Ali Land

Première publication d'Ali Land, Le sang du monstre est un roman particulièrement dur. La tension se met en place dès les premières lignes pour ne pas lâcher le lecteur avant la fin.



Les phrases sont courtes et percutantes, et les thématiques abordées sont très lourdes (harcèlement, maltraitance, manipulation, folie).



Toute l'histoire est racontée par Annie/Milly, qui parle directement au lecteur, l'impliquant d'autorité dans son quotidien. Sa personnalité est d'ailleurs très bien rendue et réaliste. La jeune fille se trouve en permanence écartelée entre l'amour qu'elle ressent pour sa mère infanticide et la nécessité de témoigner contre elle pour se libérer de son emprise. Marquée par son vécu avec une psychopathe, elle a des difficultés à se faire des amis, à faire confiance et à se comporter "normalement". Face aux situations qu'elle rencontre et à l'injustice qu'elle subit, la jeune fille s'interroge sans cesse "Suis-je comme ma mère?".



Le sang du monstre est un thriller psychologique rédigé avec brio, nerveusement éprouvant, jusqu'aux dernières lignes, terrifiantes.
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Etre issue de l'utérus d'une tueuse d'enfant, avoir subi des sévices indescriptibles, devoir se cacher, changer d'identité, dénoncer sa propre mère à la police, témoigner face à elle au tribunal, se retrouver dans une famille d'accueil...Il y a incontestablement mieux pour une fille de 16 ans...

La monoamine Oxydase A, enzyme encodée dans le gène MAOA serait désigné comme le gène de la violence. Pourrait-il vraiment y avoir un rapport entre la génétique et l'aptitude à la violence et au côté antisocial ?

Annie devenue Milly pourrait-elle avoir en elle ce qui ferait l'essence même des grands tueurs en série ?

Serait-t-elle capable de vivre ou plutôt de survivre avec ce bagage, ce boulet qu'elle tire péniblement derrière elle ?

De mener une ville normale à l'école, dans une famille ?

Pourrait-t-elle outrepasser cette amour-haine ressentie pour sa génitrice qui sans cesse lui parle dans sa tête ?

Pourrait-t-elle se sentir un jour autrement, que différente ?

Pourquoi subit-elle la haine de Phoebe, la fille du psy qui la recueillie dans leur famille ?

Pourrait-t-elle s'en sortir,  être enfin aimée ?

Et vous ? Qu'auriez-vous fait ?

Happée dès la 1ère page, lu d'une traite, terminé au milieu de la nuit. Ce livre m'a tout simplement percutée, giflée, bouleversée. Il m'a  clairement prise aux tripes et m'a laissé pantelante, abasourdie, comme si j'avais été percuté de plein fouet par un bus à deux étages ! (j'ai pas essayé mais ça doit faire cet effet-là 😁)

Des phrases courtes, un récit à la 1ère personne.

Un regard sur les gens, leur relation, leur vie, leur secret, le regard des autres. Mais aussi un regard sur le harcèlement, la méchanceté gratuite...

De l'émotionnel en vrac, pur, dur, horrible. Percutant. Dérangeant.

Un livre qui n'est que douleur.

Chaque mot, chaque phrase a résonné au plus profond de moi...Chaque mot m'a fait mal, très mal...Chaque mot se marque sur toi comme un tatouage indélébile.

Une interrogation, une ambiguïté. Une confusion. Un véritable questionnement...

Se retrouver, pour une fois, non pas dans la tête d'une tueuse en série (et non pas d'un tueur) mais dans celle de sa fille. Original. Différent !

Un style excellent et j'ai, d'ailleurs, été très surprise de découvrir qu'il s'agissait là d'un premier roman d'une auteur anglaise infirmière en psychiatrie. Juste époustouflant ! Un livre que je ne suis clairement pas prête d'oublier !

Vous l'avez compris, un énorme coup de cœur, un des meilleur livre que j'aie lu et c'est pas peu dire !!!

On court, on rampe, on se précipite...si ce n'est pas déjà fait...

Ne pas lire ce ptit chef d'œuvre serait un crime et je suis prête à vous dénoncer !!!
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Ali Land nous dépeint dans Le Sang du monstre, les tourments de Milly qui a dénoncé sa mère, tueuse en série d’enfants, et doit témoigner à son procès. Un livre poignant.

Ce livre aborde tout d’abord le thème de la culpabilité : culpabilité de Milly d’avoir dénoncé sa mère, culpabilité de l’amour filial également. Comment peut-on aimer un monstre, fût-il sa propre mère? Est-ce héréditaire, et va-t-elle inéluctablement devenir un monstre?

Ali Land soulève également le thème de la construction de chacun. Comment Milly peut-elle se construire après une enfance marquée par la maltraitance et la manipulation psychologique? Une telle vie, à jamais marquée par ce passé synonyme de failles, l’entraîne au bord de la folie, et se traduit par des comportements pour le moins inquiétants. De même, cette adolescente éprouve toutes les peines du monde à trouver sa place dans la société, étiquetée car placée en famille d’accueil, rejetée par les adolescents, et observée avec réticence par les adultes.

Le sang du monstre est un thriller psychologique fouillé, mené avec verve. L’ancien métier d’Ali Sand, infirmière en pédopsychiatrie, explique probablement pourquoi l’auteur parvient à donner une telle force à son récit : on flirte en permanence entre tension et folie.



Ce livre peut se révéler une lecture éreintante voire parfois dérangeante mais au final prenante. L’auteur sait très bien entretenir le suspens, laisse planer tout au long du livre le poids d’un secret, le sentiment que tout peut basculer à tout moment…. à vous de lire pour découvrir si le dénouement surprend! Un auteur à suivre.
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Ali Land met la barre très haut pour son premier roman: s'immiscer dans la tête d'une jeune fille dont la mère est une tueuse d'enfants particulièrement cruelle. Et la jeune Milly, c'est le nom qu'on lui a attribué pour débuter une nouvelle vie, a beaucoup de mal à se convaincre qu'elle n'a rien à voir avec sa génitrice, même si c'est elle qui l'a dénoncée à la police...

Le suspens est au rendez-vous, le doute s'installe peu à peu dans la tête du lecteur, c'est bien mené et très vite lu. Une très bonne découverte, un nom à suivre!

Lorsqu'on lit un thriller de si belle qualité, un premier roman d'autant plus, on ne peut qu'attendre avec impatience le prochain de l'auteur et féliciter son éditeur !



Hier je vous ai parlé de Je sais pas de Barbara Abel, et là encore nous ne perdons pas le nord car ce thriller a des points communs avec : c'est un page turner très efficace, la place de l'enfant (ici l'adolescent) et des relations avec les parents est un sujet central, la tension est omniprésente et l'écriture est vive et addictive. Attendez-vous encore une fois à une nuit blanche : prenez le Abel et le Land et vous ne dormirez pas de la semaine !



J'ai adoré suivre cette intrigue tout d'abord car le point de vue interne est très bien amené via le personnage central d'Annie/Milly, une jeune adolescente de quinze ans dont la mère est une tueuse en série. A l'ouverture du procès de cette dernière, le comportement de l'anti-héroïne -vivant à présent sous anonymat dans une famille d'accueil- devient inquiétant, étrange et le lecteur sait, sent que même si elle semble tout nous dire il y a un secret qu'elle ne nous avoue pas. Quel est ce lourd fardeau ou cette terrible révélation qui nous attend ?



Je peux vous dire qu'Ali Land maîtrise parfaitement l'art du suspens, du stress et de l'angoisse car je n'ai su relever mes yeux de ce livre avant la dernière page tournée... Vous serez mis à rude épreuve, vous ne saurez quoi ressentir tellement vos sentiments seront tordus et torturés, vous vous sentirez mal à l'aise mais vous ne saurez pourquoi. C'est un thriller psychologique incomparable et implacable : vous entrerez dans la tête d'une adolescente perturbée de quinze ans mais est-ce que vous saurez retrouver votre chemin à la surface ?



En définitive, Ali Land signe un premier roman excellent et j'ai hâte de lire son prochain !
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Un thriller qui donne froid dans le dos !



Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec ce thriller découvert dans les recommandations. Bien que mettant mal à l'aise, c'est un bon thriller qui glace le sang et dont on ne sort pas tout à fait indemne à la fin de la lecture.



Milly a 15 ans. Alors qu'elle arrive dans sa famille d'accueil, Phoebe qui a son âge, l'accueille très froidement. Milly essaie plus que tout de s'intégrer dans sa nouvelle famille et son nouveau lycée, mais elle a peur que Phoebe ne découvre son terrible secret et ne le dise à tout le monde... Milly et en fait Annie, la fille qui vient de dénoncer sa mère pour 9 meurtres d'enfants et dont le procès doit avoir lieu dans quelques semaines...

Milly veut tout faire pour être heureuse et aimée. Elle est prête à tout pour préserver son secret et rester dans cette famille...



Ali Land propose un thriller psychologique vraiment angoissant. On découvre l'histoire de Milly - Annie - au fur et à mesure et nos sentiments sont malmenés. Cette jeune fille qui a subit tant de traumatismes n'a qu'une envie, celle d'être aimée... mais Phoebe lui mène un véritable harcèlement pour la punir d'occuper autant son père.

Difficile de lire ce roman tant il est glaçant mais en même temps on sent au fond la vérité et la fin est plutôt prévisible.



Mais peu importe... le style est intéressant, les personnages intrigants, l'intrigue glaçante et surtout l'atmosphère angoissante !

un très très bon premier thriller psychologique de la part de l'auteur!!!!

Le thème de l'enfance et de "ses failles" superbement décrits!!!

Il m'a manqué cependant encore un peu plus de suspens pour le 5/5...

Annie a vécu 15 ans avec une serial-killeuse. Sa propre mère. C'est quand cette dernière tue un enfant qu'elle connaît sous ses yeux, qu'Annie décide de tout raconter à la police. Cet enfer, elle n'en peut plus.



Elle est alors placée dans une famille d'accueil, où Mike, psychiatre, la prépare pour le procès à venir. Elle doit également supporter Phoebe, la fille de Mike, qui la voit comme une rivale venue empiéter sur son territoire. Comment Annie (Milly de son nouveau nom) va pouvoir trouver sa place ?



Comment supporter tous les jours d'être associée à cette tueuse d'enfants ? Est-elle capable d'affronter sa mère lors du procès ? Est ce qu'en elle coule aussi le sang du monstre ?



On va bien vite se rendre compte que Milly nous cache quelque chose. Et on tourne facilement les pages de ce thriller, pour en savoir davantage.



J'ai bien aimé ce roman, où le personnage de Milly est très torturé. On se demande tout le long comment tout cela peut finir. Une agréable moment !

Le Sang du monstre est un thriller qui raconte l’histoire d’Annie, une adolescente devenue Milly depuis qu’elle a dénoncé sa mère tueuse en série à la police. Elle est provisoirement recueillie par Mike, un psychologue qui tente de l’aider à affronter ses démons et la prépare pour le procès, mais la jeune fille dissimule au plus profond d’elle ses plus noirs aspects, notamment la voix de sa mère qu’elle entend dans sa tête.



Un roman sombre à souhait comme je les apprécie, et pourtant, je n’ai pas accroché à ce roman. Le style de l’auteur est… particulier. On aime ou on n’aime pas, je suppose, et moi, j’aurais plutôt tendance à me placer dans la deuxième catégorie, malheureusement. Le rythme de la narration est très haché, probablement pour être plus percutant, mais le souci, c’est que celui de l’intrigue ne suit pas.



C’est très long. Et répétitif. On cerne vite la personnalité d’Annie/Milly, on comprend assez tôt qu’elle dissimule quelque chose (et on devine aussi aisément le quelque chose en question), sauf que la première partie s’étire à n’en plus finir. J’ai bien cru que l’on ne verrait jamais arriver le procès, et lorsqu’il survient enfin, on ne peut pas dire qu’il s’y passe quoi que ce soit de vraiment transcendant, à l’exception cette fameuse révélation que l’on sentait venir à des kilomètres.



Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. En fait, j’ai eu envie de les prendre tous entre quatre yeux et de leur demander à quel moment ils avaient pensé faire les bons choix. Je ne m’attarderai pas sur ceux de l’héroïne pour ne pas spoiler, mais en ce qui concerne Mike… Comment, en tant que psychologue, a-t-il pu songer que ce serait une bonne idée d’accueillir une adolescente avec un tel passif au sein d’une famille qui est déjà plus que perturbée ?



Partant de là, j’ai eu le sentiment, tout au long du récit, que les personnages ne faisaient que s’enfoncer dans une accumulation de mauvaises décisions qui n’auraient jamais dû être prises, en particulier Mike et sa propension à se voiler la face à propos de tout ce qui devrait pourtant lui sauter aux yeux. Et, par conséquent, j’ai vraiment eu du mal à éprouver de l’empathie pour eux. Je crois même ne pas y être parvenue.



La fin a le mérite d’être un peu plus inattendue que le reste du livre, pourtant là encore, je suis restée indifférente. Même si je n’avais pas prédit cet ultime rebondissement, il m’a laissée de marbre. Peut-être parce que, du fait des décisions désastreuses mentionnées ci-dessus, je me suis surtout demandé qui était réellement responsable de ce retournement final.



En conclusion, je ne déconseille ni ne recommande Le Sang du monstre. Ce n’est pas une mauvaise lecture, mais je suis pour ma part complètement passée à côté du « thriller obsédant » décrit par la quatrième de couverture. Il m’a surtout ennuyée, et n’a quasiment su à aucun moment piquer mon intérêt.
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Waouh ! le moins que l'on puisse dire c'est que madame Ali Land n'y va pas avec le dos de la cuillère. Et pourtant j'ai l'habitude d'engloutir des romans policiers non indiqués pour les âmes sensibles ; des histoires de Sandrine Collette, Karine Giebel, Jean-Christophe Grangé et tant d'autres....

Le livre "le sang du monstre" choque d'autant plus qu'il s'agit de crimes d'enfants commis par une femme, une mère de famille et infirmière de profession. Une personne sensée représentée la douceur, la protection et qui prend soin des autres. Je ne veux pas en révéler plus, juste dire que l'on suit l'intrigue par la narration d'une adolescente de 15 ans Milly, justement fille de la tueuse qu'elle a réussi à dénoncer à la Police. Cette histoire nous fait toucher du doigt deux mondes, celui de tout un chacun et celui de ceux qui sont passés de l'autre côté. Vous le verrez à travers le psychologue et d'autres personnes qui entourent et tentent d'aider Milly jusqu'au procès de sa mère où elle doit témoigner. Ils restent bien naïfs et la tête dans le guidon sans prendre la mesure véritable des blessures infligées pendant la jeunesse. Qu'arrive t-il quand on a pas suffisamment nourri son gentil loup..?..

Un polar qui se lit d'une traite. Bonne lecture.

Ali LAND " Le Sang du Monstre".



Annie , bientôt 16 ans,devenue Milly est en famille d'accueil depuis qu'elle a signalé sa mère aux autorités comme tueuse d'enfants, jusqu'au procès de cette dernière.

Très perturbée, partagée entre amour et haine pour cette mère particulièrement monstrueuse, Annie/ Milly continue ses séances de psychothérapie au sein de cette famille d'accueil puisque le père est le psychiatre en charge de son bien être.

Mais bientôt, les souvenirs , les relations malsaines entre Phoebe et Annie/Milly et le procès forcément éprouvant qui rongent cette dernière vont se révéler catastrophiques...



Qui sont les véritables monstres dans cette histoire ?

La mère incestueuse dont les valeurs et le psychisme sont complètement contraires à la normale ?

La mère qui aime "Trop" ses enfants ou celle qui n'aime pas assez la sienne ?

La jeune fille , belle ,talentueuse ,leader de ses camarades et qui entraîne les autres au harcèlement de l'autre lycéenne ?

Cette dernière, traumatisée par cette enfance et qui n'a rien dit pendant des années ?

Qui est la plus perverse?



Chacun se fera sa propre opinion. Quant à moi, je ne saurai dire qui a le degré de monstruosité le plus élevé dans ce roman qui m'a vraiment prise aux tripes.

Une excellente lecture qui ne laissera personne indemne.

Nous voici ici sur un thriller psychologique, en effet tout au long de l'histoire nous suivons Milly/Annie la narratrice et personnage principal, nous suivons ses pensées, ses flashs-back et surtout son évolution au sein de sa famille d'accueil.



Une fois échappée des griffes de sa mère, la vie de Milly aurait dû être plus simple malgré son passé mais c'est sans compter Phoebe, la fille biologique de la famille d'accueil qui n'accepte pas sa présence et qui est bien décidée à en découdre avec la nouvelle protégée de son père, psy. En plus de la préparation du procès de sa mère, Milly doit faire face aux brimades quasi incessantes de Phoebe pis encore le harcèlement se poursuit tous les jours au lycée et par téléphone.



On comprend dès le départ que Milly n'est pas à l'aise dans ses baskets bien sûr on le sait son passé n'y est pas pour rien, c'est une jeune fille réservée, renfermée qui a envie d'aller de l'avant mais qui reste terrorisée par la vie qu'elle a mené avec sa mère. Les paroles de sa mère la poursuivent jusque dans ses cauchemars et la peur de voir sa véritable identité révélée au grand jour ne la quitte plus.



Ali Land nous offre une immersion sous haute tension au coeur de la vie d'une jeune fille pas comme les autres, la fille d'une tueuse en série, personnage à la personnalité énigmatique Milly nous donne du fil à retordre et baigne dans un suspens sans faille. Je confirme ce que Léa TouchBook a dit dans sa chronique : ce livre est une véritable page-turner, je ne peux que vous le conseiller surtout si vous aimez particulièrement les thrillers psychologiques.
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Milly arrive dans une famille d’accueil un peu particulière. Elle vient de dénoncer sa mère, tueuse en série. Elle s’appelait Annie, désormais, elle sera Milly. Epaulée psychologiquement par le père de famille, elle ne reçoit cependant pas un accueil très chaleureux de la part de la fille du couple. Milly deviendra même le souffre-douleur d’une partie de ses camarades. Elle a la volonté de s’en sortir, de mener une existence la plus normale possible à l’abri des regards, et loin de l’agitation occasionnée par le procès qui avance à grand pas. D’autant que Milly va devoir témoigner, et répondre aux questions des avocats de sa mère. Que s’est-il vraiment passé chez cette dernière ?



Tout au long de ce thriller hautement psychologique, c’est Milly qui s’exprime. Une autre voix, celle des pensées intimes de Milly surgit de temps à autre, tout comme le fantôme de sa mère qui vient s’enrouler autour de son corps pour la perturber, et instiller en elle doute, culpabilité dont elle se passerait bien ; une emprise toxique dont la jeune fille tente de s’extraire par tous les moyens, tout en entretenant un secret vis-à-vis de son entourage de plus difficile à tenir.



Ali Land, dont c’est ici le premier roman, fouille au plus profond de la personnalité de Milly, et nous force à nous interroger sur l’étroite frontière entre le bien et le mal, sur la manière dont on peut gérer les traumatismes, et ses répercutions.



La tension se fait de plus en plus prenante, et rend de fait ce thriller addictif. Ce premier roman, original est à la fois obsédant, et dérangeant à bien des égards. Il intrigue, et passionne, perturbe et inquiète. Tout cela à la fois !


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D'emblée le lecteur connait les raisons pour lesquelles Annie,15 ans, est devenue Milly avant d'être placée dans une famille d'accueil, les Newmont dont Mike, le papa est psychologue, Saskia, la maman est un peu perchée, et Phoebe, la fille du même âge que Milly, est une peste gâtée qui règne en maître sur sa bande de lycéennes volontiers harceleuses. Annie/Milly a bénéficié d'un programme de protection des témoins parce qu'elle a dénoncé et permis l'arrestation de sa mère, tueuse en série. Dans l'attente du procès imminent, les services sociaux, psychiatres et Mike, tentent tant bien que mal, d'exorciser tout le mal auquel Annie/Milly a été confrontée durant son enfance, comme victime ou spectatrice, et de la préparer à l'épreuve de son témoignage face aux juges et aux jurés et surtout à sa mère.





Ce n'est donc pas la recherche et la découverte d'un coupable qui provoque une tension et crée le suspense, puisque Ali Sand, très astucieusement, distribue toutes les cartes du jeu avant d'entamer la partie et joue cartes sur table. Mais alors, d'où provient l'emprise exercée sur le lecteur par le sang du monstre ? De l'auteure, il est dit par l'éditeur qu'elle a été infirmière en pédopsychiatrie, et tout le roman est irrigué par son expérience professionnelle, pas de manière ostentatoire et pédante, mais subrepticement, dans les infimes détails des comportements, pensées ou propos des personnages, qui sonnent justes et vrais, et deviennent donc très inquiétants. Sans effet spectaculaire ou sanguinolent, Ali Sand contrôle parfaitement l'effarement qu'elle communique au lecteur, elle le distille à petites doses, au fil des pages, en créant lentement des liens asphyxiants entre les protagonistes. Dès le départ, on devine l'inéluctabilité du dérapage, du drame, mais lequel ?





Un premier roman brillant et intelligent en raison de l'originalité de l'intrigue, de son style, mais surtout de son atmosphère et de l'analyse subtile des personnages. Il serait coupable d'en dire davantage.

Une lecture intéressante sur l'histoire d'une jeune fille qui a été placée dans une famille d'accueil aux Etats-Unis, après avoir dénoncé sa mère, tueuse en série dont elle a elle aussi été victime. Elle a bien sûr changé d'identité, et elle se retrouve dans sa "nouvelle vie" très tourmentée, elle est étrange, principalement à cause des atroces souvenirs de son enfance et de tout ce que sa mère lui a fait subir, des meurtres auxquels elle a assistés mais aussi parce qu'elle stresse énormément à l'idée de revoir sa mère pour témoigner contre elle. Angoisses, cauchemars, accès de violence. On ressent l'atmosphère oppressante, angoissante qui monte petit à petit et nous stresse autant qu'Annie, qui ne trouve pas vraiment sa place. L'autrice nous raconte cette histoire avec finesse, sans en faire des tonnes ni en rajouter plus qu'il n'en faut, mais dans un style très efficace.
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Perturbant, angoissant, ce thriller une fois commencé qu il nous est impossible de lâcher jusqu au final.

Avec ce roman Ali Land frappe fort et par là même les éditions Sonatine prouve une fois de plus qu il est un denicheur de talent.

Le thriller coup de coeur qu il faut avoir a tout prix dans sa bibliothèque.

Pour être honnête, j'étais très enthousiaste de lire ce livre mais j'ai été très étonnée du contenu.



Je m'attendais à "le sang du monstre est un thriller obsédant" alors que non seulement je ne qualifierais pas ce livre de thriller mais en plus je n'ai pas été ni obsédée ni dans un quelconque suspense.



C'est un roman à la thématique sombre.

Annie a dénoncé sa mère, tueuse en série d'enfants. Placée dans une famille d'accueil sous un autre nom, la jeune fille essaie de mener une vie normale. En proie à des brimades au lycée, elle commence à adopter un comportement étrange. Que s'est il vraiment passé dans cette maison ? Comment oublier l'horreur ?



Annie intrigue puis inquiète le lecteur. On parle beaucoup de résilience pour des victimes : est-ce possible pour un enfant qui a vu des horreurs de tourner la page. Un premier roman haletant, un regard sur la santé mentale des jeunes.


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Wow, non décidément, je ne me lasse pas des thrillers psychologiques. Avec Ali Land, les éditions Sonatine ont encore trouvé une pépite, et pourtant c'est un premier roman. Elle nous plonge dans la tête d'une adolescente de 15 ans qui vient de dénoncer sa mère à la police, relisez donc le résumé de la 4ème de couv. Elle en fait sa narratrice et le récit est à la première personne augmentant encore l'impact de ses paroles, de ses pensées surtout, qui nous apparaissent en italique et qui m'ont fait déglutir plus d'une fois.





Annie est donc devenue Milly Barnes et est placée dans une famille d'accueil dont le père est psychologue et qui doit la préparer en prévision du procès de sa mère où elle va témoigner. Elle doit donc affronter une nouvelle identité, un nouveau foyer, un nouveau lycée, et surtout ce procès qui la terrifie. Hormis le proviseur du lycée et les parents de la famille d'accueil, personne ne sait qu'elle est Annie, la fille du monstre. Sans pour cela qu'on puisse parler de trois parties distinctes dans ce roman, le récit néanmoins s'articule autour du procès : avant, pendant, après.



Milly continue à sentir l'impact de sa psychopathe de mère, comme si celle ci restait tapie dans sa tête, commentant en permanence ses faits et gestes, et c'est assez flippant. Vous comprenez qu'on ne peut que développer de l'empathie pour cette gamine, même si, dès la première ligne du roman, ligne reprise dans le résumé, le doute subsiste : "Je leur ai tout raconté. Enfin. Presque tout."



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Comme c’est long, je suis à la page 297 et j’attends toujours le procès. L’auteur se répète inlassablement. Heureusement il y a les relations malsaines entre Phoebe et Milly qui animent un peu. On ne sait pas si Milly-Annie est gentille ou démoniaque mais les ficelles sont très grosses. Je trouve que la psychologie de l’adolescente est mal décrite et puis j’aurai aimé connaitre l’avis, la vie de la mère plus en profondeur. Ce que je trouve effrayant c’est de voir combien les adolescents perturbés par des vies détruites cachent ce qu’ils sont sous le vernis d’une normalité obligée. La fin est assez inattendue mais je ne le conseille pas.