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3.72/5 (sur 4672 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Porto Empedocle , le 06/09/1925
Mort(e) à : Rome , le 17/07/2019
Biographie :

Andrea Camilleri est un metteur en scène et un écrivain italien.

Fils unique dans une famille de la haute-bourgeoisie, mais désargentée, il poursuit ses études à Palerme où il fréquente la bohème. Il commence alors sa carrière d'écrivain par des nouvelles et des articles pour des journaux et des revues ainsi que de la poésie.

En 1947, il remporte le prix de poésie Libera Stampa devant Pasolini et en 1949, à Florence, un prix prestigieux pour une pièce de théâtre, "Jugement à minuit". Quelque temps après, il reçoit une bourse de l'Académie des arts dramatiques et quitte la Sicile.

C'est le début de sa première carrière : il est metteur en scène et enseignant et théoricien d'art dramatique. Il collabore à "L'Enciclopedia dello Spettacolo" et enseigne au Centro sperimentale di cinematografia.

En 1982 enfin, à cinquante-sept ans, il publie son premier roman, "Le cours des choses" ("Il corso delle cose"), bientôt suivi de nombreux autres. C'est sa deuxième carrière, celle du romancier, dont l'inspiration suivra une double voie.

Le commissaire Montalbano tirerait son nom de l'admiration que porte Camilleri à Manuel Vázquez Montalbán et son héros Pepe Carvalho, autre investigateur gastronome.

Il connaît un énorme succès en Italie comme ailleurs, notamment grâce à ses romans mettant en scène le commissaire Montalbano. Traduit en trente langues, il est l'auteur de plus de cent ouvrages littéraires et a vendu vingt-six millions de livres rien qu'en Italie.

Andrea Camilleri a aussi travaillé comme directeur de télévision et de théâtre à Rome.
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Certains personnages ont la vie dure, traversant les années comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux détective de L.A., est de ceux-là, créé en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance à son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de paraître, valent-elles encore le coup ? Quant à Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en scène les héros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout. Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin, éd. Calmann-Lévy. Le manège des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, éd. Fleuve noir. Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, éd. Harper Collins. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤36Abonnez-vous20¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama

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Citations et extraits (1001) Voir plus Ajouter une citation
Andrea Camilleri
Pour l’heure, il y a bien moins d’unanimité autour de Salvini que ce qu’on vivait durant le Ventennio [double décennie fasciste]. La grande majorité des Italiens a adoré Mussolini, et cette volonté d’obéissance n’a jamais disparu. Nous avons une certaine inclination à la servitude… Je le dis sans plaisir, mais cette tournure d’esprit a toujours existé. Salvini fait sa grosse voix et tout le monde le suit. Ça nous plaît beaucoup de ne pas penser, de demander à d’autres de le faire pour nous.
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En retrait tel qu'il était, il pouvait contempler Maruzza nue, de dos, accoudée à la rambarde du balcon, ses cheveux blonds tombant jusqu'à ses pieds.
La nuit précédente, affamé de sa chair comme il l'était, il n'avait pas su où donner de la tête, à quelle urgence satisfaire : la caresser centimètre par centimètre ou la respirer pouce par pouce, parcourir tout son corps de sa langue ou regarder chacun des pores de sa peau, ou bien l'écouter respirer, l'oreille posée sur elle, et compter les battements de son coeur...
Maintenant qu'il pouvait la contempler, son désir un peu calmé, enfin juste un peu... il la regardait comme on regarde un paysage envoûtant : la courbe douce de ses hanches, les deux collines jumelles séparées par une mince et étroite vallée, son dos qui était une plaine à ensemencer été comme hiver, l'arrière des jambes, droites comme de jeunes arbres.
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Il entra dans le bureau et s'assit, découragé, en fixant l'énorme pile de papiers à signer entassés sur sa table de travail.
Il lui vint à l'esprit que la bureaucratie du monde entier était certainement en train de contribuer à la fin de celui-ci : combien de milliers de forêts avaient été abattues, à travers le temps, pour fabriquer le papier nécessaire aux inutiles formalités bureaucratiques ?
Et ne pas répondre tout de suite à une lettre de l'administration, c'était encore pire, passqu'à tous les coups, on enverrait un courrier de rappel pour l'affaire restée en suspens, dite inevasa. Inevasa : littéralement "non évadée" ! Si on répondait, l'affaire serait en revanche considérée comme evasa, "évadée".
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Une légende raconte que deux Siciliens en terre étrangère, accusés d’on ne sait quel crime, avaient été enfermés dans deux cellules séparées afin qu’ils ne communiquent pas avant l’interrogatoire. Amenés le lendemain devant le roi étranger, ils avaient échangé un rapide regard. « Majesté ! s’était alors écrié un garde, sicilien lui aussi, trop tard ! Ils se sont parlé ! »
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L'agua del sueño avait ceci de particulier : elle vous laissait dépontelé et emburelucoqué un sapré bout de temps. C'est ainsi qu'errant par la maison certains se poquaient aux gens ou aux meubles comme des phalènes empégées dans la lumière, d'autres avaient les oreilles étoupées ou bien les jambes molles comme des tripes, à ne pas tenir droit plus de deux pas.

p. 101
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Et puis on ne pouvait laisser libre un fou assassin comme lui.
Mais comment faire ?
Tout à coup il lui revint à l'esprit la phrase prononcée par Rumsfeld, le ministre 'méricain de Bush, lequel, quand le chef des inspecteurs envoyés en Irak à la recherche des armes de destruction massive lui avait référé qu'ils n'avaient trouvé que dalle, arépondu comme ça : "L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence." Génial.
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- Montre-moi ton permis de séjour.
Comme sous l'effet de la frayeur, la femme laissa tomber la serviette, levant les mains pour se couvrir les yeux. Longues jambes, taille étroite, ventre plat, seins hauts et fermes, une vraie femme comme celles qui se voyaient dans les publicités à la télévision. Au bout d'un instant, devant l'attente immobile de Fatma, Montalbano se rendit compte qu'il ne s'agissait pas de peur, mais d'une tentative pour trouver le plus évident et le plus pratique des arrangements entre un homme et une femme.
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- Mais enfin, on peut savoir quelle mouche vous a piqués tous, à la préfecture, que vous en ayez autant après moi? Merde alors! Qu'est-ce que j'ai fait? J'ai pissé dans le bénitier?
- Et c'est à moi que vous venez le demander? Vous le savez bien le tintouin que vous avez fait! Et vous n'êtes pas obligé de jurer comme un charretier!
- Quel tintouin? Y'a pas de tintouin! J'ai expédié trois bafouilles au préfet pour lui demander un renseignement et elles lui sont restées en travers de la gorge.
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Le lendemain qui était dimanche, un compatriote lui donna l'adresse d'une institutrice, tout près de l'endroit où il habitait avec Tano, une certaine demoiselle Caruso qui donnait des cours à domicile. Le jour même Gnazio se présenta chez Melle Consolina Caruso, une créature de soixante- dix ans sèche comme un picarlat, avec un minois de tête de mort à lunettes, aussi avenante qu'une porte de prison. Ils fixèrent la rétribution et les horaires. L'institutrice lui donnait un cours tous les soirs de huit à neuf, en même temps qu'à un miaillon de sept ans, qui apprenait plus vite que lui et pouffait quand Gnazio se trompait.
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"Inévitablement , cette situation entraîna des conséquences pour la pension Eva.
Non qu'il n'y ait plus de clients , ils avaient même augmenté : la différence était qu'ils " ne faisaient plus flanelle " ...
Ils montaient , consommaient en hâte , payaient , ressortaient .
Ce n'était plus un plaisir , c'était devenu une nécessité , un besoin de se sentir vivant :
Explication : -----Avec la peur de la mort------ augmente l'envie de baiser ..."
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la vie et les polars d'Andrea Camilleri

Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

1985
1992
1994
1998

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