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Critiques de Nesmo (156)
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Un groupe de 64 garçons vit dans une sorte de prison avec d’étranges règles. L’ambiance est bien traitée, dystopie, post-apocalyptique, amitié, méfiance, désir d’évasion... mais on retrouve les ficelles d’un genre très (trop) à la mode, j’ai l’impression d’avoir lu 10 fois cette histoire. Je ne suis pas complètement convaincu à la lecture de ce premier tome : le graphisme de m’a pas totalement emballé, on dirait que les créateurs auraient préféré en faire un film plutôt qu’une bande dessinée et concernant l’intrigue, l’application d’une recette est trop évidente. Mais je suis prêt tout de même prêt à lire la suite. L’ambiance et le suspense se tiennent, avec quelques bonnes idées, les personnages sont assez touchant.

Bien mais pas extraordinaire.
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Cette bande dessinée est relativement sympathique. Le dessin est de qualité, comme le laissait soupçonner la couverture. L'histoire, sans être une de ces histoires à part qui nous touche, qui nous font un effet particulier, est sympathique. Cette BD, adapté d'un roman ( que je n'ai pas lu ) se lit vite et rapidement.

Ce n'est pas ce que j'ai lu de meilleur, cette BD ne restera peut-être pas dans les annales, mais elle se lit facilement, rapidement, agréablement. On a envie d'en savoir plus.

On est parfois troublé par cet univers clos, où il semble y avoir comme une certaine oppression.

C'est de la bonne bande dessinée, avec un scénario solide et un dessin viable. Certes, rien n'est exceptionnel, dans tout ça, mais cette BD demeure agréable à découvrir.
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Le scénariste et conteur Lylian donne dans la bande dessinée fantastique avec succès depuis une quinzaine d’années. Nesmo est dessinateur et ils ont déjà publié séparément aux éditions les humanoïdes associés. Les deux hommes s’associent pour adapter « Meto », l’œuvre d’Yves Grenet, qui donne dans la littérature jeunesse.



En écrivant cela, j’ai l’air érudit mais je ne connaissais aucun de ces trois artistes avant de lire « Méto ». Comme on dit aujourd’hui, c’est une dystopie. Mais c’est aussi une histoire captivante qu’on dévore sans modération. Même moi qui ne suit pas un adepte de science-fiction, je me suis laissé embarqué par ce sujet pour le moins troublant : 64 garçons sont enfermés dans une maison, sous la surveillance des Césars. Ils sont coupés de leur passé, de leur histoire, coupé du monde, et vivent de manière martiale, mais pourquoi ? Lisez les trois tomes et vous saurez !

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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Je découvre l'histoire d'Yves Grevet avec cette adaptation BD et elle est plutôt effrayante. Le quotidien des 64 (comme les pièces d'un échiquier) enfants est pesant de règles aussi rigides qu'injustifiées: il y a un horaire précis pour chaque activité, il faut compter jusqu'à 120 avant de commencer de manger et jusqu'à 50 entre deux bouchées, ils dorment dans des caisses en bois... Les activités sportives encouragent la compétition entre les garçons (ah tiens, pourquoi n'y a-t-il aucune fille?), quand elles ne sont pas franchement violentes telles "l'inche", sorte de jeu de ballon "horrible" en combinaison où tous les coups sont permis : dans cette scène de "combat acharné", les joueurs agissent de manière aussi sauvage que des animaux - et ils semblent apprécier cela. Un moyen de leur faire évacuer "une grande dépense d'énergie" (et une éventuelle frustration)? Le graphisme, de facture classique, a le mérite d'accentuer, par sa structure régulière, la monotonie de cette vie.



Et voilà que débarque le petit Crassus, dont la formation est confiée à Méto (à part ce dernier, tous les personnages ont des noms romains : Quintus, Rémus, César, Tiberius, Marcus..? Ceci dit, "meto" est un verbe qui, dans cette langue, signifie : "Je mesure" ou "Je récolte"..?). Tout nouveau, Crassus pose beaucoup de questions et réveille les propres interrogations, mises en veille, du héros : sont-ils aussi heureux que leurs gardiens veulent le leur faire croire dans cette "maison du bonheur" ? Ceux-ci prétendent, film à l'appui, avoir sauvé les orphelins d'une situation particulièrement sombre. Mais peut-on se fier à ces images ressemblant fort à de la propagande ? Les enfants ont si peu de souvenirs ("avant : rien... ou presque rien...")... Méto doute, enquête quand tout le monde dort, se méfie de ses compagnons. Crassus lui-même ne prétend-il pas entendre "une voix pendant mon sommeil", qui lui a indiqué un passage secret ?



Ainsi les mystères sont nombreux dans le pensionnat prison... Que devient-on une fois trop grand pour y rester? Méto a croisé d'étranges créatures une nuit... J'ai également remarqué que les deux seuls professeurs représentés étaient estropiés : l'un est en fauteuil, l'autre est manchot... Ce premier tome, en plantant décor et situation, déclenchent donc de multiples interrogations ! Les couleurs, sombres, entretiennent la sensation de confinement. Le scénario est concis et facile à suivre malgré la richesse de l'univers.

Un album prenant qui donne envie d'en savoir plus, d'autant plus que le héros fomente "une stratégie d'évasion" !
Lien : https://www.takalirsa.fr/met..
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Ronces, tome 1 : Racines électriques

Étrange que ce premier tome, je le découvre avec circonspection. Nous sommes plongé au coeur d'un monde très steampunk, mais sur lequel règne une atmosphère sombre, morose, morne, triste et l'on suit les pas d'un géant venu de la campagne qui découvre la ville. Celui ci ne parle pas, il ne fait que suivre son instinct, et semble chercher ou être attiré par quelque chose.

La violence et le meurtre suit ses pas. Au fil du récit, on découvre qu'il est le meurtrier au premier degré de plusieurs personnes, en fait de toutes celles qu'il croise, mais nous n'en comprenons pas les motifs. Tous sont commis de manière horrible, le géant semble doté d'une force surhumaine. Son silence rend encore plus inquiétantes ses actions et son mobile. Rien n'est clair, le lecteur ne peut se contenter que de suivre ce qui se déroule. l'on découvre également un enquêteur qui se retrouve rapidement lié à l'affaire. Celui ci ne ressemble en rien à l'image du policier fort. Bien au contraire, un aparté nous montre sa vie quotidienne qui es loin d'être rose, entre son fils violent, cruel et tyrannique, et son épouse absente et dominatrice.

Pour le moment, rien ne nous dit ce qu'il en est, mais l'auteur semble placer en opposition la nature bienveillante, incarnée par le géant, et la technologie, l'industrie et les machines ,incarnée par la ville et ses habitants....

La suite nous en dira certainement plus...
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Je ne connais pas le roman original. Je lis cette BD dans le cadre d'un festival local organisé par des médiathèques. A priori ce n'est pas le genre d'histoire qui me tente, mais je dois avouer que je suis restée scotchée sur celle ci.

Le scénario est très simple. On découvre l'environnement en suivant un nouveau. Puis, c'est un ancien qui part à la recherche des réponses à toutes ses questions.

C'est sombre, glacial, sans espoir.

L'histoire me semble inspiré de quelques grands classiques romans dystopiques. Mais je me suis laissée prendre par cet Nième version d'un avenir pas très joyeux.



Une bonne découverte

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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Ayant lu "Nestorius", personnage issu du l'univers de Méto, sans voir lu la série initiale (ni les romans de Yves Grevet, ni les adaptations en BD), je me suis emparé de la trilogie à la médiathèque pour découvrir et appréhender le monde de Méto.



64 jeunes garçons sont formés et éduqués dans la Maison de manière militaire où l'erreur et la faiblesse n'ont pas leurs places. Les règles sont strictes et tout écart est sanctionné d'une punition qui peut revêtir un caractère collectif en fonction de la faute commise. Les jeunes garçons sont encadrés par des Césars, maîtres formateurs intransigeants. Les 64 garçons subissent un entraînement militaire mais aussi intellectuel. Ils ne souviennent pas de leur passé et ne savent pas de quoi sera fait leur avenir. Quand l'un d'entre eux disparaît, ils ne savent pas où et ne savent pas ce qu'il devient.



La très grande majorité des garçons est soumise de peur des représailles, certains sont peut-être des espions à la solde des Césars. Les garçons pratiquent le jeu de l'inche, un jeu violent qui demande une grande dépense d'énergie. les garçons n'ont pas de souvenirs de leur ancienne vie ou seulement de très faibles bribes.



Une des punitions est le passage au frigo ce que Méto n'évite pas. Il y trouve un étrange allié en la, personne de Romulus (Romu) qui l'aide à vaincre l'engourdissement lié au froid.



Qui sont les visiteurs de la nuit ? Comment s'enfuir de la maison en protégeant ses amis ? Telles sont les questions de Méto.



Les auteurs nous décrivent un univers qui semblent fait pour mater les volontés les plus fortes et pour formater des êtres vivants. Tous les éléments du décor sont posés : un héros, Méto, qui veut échapper à son destin, des gardes au service du maître de maison (les Césars), un allié, Romulus, des traîtres potentiels, lé volonté de voir ce qu'il y a au delà de la maison et surtout de savoir d'où il vient (Méto). Toutes les bases sont jetées pour le tome 2.





J'ai trouvé le graphisme très adapté aux situations décrites, correspondant à cet univers carcéral où aucune place n'est laissée au plaisir, à la liberté. On entre peu à peu dans la tête de Méto qui cherche une issue à ce destin tout tracé.



Bref, les auteurs ont réussi à m'intéresser et à me donner envie d'aller plus loin dans la saga.
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Ronces, tome 3 : Fondations fanées

Une conclusion apocalyptique nous attend dans ce dernier tome, qui voit s'affronter l'incarnation de la nature et celle de la technologie et de la science. Une conclusion à laquelle je n'ai rien compris non pas sur le fond mais sur la forme qui est bien étrange. En effet, nous suivons les pas de l'inspecteur Mornières, investi du pouvoir de voir la véritable nature pervertie des êtres et des choses. On passe tantôt de sa vision véritable à la réalité et c'est parfois compliqué de suivre ce qui se passe.

Le tome fait la part belle à l'action avec des affrontements et des effusions de sang et de boyaux et de membres déchiquetés, arrachés, broyés. Âmes sensibles abstenez vous ou détournez le regard.

Il semble au fond que Jean David Morvan nous livre là son interprétation d'un conte qui se veut en faveur de la nature face à ce qu'il définit comme le progrès ( science, technologie...) mais la forme choisie est plus contemplative et onirique car, au fond, on ne sait pas vraiment avec certitude si ce que vit le commissaire ( oui il a gagné des échelons!) Mornières est bien la réalité ou s'il rêve tout cela, l'illustration de la dernière page nous laissant dans l'expectative et avec notre propre interprétation.
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Ronces, tome 2 : Fleurs de néon

Le premier tome nous laissait en compagnie du géant après qu'il ait fait une chute vertigineuse, et qu'il soit accueilli par un groupe d'individus mystérieux.

Le scénario progresse dans ce tome et nous en apprend plus sur les origines du géant ainsi que sur le monde, et la mythologie. Il y est question du combat sempiternel entre deux divinités. Il semble que ces deux divinités incarnent deux forces antagonistes, l'une représentant la nature et l'autre la technologie. Il est donc maintenant clair que Jean David Morvan fait porter son histoire sur cette dualité extrême, et qui retranscrit à merveille nos réflexions actuelles sur le climat, la protection de la nature mais également les progrès de la technologie. Il n'en oublie pas l'homme et sa place au sein de ce combat. D'ailleurs il en donne une bien piètre image et comme son homologue d'inspecteur pathétique, l'être humain n'occupe qu'une place minime dans cet immense échiquier, et paraît plus que dépassé par les événements.

Pourtant toujours à l'image de son "héros" qui n'a rien de tel, Morvan place tout de même l'espoir dans l'être humain puisqu'il en fait le réceptacle d'une force naturelle étrange qui semble pouvoir influer sur l'avenir.

Pour autant, il s'agit là d'une lecture difficile et je ne livre là que mes impressions et mes interprétations. Un autre lecteur aura sans doute une autre grille de lecture et y verra certainement autre chose.

Toujours est il qu'il faudra attendre la lecture du troisième et dernier tome de ce conte fantastique pour s'en faire une idée globale.
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Ronces, tome 1 : Racines électriques

Je m'attendais à beaucoup mieux à la lecture de ces deux tomes car le début était prometteur. Pour l'instant, mon avis est un peu mitigé. On voit qu'il y a un véritable tournant dans l'histoire à la fin du premier tome. Le second nous entraîne dans une sorte de mythologie un peu forestière dans le genre des Ents du Seigneur des anneaux.



Du coup, on se perd un peu par rapport à ce polar dans un monde futuriste qui est visuellement assez réussi. On sent à plein nez la morale écologiste qu'on va nous assainer. Espérons que le dernier tome sortira des sentiers battus. Le comble pour un arbre !
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Soixante-quatre jeunes garçons sont enfermés dans une grande maison au milieu d’une île, gardés par des « Césars ». Leur vie est régie par une série de règles étranges. ● Cette trilogie de bandes dessinées s’adresse plus à des adolescents qu’à des adultes. ● Le scénario fait montre de beaucoup de facilités. Si la lecture en est aisée, il s’agit d’une dystopie de plus, sans grande surprise, avec un pouvoir fascisant et une fin assez niaise. ● Les références à la Rome antique viennent là-dedans comme un cheveu sur de la soupe. ● Les dessins sont dans l’ensemble assez réussis, encore que dans les scènes de douche ou dans les scènes maritimes, on se demande ce que représentent les espèces de nuages ou de descente de glacier. ● Il faut bien sûr lire les trois tomes dans l’ordre.
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Méto, est un ado qui vit dans une maison bizarre, un internat.

Durant toute la « scolarité » les jeunes gens travaillent dur pour avoir deux choix à la fin. Mais quels sont ces choix?



J'ai vraiment aimé ce livre surtout à la fin où il y a le suspens des deux choix et l'atrocité de la situation mais surtout la grande question que nous nous posons : comment va-t-il réussir à se sauver, lui et ses camarades ?

Je conseille ce livre aux fans de suspens et de situation difficiles.



Barthélemy

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Meto, tome 1 : La maison (BD)

J’avais eu un gros coup de cœur pour la série originale d’Yves Grevet à sa sortie en 2008. Dix ans après, le récit n’a rien perdu de son originalité ni de son intensité !



L’adaptation qui en est faite reprend à son compte l’univers et les personnages créé par Grevet et les met en image avec qualité. On retrouve le même suspens et la même atmosphère angoissante que dans l’histoire première, mais les auteurs de la BD ont su y ajouter leur patte. Les scènes du quotidien donnent un ton très robotisé aux obligations de la Maison et la démonstration de l’Inche est particulièrement magistrale. Le trait de Nesmo rappelle certains comics américains et alterne entre effets de mouvement et scènes statiques en fonction des besoins de l’intrigue...



[Suite de la chronique en cliquant sur le lien]
Lien : http://boumabib.fr/2019/01/1..
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

En choisissant de nous faire suivre l'intégration d'un jeune garçon à la Maison, nouvelle recrue dont Meto va être le tuteur, l'auteur nous plonge tout de suite dans l'ambiance en nous présentant à la fois son héros, l'univers anxiogène dans lequel il évolue et, à travers ses questions, une remise en cause du système. Les personnages évoluent dans un univers angoissant où tout est calibré pour que chaque jour se ressemble, où l'on s'entraîne à un sport brutal dont les joueurs tiennent plus de l'animal que de l'être humain, où grandir vaut d'être exclu (pour aller où ?) et les élèves trop curieux sévèrement sanctionnés...



Une fois l'initiation de Crassus terminée, on suivra plus en détails le parcours de Meto qui cherche, avec plus ou moins de succès, à percer les secrets de leur enfermement et à s'enfuir. Comme lui, nous resterons à la fin de ce premier tome sans réponses à toutes les questions qui se posent. Vite, la suite !
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Succès de librairie, récompensé par de multiple prix littéraire, Méto est une trilogie d'anticipation emblématique de la littérature jeunesse française depuis sa publication. Aujourd'hui elle bénéficie d'une adaptation en bande-dessinée qui permet à cette histoire de toucher un nouveau public et de faire découvrir l'univers inventé par Yves Grevet sous un aspect graphique.



Comme le roman, la BD nous plonge dans un huis-clos angoissant et terrifiant. On découvre à la fois les étranges coutumes de ces 64 garçons orphelins livrés aux diktats des Césars mais aussi le parcours d'un adolescent qui s'interroge sur son monde et ses règles.



L'ambiance sombre, carcérale et totalitaire de Méto est très bien mise en valeur par les illustrations de Nesmo mais aussi par les choix de couleurs ( dominance du marron, sépia et noire) du coloriste Christian Lerolle qui traduisent cette ambiance si particulière de la Maison dans laquelle évolue ces 64 garçons.



Lylian quant à lui, parvient à rendre l'esprit du roman, à en conserver les lignes importantes, comme il a déjà si bien su le faire sur ses précédentes adaptations de romans jeunesse ( La Quête d'Ewilan, Elleana).
Lien : http://www.lirado.fr/meto-bd..
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Univerne, tome 1 : Paname

Encore une déception liée à une énième uchronie censée nous plonger dans un univers en avance sur son temps ! Pourtant, c'est très beau visuellement avec de magnifiques planches. Cela ne suffit pas à nous sauver de l’acuité d'un scénario essentiellement basé sur le génie de Jules Verne.



Il y a déjà une erreur de datation à la première page En effet, si l'histoire commence le 11 décembre 1851 et que Louis-Napoléon Bonaparte vient tout juste d'enterrer la Seconde République, il ne peut avoir été élu le 10 décembre 1948 ! Cherchez l'erreur... Le pire est que cela va se reproduire puisque la révolte des communards est située d'après nos auteurs en 1971 au lieu de 1871. C'est franchement pathétique de se planter aussi lamentablement d'autant que cette uchronie joue avec des événements historiques.



Encore une fois, c'est une réalisation bâclée qui a misé sur un effet de style steampunk. On peut se poser légitimement la question d'une relecture des planches avant impression. Bref, c'est truffé d'erreurs et je ne viens que de citer deux exemples précis.



Et puis, cela lorgne beaucoup trop sur le concept de la fameuse série « Hauteville House ». On ne va pas crier au plagiat mais l'effet de surprise est totalement dépassé. Le décors prend tellement le pas sur le reste que les héros sont inexistants. Du coup, suivre leur histoire paraît bien secondaire. On ne cerne absolument pas les enjeux. Oui, c'est encore une déception car nous avons là une BD mal construite mais bien emballée. Il ne faudra pas être dupe.
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

N'ayant jamais lu le roman d'origine, je vais considérer ce livre comme s'il n'était pas une adaptation.



J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée. Le scénario n'est pas une grande nouveauté, mais il y a toujours quelques différences qui font du livre une œuvre unique. Et Meto ne déroge pas à la règle.



Il faut savoir que Meto, le personnage principal de l'histoire, vit une bonne partie du premier tome dans l'ignorance quant au monde extérieur à la maison et considère presque son existence comme normale, comme bien d'autres avant lui, mais il sent que quelque chose cloche dans son quotidien ; la mécanique bien huilée de la maison est étrange, et le fait que les pensionnaires trop âgés disparaissent on ne sait où est très intriguant (et effrayant).



Et, un beau jour, il surprend de drôles d'esclaves en train de roder dans la Maison, nom donné à sa pension. Meto décide alors de comprendre le monde dans lequel il vit, coûte que coûte...



Cette lecture nous tient en haleine tout le long du livre, et donné très envie de connaître la suite. de plus, par le fait que cette édition est une BD, le temps passe trop vite ! On n'a pas le temps de s'ennuyer, en bref. N'importe quel enfant à partir de 10 ans peut très aisément se faire plaisir en lisant cette bande dessinée, j'imagine que le roman doit être intéressant lui aussi. Si vous, qui êtes en train de lire cette critique, l' (l'édition en roman) avez lu, pourriez-vous me donner votre avis ? Merci d'avance, je suis curieux de savoir ce que ça donne dans l'original.

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Meto, tome 1 : La maison (BD)

J'avais beaucoup aimé le roman dont est adaptée cette BD et je ne suis pas déçue ici. Alors, certes, le récit est moins riche et approfondi que dans l'oeuvre originale mais on retrouve bien l'intrigue principale. Je trouve que l'univers très particulier de cette terrible "maison" où sont mystérieusement enfermés 64 garçons est bien retranscrit par le graphisme.

J'attends de lire la suite, mais c'est à priori une BD intéressante à proposer aux ados, notamment pour initier à la science-fiction ceux qui seraient réticents à la lecture des romans.
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Cette série SF ado de Yves Grevet est un classique à présent.



Si vous ne connaissiez pas encore l'aventure "Méto", il est encore temps de s'y mettre.



Cette adaptation BD vous permettra une petite courte échelle afin de vous mettre tranquillement en selle.







"64 garçons dans une grande maison coupée du monde. "



Attention, oubliez vos télés réalité, jeunes lecteurs, ça ne sera pas des vacances.



Chaque jeune résident est rebaptisé d'un nom romain, astreint à un planning quotidien rôdé avec des tâches récurrentes, c'est un autre monde maintenu par une discipline de fer.



Le naturel est chassé sans galop autorisé et les actes simples journaliers sont mesurés, deviennent des rituels tous calculés.



Et l'épanouissement dans tout cela?



Il y a bien du sport, il est vrai.



Des parties sportives organisées par équipes où là, au contraire, l'auteur Yves Grevet, son adaptateur Lylian, nous présentent une forme de sauvagerie maîtrisée.







La jeunesse est une vertu précieuse dans la "Maison", ceux qui font craquer le caisson qui leur sert de couche en grandissant le paie très cher.



Il ne faut pas trop en dire pour ne pas gâcher votre lecture.







Le nouveau venu, Crassus, est lentement introduit au déroulement de l'inquiétante mécanique par son tuteur Méto.



Méto suit le règlement en élève discipliné tout en glanant des informations. Sa connaissance du monde extérieur semble venir de livre et non empirique.



Il ne se rappelle pas sa prime jeunesse.



Yves Grevet sait exciter notre curiosité, Méto est aussi un "mouchard" pour les Césars, ceux qui font appliquer l'ordre.







L'univers proposé est étrange, froid, aseptisé, nous attendons évidement d'aller plus avant dans la lecture pour prendre un peu de hauteur.



Cela ressemble assez à une prison pour jeunes ados.



Mais est-ce aussi simple?



Le vrai calcul final de Méto face à une part de vérité découverte sera vite fait et sa décision sans appel.







La lecture des premières pages du roman d'origine donnait cet arrière-goût d'étrangeté, cette vision d'un puzzle aux 2/3 manquant, la BD est assez fidèle.



L'illustrateur Nesmo use de larges planches au plan incurvé, rappelant l'observation d'un oeilleton.



Qui peut bien se trouver au dessus du microscope de cette expérience effroyable et dans quel but?







Si les lecteurs accrochent, ils ne se priveront pas du roman, c'est certain.



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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Méto est une bande dessinée de fantasy. Méto est un jeune garçon qui vit dans un orphelinat avec 63 autres garçons. Ils dorment dans des lits en bois qui se trouvent dans une grande salle appelée commune. Il ne faut pas faire fissurer les lits sinon les enfants disparaissent, mais où ? Crassus est un nouveau dans la “maison”, c'est lui va entrer dans la vie de Méto.

Ce qui m'a plu, c'est le linch. Un sport qu'ils pratiquent. Il y a deux équipes de 6 et tous les coups sont permis!

Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment la fantasy, le mystère et l'aventure.
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