Kochka

Je plains franchement les romantiques. Quel temps ils perdent avant d'agir !

Le jeune homme voulait vivre, il ne voulait plus rêver.

Elle l'aime plus que le verbe aimer. C'est beau tu sais, ils ne se quitteront jamais...

J'ai en effet la chance immense, et la malchance tout aussi grande, que ma mère travaille à la maison.

Sur le coup, seul le silence sur fond de guerre lui répondit : tacatacatacata. Mais Mademoiselle Razelle refusait d'accueillir la peur; cette ombre noire n'était pas la bienvenue.

La vie serait trop dure sans son p'tit frère. C'est vrai, il est parti vivre à côté chez Sylvia, mais c'est pour mieux l'aimer quand il est avec lui.

« – (…) Les gens viennent de pays différents, ont parfois des couleurs de peau différentes, ne partagent pas forcément les mêmes idées ou les mêmes croyances, mais au fond ils sont tous frères.

Et une grande discussion s’ouvrit, au cours de laquelle plein de mots furent prononcés : « différence », « tolérance », « bienveillance », « petite amitié possible ». Ceux-là sortirent d’Oumayma. On lui demanda de s’expliquer. – En fait, dit-elle après avoir réfléchi, la fraternité, c’est une amitié avant l’amitié. Comme quand je vois une inconnue de mon âge. Je la regarde et j’ai envie de faire sa connaissance parce qu’elle me ressemble un peu. C’est la fraternité! Une petite amitié possible avant de faire connaissance… »

Je n'ai pas pleuré dans les jours qui ont suivi. J'avais bien entendu que papa était mort et j'étais allé à l'enterrement, mais je n'avais pas réalisé. C'est seulement quand les jours ont passé et que maman a enlevé les affaires de papa que j'ai compris qu'il serait parti pour toujours.Je n'ai pas pleuré dans les jours qui ont suivi. J'avais bien entendu que papa était mort et j'étais allé à l'enterrement, mais je n'avais pas réalisé. C'est seulement quand les jours ont passé et que maman a enlevé les affaires de papa que j'ai compris qu'il serait parti pour toujours.

Moyen par rapport aux autres livres

Touchant

Alors, un autre voyage commença.
C'était un jour émaillé de jolies fleurs printanières, et,
à chaque pas de Miyuki, une couleur réapparaissait derrière elle
dans le royaume que la tristesse d'antan avait habillé de blanc.

« Les sortilèges ne se périment pas »

On va faire le feu sans journal, m'a-t-il dit. Comme si le feu était plus beau quand il est plus difficile à faire.

D'après madame Hallart, rien ne vaut la présence d'un camarade à ses côtés pour se sentir accompagné. On apprend mieux dans un esprit d'amitié.

Des enfants sans bagage naquirent de cette union, mais le bonheur de chacun d'eux n'était pas gagné pour autant. Car le bonheur ne se donne pas à la naissance, c'est à chacun de le bâtir de ses mains.

La musique qui coulait de lui semblait venir du paradis. Elle chantait les éclaircies, la lumière après la nuit, le riz qui monte après la pluie.

Et rien n'est plus important dans sa vie que le planning, sinon c'est la fin du monde. Peut-être parce que la vie de Louna est si pleine de brigands qu'il faut la rassurer à tout bout de champ. (p.57)

Le dictionnaire se trompe ! Il ne faut pas dire : "Perte de contact avec la réalité et impossibilité de contact avec les autres." Il faut dire : "Perte de contact avec la réalité et difficulté ou grande difficulté de contact avec les autres." (p.41)

- Ne pas connaître ma cousine c'est pire que de ne pas en avoir. C'est du gâchis, de l'ignorance ! (p.8)

C'est depuis un tiroir de la grande armoire de son cœur, le cinquième du côté gauche, une étoile de la boîte à bijoux se trouvant dans la constellation de la Croix du Sud qui la lui a soufflée... Avec Ipa, depuis une des fenêtres de la maison de pierre, ils observaient souvent le ciel étoilé.