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Critiques de Adrien Goetz (354)
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Un été avec Proust

Cet été avec Proust, paru en 2014, permet à des experts de l'auteur de partager leurs regards sur "la recherche" ; accessible aux néophytes il intéressera aussi les lecteurs rompus à cette oeuvre monumentale en ouvrant de nouvelles perspectives. J'ai notamment apprécié le chapitre sur Proust et les philosophes.



L'autre intérêt c'est qu'il se réfère à l'édition publiée dans la collection Quarto qui est celle que je préfère.



Centré sur l'oeuvre et non sur l'auteur, ce petit livre gagnerait à adopter comme titre "un été à la recherche du temps perdu" car ce n'est pas une biographie de Marcel Proust.
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Un été avec Proust

« Nous sommes tous obligés pour rendre la réalité supportable d’entretenir en nous quelques petites folies ».



En lisant cet essai, je me suis sentie totalement hors du temps, immergée dans une autre époque où le raffinement avait encore toute sa place.



Ce que j’ai adoré par-dessus tout dans « Un été avec Proust », c’est cette connexion intime avec quelque chose perdu puis retrouvé avec tendresse et intensité. Qui pourrait oublier la madeleine proustienne ? Ce moment exquis où Marcel Proust décrit si parfaitement les réminiscences que provoquent en lui le simple fait de tremper sa madeleine dans son thé ; il nous fait découvrir alors sa vision de la mémoire involontaire. Ca laisse à réfléchir… Ca donne envie de sortir, de regarder, de vibrer, de fermer les yeux et de se souvenir… Essayez donc.



Un été avec Proust est comme une promenade enchantée au cœur du monde proustien : ses lieux fétiches y sont visités; on y découvre aussi ses personnages torturés par leur passion amoureuse ou ceux sublimés par leur amour inconditionnel; on y explore divers thèmes profonds comme celui du sommeil et du rêve.



Proust était non seulement un grand mélomane mais également un explorateur infatigable de la Beauté ; il semblait se nourrir uniquement des joies extatiques procurées par son art.

Il chercha pendant près d’une décennie à figer le temps grâce à l’écriture méticuleuse de La Recherche du Temps Perdu – véritable odyssée littéraire oscillant entre nostalgie poignante, mélancolie douce-amère, désir ardent, attente fébrile et illusion trompeuse.



Cet essai porte merveilleusement bien son titre car en parcourant ses pages on passe véritablement Un ÉtÉ Avec PROUST .
Lien : https://coccinelledeslivres.be
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Mon cher Voltaire

Mon cher Voltaire est une pépite...

Ce livre destiné aux adolescents, nous raconte la vie de Voltaire, d’une façon très particulière. L’auteur alterne des lettres qu’il envoie à l’auteur et des descriptions fictives de sa vie, son œuvre, en incluant aux passage des portraits de Voltaire sous forme de tableaux, sculpture ou autres tableaux d’époque…



Ce que j’en pense :



C’est un livre superbe. Déjà, il est beau : il y a de la couleur partout. Les lettres imaginaires sont écrites sur des pages à fond blanc ; les épisodes de la vie sont écrits sur des pages de couleur comme un arc-en-ciel (siècle des Lumières ?), tout à tour bleues, jaunes, orangées et on recommence dans le même ordre…



Les têtes de chapitres sont annoncées sur une page d’une couleur différente. Et l’auteur utilise tout un jeu de polices d’écriture différentes, alternant aussi les minuscules, majuscules, gras, italiques…



Voilà pour le contenant, si j’ose dire… et pour le contenu un festival : Jean René nous parle de la naissance dans des conditions extraordinaires de Voltaire (il a failli mourir), de la vie quotidienne à son époque, de Madame du Chatelet, son exil en Suisse car en disgrâce dans son propre pays, Fernay, ses relations avec le roi de France, la politique, le roi Frédéric de Prusse…



Je dis souvent que je suis une petite-fille de Voltaire, tant ses idées, ses mots m’ont inspirée, servi de modèle. Alors, on pourrait penser que je risquais d’être conquise d’avance. Mais, cela va beaucoup plus loin. Tout ce dont j’ai parlé à propos du contenant, je suis certaine que cela va plaire aux ados et leur donner envie de découvrir l’auteur, car ils aiment qu’on leur présente les choses de manière ludique, passant d’un thème à un autre avec souplesse, (presqu’interactif) l’attention est captée presque tout de suite (circonstances de la naissance par exemple).



J’aurais bien aimé recevoir un livre comme celui-ci à 10-12 ans (âge auquel s’intéresse la collection « bulles de savon »). C’est ludique, mais aussi facétieux, irrévérencieux. On « voit » évoluer Voltaire, son corps mince, maigre, sa démarche un peu courbée, ses problèmes digestifs, son côté hypocondriaque…



Un grand merci à Babelio, masse critique, et aux éditions « Bulles de savon » car c’est un beau travail, on éprouve du plaisir à le tenir dans les mains, à le feuilleter, c’est un festival de couleurs et en même temps de connaissance qui attise la curiosité…



Un livre pour tous, un joli cadeau chatoyant par les couleurs, vivant par les mots et qui depuis le 13 novembre 2015 est à lire non plus au deuxième mais troisième, ixième degré.



Et si on relisait encore une fois « le traité sur l’intolérance » ?



un coup de cœur








Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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La nouvelle vie d'Arsène Lupin

On a volé la façade de la cathédrale de Strasbourg !

Tous les saints, les prophètes, tous les cavaliers, la Vierge de pierre, les gargouilles et Lucifer lui-même ont disparu !

Le forfait serait-il signé Furax ?

Ou plutôt ... ?

On le croyait mort depuis cent ans !

Mais surgissant des brumes du passé, Arsène Lupin annonce son retour !

Non, ce roman ne me fera pas avaler l'impensable.

Et puis, Arsène Lupin est un personnage de fiction ...

Pourtant !

Pourtant au début du XXème siècle, la rumeur avait prétendu que Lupin n'avait séduit la Cagliostro que pour lui voler l'élixir de jeunesse éternelle que son père, Joseph Balsamo, dernier des grands astrologues, avait fini par distiller de ses cornues ...

Ce roman, pétillant et astucieux, n'en est pas un.

C'est un recueil de sept nouvelles et un épilogue qui reprennent des titres immortalisés par Maurice Leblanc :

"Arsène Lupin contre Herlock Sholmès", "la double vie d'Arsène Lupin", "la demoiselle aux yeux verts", "la femme aux deux sourires", "la Cagliostro se venge", "le bouchon de cristal", "l'aiguille creuse" et "le triangle d'or".

Le fil conducteur de l'ouvrage est un homme, Paul Beautrelet.

Inscrit en thèse de biologie à Jussieu, il est l'arrière petit-fils d'Isidore Beautrelet, le notaire d'Étretat qui avait toujours refusé d'entrer dans la bande d'Arsène Lupin ...

Adrien Goetz, l'initiateur de cette nouvelle vie du gentleman cambrioleur, a réussi, sans sombrer dans le ridicule, cette action délicate de placer le personnage de Maurice Leblanc en concordance avec notre époque exacerbée de modernité et de technologie.

Froidement et directement, comme un strike qu'il pourrait réussir d'une boule de bowling bien lancée, Adrien Goetz bouscule quelques codes et nouvelles habitudes actuels.

La lecture de son livre est agréable, captivante et rapide.

Elle s'apprécie mieux encore en écoutant du jazz, des cantates ou quelques chansons de Jacques Dutronc.

L'hommage est réussi.

Mais qui peut être ce nouveau Lupin ?

Un descendant direct ...

Un héritier spirituel ...

Un imposteur qui se serait emparé de la légende ...

Ou plutôt ... ?
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Intrigue à Venise

« Tous les écrivains français de Venise seront des chats si le cheval ne quitte pas l'île noire pour rentrer à l'écurie. Première exécution cette semaine. »



Mais que suis-je allée faire dans cette gondole ?



"Intrigue à Venise" est le troisième tome des enquêtes de Pénélope, dont chacun, nous assure-t-on peut se lire indépendamment. Ici, un tueur s'en prend aux écrivains français de Venise pour récupérer un mystérieux tableau de Rembrandt... Comme je voulais découvrir la prose d'Adrien Goetz après avoir lu sa préface de la nouvelle édition de "L'Atlantide", je me suis lancée.



Hélas, quelle déception ! L'intrigue est tirée par les cheveux, ou plutôt par les moustaches puisqu'elle dégouline de sanglants massacres de chats. Les personnages sont à peine construits, la narration expéditive. Quant à Venise, elle est présentée sous un jour tellement négatif (multitude de touristes idiots, pigeons obèses et overdose de Vivaldi sirupeux à tous les coins de rues) que cela devient franchement lourd. Et la magie, dans tout ça ?



La culture et les bons mots d'Adrien Goetz ne suffisent pas à sauver le récit. L'auteur est visiblement adepte du "name dropping" et des "private jokes". Les anciens de l'École du Louvre et les familiers de « l'École du Pat' » y trouveront peut-être leur compte. Pour ma part, je suis restée hermétique à cette fiction policière et artistique qui, à vouloir jouer sur les deux tableaux, finit par couler l'un et l'autre dans la lagune de Venise.



Vraiment, que suis-je allée faire dans cette gondole ?



Pour finir sur une note positive tirée de la postface, sachez qu'en réalité : « Aucun chat n'a été maltraité pendant l'écriture de ce roman. » J'en souris d'aise.
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Intrigue à l'anglaise

Quand on annonce à Pénélope, jeune conservatrice du patrimoine, que pour son premier poste elle va aller à Bayeux, ce n’est pas la joie. La ville qu’elle aime, c’est Paris où habite Wandrille, son amoureux journaliste. Sa passion c’est l’Egypte ancienne et non pas cette tapisserie normande du musée, pardon du Centre Guillaume le Conquérant…Elle doit seconder Solange Fulgence, vieille fille comme il se doit dans un bureau poussiéreux. Sa photo dans le journal local « La Renaissance du Bessin » illustrant un article se réjouissant de son arrivée, signée par un charmant admirateur, Pierre Erard, ne parvient pas à la consoler. Et même les bouquets de fleurs livrés à son domicile, dont celui d’un mystérieux expéditeur…



Mais à peine a-t-elle le temps de s’installer que Solange est victime d’une tentative de meurtre. Pénélope est chargée de préempter à Drouot quelques nouveaux fragments de la tapisserie qui lui sont aussitôt violemment dérobés…Il manque en effet les scènes finales de la tapisserie, qui selon certains changeraient le cours de l’histoire. Et surtout celle de la monarchie anglaise. Une version aurait été brodée en Egypte sous l’ordre de Napoléon, qui avait fait ériger la colonne de Vendôme dans le même esprit… C’est alors que le drame arrive : la princesse Lady Di décède de mort violente avec son amant égyptien auquel un ami de Wandrille, Marc, voulait vendre ces morceaux de tapisserie… Mais un certain duc normand Lord de Contevil, règne sur une petite île anglo-normande et une autre version de la tapisserie manquante… Pénélope mène l’enquête, manquant de se faire kidnapper.



Bref, l’intrigue tissée au point de Bayeux est un peu emmêlée mais ça n’enlève rien au charme de ce roman policier érudit et plein d’humour qui nous donne envie d’aller faire un petit tour à Bayeux…sur les traces de Pénélope pour contempler d’un œil nouveau la Telle du Conquest. Et de découvrir les autres intrigues de la série !

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Intrigue à Giverny

Une critique sur ce roman réduite à un simple "Bof", même si elle me semble un peu courte, le terme convient à un ressenti une fois le livre terminé. Intrigue à Giverny, conseillé par mon libraire, n'a pas été à la hauteur de mes espérances. Amateur de l'œuvre et de la vie de Claude Monet, c'est avec gourmandise que je me suis plongé dans la lecture de ce roman. Bien qu'extrêmement bien documenté, l'érudition d'Adrien Goetz ne faisant aucun doute, on peut douter de son réel talent d'écrivain romanesque, l'intrigue est un peu terne, voire simpliste. On s'attache beaucoup plus à la relation du Maître de l'impressionnisme et du "Tigre", Georges Clémenceau, et des secrets qui lient les deux hommes, qu'à une enquête qui reste, pour le moins, assez banale. Une version de leur amitié qui donne un autre sens aux nombreux voyages de Claude Monet qui, sous couvert de recherches de nouveaux paysages aurait servi les intérêts de la France.

L'enquête, menée par Pénélope, héroïne récurrente de l'auteur, à plutôt l'air de servir de faire-valoir au côté érudit de l'histoire du vieux peintre et de sa vie. Une affaire de faux tableau, un meurtre et l'enlèvement d'une bonne-sœur vont mener la conservatrice, à ses heures détective, du musée de Marmottan au palais de Monaco, en plein préparatifs du mariage de Charlène et Albert, jusqu'à, pour finir, dans la maison de l'ermite de Giverny. Une histoire rocambolesque et des personnages peu attachants qui ne m'ont pas réellement passionné.
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Intrigue en Egypte

Alors que Pénélope assiste à la visite annuelle de contrôle de la Joconde, une manifestation d’agriculteurs gronde à Paris, ils cherchent à entrer au Louvre. Il faut attendre le chapitre 16 pour que l’intrigue démarre réellement avec le meurtre d’une gardienne au Palais du Tau (Reims) et le vol d’une bague « Néfertiti » sans grande valeur marchande. On oublie vite la pauvre gardienne assassinée et l’on se concentre un tout petit peu sur la bague. Pénélope et son équipe se rendant sur le site de Baouit, il y a un lien, forcément.

Mais l’intrigue est un prétexte pour nous parler d’Histoire et d’œuvres d’art. Elle se résout par l’apparition de Wandrille en fin du livre. Il nous explique tout, sans vraiment raconter comment il en est arrivé à ces conclusions.

J’ai apprécié les références, mais j’ai parfois été perdue dans les détails, il faut dire que j’ai pas mal navigué entre ma lecture et Wikipédia.

J’aurais aimé que l’intrigue soit plus resserrée.


Lien : https://dequoilire.com/intri..
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La Dormeuse de Naples

A travers des manuscrits d’Ingres, de Corot et d’un ami de Géricault, c’est une véritable enquête qui est menée pour savoir ce qu’est devenue « La dormeuse de Naples », peinte par Ingres.

Un véritable ravissement que cette plongée dans le monde pictural du XIXème siècle.

On se sent dans l’intimité de ces trois hommes dans une ambiance italienne fort bien dépeinte.

J’adore ce genre de livre qui pousse à faire des recherches sur internet pour illustrer la lecture.

Adrien Goetz a réussi un coup de maître en mêlant si bien la fiction à la réalité.

Histoire et art se mêlent pour tenter vainement de résoudre ce mystère de la disparition du tableau.

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Intrigue à Giverny

Pénélope et son fiancé Wandrille ont pris de la bouteille depuis la tapisserie de Bayeux. Pénélope travaille au Mobilier national et est conviée à un diner au musée Marmottan-Monet par son directeur Antonin Dechaume. Outre sa charmante épouse Paprika, et tout un gratin mondain, elle y croise également une Américaine, Carolyne Square, qui pratique l’expertise scientifique des tableaux et une bonne sœur spécialiste du célèbre peintre…



Deux jours plus tard, Wandrille parti à Monaco faire un reportage sur le mariage princier, apprend dans le journal l’assassinat de l’Américaine et croise sœur Marie-Jo qui semble en mauvaise posture…Pénélope l’ayant rejoint en urgence, ils apprennent qu’une tractation est en cours pour la vente d’un faux Monet à l’occasion du mariage d’Albert et de Charlène. Ce qui ramène le jeune couple à leurs propres projets matrimoniaux…En attendant une visite à Giverny s’impose pour tirer au clair les mystères autour de la vie de l’auteur des Nymphéas et de sa descendance. Un Japonais faussement zen est à la tête de la maison-musée et du fameux jardin.



Une enquête passionnante surtout pour ce qu’on y apprend sur la vie de Claude Monet, son amitié avec George Clemenceau, son rôle politique, menée avec humour par un passionné de la culture qui nous dévoile également les dessous du milieu de l’art parisien, avec ses jalousies, ses mesquineries, ses enthousiasmes. Un ouvrage intelligent et trépidant où l’on prépare des mariages, organise des banquets, démêle le vrai du faux, revisite un pan de notre histoire, voyage à travers la France et Monaco, sourie beaucoup, s’angoisse un peu, tout en approfondissant ses connaissances en histoire de l’art… Et en prime il nous donne l’envie d’aller refaire un tour à Giverny et, en attendant, d’arpenter les musées parisiens !

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Intrigue à Versailles

Quittant Bayeux et sa célèbre tapisserie, Pénélope est nommée conservatrice au château de Versailles. Occasion de se rapprocher de son cher Wandrille, d’enfin rencontrer son père nommé ministre de finances et de l’industrie, et de découvrir les dessous de l’histoire du château à travers son double janséniste…

A peine débarquée, le ton est donné. Alors qu’elle a rendez-vous avec un architecte chinois qui veut construire une copie de Versailles en Chine, le cadavre étrangement mutilé d’une jeune Chinoise est retrouvé flottant dans le bassin de Latone. Au même moment, dans le cabinet de la reine, est mystérieusement apparue une table à écrire dont un des tiroirs perd du sang… Cette table est par ailleurs une copie, or toute copie a été bannie du mobilier versaillais…



De la Chine au jansénisme convulsionnaire en passant par le potager du roi, il n’y a finalement pas si loin. Un atelier clandestin d’étudiants artistes, un deuxième cadavre, une rivale un peu trop empressée, un gardien trop passionné, une joggeuse américaine, pas de quoi s’ennuyer dans ce nouveau poste qui va mener Pénélope et son pas tout à fait fidèle Wandrille à démêler une histoire pas très catholique grâce à l’alliance subtile entre les connaissances historiques de l’une et mondaines de l’autre…

On se laisse embarquer dans cette histoire certes un peu invraisemblable mais pleine d’intelligence et d’humour…qui nous donne envie d’aller faire ou refaire un petit tour dans ce célèbre château en suivant les fils que Pénélope nous a tissés…

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Intrigue en Egypte

Dans cette Intrigue en Egypte, nous sommes à la recherche échevelée de l'ADN perdu de la famille Bonaparte, qui nous amène à nous enliser dans les sables égyptiens…

Vite détournée de sa mission dans le monastère copte de Baouît, Pénélope, désormais conservatrice au département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre, le cœur brisé par l'infidèle Vandrille, croise ce dernier dans les décombres d'un attentat au Caire. Et les voilà repartis dans de nouvelles aventures, car une bague à l'effigie de Néfertiti a été volée au musée de Reims et la gardienne sauvagement assassinée avec une fausse couronne de Louis XV…



Du musée du Louvre à celui de Chantilly, de Reims au Caire puis à Baouît, en passant par Jaffa et pour finir en Corse, sans compter les nombreuses digressions généalogiques embrouillées des Napoléons, Joséphine, Hortense, Charles de Morny, Charles de Flahaut et j'en passe, on ressuscite les Rois et bâtardise les Empereurs. De fausses princesses en vrais faussaires - corses comme il se doit - on y perd définitivement le peu de latin et les quelques connaissances qui nous restaient de notre histoire de France post révolutionnaire déjà compliquée à suivre...Et je ne parle pas des hiéroglyphes, de la pierre de rosette, des pharaons et de la campagne d'Egypte…



Bref plutôt déçue par cette nouvelle aventure de Pénélope et Vandrille, confuse et tirée par les cheveux qui tissent les ADN de ces intrigues royales et impériales… Même nos deux héros ne semblent pas trop savoir ce qu'ils font dans cette galère. A vouloir trop résoudre d'énigmes et défaire de bandelettes, on finit par faire de l'Histoire - et de la lecture de ce roman malgré quelques pointes d'humour - une bouillie indigeste. Laissons l'Egypte à ses mystères, les momies à leur sommeil multimillénaire et les impératrices à leurs jardins secrets…
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Dictionnaire amoureux de la Toscane

Une critique ce peut être des tours et détours.... Tout comme la Toscane nous invite à des tours et des détours



Alors commençons ce périple toscan à Venise, pour le moins singulier me direz-vous?

Pas tant que ça, car direction la Maison Orsoni, dans le sestiere Canareggio, le dernier fourneau autorisé dans Venise. Une maison née en 1888 et qui dispose d'un catalogue de 3500 couleurs. Mais un catalogue de quoi ? Tout simplement de mosaïques, ou smalti.

Et de ces mosaïques, il est possible grace a un tel nuancier de retranscrire n'importe quel paysage, visage, édifice, patrimoine qu'il soit matériel ou immatériel.

Et c'est bien tel un mosaïste, qu'Adrien Goetz a construit son Dictionnaire amoureux de la Toscane. Il vient rejoindre le Dictionnaire Amoureux de l'Italie de Dominique Fernandez, le dictionnaire Amoureux de Naples de Jean-Noël Schifano, le Dictionnaire Amoureux de Venise du regretté Philippe Sollers.



Poursuivons, en nous déplaçant de 400 km vers le sud en direction d'Assise et sa Basilique, là aussi point de référence à la Toscane. Mais ce qui nous intéresse là ce sont les fresques, celle de la Basilique inférieure et supérieure. Car tel un peintre, l'auteur nous decline toutes les nuances, toutes les subtilités de la Toscane, comme à l'évocation du Val D'Orcia :

"elle leur fournit les vues les plus belles d'une Toscane parfaite, avec des cyprès, juste un peu de brume, de petites villes au loin qui se nomment Montalcino ou Pienza. Le rythme des collines est musical, les nuages se courbent pour les épouser comme dans les tableaux des peintres siennois. Traverser le val d'Orcia, c'est entrer dans la fresque du Bon Gouvernement du Palazzo Pubblico de Sienne, ce parc naturel imaginé par Ambrogio Lorenzetti. Il faut s'installer pour goûter le meilleur des fromages, le pecorino di Pienza, peindre à l'aquarelle dans la rosée du petit matin la chapelle de la Madonne de Vitaleta près de San Quirico, se dire qu'il faudra revenir chaque année en Toscane."



André Suarès écrivait : "Les Laudes de Gabriel d'Annunzio sont dans la tradition millénaire du poète italien : elles veulent élever des hymnes à toutes les villes de l'Italie, à tous ses paysages, aux miracles conjugués de la nature et de l'histoire."

Et c'est un hymne à la Toscane que nous livre Adrien Goetz.



Allez cette fois, allons-y, encore 130 km et nous voici en Toscane et plus précisément nous voici arrivés à Sienne à la  Porta Camollia dont la devise de la ville figure sur l'arcature de la porte en latin : "Cor magis tibi Sena pandit ». soit « Sienne t'ouvre grand son cœur".

Celle dont Suarès disait : "Blanc et Noir, les deux couleurs de Sienne : blanc comme la Vierge ; noir, comme la pénitence. Et le champ de l'écu est rouge comme le sang des passions. Le Dôme, le Campanile, noir et blanc. Rouges, le Campo, la terre de Sienne et le palais de la République."

Mais rejoignons l'intérieur du Duomo et son pavement qui sur quelques 3 000 m2, les quelque 56 panneaux, réalisés du XIVème au XVIème siècle par une quarantaine d'artistes différents, racontent des histoires liées à l'antiquité biblique et classique, en marbre noir, blanc, vert, rouge et bleu.



C'est le pavement "Le plus beau…, le plus grand et le plus magnifique… jamais réalisé", estime l'historien du XVIème siècle, Giorgio Vasari, dans son ouvrage "Vies des artistes". Un pavement fait d'un splendide ensemble de marqueteries de marbres. Et tels les artistes ayant travaillé, sur ce pavement, Adrien Goetz comme un marqueteur vient apposer au fil des pages ce qui fait la richesse de la Toscane, appliquant des essences littéraires, des essences gastronomiques, et ce n'est pas ma matière qui manque.



Continuons avec ces références que nous offrent les techniques artistiques avec ce que les Italiens appellent l'Intarsia, ou la tarsia qui désigne l'art de la marqueterie. Il vient apposer de manière délicate cette fois des essences architecturales, des essences picturales,...

Même si à la base, "il s'agit principalement d'appliquer sur des pièces de menuiserie un ensemble d'éléments de bois aux teintes différentes pour créer un décor. Ce n'est qu'au Quattrocento que l'on commence à utiliser ainsi le bois pour ses qualités esthétiques et non comme simple support d'autre chose. L'intarsia, comme le notait André Chastel, est l'exemple parfait qui démontre l'importance du travail d'atelier et de collaboration des artisans et des artistes : il demande en effet le travail de menuisiers, de tourneurs, de dessinateurs, de sculpteurs... Artisans et artistes travaillent ensemble pour produire ces réussites savantes et méticuleuses. La géométrie triomphe, les villes en perspective, les natures mortes d'objets, d'instruments de musique ou de livres... Il n'y a pas d'art mineur à la Renaissance, et celui-ci a ses propres chefs-d'œuvre, qui ont souvent beaucoup plu aux collectionneurs américains. Quand il est pratiqué d'après un dessin préparatoire, cet art rivalise tranquillement avec la peinture — c'est la tarsia pittorica. S'il ne fallait voir qu'une seule œuvre, profitez d'une visite au Palazzo Vecchio pour vous rendre à la Sala dell'Udienza, et ne vous laissez pas absorber par les fresques prétentieuses de Salviati. Retournez-vous, et penchez-vous sur les vantaux de porte : vous y verrez les deux magnifiques Portraits de Dante et de Pétrarque en marqueterie par Giuliano da Maiano d'après des cartons de Botticelli."



Et finissons ce périple à Florence pour y évoquer "Les pietre dure qui sont l'expression la plus délirante du goût du luxe médicéen : art ou artisanat ? Ces mosaïques de marbre ou de pierres semi-précieuses, selon la technique méticuleuse du commesso, consistant à découper et assembler de fines lamelles, surpassent au XVIème siècle les marqueteries de bois qui avaient ébloui l'époque précédente." Là il alterne les portraits des artistes qui ont fait de cette région le berceau de la Renaissance, le berceau de l'art du Quattrocento...

Et la sculpture où l'on songe au David de Michel-Ange, de taillé dans ce bloc appelé à de pas de la Loggia dei Lanzi, car l'auteur sait se faire sculpteur alternant ses gradines, ciseaux et gouges pour sculpter son portrait de la Toscane

Florence où trône le buste de Cellini sculpteur et orfèvre... Car Adrien Goetz se fait orfèvre en nous dressant un portrait ciselé de la Toscane aux multiples facettes, donc chacune nous renvoie une image différente, étonnante ou surprenante.



Le romancier Jacques Perry a écrit : "La lumière toscane ne s'arrête pas, ne se réfléchit pas. Elle traverse, baigne, imprègne, saupoudre. On dirait que chaque particule irradie, que le soleil a éclaté en milliards de soleils sourds.”, et bien dans chaque entrée de ce Dictionnaire Amoureux c'est un peu de cette lumière qui retombe sur nous.



Alors bien entendu choisir c'est renoncer, on pourra regretter certaines absences, mais il y a tant de richesses sur cette terre bénie des dieux, où tout nous invite à prendre son temps, céder à l'otium ce " loisir aristocratique des Latins, cet otium dont chacun comprend qu'il est le contraire du negotium, s'est imposé en Toscane. L'art raffiné de ne presque rien faire a trouvé, dans cette destination de vacances idéale, une sorte d'accomplissement. Le paradoxe est séduisant, car aucune autre région du monde n'a construit sa gloire, à ce point sur le négoce... "



Je conclurai cette critique par les mots de Suarès : "Sur la plus belle et plus harmonieuse Toscane, la vue est immense. Un horizon noble et doux, sérieux et suave. Ni fadeur ni violence. La nature s'est soumise elle-même à l'ordre ; et l'homme a obéi : il a tout fait pour se plier à cette sage discipline. Pourtant le pays n'est ni déboisé ni uniforme."
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Villa Kérylos

Roman historique, récit d’apprentissage ou fiction artistique, ce livre

est aussi difficile à saisir que l’oiseau de la mythologie, le fabuleux

« kérylos », qui donna son nom à la villa du banquier Théodore Reinach.

Telle une hirondelle blanche, cette demeure construite en 1908 par

l’architecte Emmanuel Pontremoli, aujourd’hui propriété de l’Institut de

France, surplombe toujours la Méditerranée, entre Nice et Monaco. Elle

est la véritable héroïne du dernier ouvrage d’Adrien Goetz, même si

plusieurs personnages s’y croisent, tels des fantômes d’un passé révolu :

celui où le grec et le latin étaient non seulement les langues ordinaires de

l’érudition mais aussi celles de l’ascension sociale des jeunes clercs de

la Troisième République. L’un d’entre eux est le narrateur du livre, adoles

cent fantasque, qui deviendra un peintre à succès. L’auteur l’a évidemment prénommé Achille. Moins bien né que son homonyme homérique, le jeune garçon est le fils de la cuisinière de Gustave Eiffel, qui finit ses jours sur la Côte d’Azur. Achille apprend le grec sous la férule des frères Reinach, les accompagne dans leurs expéditions et leurs croisières, surveille le chantier de Kérylos et finit par être l’aède de cette villa, qu’il considère un peu comme la sienne.



Dans ce roman « vrai », tout est exact. Théodore Reinach fut bien un banquier numismate, musicologue, mathématicien et juriste, ainsi qu’un helléniste distingué, comme ses deux frères Joseph et Salomon. Mécène fastueux, il expertisa en toute bonne foi l’un des plus célèbres faux de l’histoire de l’art, la tiare en or de Saïtapharnès, à présent déposée dans les réserves du Louvre. Il fut encore un archéologue à l’envers, qui au lieu de fouiller, préféra construire une villégiature grecque fantasmée, à la pointe de la modernité technique de 1900. Le mobilier, les mosaïques, les frises, les statues, les colonnes, les pavements, le décor peint et jusqu’au piano Pleyel de la maîtresse des lieux, Fanny Reinach, ont ainsi été conçus « à la grecque » grâce à de minutieuses reconstitutions qui tiennent autant du fantasme que de la restitution.



À la fin du livre, la fiction reprend ses droits. Le vieil Achille revient à Kérylos comme le chantre désabusé d’un monde englouti, que l’on avait cru un nouveau siècle de Périclès et qui ne fut que celui des destructions. L’atmosphère élégiaque des derniers chapitres, dans lesquels le héros pleure ses amours passées, évoquent parfaitement le luxe et le charme ambigus du monde méditerranéen. On pourrait les lire soi-même sous le péristyle de Kérylos que tout un chacun peut visiter pour mieux en goûter les charmes et en accepter les augures. Dans la mythologie, l’oiseau kérylos est porteur de bonnes nouvelles : ce fut le cas pour l’auteur, élu peu après la parution de son roman à l’Académie des beaux-arts. Pour le lecteur, qui pénètre avec ce texte dans le monde de l’otium antique, c’est le gage d’un loisir estival à la fois délectable et studieux.



Par Christine Gouzi, critique parue dans L'Objet d'Art 536, juillet-août 2017
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Intrigue à l'anglaise

Quel lien peut-il y avoir entre Bayeux et sa Tapisserie, Lady Diana, l'Egypte et Napoléon?



Le roman débute par un joyeux méli-mélo avec l'héroïne Pénélope qui rejoint, désappointée, son premier poste en tant que conservatrice-adjointe au musée de la Tapisserie à Bayeux. Elle arrive en avance de quelques jours mais tombe bien à propos alors que la situation devient critique: sa directrice se fait presque assassiner!

A mon grand regret, cette intrigue n'est que le prétexte pour nous asséner des descriptions et explications Historiques et techniques très érudites, intéressantes au départ puis ennuyantes à force. On finit par en oublier l'enquête, Pénélope et ses compagnons et c'est dommage. Lorsque l'auteur revient sur l'intrigue après de longues pages historiques, ça tombe un peu « comme un cheveu dans la soupe ». Puis au final, on ne peut même pas mener l'enquête aux côtés de Pénélope puisque tout finit par se révéler peu à peu sans avoir à chercher…

Heureusement que les personnages sont assez attachants, ce qui sauve la lecture, avec le plaisir de parcourir la Normandie.

Je suis donc déçue par ce roman dont le titre évoquait bien autre chose!



Pioche dans ma PAL – juillet 2016

Challenge Multi-Défis 2016

Challenge 1 mot- 1 livre

Challenge en choeur
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Intrigue à Venise

Désolant ! Autant j'avais apprécié les deux premières enquêtes de Pénélope, conservatrice émérite au château de Versailles et de son copain journaliste Wandrille, autant là... Style journalistique, répétitions, longueurs, dialogues lourd-dingues, intrigue faible, jugements à l'emporte-pièce qui se veulent humoristiques et le sont quelquefois, mais dénotent surtout un esprit parisien à la limite du snobinard, bref le tout est très lourd et quelque peu ennuyeux, et tout cela pour faire passer des connaissances en histoire de l'art certes fort intéressantes, mais qui se passeraient bien de tous ces longs détours. Voir Venise, certes ; en mourir, pourquoi pas ? mais pas d'ennui, pitié !!

Pauvre Venise qui a survécu à tout : elle survivra bien à ce livre...
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Intrigue en Egypte

Un essai plutôt qu'une intrigue...



L'auteur, Adrien Goetz, historien de l'art, profite de l'enquête inventée de son héroïne, Pénélope, conservatrice des bijoux égyptiens au Louvre, pour nous plonger dans l'histoire.



En 1799, lors de l'expédition d'Egypte, Bonaparte aurait caché un objet destiné lui permettre de régner sur la France.

De nos jours, un cambriolage a lieu à Reims, dans le trésor des sacres des rois, faisant disparaître un anneau égyptien portant le cartouche de Néfertiti qui avait été offert au musée par l'impératrice Eugénie.

Pénélope est dépêchée de toute urgence sur le site archéologique des ermitages coptes de Baouit, pour retrouver le bijou.

Quel est le lien secret qui unit les Bonaparte et les Bourbon, et dont la clé se trouverait encore au pays des Pharaons ?



Un début prometteur, malheureusement, j'ai trouvé l'enquête non convaincante qui sert de prétexte pour réviser son histoire de France au XVIIIe et XIXe siècle.



Agréable à lire, c'est surtout un essai avec une révélation assez rocambolesque plus qu'un roman policier.
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Intrigue à Giverny

"Je vais vous révéler un secret. L'argent et le travail, pour les gens comme nous, ça n'a rien voir. S'il y a un lien entre votre travail et l'argent que vous gagnez, c'est que vous êtes un tâcheron." p.111 Petite phrase de vernissage, or celles-ci me mettent hors de moi, mon esprit s'évadant alors et s'y dessine un nouveau titre : Pompeuse Enquête Chez Les Parvenus. Impression, flop devant.





A l'heure où Polanski se fait virer des Césars la cote de Monet atteint des sommets. Dis-moi pas, le Claude Monet échangiste ? Celui qui a volé la femme de son mécène Hoschedé et l'a pompé jusqu'à la faillite ? Celui dont s'est entichée sa belle-fille complètement soumise à sa personnalité hum...hum ? Comment qu'elles disent sur #metoo #balancetonporc ? Ah ! Quand il se met à vagabonder et jouer les people mon esprit frondeur, l'Académie prend une déculottée et l'académicien peut aller se rhabiller.





Donc j'étais prêt à laisser cette enquête menée par deux amateurs, Pénélope Breuil (qu'est-ce qu'elle fait encore avec son diplôme de conservatrice du patrimoine ou quelque chose comme ça ? Ah oui ce coup-ci elle s'est ouverte au culot les portes du Mobilier national bien, bien...) et son chéri Wandrille journaliste chez meubles et jardins (bof lui, il a pas trop à dire) enfin il a quand même réussi à faire en sorte de pouvoir couvrir le mariage princier à Monaco. Il paraît qui en a que ça fait rêver.





Mais j'aurais eu tort car j'aime beaucoup cette idée de Monet-Espion pour la France et Clémenceau qui enlève le drap noir pour enterrer en même temps que son ami le code secret. Aussi tout s'emballe à la fin et ce feu d'artifice final ... Éblouissant ! Qui rachètent beaucoup. Sacré Monet.





Néanmoins au global un ressenti en demi-teinte. 😉
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Intrigue à l'anglaise

Pour son premier poste, Pénélope qui pensait s’ennuyer ferme à Bayeux est gâtée. Avant même qu’elle n’entre en fonction, sa directrice est agressée, on lui vole un mystérieux colis et elle est chargée de mener l’enquête en toute discrétion. Elle qui rêvait d’Egypte et de fouilles archéologiques au pays des pyramides aura l’occasion de prouver sa bravoure et ses multiples talents dans le bocage normand.



Un polar de plus me direz-vous. Oui, mais… L’auteur, visiblement amateur d’art, distille des informations artistiques et culturelles très intéressantes au fil de l’histoire. Que ce soit sur le musée du Louvres, la salle de vente Drouot, la tapisserie de Bayeux ou d’autres œuvres, il nous révèle des anecdotes et des faits sans que cela ne soit rébarbatif. Du moins, si on s’intéresse un temps soit peu à l’art. Ainsi cette fameuse tapisserie dont les derniers mètres manquent sans que l’on sache ce qu’ils représentaient. L’occasion rêvée de broder une énigme autour de cette mystérieuse pièce de lin.



Dans un style sec et quelque peu érudit, Adrien Goetz nous entraine sur les pas de son héroïne, de Normandie en Angleterre en passant par Paris. J’ai bien aimé ce côté du récit : l’Histoire et l’art m’ont vraiment accrochée. Par contre l’intrigue m’a semblé un peu légère et la fin précipitée. Dommage.

Ce livre reste cependant une très agréable lecture récréative, légère et instructive à la fois. Ce n’est déjà pas si mal.


Lien : http://argali.eklablog.fr
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Intrigue à Versailles

Je suis quelque peu déçue par ce roman car je m'attendais a beaucoup mieux!

Cette fameuse Pénélope que je découvre pour la première fois (n'ayant pas réussi a trouver le tome 1, je me suis plongée directement dans celui-ci) n'est pas très attachante, son amoureux Wandrille encore moins!

Ensuite l'intrigue et l'enquête ne sont pas passionnantes loin de là et le récit est sans cesse coupé par d'interminables dialogues dans lesquels je me suis complétement perdue!

Le seul point positif c'est la découverte du château de Versailles que je rêve un jour de visiter. L'auteur nous donne énormément de détail et l'on a vraiment l'impression de se déplacer dans les couloirs du château. Mis à part ça, je n'ai pas pris beaucoup plaisir a la lecture d'Intrigue à Versailles.
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