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Critiques de Alain Surget (256)
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Le renard de Morlange

Le renard de Morlange est un roman d’Alain Surget adapté ici en bande dessinée par Maxe L’Hermenier pour le scénario et Mathieu Moreau pour les dessins.



Ce court récit s’apparente au conte de fée dans la grande tradition de Mesdames d’Aulnoy et Leprince de Beaumont avec l’enchantement du héros, transformé en animal, pour le punir de ses mauvaises actions.



L’histoire est rapide, on entre directement dans le vif du sujet avec une succession de scènes qui nous dévoilent la cruauté du comte, l’enchantement dont il fait l’objet, sa transformation en renard les nuits de pleine lune…



Le chasseur, devient le chassé, ce qui n’est pas pour lui déplaire tant que cela ne dure qu’une nuit mais quand le sortilège devient permanent, le comte de Morlange se rend compte de ses méfaits et l’heure du repentir ne tarde pas à sonner.



N’ayant pas lu le roman d’Alain Surget, j’ignore si Maxe L’Hermenier a été totalement fidèle mais j’imagine qu’il l’est dans les grandes lignes puisque la collection Pépites des éditions Jungle se veut d’adapter en bande dessinée pour la jeunesse, le meilleur de la littérature.



Sont d’ores et déjà parues Le fantôme de Canterville (que j’avais aimé), Les misérables, La rivière à l’envers, Le baron perché (qui me tente beaucoup)…



L’histoire se lit aisément, le rythme est vif et les planches de Mathieu Moreau accompagnent très bien ce conte moral : les décors et la nature sont réussis, les animaux tout comme les humains sont expressifs et très bien croqués. Les couleurs sont bien choisies, l’atmosphère médiévale bien rendue.



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Le renard de Morlange

Pour commencer je tiens à remercier Babelio et masse critique pour l'envoie de cette BD



Dans cette bd, nous suivons le conte de Morlange.



Très vite, dès le début même, on découvre que c'est un hommes hautain, colérique, dictateur et irrespectueux.



Il chasse le sanglier qui détruit les récoltes des paysan ? Il va traverser les champs de blé à cheval, détruisant la moitié de la récolte à lui seul, afin de tuer la bête. Le pire ? Il insulte limite les paysans qui grogne de son passage.

Malheureusement pour lui, lors d'une promenade à cheval dans la forêt, il tombe sur une cabane en bois. Tout à son habitude, il aboie sur l'homme qui y vie et le supplie d'être indulgent. Le conte bien entendu ce moque des supplication et frappe l'homme en face de lui. Grand mal lui en as pris, car ce n'est pas un homme banal. Et il va le découvrir à ses dépend, vue qu'il ce retrouve maudit à se transformer en renard toutes les nuit de pleine lune, jusqu'à ce qu'il fasse preuve de pénitence envers son peuple.



Sauf, que c'est loin d'être une punition pour le conte, loin de la, il semble même être ravi. Pire, il est encore plus cruel avec son peuple, profitant de son apparence pour espionner et, ou, saccager les poulaillers à sa guise. C'est tellement marrant. Mais il va rapidement déchanté quand un malheur va lui arriver et c'est la que les ennuis commence pour notre cher conte.



*****



Pour commencer, je suis ravie de l'avoir eu en service presse. Surtout qu'il me vraiment faisait envie, renard oblige, et ce depuis longtemps. J'ai passé un moment assez agréable avec cet ouvrage, malgré le caractère détestable du conte.



J'avoue avoir eu affreusement du mal avec le conte. Quel homme détestable. Et le pire ? C'est qu'au lieu de changer de comportement suite à sa malédiction, il devient encore pire. Donc quand il lui arrive enfin un problème, j'ai limite crier de joie. Car enfin... Il va comprendre la leçon.



Sinon, j'ai trouvé la fin trop abrupt, simple et rapide. Je sais c'est une bd mais bon...

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Le renard de Morlange

Merci à Babelio et aux éditions Jungle et Nathan pour l'envoi de cette adaptation en BD !



C'est le dessin et plus particulièrement la couverture qui m'a donné envie de découvrir ce bel objet. C'est coloré, avec un trait vif et une ambiance moyenâgeuse. J'ai tout de suite eu envie de l'ouvrir pour voir !

Je n'ai pas lu le texte original mais j'ai trouvé cette BD sympathique. J'ai quand même eu l'impression que tout était condensé, les choses allaient plutôt vite dans l'ensemble, pour conclure sur une morale honnête.



Le comte de Morlange est quelqu'un de cruel envers tout le monde. Mais un jour, un vieil homme va lui lancer une terrible malédiction. Les nuits de pleine lune il se transformera en renard. Mais attention à ne pas perdre ses vêtements, sinon il restera piégé dans la peau de l'animal...



J'ai apprécié le petit carnet à la fin de la BD avec des questions sur la lecture et des petits jeux. C'est sympa pour les plus jeunes !
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Le renard de Morlange

Le vocabulaire était parfois un peu ardu pour l'âge de mes loulous (5 et 7), mais maman a joué la traductrice pour que tout le monde puisse profiter de l’histoire et surtout saisir la morale cachée derrière tout ça.



En effet, pour le punir des mauvais traitements qu’il inflige à ses sujets, un vieil ermite condamne le comte de Morlange à se transformer en renard toutes les nuits de pleine lune. Ce sort, qui amuse beaucoup le comte les premiers mois, va rapidement lui montrer le faire déchanter et lui prouver que la violence et la terreur n’ont jamais permis à un homme d’être aimé et respecté.



Des planches magnifiquement dessinées, une histoire pleine d’aventures et une morale très bien amenée : cette BD a tout bon !



Connaissez-vous cette histoire ? Car si la BD n’est sortie qu’en septembre, cette dernière est issue d’un roman éponyme paru en 1995 !
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Le renard de Morlange

J'ai lu ce texte dans sa version pour enfants dyslexiques et je l'ai trouvé moins bien adapté que ceux précédemment lus. Certes le vocabulaire médiéval est inévitable (et systématiquement expliqué en bas de page), mais les tournures de phrase et le niveau de langue auraient pu, selon moi, être simplifiés. L'éditeur aurait aussi pu éviter que la mise en page coupe les phrases (qui parfois débutent sur une page et finissent sur la suivante) afin de faciliter la compréhension. Il est judicieux d'avoir indiqué les lettres muettes (en gris clair) par contre les syllabes des mots longs sont distinguées par des couleurs trop proches (bleu clair et bleu foncé) pour être suffisamment repérables (dans les autres romans, c'est le rose qui contraste avec le bleu). Ainsi, malgré les aménagements, cette version "dys" me paraît difficile à appréhender y compris pour un élève lambda.



L'histoire oscille entre le fantastique et la fable. Le personnage de Renaud-renard est très réussi, tantôt ignoble en humain, tantôt fragile voire touchant en animal. Le premier chapitre montre toutes les exactions qu'il fait subir à son entourage (les hommes à son service, les vassaux des villages voisins, le gibier qu'il abat sauvagement lors de la chasse, sans oublier sa propre épouse).

Et puis le voilà transformé en renard afin qu'il fasse pénitence.



Au départ, le comte, désorienté, doit se familiariser avec son nouveau corps. Son champs de vision est réduit, les bruits de la forêt l'agressent, il faut apprendre à se laisser guider par les odeurs. L'expérience lui fait voir les choses sous une perspective nouvelle, et apprécier d'autant le retour à son statut d'homme. Jusqu'à ce qu'il se retrouve coincé dans sa peau d'animal...

Il faut alors assumer sa vie de bête. Mais dans ce monde comme dans l'autre, Renaud-renard est rejeté: "J'étais un proscrit qui n'appartenait plus à l'univers des hommes et n'arrivait pas à s'inclure dans celui des animaux".



Certains passages sont un peu longs cependant j'ai apprécié le revirement de situation dans le dernier chapitre où le comte devient... animal de compagnie! C'est là qu'il va achever la lente modification de son état d'esprit. Car l'on s'en doutais, la métamorphose physique s'accompagne d'une transformation psychologique ("Il compris combien il avait été méchant") au terme de laquelle le héros prend conscience de ses erreurs et (re)devient un autre homme.

Une histoire intéressante mais plutôt à réserver à l'étude en classe.
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Fort Boyard, tome 1 : Les disparus de Fort ..

Critique littéraire

Le titre du livre est « Les disparus de Fort Boyard ». L’auteur est Alain Surget, il y a 120 pages.Ce livre parle d’Emilie et Jérome deux frères et sœurs qui regardent leur jeu télé préféré. Trois candidats disparaissent dans les tunnels de Fort Boyard. Emilie et Jérome décident alors de se rendre immédiatement à Fort Boyard pour les retrouver.

Ce livre m’a plu car il a du suspense et que l’histoire se termine bien.

Patxi Azcaraté
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Le renard de Morlange

Davantage un résumé qu'une véritable adaptation digne de ce nom, Le Renard de Morlange conviendra aussi bien aux adolescents qu'aux tout petits et à leurs parents qui prendront plaisir à leur lire.




Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Mary Tempête

Un beau moment de lecture auprès de Mary, qui devient pirate en bravant les interdits : beaucoup d'action et d'aventure.
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Le renard de Morlange

Au XIVè siècle près de Morlange au nord du pays messin vivait un seigneur Renaud de Morlange.



C'était un homme au coeur dur qui maltraitait ses gens et les paysans qui travaillaient pour lui ; il n'était jamais satisfait et prenait plaisir à voir souffrir et à humilier bêtes et gens.



Sa femme, Mathilde, était elle aussi brimée et ne devait en aucun cas sortir du château seule et prendre part à quelques réjouissances que ce soit.



Il était une fois, un ermite ; ayant tenu tête a Sire Morlange, celui-ci le menaça mais l'ermite lui jeta un sort.



A chaque lune pleine Morlange se transformera en renard et tant qu'il ne se sera pas repenti de tous ses méfaits le maléfice ne cessera pas.



On va parcourir bois et forêts avec Renaud-Renard qui va affronter tous les dangers.



Belle morale que cette petite histoire où le repentir, bien que tardif, viendra pour l' homme et ses descendants avec lui ; afin qu'ils se souviennent d'agir toujours pour le bon droit.



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Fort Boyard, tome 8 : Escape game à Fort Boyard

Après un tome 7 franchement moyen pour ne pas dire carrément bof, ce n'est pas sans une légère appréhension que j'ai ouvert ce huitième tome de Fort Boyard. A tort !



Pour la première fois depuis le début de la série, tous les personnages importants sont présents : Jérôme, Émilie et Mathias évidemment, mais aussi Capucine ET Damien ! Dans le même esprit, l'intrigue du tome exploite le contenu de tous les précédents... et judicieusement, en plus.



Dès le début, l'aventure et le suspense sont au rendez-vous. Le côté escape game et les premières épreuves rappellent l'émission télévisée, s’enchaînant sans temps mort au gré de quelques discussions parfois savoureuses. On suit le petit groupe dans les entrailles du fort, le récit s'enrichissant de quelques informations historiques comme dans les volumes 4 à 6. On y retrouve aussi une chasse au trésor et l'action haletante déjà goûtée dans « 7 heures pour sauver Fort Boyard ». C'est un peu comme si Alain Surget avait pris le meilleur de chacun des tomes de la série (mais rien que le meilleur) pour le concentrer dans un ultime cadeau pour ses lecteurs.



Car, au vu de certains évènements et de la conclusion, et sachant que cette année, point de tome 9 en grand format à l'horizon, ce huitième opus semble cette fois être le dernier. Mais si c'est le cas, il constitue une conclusion magistrale à une série qui a connu des hauts et des bas, en lui offrant ce qui constitue sans doute son meilleur volet aux côtés du cinquième.



Car l'on ne s'ennuie pas une seule seconde : l'aventure est impeccablement rythmée, les péripéties se succédant les unes après les autres sans temps mort. Même les phases de réflexion sont menées tambour battant... il faut dire que la petite troupe a rarement le temps de se poser. Et si certains éléments sont une fois de plus recyclés, ils sont mieux exploités : les personnages se retrouvent certes enfermés, mais ne restent pas passifs. Et si Gédéon s'approche encore une fois du clavier, ça tient ici davantage du clin d’œil que de la solution de facilité.



Ce n'est donc pas sans un pincement au cœur que l'on referme ce volume. Cependant, s'il s'agit réellement de la fin de la série, celle-ci s'achève sur une note très positive.
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Fort Boyard, tome 7 : Opération Jurassic à Fort..

On prend les mêmes, et on recommence. Pour ce septième tome de Fort Boyard, exit les bases historiques des trois derniers volumes et retour à une science-fiction plus assumée. Et pour ne pas changer, il s'agit une fois de plus de manipulations génétiques et de savants mégalo.



Mais ça, on ne le découvre qu'à la moitié du livre, après une centaine de pages de pas-grand-chose. Enfin, ce n'est pas non plus comme si le truc devenait soudain riche en péripéties à partir de là, mais au moins, on en connaît les enjeux.



Donc, toute l'action du tome se concentre essentiellement sur du crapahutage dans les conduits d'aération. Plus d'exploration de zones inconnues du Fort, juste de nouveaux méchants à neutraliser. Et, devinez quoi : une fois de plus, les jumeaux passent beaucoup de temps prisonniers. Et, une fois de plus, le chat Gédéon déclenche des catastrophes ou des miracles rien qu'en se couchant au pif sur un clavier. Au bout de sept tomes, et surtout après trois histoires beaucoup plus inspirées, ça ne passe plus.

… Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire sur ce volet, relativement linéaire. Là où le rythme de la série est plutôt rapide d'habitude, ce coup-ci, les 223 pages traînent en longueur.



La seule différence avec les premiers tomes, ce sont les motivations des antagonistes mais encore aurait-il fallu creuser un peu l'aspect écoterrorisme, à peine survolé là où la série n'hésitait pas par le passé à détailler des notions d'histoire bien plus complexes. Au lieu de ça, Alain Surget se réfugie dans la facilité et exploite des ficelles narratives pourtant coupées depuis belle lurette.



Clairement, ce septième tome de Fort Boyard a des allures du tome de trop, n'apportant non seulement rien de nouveau à la série, mais réchauffant des ingrédients déjà maintes fois cuisinés.

Espérons que le suivant redresse la barre...
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Fort Boyard, tome 6 : 7 heures pour sauver ..

Après les bêtises du chat, les bêtises des chiens : les animaux de compagnie de Mathias ont encore frappé et ses compagnons à quatre pattes n'ont rien trouvé de mieux à faire que dégoter un vieux squelette dans une galerie à l'accès tout juste déblayé. Et c'est reparti pour une virée dans les souterrains secrets du Fort, pour remonter cette fois jusqu'aux origines de sa construction.



Ce tome s'avère pourtant beaucoup moins accrocheur que les deux précédents. Peut-être parce que l'histoire est particulièrement longue à démarrer, que l'aspect historique se trouve surtout concentré en début et fin de tome... ou encore que le personnage secondaire de cette aventure, Marjorie Rathauf, n'est ni sympathique, ni crédible et que la narration, dès le début, nous hurle « regarde, lecteur ! quelque chose cloche chez elle ! ». Comme si son comportement ne le prouvait pas bien assez tôt...



Quant aux « 7 heures pour sauver Fort Boyard », il s'agit d'un titre un peu mensonger puisque les protagonistes n'ont en réalité aucune idée du danger qui plane sur le bâtiment et sur eux pendant plus de la moitié de ce délai ! Et à partir de là, il s'agit surtout d'une course pour sauver leurs vies.

C'est un fait, on a connu Alain Surget plus inspiré côté scénario, même si ce tome approfondit tout de même l'univers de la série.



Toutefois, n'allez pas croire que le livre est mauvais, car le suspense et le danger, eux, sont bel et bien au rendez-vous ! Jamais les jumeaux et Mathias ne sont autant ni aussi souvent passés près de la mort que dans ce sixième volume. Des péripéties haletantes qui compensent allègrement les petites faiblesses du scénario. Et tant pis si la résolution de l'histoire a un petit côté TGCM (« ta g***, c'est magique), ça a déjà été fait ailleurs des centaines de fois, et puis, vu l'intrigue du tome, on n'est plus à ça près.



Cette fois encore, l'on a droit à un petit dossier historique en fin d'ouvrage, cette fois consacré à l'histoire du Fort, qui approfondit un peu plus les notions abordées dans le récit.
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Le renard de Morlange

Un conte historique jeunesse assez intéressant en termes d'apports de vocabulaire thématique sur l'époque moyenâgeuse où se déroule l'histoire. La petite dose de fantastique autour de la malédiction n'est pas non plus dénuée d'intérêt car le personnage de Morlange se retrouve dans des situations difficiles à gérer en tant qu'humain piégé dans un corps animal.

Le revirement de personnalité et la fin par contre sont très peu crédibles compte tenu du passif du comte, le roman étant bien trop court pour qu'un changement aussi radical soit progressif.

Une histoire de malédiction intéressante pour initier les plus jeunes au fantastique et surtout au roman historique par la richesse du vocabulaire et les nombreuses notes explicatives.
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Fort Boyard, tome 5 : Le pirate de Fort Boy..

Après un quatrième tome qui donnait un sacré coup de fouet à la série, ce cinquième opus confirme la nouvelle orientation de celle-ci, sans pour autant renier tout à fait ses bases. Si Blaise a disparu, son laboratoire n'a pas encore livré tous ses mystères... et Fort Boyard non plus ! Par le truchement de la science-fiction, nous voilà plongés aux côtés des jumeaux, Capucine et Mathias au cœur d'une histoire centrée autour de Jean Laffite, célèbre pirate ayant réellement existé.



Inutile de tourner autour du pot : il s'agit sans hésitation du meilleur tome de la série ! Il faut dire qu'avec ses 223 pages, reprenant la taille d'impression un poil plus petite du tome précédent, celui-ci s'avère bien plus long que les autres. Et ça se ressent dans le texte : non seulement l'intrigue est très bien développée et parsemée d'informations historiques lui donnant encore un peu plus d'épaisseur, mais elle s'avère riche en rebondissements d'un bout à l'autre et pourvue de personnages secondaires beaucoup moins stéréotypés que ce à quoi la série nous avait habitués.



Alors évidemment, on voit venir certains évènements de très loin, mais lorsque l'on est pris dans le truc, c'est à peine si on y fait attention. « Le pirate de Fort Boyard » est un de ces livres où l'on se laisse porter par sa narration fluide, sans se soucier de ce qui vient après. Et à défaut de surprise, il y a tout de même du suspense grâce à la tension de certains passages !



Cerise sur le gâteau, en fin de tome, un dossier vient compléter les explications données au fil du roman. Glossaire maritime, schéma technique d'un navire, biographie de Jean Laffite et bref résumé de la francophonie en Amérique permettent donc d'en apprendre un peu plus !



Comme les débuts parfois poussifs de la série nous semblent loin à l'issue de ce très bon tome où se mêlent aventure, chasse au trésor et pointe d'action !
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Fort Boyard, tome 4 : Le secret de Fort Boy..

Avec ce quatrième volume, nous voilà déjà à la moitié de la série Fort Boyard. du moins, pour le moment, le huitième venant tout juste de paraître, il n'est pas exclu qu'un neuvième voie le jour plus tard. Et si, du haut de ses 156 pages, il ne paraît au premier abord guère plus épais que ses prédécesseurs de la même taille, le texte plus petit et moins aéré cache un récit plus développé.



Ce qui se ne voit pas d'emblée, puisque l'on a droit, une fois de plus, à une histoire d'enlèvement ! Ceci dit, celle-ci ne tarde pas à se distinguer des précédentes. Si Alain Surget n'oublie pas en route la fin du troisième volume, la série s'émancipe enfin des manigances de Blaise et Médusa. le côté SF est toujours là, mais de nouveau plus discret, et l'aventure fait son grand retour, de même que Jérôme et Émilie en tant que personnages principaux.



Malgré les apparences, pour la première fois, la série quitte donc les sentiers qu'elle rebattait jusque là encore et encore pour renouveler totalement les enjeux de son intrigue, ce que l'on ne découvre véritablement qu'à la moitié du tome. Et ça marche. le regain d'intérêt est immédiat, les petites précisions historiques accentuant la crédibilité de cette nouvelle orientation. A partir de là, le livre se dévore chapitre après chapitre ! En revanche, oubliez les allusions au jeu télévisé, qui n'est même plus mentionné. Clairement, ce qui intéresse ici, c'est le Fort et son passé.



Si Alain Surget n'abandonne pas complètement sa recette habituelle, ce quatrième opus tranche nettement avec les précédents, en plus d'apporter une conclusion, que l'on peut supposer définitive, à ce qui était jusque-là le fil rouge de la série. Il est même possible d'arrêter là sans frustration.



Un très bon tome !
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Fort Boyard, tome 3 : Les monstres de Fort ..

Après deux tomes suivant le même schéma, ce troisième opus de Fort Boyard avait tout intérêt à innover pour ne pas s'enliser. Or, étant donné la présence d'une méduse sur la couverture, on devine d'emblée que l'histoire de Blaise et Médusa n'est *toujours pas* terminée...



Avec « Les monstres de Fort Boyard », la série assume plus que jamais son orientation SF, cette fois au détriment total de l'aventure. Certes, on retrouve toujours la présence d'épreuves emblématiques de l'émission, qui plus est différentes de celles déjà aperçues dans les autres tomes, mais de façon tout à fait anecdotique. Fort Boyard s'éloigne de plus en plus du côté « fanfic » qui caractérisait le tout premier tome, il ne s'agit plus d'une adaptation mais bien d'une oeuvre distincte, prenant simplement pour cadre Fort Boyard, « le lieu ». En soi, les évènements narrés pourraient presque se passer ailleurs sans que ça ne fasse grande différence.



Côté histoire, il est donc, pour la troisième fois consécutive, question de transformation d'humains en créatures marines et inversement. Mais cet aspect qui jusque-là n'était pas directement exploité dans les tomes en est ici placé au coeur. Et, curieusement, en abandonnant tout réalisme, Alain Surget est parvenu à rendre son récit plus cohérent. Fini de tourner autour du pot, cette fois, on met directement les pieds dans le plat.



Le renouvellement se fait également du côté des protagonistes : Émilie, Jérôme et Damien s'effacent au profit de leur cousine Capucine et de Mathias ! Une vraie bonne idée, d'autant que la dynamique entre les deux personnages fonctionne plutôt bien. Si le mot « autisme » n'est toujours pas prononcé et que voir Mathias surnommé « le Quasimodo » dans la narration – jamais de la part des personnages, encore heureux ! – agace de plus en plus, au moins le jeune homme a-t-il droit à un vrai beau rôle, en plus de commencer à s'émanciper de sa famille toxique. Enfin, Gédéon est un chat plus crédible que jamais !



Si les deux autres tomes présentaient une fin relativement fermée, cette fois, sans parler de cliffhanger, on a droit à une conclusion laissant la porte grande ouverte sur la possibilité de poursuivre l'histoire sur la même lancée. A moins que l'auteur ne décide d'orienter son récit vers d'autres horizons... seul le tome 4 nous le dira !
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Fort Boyard, tome 2 : Menace à Fort Boyard

Il aura fallu pas moins de quatorze ans avant que Jérôme et Émilie ne voient une suite à leurs aventures sur Fort Boyard. Enfin, quatorze ans côté lectorat, car pour les personnages, il ne s'est écoulé que trois semaines depuis « Les disparus de Fort Boyard ». Et l'on n'y voit pas tout à fait que du feu, entre autres détails Émilie possédant désormais un portable.



« Menace à Fort Boyard » est donc le prolongement direct du premier tome, et impossible de prendre le train, ou plutôt le Zodiac, en cours de route, la narration ne revenant ni sur les différents protagonistes, ni leurs aventures précédentes. Si vous commencez ici, vous n'y pigerez rien.



Dans la forme, ce second volet approfondit la recette du premier, au détriment de l'absence totale de mystère. Car l'histoire est plus ou moins la même, donnant un gros sentiment de redite. Et si le coup du savant fou mégalo voulant transformer l'humanité en méduses passe une première fois, à la seconde, surtout avec des méchants encore plus caricaturaux, c'est plus ridicule qu'autre chose.



Et ce, même si les péripéties sont plus variées, et exploitent bien mieux le cadre du fort, les tribulations des personnages les amenant de façon naturelle à croiser des éléments issus du jeu télévisé. A cette occasion, on remarque d'ailleurs les petites différences entre le livre et la réalité : dans le premier volet, il était dit que l'animateur s'appelle Philippe (dans la vraie vie, aucun animateur de ce nom ne l'a présenté), ici, Félindra est devenue Tigrella. Très certainement une question de droits. Ceci dit, même sans les noms officiels, personne ne s'y trompe.



Jérôme et Émilie partagent une nouvelle fois l'affiche avec Damien, leur grand-frère, et Mathias, le jeune homme un peu simplet qui habite le fort. Ces deux derniers sont beaucoup plus présents, apportant un peu de variété et surtout plus de dynamisme à la narration. Une nouvelle fois, l'on n'a pas le temps de s'ennuyer.

Ceci dit, si dans le premier volet j'avais apprécié Mathias (les personnages avec un handicap psy ne sont pas si courants, encore moins en litté jeunesse), je l'ai trouvé ici plus caricatural. Mais bon, pas évident de s'émanciper d'une famille comme la sienne... J'espère cependant ne pas le voir réduit à son handicap à l'avenir.



On a donc, paradoxalement, un tome plus développé et globalement plus réussi que le premier, avec plus de rebondissements... mais hélas, l'arrière-goût de réchauffé de la trame principale ternit un peu le plaisir de lecture. Il va falloir passer à autre chose que cette histoire de méduses pour que la suite puisse redresser la barre !
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Fort Boyard, tome 1 : Les disparus de Fort ..

Vingt-trois ans. Voilà déjà vingt-trois ans que les jumeaux Jérôme et Émilie ont commencé leurs aventures à Fort Boyard.

Mais ça, je l'ignorais quand j'ai découvert son existence, il y a seulement quatre ans. C'est en entrant les tomes dans ma collection ici même après avoir lamentablement craqué l'an dernier que j'ai appris non seulement l'âge réel du truc, mais également que la série suit toujours son cours, un huitième tome étant d'ailleurs sorti depuis ! Autrement dit, ceux qui l'ont commencée enfants, à l'âge recommandé sur la couverture, sont désormais trentenaires...



Je dois l'avouer : les soirées d'été passées rivées à la télé, suivant la course des candidats d'une cellule à l'autre, sont maintenant loin derrière moi. Je ne sais plus exactement quand j'ai décroché, mais pour avoir plusieurs fois tenté de regarder ces dernières années, rien à faire : je ne m'y retrouve plus. Pour moi, le fort, ce sont des épreuves à thème d'époque, une ambiance de mystère ; pas des gadgets high-tech, des salles plongées dans une aveuglante lumière blanche ni des épreuves sans plus le moindre rapport avec l'histoire du lieu.



Se plonger dans les romans Fort Boyard aujourd'hui, c'est donc un pur trip régressif à la poursuite d'un paradis perdu.



L'y ai-je retrouvé ? En partie seulement, l'intrigue se concentrant finalement assez peu sur le jeu télévisé et davantage sur le mystère.



En visitant un lieu ancien, avez-vous jamais rêvé de découvrir quelque chose qui aurait échappé à tout le monde depuis des siècles ? … Oui, on en a tous rêvé, et certains d'entre nous se laissent encore aller à le faire de temps à autre. A présent, imaginez que l'emblématique Fort Boyard soit concerné...



« Les disparus de Fort Boyard » n'essaie donc à aucun moment d'être réaliste, mais plutôt d'offrir ce genre de rêve, concentré en 123 pages. Mais l'aventure ne démarre vraiment qu'une fois un bon tiers du livre passé, le temps de présenter les personnages et lancer l'histoire. Mais c'est finalement ce premier tiers qui se veut le plus fidèle aux souvenirs, ou plutôt à ce qu'était Fort Boyard en 1997, quand le livre est sorti. La suite tient davantage de l'exploration urbaine : qui n'a jamais souhaité se glisser dans le fort en douce et pouvoir l'explorer à sa guise ? Seulement, Jérôme, Émilie et leur frère aîné Damien ne sont pas là par simple curiosité, mais pour retrouver des candidats évaporés en direct. Et leur aventure ne tarde pas à tourner court.

La suite se teinte d'un léger côté SF, bien que le récit ne tombe jamais vraiment dans l'imaginaire. Il s'agit d'une aventure avant tout, un peu dans l'esprit Club des Cinq.



Évidemment, en si peu de pages, avec une histoire majoritairement axée sur les faits et dans un bouquin jeunesse qui plus est, les personnages ne sont pas très développés, mais on notera quand même une diversité appréciable dans le casting, même si Jérôme et Émilie occupent bien évidemment le devant de la scène.



Pour un adulte, ça se lit en environ une heure, le temps d'une petite soirée de lecture donc, et malgré le côté très simple de l'intrigue, on s'y laisse prendre comme si l'on avait à nouveau dix ans tant le récit est bien rythmé. Alors oui, c'est prévisible, mais le lectorat visé n'y verra lui que du feu. A côté de ça, Alain Surget pose une chouette ambiance, avec des embruns, de l'obscurité, le côté peu rassurant du fort désert...



A côté de ça, l'on sent qu'il ne s'agit que d'un tome d'introduction, bien qu'il puisse se suffire à lui-même.

C'est donc une lecture certes simple, mais agréable, donnant clairement envie d'embarquer pour les aventures suivantes, dont les tomes plus épais promettent des histoires plus développées.
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Les enquêteurs de l'Antiquité péril à Rome

Troisième tome de cette nouvelle série, nous y découvrons Timos et Merit, nos deux jeunes Égyptiens, devenus des esclaves, sauver Rome. Toujours bien écrit, ce livre permet à un jeune public de découvrir les us et coutumes de la Rome Antique, sans alourdir le moins du monde l'action. À découvrir !
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Fort Boyard, tome 1 : Les disparus de Fort ..

Faire évoluer des enfants dans l'univers du jeu télévisé Fort Boyard avait de quoi attirer mon attention, et l'entame de cette aventure a conforté mon intérêt, mais malheureusement à un moment donné, le récit change de dimension, navigant un peu hasardeusement vers le fantastique et du coup la magie a cessé d'opérer. Dommage, je n'ai pas du tout aimé ce virage.
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