Vénérable Hénépola Gunaratana

Observer les informations à la télévision. Ecoutez les paroles des chansons à succès. Partout, vous trouvez le même thème sous des variants : jalousie, souffrance, mécontentement et stress.

Le bouddhisme dans son entier est très diffèrent des religions théologiques auxquelles les Occidentaux sont le plus habitués.

Il y a de nombreuses formes de méditation.

L’agrégat de la pensée inclut toutes les autres activités mentales, y compris les idées, les opinions et les décisions. La pensée: «Ceci est la sensation de la respiration» et la décision de porter attention à la respiration en font partie. Le dernier des cinq agrégats, l’agrégat de la conscience, est la base de toute expérience mentale. Nous prenons conscience des changements dans les quatre autres agrégats à cause de ce dernier. Mais la conscience change elle aussi, tandis que la forme de la respiration et nos ressentis, nos perceptions et nos pensées changent.

Il est important de savoir qu'il existe, en réalité, certains « dangers » lors d'une pratique incorrecte des jhāna. Une personne prudente devrait en être pleinement informée. Voici les deux principaux dangers :

un pratiquant peut se retrouver « piégé » dans l'extase jhanique ;
il peut développer de l'orgueil autour de sa réalisation.

Le méditant Vipassanā utilise sa concentration comme un outil grâce auquel sa conscience peut effriter petit à petit le mur d'illusions qui le sépare de la lumière vivante de la réalité. C'est un processus progressif de constante croissance de la conscience et de la perception des mécanismes intérieurs de la réalité même.

La véritable solitude est dans l'esprit. Une personne dont l'esprit est libre des liens de la possessivité et de l'attachement, a dit le Bouddha, est « quelqu'un qui vit seul ». Et quelqu'un dont l'esprit est peuplé par l'avidité, la haine et de fausses idées est « quelqu'un qui vit avec un compagnon », même dans la solitude physique.

Que votre méditation soit une vacance complète. Faites-vous confiance. Ayez confiance dans votre capacité de traiter tous vos problèmes plus tard, en utilisant l’énergie et la fraîcheur d’esprit que vous construisez pendant votre méditation. Ayez confiance en vous et cela se passera réellement ainsi.

Comme nous l’avons dit, l’attention est l’essence même de vipassanā, ou méditation de la vision pénétrante. Seule cette méditation peut entraîner l’esprit à observer et à se discipliner, et peut réussir à le purifier en mettant fin à toutes les pollutions mentales, y compris à leurs tendances latentes.

Quand on pense à utiliser l’attention pour purifier la perception, on peut commencer par se demander comment la perception en arrive à être déformée ou polluée. Dans certains sutta, le Bouddha a déclaré que l’avidité et l’aversion qui obscurcissent l’esprit lumineux viennent de l’extérieur. Cet enseignement implique qu’à la naissance, les pollutions ne sont pas dans l’esprit.

L'attention est conscience dans l'instant.

Plutôt que de remarquer les différences entre soi et les autres, le méditant s'éduque à percevoir les similitudes. Il centre son attention sur les facteurs universels en toute vie, sur ce qui le rapproche des autres. Ainsi, ses comparai- sons, si tant est qu'il en effectue, le conduisent-elles à un sentiment de parenté plutôt que de séparation.

Celui qui vit heureux ici et maintenant.

L'esprit agité ne veut éprouver que du bonheur, bien que le bonheur ne vienne jamais sans souffrance.

Tout esprit ordinaire agité est perturbé par la pensée de l'absence de soi et de la souffrance.

Avez-vous déjà vu une otarie maintenant en l'air une grosse balle posée sur son museau ? Elle peut la garder un moment ; ensuite, elle tombe.
Alors, son dresseur doit ramasser la balle et la lui redonner afin qu'elle refasse le même exercice.
De même, vous pouvez maintenir votre concentration pendant un certain temps.
Dès que quelque chose trouble votre esprit, vous la perdez.
Ensuite, vous la retrouvez. Ne vous inquiétez pas. Vous êtes en train d'apprendre, tout comme l'otarie.

En méditation, et en particulier lors d'une retraite, nous gardons le silence. Nous disons que nous observons le - noble silence -

Quand vous êtes attaché à une chose, vous la protégez. Si vous ne vous y attachez pas, vous la laissez partir.

Celui qui est heureux parvient à la concentration.

Puissent tous les êtres vivre en paix et en harmonie !