercredi 31 mai
du lundi 1 mai au mercredi 31 mai

10 questions
57 lecteurs ont répondu
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