Citations de Vénérable Hénépola Gunaratana (216)
La raison pour laquelle nous sommes tous embourbés dans les marais de la vie est que nous passons notre temps à fuir nos problèmes et à courir après nos désirs.
Le contentement signifie ne pas avoir d'avidité exagérée envers la nourriture, les vêtements, le logement, les médicaments ou quoi que ce soit d'autre, allant au-delà de vos besoins de base. Celui qui est satisfait a une vie très facile et sa pratique de la méditation devient facile aussi.
Le mental est un ensemble d'évènements auxquels l'observateur participe à chaque fois qu'il regarde à l'intérieur. La méditation est une observation "participative". Ce que vous regardez réagit à l'observation. Mais c'est vous-même que vous regardez, et ce que vous voyez dépend de la façon dont vous regardez.
Attitude du méditant :
N'attendez rien ; ne forcez pas, ne vous précipitez pas ; ne vous attachez à rien et ne rejetez rien ; lâchez prise ; acceptez tout ce qui apparait ; soyez gentil avec vous-même ; examinez-vous ; regardez tous les problèmes comme des défis ; ne cogitez pas ; ne vous attardez pas sur les différences.
Quand vous haïssez quelqu’un, vous pensez: « Qu’il soit laid, qu’il souffre, qu’il soit pauvre, inconnu, sans amis, malheureux… » Mais ce qui arrive en réalité, c’est que votre propre corps secrète de telles toxines que vous ressentez des douleurs, une tension artérielle élevée, du stress. Votre visage change, vous perdez l’appétit, le sommeil, et devenez désagréable envers les autres. Vous expérimentez les choses mêmes que vous souhaitez à votre ennemi.
La générosité est une forme puissante de renoncement. Partager généreusement ce que nous possédons tout comme d'autres actes de même nature, nous rend heureux.Un sentiment de plaisir et de soulagement apparaît chaque fois que nous lâchons prise
Toute méditation qui vous aide à voir la vérité est une bonne méditation.
La clé qui permet de venir à bout des impuretés et d’atteindre le nibbāna, c’est entraîner son esprit. Comme l’a dit le Bouddha : « De même que la pluie ne peut s’infiltrer dans un toit de chaume bien attaché, les passions ne peuvent s’infiltrer dans un esprit bien entraîné. »
Si votre amour change selon le moment, le lieu et les situations de cette manière, ce que vous appelez « amour » n’est pas ce que le Bouddha a enseigné, ce n’est pas la pensée juste de l’amitié bienveillante. Il s’agit peut-être de désir physique, d’envie de sécurité matérielle, de besoin d’être aimé ou de toute autre forme d’avidité déguisée
Vipassanā peut être traduit par « vision intérieure ». C'est une conscience claire et exacte de ce qui se passe pendant que cela se passe.
Śamatha peut être traduit par « concentration » ou « tranquillité ». C'est un état dans lequel l'esprit est amené à se tenir concentré sur un objet unique et sans qu'il soit permis de s'en éloigner. Quand c'est accompli, un calme profond se répand dans le corps et l'esprit, un état de tranquillité qui doit être ressenti pour être compris.
Lorsque les entraves sont ôtées de l'esprit, l'œil de la sagesse peut voir la vérité de l'impermanence dans toutes les choses conditionnées.
Il nous faut apprendre à être bon envers nous-mêmes.
L'essence de notre expérience est le changement. Le changement est incessant. D'instant en instant la vie s'écoule et n'est jamais la même.
Nous progressons lentement vers la concentration, avant tout en affaiblissant certains facteurs perturbateurs, puis en les mettant « en suspens ». En réalité, les éléments qu'il faut affaiblir ne sont que de petites choses : la peur, l'anxiété, la colère, l'avidité, la honte, par exemple. Ce sont de simples habitudes mentales, mais elles sont si profondément gravées en nous que nous croyons qu'elles sont naturelles, qu'elles font partie de notre esprit et, d'une certaine façon, qu'elles constituent des réactions au monde justes, correctes et appropriées. Qui plus est, nous pensons qu'elles sont nous ; nous croyons qu'elles sont, d'une manière ou d'une autre, inscrites dans notre nature fondamentale et nous nous identifions à elles.
La douleur est inévitable, la souffrance non.
Le bonheur dans le monde dépasse néanmoins, les satisfactions sensuelles. Les joies de la lecture, d'un bon film, d'autres formes de stimulation mentale ou de divertissement en font partie. Il comprend aussi les saines joies de ce monde: aider les autres, pourvoir aux besoins d'une famille stable, élever des enfants, gagner honnêtement sa vi
La sensation est l'un des sept facteurs universels. Les six autres sont le contact, la perception, les formations mentales, la concentration, la force vitale et la conscience.
Le moment présent est votre enseignant. Faites-en votre laboratoire personnel. Soyez attentif. Effectuez vos propres investigations. Vous seul pouvez faire naître la sagesse en vous. Faites-le en vous adonnant à ce qui est juste.
Vous commencerez à voir que « je » est un concept que nous utilisons par commodité pour faire référence à un flux d’expériences constamment changeant. Il n'y a pas une entité unique indépendante qui existerait dans le corps ou l’esprit. Le concept « je » change de nombreuses fois par jour, en fonction de l’activité que « je » effectue. Il n’existe pas tout seul pendant même une minute. « Je » existe seulement quand vous y pensez. Il n’existe pas quand vous n’y pensez pas. Par suite, « je » est autant conditionné que toute autre chose.
En fin de compte, nous voyons que notre sens du soi, l’entité personnelle que nous protégeons avec tant de ferveur, est une illusion, car nous sommes un processus, un courant constant d’événements physiques, émotionnels et mentaux, nouveaux à chaque moment.