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Critiques de Alexandre Dumas (2494)
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Les Trois Mousquetaires

Ah ! J'ai mis du temps pour le (re) lire, mais qu'est-ce que c'était bien ! Il n'y a pas à dire, Dumas est ce qu'on pourrait appeler le plus "moderne" des auteurs classiques...

Il a toujours été mon préféré, et pour cause, aventures et sens de la justice et de l'honneur sont au programme avec lui ! J'adore, il n'y a pas d'autre mot.

C'est rythmé, bourré de dialogues, les descriptions sont vivantes, on s'y croirait ! Comme le dit Nastasia (et elle m'a bien fait rire avec ça), Milady est une des plus "infectes salopes" de roman qu'on puisse trouver ! Grâce à elle d'ailleurs les rebondissements sont nombreux !

Histoire et roman se mélangent avec bonheur au fil de cette plume indescriptible, il faut lire cette aventure pour le savoir, c'est vraiment un grand moment de lecture.

Dumas ou l'auteur classique dont on ne se lasse pas !
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La Reine Margot

Mazette, quel tonus!

Des portes qui claquent sur des couloirs secrets, des dagues dégainées dans les ruelles sombres, des rivères de sang, des cavalcades effrénées jusque dans la cour du Louvre: on est bien loin de l'atmosphère oppressante de Chéreau et c'est tant mieux, cette Reine Margot-là est bien plus gouleyante.

Sacrée femme que cette jeune reine, peinte par Dumas avec tous les attraits de la beauté, de l'intelligence et d'un coeur entier, gorgé de vie et de liberté mais en même temps capable de la rouerie à laquelle l'oblige son rang. Un sens politique d'autant plus nécessaire dans ce palais du Louvre où les intrigues et les complots les plus sordides sont ourdis par rien moins que sa terrible mère, Catherine de Médicis, prête à tout pour que la famille des Bourbon, incarnée par le sémillant mari de Marguerite, futur Henri IV, ne vienne pas détrôner la couronne des Valois.

Marguerite est dépravée, frivole, adultère certes, mais ce n'est que vétilles par rapport à cette mère assassine et ses frères vénaux, sanguinaires et avides de la couronne de France que chacun veut pour soi. Au milieu de ce cloaque, le futur Henri IV garde l'oeil pétillant et le sourire narquois de l'homme sûr de son destin.

Dumas n'a pas son pareil pour plonger au coeur de la grande Histoire son lecteur auquel il fait faire le grand huit des sensations, de l'humour à l'horreur, dans une série d'intrigues menées tambour battant : décoiffant!
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Pauline

Bref roman d'Alexandre Dumas. "Bref roman" et "Alexandre Dumas" au premier abord, ça ne va pas ensemble !



Si vous regardez ma liste de "livres pour une île déserte" vous y trouverez le "Comte de Monte-Christo". Donc j'avoue, j'ai un peu les yeux de Chimène pour cet auteur. Le Challenge Solidaire proposant Alexandre Dumas, je lâche ma fille cadette dans la librairie lui demandant de m'en choisir un au hasard. Elle revient avec "Pauline" dont je n'avais jamais entendu parler.

En fait ce roman est l'un des premiers de l'auteur. Oh il était déjà un auteur connu à la sortie de ce roman mais pour son théâtre.

Soyons clairs ce roman (très court) n'a pas le côté trépident des "Trois Mousquetaires" ou de côté inexorable du "Comte" (que j'adore l'ai-je déjà dit ?)

Ce roman présente un trio de personnages intéressants. Pauline est sans doute la moins intéressante des 3 (dommage !). Un peu trop pâle figure, elle subit trop son histoire à mon goût. Ah ! Milady de Winter.... Le Comte Horace est l'attrait de ce roman. Je regrette que celui-ci ait été si court car ce personnage est riche.

Il est difficile de résumer l'histoire sans en dévoiler le plus intéressant. Mais si je devais juste en dire qqch sans doute attirerais-je votre attention sur l'atmosphère inquiétante et étrange de ce roman. Sauf si comme moi vous faites l'erreur de lire le 4e de couverture. Petit message pour Folio : n'avez-vous aucun respect pour vos lecteurs ? Non parce que là c'est le pompon !



Un roman intéressant, original, prémices aux futurs chefs d'oeuvre !



Challenge solidaire 2020



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Les Trois Mousquetaires

Eh bien, que n'ai-je lu Dumas plus tôt ?!

J'étais, je l'avoue, un tantinet effrayée par ce pavé, ce classique dont la lecture me semblait laborieuse. Mais que nenni ! C'est un pavé, certes, mais tellement passionnant !



Ma première et plus importante surprise a sans nul doute été l'écriture de Dumas : je l'imaginais d'un style ampoulé alors qu'elle est fluide et qu'il y a beaucoup d'humour, non seulement dans les discours mais aussi dans les différentes situations vécues par nos quatre héros (l'ironie est savamment utilisée).



De l'humour oui, mais on est jamais loin du drame et certaines scènes sont à ce titre pleines d'émotions. Je pense notamment à la captivité et à l'arrestation de Milady.

Athos, sans nul doute mon mousquetaire préféré, est aussi celui qui fournit au lecteur les scènes les plus poignantes. Grand seigneur, majestueux, sensible, blessé, c'est une figure romanesque qui ne peut laisser insensible. Mais, d'une manière plus générale, la caractérisation des personnages a très bien été travaillée par Dumas.



Le contexte historique apporte aussi beaucoup à l'intérêt du roman. On y croise Louis XIII en roi ridicule et malléable, le cardinal de Richelieu en homme inflexible et intelligent, la reine Anne d'Autriche esseulée et attaquée de tous côtés, l'intrigante Duchesse de Chevreuse... L'affaire des ferrets de la Reine est plus particulièrement abordée ainsi que le siège de la Rochelle.



C'est une bien belle découverte que je viens de faire là. Je ne pouvais que continuer sur ma lancée et me suis donc procuré Vingt ans après ainsi que le Comte de Bragelonne. Et moi qui fût subjuguée par le massacre de la Saint-Barthélémy (je suis toujours subjuguée par les horreurs que je n'arrive pas à comprendre et à expliquer), je ne peux que tenter par la suite La Reine Margot.

Faites-en de même : vous ne le regretterez certainement pas !
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La Dame pâle

Bien qu'elle fut écrite avant le roman de Bram Stoker, découvrir "la dame pâle" après le récit de l'illustre irlandais ne joue pas en sa faveur.



La nouvelle d'Alexandre Dumas ne manque pourtant pas de qualités. L'écriture est très agréable, belle et élégante tout en étant fluide.

L'atmosphère est très bien rendue à travers de magnifiques descriptions. Tous les éléments classiques d'un récit gothique sont là : paysages brumeux, château lugubre, personnages mystérieux et romantiques... Cela ne manque pas de charme mais en le lisant aujourd'hui, on ne peut s'empêcher de penser que c'est du déjà vu. L'intrigue se suit sans aucun ennui et est même plutôt plaisante mais ne recèle aucune surprise.



En bref, une lecture agréable mais complètement dispensable.



Challenge Petits plaisirs 42
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Monseigneur Gaston Phoebus

Un rassemblement de contes autour d'un haut personnage historique Gaston III de Foix-Béarn dit Gaston Phoebus , cette fois le père Dumas nous entraine dans une histoire fantastique. Il se sert de toute l'histoire du comte de Foix pour nous transpercer une faiblesse dans cet homme en qui l'honneur a été de mise. Brave, tenace, intelligent et téméraire, le comte Gaston phoebus a tous les atouts pour terrasser ses ennemis et particulièrement le comte d'Armagnac. Il enfermera son fils Gaston pour avoir tenté de l'empoisonner (inconsciemment), malgré sa gréve de famine, le père laissera le fils mourir. Après sa mort, le fils se transformera en un esprit agissant sur la matière...



C'est là qu'on retrouve les mythes sur la chasse notamment la sonnette d'alarme qui avertit les chasseurs: attention, tous les animaux ne sont pas des animaux parfois ce sont des hommes!

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Le collier de la reine

Excellent roman qui prouve à quelle hauteur peut se hisser Dumas quand il conte l'histoire avec ce sens de la réplique, du panache, du décor qui n'appartient qu'à lui.

Le Collier de la reine est le roman qui fait suite à Joseph Balsamo et je l'ai trouvé bien meilleur. Il ne souffre pas des longueurs qui alourdissait celui-ci, un exploit d'ailleurs un livre d'une telle taille sans longueur! On retrouve certaines petites manies de l'auteur, comme avec Beausire qui passe son temps à couper la parole à son interlocuteur pour forcer des retours à la ligne, mais c'est plus amusant qu'autre chose.

Sur une histoire d'escroquerie , l'auteur nous fait revivre ici les derniers jours de la monarchie, avant la tempête de la Révolution qui fera couler tant de sang et expédiera à la mort à peu près tous les protagonistes.

Et tout ce petit monde se ment et se manipule, certains par amour, d'autres par envie de pouvoir, ou encore pour ce superbe collier qui donne son titre au livre : certains le voleraient bien, certains l'achèteraient bien, mais il ne laisse personne indifférent!

Force est de constater que je n'ai trouvé là dedans pas grand monde de sympathique: ils sont tous terriblement humains et leurs défauts, ils les paieront très chers. L'orgueil; l'avidité, l'hypocrisie, peu nombreux sont les personnages qui sont épargnés! Je dois dire que j'ai particulièrement éprouvé l'envie de chopper par le col pour les secouer le trio d'hypocrites que forment Rohan, Taverney-Maison-Rouge, et Charny. Ces trois messieurs trouvent la Reine à leur goût et qu'elle les aime, ils trouveraient cela parfaitement normal, mais l'idée qu'elle regarde un autre favori, et soudain elle est la plus terrible des femmes d'oser trahir ainsi le Roi. Bande d'hypocrites.

Pendant une bonne partie du livre, je me disais que la plus sympathique,finalement, c'était la Reine, mais j'avoue que la fin m'a fait changer d'avis...

Et malgré tout, ces personnages parfois détestables, par moment ils peuvent aussi être plein de courage et d'honnêteté; et c'est un des charmes du livre.

Des personnages finalement si humains,à qui on pardonne pour cela leurs petits, et grands, travers mais aussi une histoire parfaitement ciselée, toute de rebondissements, qui mêle la petite histoire avec Olivia/Nicole et son amant , et la grande avec Louis XVI, sa femme, et toute cette cour bruissante d'intrigue qui allait bientôt disparaître, que demander de plus?



Un des meilleurs romans de Dumas !

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Vingt ans après, tome 2

Cette deuxième partie est la plus émouvante et la plus surprenante!!! Les quatre amis se retrouvent retenus dans le filet d'une terrible divergence, ils n'ont plus les mêmes ambitions, ni n'appartiennent plus à la même philosophie des services car ils ont choisit de servir deux camps opposés. C'est pour dire que les quatre amis se devisent en deux: Athos et Aramis et D'artagnan et Porthos. Le premier groupe a pour mission d'organiser minutieusement l'évasion de Beaufort de la prison de Vincennes et le deuxième groupe a pour mission de compromettre cette conspiration...Alors là un conflit va se créer entre les quatre mousquetaires...



Mais dans toute leur opposition, ils ont un ennemi commun, un ennemi qui renaît de ses cendres pour avoir aussi atteint l'âge de la raison. L'ennemi farouche qui veut traquer tous ceux qui ont participé d'une manière ou d'une autre à l'assassinat de sa mère la terrible Milady...



C'est toujours avec plaisir que ça se lit!!!
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Le Comte de Monte-Cristo, tome 1/2

❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️



Le Comte de Monté Cristo d'Alexandre Dumas



le Comte de Monte-Cristo est une oeuvre absolument extraordinaire.

Qui ne connait pas Edmond Dantès , le célèbre Comte de Monté Cristo, marin qui a fait fortune au cours

de ses différentes pérégrinations à l'étranger.

Je suis ennuyé car si je décris la trame des deux tomes de Alexandre Dumas je dévoile tout !!

Alors juste un petit peu!!!!

Le jour même de ses noces, il est emprisonné sur une des îles de l'archipel du Frioul, une place forte une prison : le château d'If.

Pourquoi ?: sur une fausse accusation de ceux qui le jalouse de son épouse ,

de sa fortune ! et comme conspirateur bonapartiste ! les pourris comme toujours .

Il restera 14 ans enfermés .

Moi je vous en dit pas plus ! seulement que c'est un livre d'une grande qualité écrit par un maitre

des romans d'aventures ,je dirais même un expert :: Alexandre Dumas ,

(avec la collaboration d'Auguste Maquet ? mais cela est une autre histoire )

L'intrigue est digne d'un grand roman d'aventure qui nous a passionné il y a longtemps et qui nous transporte toujours autant ,la preuve je me suis régalé à le relire .

Les personnages sont pasionnants , notamment l'Abbé Faria , Mercédès Herrera, fiancée d'Edmond Dantès,ettous les autres les bons, lesméchants

Ce livre est une encyclopédie d'aventures, pour ma part ce que j'en retire c'est justement cette façon que Dumas décrit

Edmond Dantés dans toutes ses situations, les plus difficiles comme les plus belles

C'est un roman de vengeances extrèmes mais réelles, une évasion ,un trésor ,romantisme, sombres complots,etc...

Impossible à lacher, à vous donner des frissons ,non c'est vrai !! j'ai souffert avec lui .

J'ai lu les "trois mousquetaires " c'était déja un livre précurseur à celui ci.

Mais je n'en fais pas le rapprochement direct , c'est une direction pour celui qui n'a pas lu encore ce livre ,

cette passion d' effectuer sa vengeance Dantès l'a vit comme la principale tâche à faire .

C'est un plaisir que de lire un ouvrage de cette qualité.

Dumas va introduire les personnages petit à petit, cela donne del'étoffe à son style , étant déja éblouissant dans sa phraséologie.



Lisez ce livre,il le faut ce n'est pas qu' un classique,

c'est simplement l'un des meilleur livre d'aventure, d'une évasion et d'un récit de vengeance que vous aurez lu.

mais surtout, un très beau livre sur l'espoir.



Allez si un jour vous venez dans ma ville natale Marseille allez visiter le Chateau d IF vous comprendrez mieux la hargnequ'a eu Dantès !!
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Les crimes célèbres

Édition 2ème trimestre 1972 - PRESSE POCKET - Ce livre édité spécialement pour TOTAL ne doit pas être vendu. Il vous est offert par votre station-service Total.

Bien, bien... Mais ce n'est pas une raison pour le livrer truffé de fautes d'orthographe et d'accords ! Je pensais que ce je-m'en-foutisme était une caractéristique de certains "éditeurs" actuels et je viens de me rendre compte que ce manque de professionnalisme sévissait déjà il y a près de cinquante ans. Misère, misère !



Pour ce qui est de ces Crimes Célèbres, car là est bien l'essentiel, ils sont au nombre de quatre et la trame historique de ces récits est ce qui a motivé mon choix à priori. Je n'ai donc pas été déçue. Même si j'ai trouvé dans certains d'entre eux quelques longueurs dues soit à des répétitions, soit à des détails ne présentant pas un grand intérêt.

Je ne saurais clore ma chronique sans dire à quel point j'ai savouré le récit portant sur Murat. Quel homme ! Quel courage ! Quelle noblesse !
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La Reine Margot

Ce grand classique est sur mes étagères depuis une quinzaine d'années, j'ai enfin sauté le pas. J'ai beaucoup aimé cette lecture. Je regrette seulement que mes cours d'Histoire soit aussi loin, ça m'aurait probablement aidé à mieux saisir certaines choses. Mais j'ai fait quelques allers-retours entre ce livre et internet pour faire des recherches sur le contexte historique. J'ai appris pas mal de choses.

J'ai aussi bien aimé ce que Dumas a fait des personnages, comme la complicité entre Marguerite et Henri, le duo La Mole/Coconnas, le côté bienveillant de Charles IX. J'ai toujours eu un petit faible pour le style des auteurs français du XIXème siècle, et celui-là ne fait pas exception.

En bref, ce livre m'a beaucoup plu et j'aimerais bien lire la suite de cette trilogie des Valois.
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Le collier de la reine

Pour ce deuxième volume, Dumas nous relate la boite de pandore qui a servi d'étincelles pour ternir l'image de la reine Marie-Antoinette qu'on appellera plus tard l'autrichienne, l'affaire du collier de la reine. L'auteur nous dépeins avec détails, bien sur avec une fiction très dynamique, cette affaire qui a fait couler l'encre à l'époque, une énigme difficile à dénouer, on part escroquerie à une autre, d'une machination à une autre, plusieurs personnages impliqués dans la disparition d'un collier de grande valeur, il faut une tête pour élucider le mystère, c'est celle de la reine qui se trouve compromise, la justice doit trancher...ha non! On ne touche pas à une reine, l'humilité royale oblige! L'affaire ne fera que s'envenimer même la vraie coupable est trouvée en madame la comtesse de la Motte, malgré sa condamnation, le peuple a retenu la formule: Reine + Collier de diamant = Affamer le peuple...

Un agréable moment de lecture!
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Pauline

Roman noir, récit d'aventures, d'amour et de mystères, roman gothique, roman romantique, premier roman de Dumas. Ce court roman nous plonge dans la haute société parisienne des années 1830.

Pauline, riche et jolie héritière, se donne à Horace de Beuzeval, personnage téméraire, grand voyageur qui exerce sur elle un ascendant mystérieux. Alfred de Nerval est un jeune rentier qui livre son histoire à son ami Alexandre Dumas...

Si l'amour est une thématique du roman, Pauline en offre une vision pessimiste qui tend à distinguer l'œuvre de Dumas de la tradition romantique, où la passion amoureuse est le plus souvent valorisée. Cette œuvre porte en elle les grands ressorts des futurs chefs-d'œuvre de l'auteur.
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La Dame de Monsoreau, tome 2/2

Pour ce deuxième tome, tout s'acharne autour de Henri III et autour de Diane devenue madame Monsoreau d'une manière circonstancielle. Trois hommes conspirent pour la couronne et trois hommes convoitent le cœur de la belle Diane, qui, au plus malin de savoir déjouer les autres...



En effet, le duc d'Anjou, le comte de Guise et M Mayenne s'organise pour conspirer contre Henri en créant une société secrète où ils anticiperont l'intronisation du duc d'Anjou comme roi. Cependant physiquement, il dénomme leur association par la ligue, et que par la voie de de Guise, il sollicite à Henri III de nommer un chef pour la ligue d'autant qu'elle est créée pour promouvoir la foi catholique. A la surprise de tous, en retenant d'abord son frère le duc d'Anjou prisonnier dans sa chambre, et comme réponse à leur doléance, le roi se propose comme chef de la ligue...Surprise!!!



D'un autre côté, ayant sauvé Diane de l’enlèvement du duc d'Anjou qui voulait faire de Diane sa femme, le comte de Monsoreau, malicieux dans ses investigations, fait comprendre à Diane et à son père que le seul moyen de la protéger contre les poursuites du duc, est que Diane devienne sa femme légitime, en même temps il fait passer Diane pour morte aux yeux de tous...



Contrainte d'approuver ce mariage, Diane sentira les mailles de ce piège lorsque son cœur tremblera à sa rencontre avec le comte de Bussy...



Mais franchement sur un terrain où tout esprit malin se met en éveil, le plus malin de tous est Chicot, le bouffon du roi. Je dirai même que c'est le personnage le plus inintéressant, le plus sage de ce livre. Il a le charisme d'être plutôt le roi qu'un simple bouffon, on croirait que c'est lui qui le roi car il a l’œil sur tout ce qui se passe plus que tout le monde, il résout ou étouffe parfois certains problèmes sans faire intervenir ni la partie du roi, ni celle de ses ennemis. Mais c'est un personnage que Alexandre Dumas nous offre avec une absurdité vraiment étonnante et d'une subtilité très discrète..



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Les Frères corses

Ah Alexandre Dumas, incomparable Alexandre Dumas... Il nous offre ici un court roman où il est question de vendetta, de vengeance, de surnaturel, d'apparitions, de duel, d'amour filial et fraternel... Un très beau texte qui nous conduit d'un petit village proche de Sartène jusqu'au coeur de Paris et sa forêt de Vincennes. Un texte captivant. Beau livre.
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Les Trois Mousquetaires

Alexandre Dumas a été l’écrivain chéri de mon enfance, ses livres m’ont fait passé des heures enchantées. Le premier de ces livres a été justement Les trois mousquetaires, avant que je ne découvre Le comte de Monte-Cristo. J’ai eu envie de me replonger dans l’atmosphère de ce roman, et voir si le charme opère encore, après toutes ces années.



Nous sommes donc en 1625, le roi Louis XIII règne, mais c’est le cardinal de Richelieu qui détient le pouvoir réel. Pouvoir qui s’appuie entre autres sur un réseau d’espions, sur des menées occultes. Un jeune gascon, D’Artagnan, part essayer de faire fortune à Paris,pourvu de la bénédiction paternelle, à défaut de soutien plus tangible. Il va vite se heurter au pouvoir du cardinal, et devenir ami avec trois mousquetaires du roi, corps dans lequel il rêve d’entrer. La femme de son logeur est lingère de la reine, le charme que cette Constance Bonacieux exerce sur notre jeune héros va le faire basculer dans le camp de la reine, qu’il va aider à déjouer les menées du cardinal, en allant chercher à Londres les fameux ferrets de diamants qu’Anne d’Autriche a donné à son soupirant, le duc de Buckingham.



Et surtout D’Artagnan s’est fait un ennemi de la diabolique Milady, aussi mauvaise que belle, qui le poursuit, ainsi que Constance, de sa haine. Heureusement, il pourra compter sur Athos, Porthos et Aramis, qui vont l’aider à échapper aux pièges que lui tend la terrible lady de Winter.



Cela ne s’arrête pas une minute, il se passe toujours quelque chose, sans que cela soit artificiel, tout avance dans la même direction. Les personnages sont tous très bien caractérisés. A défaut de nous offrir des portraits psychologiques fouillés et subtiles, Dumas nous propose des personnages typés et complémentaires. C’est aussi très drôle, plein d’invention, de second degré. Et au final, à part les éléments imaginaires nécessaires à l’intrigue, ce n’est pas si inexact sur le plan historique. Dumas rend l’ambiance d’une époque, de mentalités, déjà éloignées de son temps. Et qui se souviendrait aujourd’hui de Louis XIII et d’Anne d’Autriche s’il n’y avait pas eu Les trois mousquetaires ?



Evidemment, il vaut mieux lire cela jeune, parce qu’on rentre plus facilement dans le jeu, on se fait happer par l’action, on ne fait pas attention à quelques invraisemblances, on ne se pose pas de questions sur les différences sociales, sur le rôle subalterne des femmes, sur la violence. Mais malgré tout, le charme du roman opère je pense quel que soit l’âge du lecteur. J’avais d’ailleurs lu quelque part, que Raymond Barre (un ancien premier ministre pour les plus jeunes) avouait relire tous les ans, pendant ses vacances, ce livre. Donc pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, il n’est jamais trop tard pour partir à l’aventure avec D’Artagnan et ses amis.

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Les Trois Mousquetaires

Une lecture plaisante qu'il était grand temps que j'aborde. Intrigue et combat sont au rendez-vous. Pour ce classique, j'avais vu un certain nombre d'adaptations et je me demandais si elles étaient le reflet du roman. J'ai alors pu constater qu'il existe, comme vous pouvez vous en doutez, de profondes différences!

Les personnages tout d'abord. Parmi les mousquetaires, j'ai toujours eu une petite préférence pour Athos qui s'est confirmée. Dumas pourtant n'épargne pas nos héros, tout en qualités comme en défaut. A la bravoure et au sens de l'honneur s'opposent leur goût versé pour les jeux et l'alcool, ainsi que pour de vrais caractères orgueilleux. Il y a eu certains passages au cours desquels ils m'ont prodigieusement agacée. J'ai aussi beaucoup "aimé" le personnage de Milady, si je puis dire même si je regrette la fin. J'aurai préféré des révélations sur son passé qui ne la fasse pas passer comme un "démon sorti de l'enfer".

Pour l'histoire, j'ai trouvé que pendant un bon moment, on ne savait pas trop vers où allait l'histoire. Quel serait l'enjeu? Le but? Était-ce l'ambition de D'Artagnan pour devenir mousquetaire? L'intrigue entre Anne d'Autriche et Buckingham? Ou encore autour du secret de Richelieu et de ses complices? Quasiment au milieu, j'ai fini par me laisser porter par l'intrigue. L'histoire peu longuette par moment, la fin m'a tout de même beaucoup plu. Le style de narratif de Dumas m'a semblé léger et quelque fois tout en humour. C'est toujours agréable de lire des sommités dans ce style.

En résumé, si ce classique ne m'a pas transporté, il ne m'a pas déplu également. Merci à Marple de me l'avoir choisi dans le cadre de Pioche dans ma PAL de mai 2018.



Pioche dans ma PAL MAI 2018

Challenge Pavés 2018

Challenge BBC

Challenge Multi-défis 2018
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Petit dictionnaire de cuisine

Publiées un peu avant la guerre de 1870, le « Petit et le Grand dictionnaire de la cuisine » furent les dernières œuvres d’Alexandre Dumas.

Moi qui pensais avoir tout lu de lui, ce livre de recettes fut une vraie découverte. Bien sûr, je savais que le Grand Ecrivain était une fine gueule. Comment pouvait-il en être autrement d’ailleurs ? Dumas était un épicurien, un jouisseur, un bon compagnon. Il était tellement expansif et débordant dans tout ce qu’il entreprenait qu’il m’a toujours fait penser à un ogre plutôt qu’à un humain. Mais je ne me doutais pas qu’il s’était intéressé de si près à la cuisine.

J’ai pris un grand plaisir à feuilleter ce livre écrit de manière rigoureuse, mais avec faconde et humour. Le coauteur de ce livre, JF Pige adapte parfois (mais en le faisant savoir, car Alexandre Dumas demeure le grand maître) les recettes à nos goûts et nos habitudes alimentaires qui ne sont pas forcément ceux des hommes du XIXème siècle.

Les recettes vont du plus simple au très compliqué (du moins pour moi). Elles vont des « patates au beurre » au « poupeton au maigre ». Nous trouvons toutes sortes de bouillons, car selon Dumas qui est catégorique sur ce point (et ce n’est pas moi qui prendrais le risque de le contredire), « la cuisine française, la première de toutes les cuisines, doit sa supériorité à l’excellence du bouillon français ».

Attention ! Dans ce petit dictionnaire, vous ne trouverez pas de recette qui vous explique comment couper deux radis en fines lamelles pour les trempouiller dans une sauce allégée. Non ! Dans ce livre, tout est sucré, poivré, coloré, pimenté, salé, persillé, beurré, onctueux, crémeux, rissolé, saisi, rôti…

C’est une cuisine lourde et primaire, bourgeoise et provinciale, avec parfois des petites touches d’exotisme car n’oublions que Dumas était d’origine créole.

Un livre vraiment touchant grâce auquel on peut imaginer Dumas (qui m’a toujours apporté tant et tant de bonheur), vieillissant et débonnaire, retiré à Roscoff, trônant dans sa grande cuisine au milieu des casseroles et des épices, en train de parachever son dernier manuscrit.

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La Dame de Monsoreau

Comme notre papa Dumas sait aussi bien nous le servir les plats historiques auxquels nous avons l'honneur et le plaisir de déguster la vie des rois et reines des siècles précédents, la vie ces gentilshommes célébrés par leur bravoure, c'est de cette même sauce qu'il nous sert avec la dame de Monsoreau qui fait suite à la reine margot, où nous côtoyons le règne du roi Henri III, sa vie, sa cour, ses faiblesses...
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Le meneur de loups

Johnny Hallyday chantait "Qu'on me donne l'envie", mais Thibault le sabotier, personnage principal de ce livre n'a pas besoin de le hurler sur scène, l'envie lui est chevillée au corps comme une moule à son rocher. Et il aurait mieux fait d'avoir envie qu'on lui donne l'envie... si vous me suivez.



Découvert dernièrement, ce livre traînait dans une de mes caisses de mon dernier déménagement (2006) et fait plus que partie intégrante de ce que je nomme ma PAL Noire (les livres qu'on a acheté il y a très longtemps et qu'on a pas encore lu).



Mais vraiment Noire de chez Noir, vu que son étiquette - apposée par la FNAC - a un prix en francs et porte la date de décembre 1998 !



Quatorze ans qu'il attend une lecture, ce pauvre livre oublié dans un coin sombre. C'est de la PAL tellement Noire que si c'était du café, la cuillère et le sucre auraient peur d'entrer dedans.



C'est bête de l'avoir oublié parce qu'il vient de me faire passer un agréable petit moment.



L'introduction est d'Alexandre Dumas lui-même (où d'un de ses nègres) et il nous parle d'un moment de son enfance, avec le garde de son père - Moquet - un type pétrit de superstitions que à ce niveau là, ça ne se soigne plus.



Bien des années plus tard, lorsque Dumas eut quinze ans, il participa à une chasse au loup avec Moquet, l'ancien garde de feu son père. Bien qu'ayant touché le loup, ils retrouvèrent la balle par terre.



C'est alors que Moquet entreprit de raconter à Alexandre l'histoire du loup noir de Thibault le sabotier... Un loup qu'on ne peut tuer qu'à l'aide de balles en argent ou en or.



Dès la page 35, nous entrons donc dans cette histoire fantastique qui nous raconte qu'un jour précis de l'année, le Diable s'incarne sur terre dans un loup noir.



Cette année-là, pourchassé par le seigneur du lieu et sa meute, il se réfugie chez un pauvre sabotier à qui il propose un pacte...



Thibault, c'est le personnage central du livre, un sabotier instruit mais pauvre et qui ne rêve que d'une chose : devenir riche. Il envie les autres, ceux qui sont les seigneurs, qui ont de l'argent. Pourtant, il n'est pas trop mal loti, mais il veut plus et son pacte avec le Diable incarné en loup noir doit y pourvoir.



De ce livre, on peut en tirer de nombreux préceptes de vie, des morales et même quelques commandements bibliques :

1. L'envie, c'est mauvais...

2. La jalousie aussi

3. La colère encore plus

4. Tu ne convoiteras pas les biens d'autrui

5. Tu ne convoiteras pas la femme d'autrui

6. Le Diable ne se roule pas dans la farine

7. Des pactes, tu ne feras pas

8. Tu ne tueras point

9. La vengeance n'apporte que malheur



Un de ces préceptes nous apprend qu'il vaut mieux ne pas pactiser avec le Diable, illustré ici au propre, mais servant aussi au figuré, tel une fable de Lafontaine.



Que celui qui penserait pouvoir pactiser avec une organisation criminelle telle que la Mafia et les rouler dans la farine, se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude et le bloc ciment aux pieds. On ne les roule pas et on sort toujours perdant.



Entre nous, si Thibault n'était pas un être aussi malfaisant, son rôle irait comme un gant à un acteur tel que Pierre Richard tellement ce gars n'a pas de chance : chaque fois qu'il pense détenir quelque chose ou arriver à conclure ce qu'il désire, un grain de sable vient gripper les rouages et tout s'écroule ou se retourne contre lui.



Hélas, ce n'est pas une comédie mais une tragédie.



Durant toute la lecture, Thibault ne cessera de vouloir ce qu'il ne peut avoir et son âme se noircira au fur et à mesure.



Dès qu'il souhaite une chose, il utilise son pacte, qui n'est pas gratuit, mais il oublie une chose importante, on ne peut pas forcer une femme à vous aimer, même si vous faites disparaître l'homme qu'elle aime.



Chassé de toute part suite à sa détestable réputation, il n'aura pour compagnie que sa meute de loups. Son caractère s'aigrit de plus en plus.



Il est orgueilleux, vaniteux, envieux, tricheur, haineux et ne ressent aucun regrets.



Le pire, c'est qu'il ne se rendra jamais compte qu'il est responsable lui-même de ses malheurs ! C'est toujours la faute aux autres, les puissants, les seigneurs et tutti quanti.



Il change d'avis comme de chemise, oublie une femme parce que "pas assez riche" pour lui, mais devient furax le jour où elle se marie, alors que lui, il a convoité d'autres femmes ! Il a toujours une bonne excuse à son inconduite.



Et puisque se sont les autres les coupables, ils doivent payer tous autant qu'ils sont. De l'égoïsme à tomber raide mort.



Alors, avec sa meute de loups, s'engagera un bras de fer avec la meute de chiens du seigneur local, mais les loups, aidés de l'intelligence et du savoir de l'homme, seront les plus fort, tuant et détruisant tout ce qui vit.



Là dessus, je m'insurge ! Utiliser les loups pour se venger et faire le mal, c'est rajouter à la vieille peur ancestrale des loups, dévoreurs d'hommes. Pas une bonne pub pour ces pauvres créatures. Ok, avec des lapins, ça n'aurait pas fait le même effet...



Thibault parviendra-t-il a obtenir sa rédemption ? Pas de spoiler, muette comme une tombe.



Ce qui me fait enrager c'est que j'ai attendu 14 ans avant de lire ce livre ! Bon, le tort est réparé et ce fut une lecture gourmande et savoureuse.



Une belle leçon de morale et de vie sur tout ce qui peut découler des gens qui sont envieux d'autrui alors qu'ils avaient tout pour être heureux.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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