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Citations de Anne Tyler (274)


Pourtant, la famille semblait ignorer les déceptions. C’était une autre de leurs singularités : ils avaient le don de faire comme si tout allait bien. Ou peut-être cela n’avait-il rien de singulier, justement. C’était peut-être la preuve supplémentaire que les Whitshank étaient une famille comme les autres. » p 68 a - 5
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Elle ne saurait jamais à quel point il avait désiré s’échapper durant toutes ces années, qu’il était resté auprès d’elle uniquement parce qu’il savait qu’elle ne s’en serait pas sortie autrement, quel calvaire ç’avait été de passer sa vie à réparer l’erreur qu’il avait commise. » p 354 a – 1
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[…] l’armoire à linge où maman rangeait toujours sa boîte à couture ; j’ai ouvert la porte, et avant même que j’attrape la boîte, cette bobine de fil bleu vif a roulé depuis le fond de l’étagère. Je n’ai eu qu’à mettre la main au bord de l’étagère et cette bobine est tombée dedans. » p 381 a 9
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C’est nous qui sommes censées être toute sa vie. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez lui? Il est capable d’oublier qu’on existe pendant des mois, mais en même temps, il croit qu’il peut se permettre de nous dire avec qui on a le droit de monter en voiture et qui c’est qu’on doit épouser?
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Elle avait éprouvé la même chose durant son enfance; elle avait l'impression d'être une adulte responsable dans le corps d'une petite fille.
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Mr. Pomfret lui faisait l’effet
d’un homme insipide, certes inoffensif, mais sans grand intérêt. Ce qui était parfait. À vrai dire, elle le trouvait même
légèrement déplaisant. Ce qui était également parfait. Dans le cadre de la nouvelle existence impersonnelle qu’elle était
en train de se créer, Mr. Pomfret présentait un profil idéal.
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Tout un passé lourd de silence était venu s’insinuer entre eux : la ruche de femmes,
le dévouement de nonne de la fille. Elle lui avait déclaré qu’elle avait travaillé toute sa vie dans le cabinet d’un médecin.
« Vingt-deux ans, et croyez-moi, c’est à grand regret que j’en suis partie, mais il m’était devenu purement et simplement
impossible de rester à Baltimore avec tous les souvenirs que j’y avais. »
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Manifestement, les temps modernes avaient eu raison de la ville. Des bâtisses qui devaient dater d’un siècle, dont les briques
étaient aussi polies que de vieilles gommes à crayon et les planches si patinées qu’elles laissaient apparaître le bois veiné
de gris, abritaient désormais le Super-Vidéo Shop, Tricia Coiffure et un Palais du Pot-pourri. Un endroit cependant semblait
avoir résisté à tout changement : le bazar à l’angle de la rue, avec son enseigne rouge et or et sa devanture bariolée de
drapeaux et de pavillons.



Elle avait pour principe de n’acheter que des sous-vêtements de qualité, quitte à devoir économiser sur tout le reste.
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Pourquoi dit-on sans cesse que les hommes ne sont pas bavards ? Pour autant que Delia pouvait en juger, ils jacassaient à
tout bout de champs, les ouvriers en particulier. Et Sam ne faisait pas exception à la règle. Sur le plan de la communication,
le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne souffrait d’aucune inhibition.
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Habiter un endroit pareil ! Ce serait si sain. Delia se voyait nourrir les poules, piocher dans
son immense tablier de paysanne pour éparpiller autour d’elle du maïs, du blé, enfin peu importe. Mais tout d’abord, elle
devrait épouser un fermier. Apparemment, il fallait toujours se trouver un homme pour que les choses se mettent en branle.
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Chaque fois qu’ils se disputaient, il s’éclipsait avant que la question ne soit réglée. Il s’évertuait à la faire sortir de
ses gonds, puis se retirait d’un air hautain, histoire de montrer que lui au moins était capable de se conduire en adulte.
Un adulte, lui ? Un vieillard, oui… Qui d’autre qu’un vieillard pataugerait ainsi en tennis dans le ressac ? Qui d’autre s’aspergerait
aussi minutieusement le torse et les avant-bras avant de plonger ? Et sa montre, bon sang, qui d’autre irait jeter un coup
d’œil à sa montre en refaisant surface, sinon un vieillard ? À croire qu’il chronométrait les vagues, en suivant un rituel
précis qu’elle jugeait exaspérant.
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C’était une de ses manies. Lors de leur mariage, il n’avait cessé d’appeler
Missy Pringle, la demoiselle d’honneur, Chichi Mingle. C’était si typique de sa part de faire preuve d’un tel mépris ! De
traiter ses amies avec dédain, d’employer à leur égard ce ton de cinglante ironie. L’histoire de son couple défila sous ses
yeux : les blessures, les humiliations, toutes ces vieilles rancœurs théoriquement oubliées qui n’attendaient que de tels
instants pour être ressuscitées.
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Il y a des gens qui doivent porter des couleurs froides
et d’autres, des couleurs chaudes, et il ne faut surtout pas qu’ils passent des unes aux autres, quoique, si vous saviez le
nombre de gens qui essaient !
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Le romarin est une herbe sophistiquée à la saveur piquante, quasi chimique. Il
suffisait d’en mettre juste un peu trop dans un plat pour qu’on jure le mets à base d’un quelconque dérivé de pétrole. Le
romarin n’avait rien de simple, rien de doux, rien de fade. Rien qui évoquât les taches de rousseur.
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Lorsque son père parlait, le silence se faisait autour de lui et elle se sentait fière et flattée de cette admiration que
les gens lui portaient.
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Elle s’assit avec précaution, car, pour autant qu’elle le sache, ces fauteuils n’étaient
là que pour la beauté du décor.
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Elles ont chacune une vertu spécifique, expliqua-t-elle. Il y en a une qui évite de faire des cauchemars, une autre qui
facilite la concentration, une autre encore qui purifie l’atmosphère après des querelles. 
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L’héroïne parcourait le vaste domaine du héros, s’émerveillant de la magnificence de ses terres et de
l’élégance de ses « agencements » dont la nature exacte demeurait obscure. Les héros de ces romans étaient pour la plupart
richissimes, avait remarqué Delia. Pour les femmes, cela n’avait pas grande importance ; elles étaient indifféremment riches ou pauvres, mais les hommes étaient dûment pourvus de châteaux et d’une légion de serviteurs tout dévoués.
Les femmes qu’ils épousaient étaient à jamais libérées des rouages grinçants de la vie quotidienne – caves inondées, fours
défectueux et autres clés de voiture envolées. Un univers merveilleux.
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Oh, il pouvait bien croire ce qu’il voulait. La fin avait bel et bien été digne d’un conte de fées.
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Depuis qu’elle avait dix-sept ans, toute sa vie était centrée sur
Sam Grinstead. Du jour où elle l’avait rencontré, elle n’avait jamais regardé un autre homme. Et, même dans ses rêveries les
plus folles, elle n’était pas du genre à être infidèle.
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