AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alain de Botton (55)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Du statut social

Etre estimé est un besoin primordial. Quel que soit le groupe dans lequel on vit et à moins d’être un sage qui sait se passer du regard d’autrui, nous courrons tous après un peu de reconnaissance.



A sa manière inimitable, faite de citations de philosophes ou de penseurs, d’illustrations et de croquis, Alain de Botton nous explique comment vivre au mieux sans cette exigence de retour valorisant sur notre aimable personne.

Si le chasseur de Jaguar est au sommet du respect de sa tribu amazonienne, l’argent et les signes extérieurs de richesse commandent malheureusement notre société. Le philosophe nous explique en quoi seule la comparaison avec ceux qui ont plus que nous nous déprime et quels peuvent être les secours de la religion ou même de la politique pour nous protéger.



Cependant écrit avant l’explosion des réseaux sociaux, le livre ne tient pas compte de la constante surenchère à laquelle la course aux « like » oblige les plus faibles au risque de leur faire perdre toute raison.
Commenter  J’apprécie          50
Portrait d'une jeune fille anglaise

ennui garanti avec cette jeune anglaise : j'ai fui !
Commenter  J’apprécie          50
Du statut social

Ce livre est un traité, dont il possède la structure, la rigueur et le style jusque dans son érudition, dans son léger humour et dans sa riche et belle iconographie, qui n'est pas sans faire songer à un œuvre des Lumières. L'anxiété concernant le statut social qui est aussi opportunément que précisément défini d'emblée, est rattachée à la thèse psychologique très contemporaine de la quête infantile de l'amour pour son soi ontologique ; elle est aggravée proportionnellement aux incertitudes et aux instabilités de l'économie post-moderne. Néanmoins la démonstration ne se fonde ni sur la psychologie ni sur la critique économique. Elle se base sur le relativisme, une approche philosophique bien contemporaine, elle aussi. L'analyse historique des très divers critères censés représenter la réussite et l'échec à travers les âges et les civilisations a pour vocation de déconstruire le système de valeurs qui nous est propre, déconstruction qui est définie comme la conscience politique. De même, la diversité des « solutions » apportées à l'angoisse du statut, toujours dans une optique historique et culturelle multiple, qui ne se gêne pas à juxtaposer le christianisme et la bohème, favorise la dédramatisation des angoisses personnelles. D'après la définition donnée à la politique, conformément à la symétrie parfaite qui est accordée à des visions opposées de la réussite et de l'échec, à cause enfin d'une tendresse indéniable à l'égard du passé (y compris à des époques mois démocratiques et par rapport aux références au christianisme), le lecteur peut se demander parfois si l'auteur, avec son nom qui semblerait français et ne l'est pas et qui pourrait être orné d'une particule, n'est pas un conservateur invétéré, un antibourgeois d'origine aristocratique – tout à fait respectable au demeurant –, un cynique plus qu'un révolutionnaire, en somme plutôt un Voltaire qu'un Rousseau. Rousseau répond présent, mais Tocqueville aussi, Marx est là, mais Tolstoï aussi, et surtout, d'abord et principalement, les auteurs anglais – sachant que Botton vit à Londres et écrit en langue anglaise. Cette question peut occuper le dogmatique, mais pas le philosophe qui, lui, se satisfera de la démonstration, se réjouira grandement de la foison des références à tous les arts occidentaux, à des époques variés, à des corrélations inattendues. Sans pesanteur universitaire ni appareil bibliographique normalisé. L'on sort jubilant de cette lecture, et sans doute très soulagé dans son ego qui trouvera sans doute, ici ou là, sa propre image et consolation. Je voudrais enfin tirer un fier coup de chapeau au traducteur, qui a su rendre un rythme parfait, et aux éditeurs du Mercure de France, qui ont produit un livre d'une excellente facture.







« Table :



CAUSES



I. Absence d'amour : Le désir de reconnaissance sociale. L'importance de l'amour.

II. Snobisme

III. Espérances : Progrès matériel. Égalité, espérances et envie.

IV. Méritocratie : Trois vieilles idées consolantes au sujet de l'échec – 1. Les pauvres ne sont pas responsables de leur condition et sont les plus utiles dans la société ; 2. La notion de statut social n'a pas de connotation morale ; 3. Les riches sont dépravés et corrompus et doivent leur richesse au vol des pauvres. Trois nouvelles idées anxiogènes au sujet de la réussite – 1. Ce sont les riches qui sont utiles, pas les pauvres ; 2. La notion de statut social a une connotation morale ; 3. Les pauvres sont dépravés et corrompus et doivent leur pauvreté à leur stupidité.

V. Dépendance : Facteurs de dépendance : […] un talent capricieux, […] la chance, […] un employeur, […] la rentabilité d'un employeur, […] l'économie globale.



SOLUTIONS



I. Philosophie : Honneur et vulnérabilité. Philosophie et invulnérabilité. Misanthropie intelligente.

II. Art : Introduction. Art et snobisme. Tragédie. Comédie.

III. Politique : Types humains idéaux. Une approche politique de l'anxiété contemporaine liée au statut social. Changement politique.

IV. Christianisme : Mort. Communauté. Deux Cités.

V. Bohème »

Commenter  J’apprécie          40
Les consolations de la philosophie

Mon premier vrai livre sur la philosophie (en dehors des cours) et je n’ai pas été déçue du voyage ! Récit simple et limpide qui reprend les principales pensées de cinq philosophes. Si le but principal du livre est de nous rendre plus heureux grâce à la philosophie, moi il m’a permis de mettre de l’ordre dans la chronologie et la pensée de ces géants de la philosophie !
Commenter  J’apprécie          40
Comment Proust peut changer votre vie

Alain de Botton nous offre une lecture et une analyse de Proust. Ce petit livre n’est pas seulement un commentaire de l’œuvre proustienne ; il s’agit, de confronter la vie et l’œuvre de Proust à notre existence. L’exercice pouvait paraître périlleux, Alain de Botton s’en sort avec brio et humour. En fin connaisseur de l’auteur d’A la recherche du temps perdu, l’essayiste distille des anecdotes en revenant constamment aux écrits proustiens qu’Alain de Botton analyse et commente de façon pertinente et judicieuse. Ce petit traité pourrait se lire comme un manuel pour accéder au bonheur : ici les clés du bonheur sont détenues par Marcel Proust. Les lecteurs de Proust, guidés par Alain de Botton, ont ainsi les recettes pour prendre leur temps, pour exprimer leurs émotions ou pour être un véritable ami.

Un livre qui met en avant le génie et la vie de Marcel Proust qui écrivit précisément : « la vraie vie, c’est la littérature. »

Commenter  J’apprécie          40
Comment mieux penser au sexe

Le postulat de cet essai, dont le titre d'origine est quantitatif plus que qualitatif : How to Think More about Sex, est que l'on ne pense pas assez au sexe en n'écoutant que les explications des biologistes évolutionnistes – incontestables mais négligeant la psyché – et celles, fortement pathologisantes donc culpabilisantes, des sexologues. La structure de fond de l'ouvrage, tout comme celle de chacune de ses parties, est profondément et opportunément dialectique – entre positivité et négativité –, aucune des problématiques abordées, sans doute essentiellement insolubles, n'étant néanmoins laissée orpheline d'une perspective d'amélioration. En voici la trame :



« I. Introduction



II. Les Plaisirs du sexe :

I. Érotisme et solitude

II. Ce qui est sexy peut-il être profond ?

III. Natalie [Portman] ou Scarlett [Johansson] ?



III. Les Problèmes du sexe :

I. Amour et sexualité

II. Le rejet

III. L'absence de désir

IV. La pornographie

V. L'adultère.



IV. Conclusion. »



La plupart des chapitres sont introduits par un court récit fictionnel entre deux personnages hétérosexuels qui en illustrent le contenu, et dont les comportements sont analysés ensuite. Les références iconographiques, philosophiques et littéraires, bien que peut-être moins étoffées que dans d'autres essais de plus grande envergure de l'auteur, ne sont pas absentes, et elles confèrent de l'élégance et de la subtilité aux propos, comme d'habitude. L'humour est aussi au rendez-vous, ainsi qu'un relatif pessimisme pascalien. La bibliographie, de façon significative, se limite à des « Références » en fin d'ouvrage qui, de façon raisonnée, renvoient à quelques ouvrages et quelques films très classiques pour chacun des sujets traités dans les chapitres respectifs.

Mon reproche le plus sérieux consiste à noter qu'une perspective très fortement masculine et exclusivement hétérosexuelle est adoptée dans la totalité de cet ouvrage, au point que des biais colossaux apparaissent. Par exemple, le monumental Rapport Hite, qui constitue un texte fondamental du féminisme étasunien et peut-être mondial, rapporté dans les « Références » du ch. II, n'est cité que pour la raison qu'il « contien[t] un nombre étonnant d'informations sur nos fantasmes. », au même titre que le célèbre Psychopathia Sexualis de Richard von Krafft-Ebing ainsi que deux autres volumes un peu moins connus...

Certains arguments – comme la préférence pour Natalie Portman ou Scarlett Johansson –, l'absence de désir, associé quasi uniquement à son côté masculin, la pornographie dans sa prégnance dans la vie d'un individu et surtout l'adultère semblent tronqués au point de conférer à l'ensemble du livre l'aspect d'une agréable mais frivole conversation entre hommes dans le cadre de sociabilité d'un club londonien d'avant-guerre, conversation que j'imagine agrémentée d'un bourbon et d'un cigare, mais maigrichonne du point de vue scientifique. Toutefois, le nombre de cit. que j'ai retenues, toutes de nature assez psychologique, témoigne d'une certaine quantité de réflexion que la lecture a suscitée chez moi, outre que de mon adhésion au postulat de départ (bien qu'il me semble que l'auteur eût pu mieux rendre justice aux découvertes récentes des néo-évolutionnistes dont je suis friand).
Commenter  J’apprécie          30
Petit guide des religions à l'usage des mécréants

Ce petit guide des religions à l’usage des mécréants est tout sauf ça. Voici un essai remarquable sur les religions. Très bien écrit dans un style clair de pure vulgarisation il en devient un documentaire ludique, agréable et complet. Alain de Botton décrit les religions dans une envergure quasi sociétale enracinée également dans nos cultures. Ce livre devient un fabuleux outil, profond et riche. Cet essai est le levier des plus belles compréhensions possibles des religions mises à plat, sans fioritures, dans leurs originelles conceptions laïques. Détournées des toutes religiosités ces dernières deviennent des habits de beauté profanes. Il n’y a pas dans cet essai de la place pour l’endoctrinement, juste l’Histoire avec un grand H. ce livre devient majeur et incontournable pour qui veut connaître la pureté des images et des explications dénudées de toutes orientations. On peut le lire en toute confiance. On apprend beaucoup d’éléments sur les habitus des religions et ce qu’on a fait d’elles. On tient un documentaire sérieux en mains, on s’étonne d’y trouver tant de richesses qui se lisent facilement comme si l’auteur était face à nous en train de nous faire une sacrée conférence. Ce livre peut être lu plusieurs fois, annoté. Il peut servir de support pour tout travail autour de l’histoire de notre propre humanité.
Commenter  J’apprécie          30
L'art du voyage

Un très beau livre qui apprend à re-garder et (re)découvrir autour de soi, ces paysages neufs (ou non) surtout pour ceux qui voyagent beaucoup, qui pourraient perdre cet oeil neuf et curieux. Joliment écrit, un livre qui redonne envie de regarder autour de soi...
Commenter  J’apprécie          30
Art et thérapie

Une très agréable et enrichissante lecture sur ce qu'est l'art ainsi que sur la manière dont le sujet accueille l'œuvre d'art.

Les deux philosophes nous invite à questionner notre rapport à l'art et à le réinventer. Ils dressent ici l'idée que de nouvelles classifications d'œuvres d'art peuvent exister. Ils développent notamment l'idée que l'art a pour fonction de nous aider à vivre en nous faisant ressentir des émotions. De ce fait, ils imaginent un musée dans lequel les œuvres ne seraient pas classées de manière chronique et académique, mais plutôt par thématiques et émotions que le visiteur est susceptible de ressentir en les rencontrant.

Un livre très intelligent qui a fait germer en moi de nombreuses nouvelles réflexions.
Commenter  J’apprécie          20
Petit guide des religions à l'usage des mécréants

Que d'énergie vaine et d'intelligence puérile les athées ont déployées afin d'infirmer la vraisemblance et la rationalité des credo des religions et de démontrer la simplicité benoîte des croyants ! Leurs efforts résultent en somme dans une société sécularisée en perte de sens, dont les membres sont globalement malheureux voire malades, et souvent dans le renforcement et la radicalisation desdites religions que l'on croyait déclinantes. Si chaque nouvelle religion a su piller et s'approprier si habilement les recettes culturelles, rituelles, spirituelles et temporelles voire même carrément politiques et organisationnelles précédemment en vigueur pour subvenir aux besoins profonds de ses fidèles et asseoir ainsi son autorité absolue, quelles sont ces nécessités injustement oubliées, inopportunément négligées ou hâtivement sacrifiées sur l'autel de la Raison, et quelles leçons pouvons-nous tirer des religions pour soulager les maux de l'humanité de façon laïque et non dogmatique ?

Autour de dix thématiques : I. « Sagesse sans doctrine », II. « Communauté », III. « Vertu », IV. « Éducation », V. « Tendresse », VI. « Pessimisme », VII. « [Remise en] Perspective », VIII. « Art », IX. « Architecture », « X. Institutions », et avec l'appui précieux, comme d'habitude, d'un riche et splendide appareil iconographique de grande intelligence, l'auteur déroule cette double démarche d'observation critique (des besoins individuels et des lacunes sociales) et de proposition (d'inspiration et de laïcisation voire de pillage de traditions et de pratiques religieuses) en s'inspirant principalement du judaïsme, du christianisme et du bouddhisme. À la toute fin de l'ouvrage, il inscrit son procédé dans l'héritage direct (mais lui aussi soumis à examen critique) d'Auguste Comte, ce « philosophe français visionnaire, excentrique et qui ne disposait que par intermittence de toutes ses facultés mentales » (p. 303)... qui se proclama « grand-prêtre » de la Religion de l'Humanité, qui aurait dû être financée et soutenue par la nouvelle aristocratie de son temps : les banquiers...

Dans le détail, voici une citation tirée de la conclusion qui liste les avantages à tirer des religions évoquées plus haut :

« […] comment engendrer des sentiments de communauté humaine, comment encourager la vertu, comment lutter contre le penchant actuel pour les valeurs commerciales dans la publicité, comment choisir des saints laïques et y avoir recours, comment repenser les stratégies des universités et notre façon d'envisager l'éducation cultuelle, comment revoir la conception des établissements hôteliers, comment mieux reconnaître nos propres besoins enfantins, comment renoncer à une partie de notre optimisme contre-productif, comment acquérir un sens des proportions à travers le sublime et le transcendant, comment réorganiser les musées, comment utiliser l'architecture pour préserver les valeurs – et, enfin, comment unir les efforts dispersés d'individus soucieux du soin des âmes et les organiser sous l'égide d'institutions. » (p. 314)

À mon sens, fatalement, la partie propositive de chaque thème est plus embryonnaire que la partie descriptive, en dépit de l'effort évident de fournir des recettes le plus possible concrètes, empiriques et parfois immédiates d'application en apparence. Parfois, ces recettes ont l'inconvénient de ne rien remettre en cause du système productiviste, et par conséquent de prétendre soigner des maux créés par le capitalisme en en augmentant encore l'envergure d'application : dans le secteur du tourisme et de l'hôtellerie, ses recettes risquent d'être très vite appliquées effectivement, mais sans doute non sans le détournement habituel que le capitalisme opère du spirituel et du transcendant !

Toutefois, les mérites évidents de cet essai, outre l'érudition, l'humour et la verve habituels, résident dans son habileté à établir des ponts parfois surprenants entre une façon de penser et d'agir dérivées des traditions religieuses, et des problématiques psychologiques et sociologiques plutôt évidentes : je pense particulièrement à la fonction des arts, de la littérature et plus particulièrement de leur enseignement. Je me demande enfin si, comme l'auteur le regrette au sujet d'Auguste Comte, le péril intrinsèque d'indisposer à la fois les croyants et les athées qu'il semble redouter dans sa démarche ne relève que d'une tentative de captatio benevolentiae, ou s'il a effectivement un fondement objectif. Personnellement, je me sens dorénavant totalement acquis à la cause...
Commenter  J’apprécie          20
L'art du voyage

Je suis tout à fait d'accord avec l'auteur : le voyage, il est en soi-même, et le tout est d'harmoniser l'extérieur avec l'intérieur. Pour moi personnellement, je trouve qu'il est essentiel de bien préparer son séjour par la lecture, les documents. Sur place, la rencontre avec la population est aussi importante que la visite des monuments aimés de l'UNESCO. Le gauche, droite, derrière, devant des autocars ne dit rien, les croisières où l'on n'entend que la mer pas plus. Les gens, les chants d'oiseaux, la musique folklorique, la bonne nourriture, voilà ce qu'est pour moi voyager... d'où ma passion des webradios du monde.
Commenter  J’apprécie          20
Les consolations de la philosophie

Un bonheur de lecture! si la philo a pu être, pour certains, rébarbative au lycée, voici un livre qui aborde des thèmes majeurs (situations que l'on est tous plus ou moins appelés à rencontrer dans la vie) avec beaucoup d'humour, en s'appuyant, dans un style limpide et facile à lire, sur 6 grands noms (Socrate, Schopenhauer, Epicure, Montaigne, Nietzsche, Sénèque), à consommer comme des médicaments light. Sans modération. Je me suis régalé et de temps en temps j'y reviens.
Commenter  J’apprécie          20
Splendeurs et misères du travail

C’est un livre remarquablement bien écrit sur les biens de consommation que l’Homme produit.

Les descriptions sont tantôt poétiques ou humoristiques, tantôt personnelles ou journalistiques, mais le regard reste toujours positif.



Un livre très agréable à lire et illustré de photographies en noir et blanc.
Commenter  J’apprécie          20
Art et thérapie

On pensait tout savoir sur l’art. Botton nous détrompe sur ce point. Lui et son collaborateur John Armstrong sont assez provocateurs pour reposer la question qui fâche : à quoi sert l’art ? Il estime que nous avons perdu la fonction essentielle de l’art qui est de nous aider à vivre (et non d’encombrer notre mémoire).

Réinterprétant l’histoire de l’art à leur façon, ils classent les tableaux par thèmes susceptibles de guérir nos maux ou de renforcer nos vertus. Une fois de plus, l’approche est originale. Mais pas sûr que cette relative dévalorisation de l’art et cette nouvelle hiérarchie des valeurs artistiques plaisent aux professeurs. Par contre ceux qui se demandent pourquoi certains tableaux continuent à leur plaire (alors que ce sont des croûtes) comprendront enfin pourquoi ! Alain toqué du doc.









Commenter  J’apprécie          20
Comment mieux penser au sexe

« Le spirituel essayiste Alain de Botton nous pose une question surprenante : comment faire pour mieux penser au sexe ? Il part du constat simple que tout le monde pense au sexe, certains garçons y pensant paraît-il plusieurs fois par minute (pure calomnie selon moi). La solution que propose Botton est comme toujours originale (je vous conseille le chapitre sur « l’adultère ») : il défend l’idée que le sexe est d’une nature au final plus spirituelle que veut bien nous le faire croire la pornographie ; que mieux penser au sexe veut dire simplement y penser autrement. Considérer, par exemple, que subir les « intermittences du désir » (autre chapitre brillant), courantes dans les vieux couples, n’est pas forcément grave ; que ne pas faire l’amour au moins une fois par jour ne vous classe pas dans la catégorie des impuissants pour autant ; qu’il faut se libérer des normes de la société du spectacle. Il nous dit encore (avec esprit) que ne pas parvenir parfois à désirer l’être aimé(e) certain soir de pleine lune est un plus bel acte d’amour que la plus répétée des performances du plus célèbre acteur porno. J’aurai une seule critique à faire : il intitule l’un de ces chapitres « Natalie (sous entendu Portman) ou Scarlet (sous entendu Johanson), nous demandant de choisir ; c’est déjà un problème pour ceux qui fantasment sur ces deux beautés à la fois, mais qu’en est-il de ceux qui fantasment aussi sur Ryan (Gosling). Encore un petit effort, mon cher Botton, pour penser au sexe jusqu’au bout et pour tout le monde, notamment tous ces bisexuels et autres qui ne se limitent pas et désirent la beauté sous toutes ses formes sans s’attarder sur quelque chose d’aussi saugrenu que le genre. Mais il regagne des points un peu plus loin quand il observe finement que les hommes entre 2 âges seraient plus audacieux pour draguer, non pas parce qu’ils ont plus confiance en eux mais seulement parce qu’ils sentent l’approche de la mort et dès lors ont une conscience plus aiguë des rares occasions qu’ils leur restent ! Et tout ça, la clef de l’amour, pour 9,10 euros. On ne va pas s’en priver ! » Alain, toqué du doc
Commenter  J’apprécie          20
Comment Proust peut changer votre vie

Avec un humour tout britannique, mais aussi beaucoup de sérieux, Alain de Botton nous fait découvrir un Proust "démythifié".

A travers ce petit essai philosophique, il nous offre, sur un ton léger, une profonde réflexion sur le sens de notre vie qui nous donne envie d'aller "A la recherche du temps perdu" !

A lire pour aller au-delà d'un mythe.
Commenter  J’apprécie          20
Comment Proust peut changer votre vie

Alain de Botton aime Proust, à travers ce petit livre, il essaye de nous donner envie de le lire en nous faisant partager des anecdotes de la vie de ce dernier sous la forme d’un guide de développement personnel qui aurait Proust comme gourou, une manière de ne pas se prendre au sérieux et d’aborder une biographie informelle de Proust avec facilité.

Un livre qui se lit facilement, donne envie de lire Proust et qui n’est pas dépourvu d’humour ni de rythme et d’associations incongrues. J’ai eu beaucoup de plaisir à le lire et il m’a permis de mieux connaître Marcel Proust, l’homme, pas l’auteur.

Commenter  J’apprécie          20
Comment Proust peut changer votre vie

Comment perdre son temps, réussir ses souffrances, exprimer ses émotions, être un véritable ami, ouvrir les yeux, être heureux en amour, laisser tomber un livre...
Commenter  J’apprécie          20
Les consolations de la philosophie

Assez intéressant à lire. Six grands philosophes différents qui nous permettent chacun de mieux vivre : surmonter les critiques, les difficultés, les frustrations, les peines amoureuses, etc. Maintenant, je viens de voir le prix du livre neuf sur Amazon (87€) et ce livre ne vaut certainement pas ce prix. Des livres moins chers sur la philosophie existent et ils nous permettent de développer encore mieux notre sens critique.
Commenter  J’apprécie          10
Comment Proust peut changer votre vie

C'est brillant, jubilatoire, pertinent, et réellement utile.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alain de Botton (563)Voir plus

Quiz Voir plus

L'île du Crâne d'Anthony Horowitz par Victoria

Comment s'appelle le héros ?

David
Jeffrey
Alex
John

10 questions
928 lecteurs ont répondu
Thème : David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne de Anthony HorowitzCréer un quiz sur cet auteur

{* *}