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Citations de Abdourahman A. Waberi (173)


"Tout est rentré dans l'ordre dans cette affaire comme ce fut le cas, vingt ans plus tôt, avec le célébrissime sourire de Mouna Sylla volé, lui, par un Caucasien originaire d'un hameau toscan du nom de Florence." p131
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Il te suffit, Malaika, de couper à travers les dunes, de marcher, de t'arrêter, de respirer pour dessiner ou écrire. Les mots, les images et les phrases montent en toi...
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Soleil couleur réglisse la nuit, couleur cuivre les après-midi
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Daher pose une question trop difficile pour toute la foule l'encerclant. Il s'en vient donc avec cette question : "Quel est le seul pays au monde dont le nom fait référence au Christ ?" Bouches cousues et têtes courbées. Non pas le Vatican, cherchez encore. Personne ne sait. Eh bien, la réponse est… : "El Salvador. Le Sauveur." Quelqu'un soupire qu'une telle question ne peut être fournie que par le muezzin.
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Regardez autour de vous, ne voyez-vous pas que la Terre ne tourne plus rond ?Ou plutôt elle ne suit plus la même ronde, elle est en retard d'une seconde tous les ans. Imaginez la rigolade lorsque le jugement dernier sera reporté à une date ultérieure, voire annulé.
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Chaque sourire est un pas vers la mort.
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Sinon cette certitude coulée dans le marbre de la foi : témoigner avant de mourir, écrire avant de disparaître. Ne plus s'éclipser derrière la feuille de vigne d'une soi-disante ignorance. Écrire pour mourir. Mourir parce qu'on a décidé d'écrire un beau jour. Si tu parles tu meurs, si tu écris tu meurs. Alors écris et meurs.
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24
Tes mots continuaient de tournoyer dans ma tête. Je ne pouvais plus me dérober.
En prenant la dernière ligne droite qui mène à ton école, j’ai salué de la tête un parent. Tu m’as tiré par la manche de ma veste pour me signifier que tu avais reconnu le parent pressé. Mon cerveau venait de faire un tour pour revenir à ta question. Et je me suis demandé pourquoi je danse depuis toutes ces années alors qu’il n’y avait qu’une chose à faire.

Une chose,
une seule.
Marcher,
marcher droit,
comme tout le monde.
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Tes mots continuaient de tournoyer dans ma tête. Je ne pouvais plus me dérober.
En prenant la dernière ligne droite qui mène à ton école, j’ai salué de la tête un parent. Tu m’as tiré par la manche de ma veste pour me signifier que tu avais reconnu le parent pressé. Mon cerveau venait de faire un tour pour revenir à ta question. Et je me suis demandé pourquoi je danse depuis toutes ces années alors qu’il n’y avait qu’une chose à faire.

Une chose,
une seule.
Marcher,
marcher droit,
comme tout le monde.
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Je vais te raconter le pays de mon enfance. Et tu les auras toutes, les histoires qui ont marqué les jeunes années...Je te parlerai du désert mouvant autour de Djibouti, ma ville natale. Je te parlerai de la mer Rouge. Je te parlerai de mon quartier et de ses maisonnettes au toit en tôle d’aluminium.
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Et je suis parti en abandonnant tous les souvenirs de mon quartier. J’étais égoïste. Je voulais sauver ma peau. J’ai tout laissé derrière moi, Béa
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Je souriais à Maman. Pour une fois. Pour la tromper. Pour garder ma douleur aussi. Ma douleur est une île déserte, pensai-je au plus profond de moi. Elle m'appartient. Elle ne saurait se partager.
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Abdourahman A. Waberi
Esquisse



je suis celui qui dit: « je ne suis jamais seul »
je parle avec mes croquis, j’ombre les espaces
et j’invente des historiettes
comme celle de cette famille qui pose
gauchement
dans un studio de photographie.
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Abdourahman A. Waberi
Ô jeune homme pleure tout ton soûl !



Ô jeune homme pleure tout ton soûl !
Désorienté comme l’étoile dilacérante
Sans soleil ni fourmillant récif
Ton œil quête son Orient par devers toi
Ta conscience : un manteau d’emprunts usé
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J'ai manqué de courage et d'audace, ce n'est pas la première fois. Je connais ce sentiment de détresse, je le reconnais de loin. Je suis resté le nez à terre, sonné comme le boxeur en sang avant la fin du match. Je tente à présent de me relever, de refouler le paysage de mon enfance. Avec difficulté, avec application. La différence avec le boxeur est de taille. Mon ring est ma table d'écriture.
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J'ai conclu que Paris est une merveille pour tous les sens. Un cadeau infini, offert à la satisfaction de ses habitants et de ses hôtes. Paris est un somptueux décor, chatoyant, bigarré, parfumé, érigé pour affirmer l'orgueil d'une vieille nation qui avait mis la main sur une partie de la planète.
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Si écrire c'est dérober du temps à la routine, si écrire c'est tourner le dos à la vie pour la plupart des gens, pour moi c'est tout le contraire. L'écriture est le terreau où mes jours sont plantés, l'humus où la poudre de mes os est jetée. Et le silo ou l'or de mes songes est enfoui. Écrire c'est ouvrir un atelier permanent pour apprendre à vivre, page après page, jour après jour.
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La maladie n'est pas une atteinte, une brisure. C'est la voie par laquelle l'être tout entier parvient à s'éveiller à sa vraie nature d'être humain. Certains ont trouvé un mot qui a tout son sens ici. Une fois guéri, l'ancien patient accueille un autre être si semblable. Si différent aussi.
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Vais-je mourir sans avoir goute l'urine de dromadaire utilisée pour soulager la douleur comme ta grand-mère te l'avait appris ?

Est-ce que c'est ça mourir, papa?

Est-ce que c'est ça?

Papa?
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Au plus fort de l'orage, disait Cochise, il y a toujours un écureuil pour nous rassurer. C'est l'écureuil qui vient à nous en exécutant des pas de danse.

J'attends un signe d'espoir.

J'attends l'écureuil surgi de l'inconnu.

En attendant j'ai la frousse.

La frousse de ma vie.
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