Jean-Luc Mélenchon : les dessins 20 avril 2013
avec Karine Lemarchand,
Alix Girod de l'Ain, Michel Gondry,
Catherine Lara, Alex Beaupin,
Aïssa Maïga
On n'est pas couché
Laurent Ruquier avec
Natacha Polony et
Aymeric Caron
Retrouvez les meilleurs moments de l'émission culte des samedis soirs de France 2 : entretiens toujours plus vifs et mordants, révélations, clashs !
Un programme produit par Tout sur l'Ecran Productions
Une chaîne pilotée par boketto pour
France Télévisions Distribution + Lire la suite
De sa nouvelle féminité, il découvrait l'implacable corollaire : la culpabilité. la plupart des femmes se sentent partout, tout le temps, toujours coupables. De n'être pas assez jolies, pas assez blondes, pas assez à la mode. Ou trop. Ou de ne pas assez travailler. Ou trop. De ne pas passer assez de temps auprès des enfants. Ou de trop les couver
Les femmes à qui l'on en veut deviennent laides,c'est ainsi.
Les hommes et les femmes ne se ressemblent pas du tout et c'est sans doute mieux comme ça. Parfois, ils ne se comprennent plus, alors ils sont malheureux : ils essaient des méthodes, des guides, des expériences pour continuer à s'aimer malgré leurs différences. Ils font ce qu'ils peuvent, ils se donnent du mal, mais ils passent peut-être à côté de l'essentiel : c'est pour leurs différences que l'on doit aimer les gens et pas malgré elles.
"Pour qu'un couple dure,l'un des deux doit être un saint", soupirait la grand-mère préférée d'Alice, qui,après avoir harcelé un époux admirable pendant cinquante-deux ans parlait d'expérience.
La plupart des femmes se sentent partout, tout le temps, toujours coupables.
Achète-t-on des poignets de porte alors qu'on a même pas la clés de son avenir ?
A neuf ans et onze mois,si la vie sociale de Jules était extraordinairement riche,sa vie scolaire était,comment dire? AtypiqueSes parents avaient pris l'habitude,à chaque fin de trimestre d'avaler un quart de lexomil avant d'ouvrir le bulletin où,immanquablement,une institutrice à la graphie lasse aurait laissé des appréciations truffées de points d'interrogation. "Pourquoi, Jules, Pourquoi?" était le commentaire qui revenait le plus souvent.
Dans tout chantier, il est des moments bénis, où tout à coup, les cloisons semblent jaillir du sol, les câbles électriques pousser comme de la glycine dans les corniches, les radiateurs fleurir à chaque coin de pièce, à la manière de frais bosquets de printemps. Ce n'était pas le cas au 12 de la rue du Gai-Pinson.Pour tout dire, les travaux semblaient avoir régressé.
Tout le reste est sorti dans le désordre. J'avouai en bloc. Oui j’étais incapable de lire jusqu'au bout les livres édifiants que l'aide aux mourants me prêtait.Oui l'autre jour après la conf, j'avais essayer d'entrer dans une église pour prier et j'avais calé à la moitié du " Je vous salue Marie", distraite par les lustres à pampilles canon qui descendaient du plafond.
Un des effets collatéraux de la notoriété, au-delà de la curiosité dont on devient l'objet,c'est la bienveillance de façade qui l'accompagne.Dés qu'il ouvrait la bouche,le groupe s'esclaffait dans un bel ensemble,mais Guillaume savait bien que dés lundi,au bureau,ses "copains d'avant" hausseraient les épaules:"Raoul Ringard? Il n'est pas si drôle que ça,en vrai."