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Critiques de Annie Ernaux (2621)
La place

Ce roman, La Place, d’Annie Ernaux, raconte de manière socio-biographique l'histoire de son père : sa vie, sa mort.

Annie Ernaux montre combien la relation entre un père et une fille peut être affectée par la distance socio-culturelle qui se « dresse » progressivement entre eux. Le récit souligne d’ailleurs la prise de conscience des disparités entre les classes sociales et ce, depuis l’école.

Alors que le père tente une ascension sociale, la narratrice, dans la mouvance des idéologies des années 1960, voit la mainmise de la bourgeoisie qui impose son idéologie. Passée elle-même de ce côté par ses études et son mariage, elle en mesure la trahison.



Elle cite d’ailleurs en épigraphe de son roman la citation de Jean Genet : « Je hasarde une explication : écrire c'est le dernier recours quand on a trahi ».



Annie Ernaux par l’intermédiaire de ce petit livre a-t-elle voulu faire acte de « réparation » et de réhabilitation en abolissant la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père ? Ce père auprès de qui elle a construit son identité et qu’elle n’a peut-être pas su aimer et « apprécier » à sa juste valeur ?

Sans juger, ni trahir, A. Ernaux expose simplement la vie de son père, des FAITS, dans un style dépouillé, sec et sans émotion, pour dira-t-elle, une « mise à distance des choses de l’intime ».



Mon avis : peut-être que pour Annie Ernaux cet ouvrage a eu un rôle « psychothérapeutique »…

En ce qui me concerne, j’avoue m’être un peu ennuyée… malgré un sujet intéressant : L’ECOLE POUR TOUS, … en tant qu’ascenseur social OU générateur de fracture sociale et/ou familiale (c’est selon !!). A vous de juger…



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Écrire la vie

Annie Ernaux dit vouloir simplement "écrire la vie". Et c'est bien la vie quotidienne des Français depuis les années 50 qu'elle nous fait revivre à travers un mosaïque de tableaux où ses souvenirs intimes ( qui s'appuient souvent sur des photos qui jalonnent sa vie de femme) croisent la grande Histoire. Elle excelle à retranscrire sans fioritures, pathos ou lyrisme excessif la vie simple en province, dans les années 60, l'attrait irrésistible et perfide de la société de consommation et d'une vie de confort bourgeois. Mai 68, l'émancipation des femmes, la montée des idéaux de gauche... puis la désillusion, tout cela est évoqué avec une écriture blanche mais non dénuée de sensibilité.



Lire la suite sur le blog : http://lepandemoniumlitteraire.blogspot.com/2012/01/les-annees-dannie-ernaux-gallimard.html
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Les années

Des instants, des événements, des situations, des fragments d’époques, Annie Ernaux nous emporte grâce à une fluidité et une accessibilité d’écriture des années 50 à nos jours, à travers des convictions générationnelles, des impressions impersonnelles et l’analyse d’un monde en mouvement. Les phases de son rapport à l’écriture et ses atermoiements constituent la trame de fond de ce roman, jusqu’à sa concrétisation qui donne du relief et de l’intérêt à une œuvre chronologique, passionnante de par cette manière de se raconter collectivement.
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Écrire la vie

[Annie Ernaux] a le talent, le courage, l'intelligence et l'envie de bousculer les conventions établies, d'aller contre l'humiliation, la honte, elle sait que, de cette façon, elle pourra tendre vers le réel. Vers une certaine vérité. Et pour cela, nous lui en sommes reconnaissants. Elle réussit par les mots à donner forme à la vie, dans le but de la comprendre, et peut-être, de sauver quelque chose. Nous n'oublions jamais tout ce qui est écrit.
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Les armoires vides

Une écriture saccadée qui ne me plaît pas trop en revanche j’ai été très touchée par ses propos et sa vie et je la comprends si bien …… Je me laisserai bien tenter par d’autres romans d’elle !
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L'autre fille

Le déni, le secret provoquent bien des souffrances dans une vie, comment vivre après une révélation : en parler, ne rien dire ? Chacun a sa réponse et l’auteur nous apporte la sienne. Un livre douloureux, lucide…
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Une Femme

Le livre d’Annie Ernaux m’a un peu laissé de marbre dans sa première moitié, car elle y décrit la vie de sa mère (avant sa naissance et lors de son enfance) avec beaucoup de recul et peu de chaleur. Elle raconte très brièvement sa vie, avec froideur, je n’ai pas eu l’impression qu’elle parlait de sa mère mais d’une femme quelconque pour elle. Cependant, le livre bascule quand Annie devient adulte et que sa mère vient vivre chez elle. La manière dont elle décrit sa mère change progressivement. Sa mère devient très touchante par sa fragilité et son amour pour ses petit- enfants. Annie est touchée droit au cœur et on l’est aussi. On sent l’amour qui lie ces deux êtres et la peine d’Annie quand sa mère perd progressivement la mémoire à cause d’Alzheimer. Cette seconde partie est vraiment très belle, c’est comme si Annie découvrait enfin sa mère et se permettait de l’aimer. C’est vraiment très beau et bouleversant.
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La place

La figure paternelle, avec ses complexes, ses tics et ses manières finissent toujours par atteindre la progéniture. Ne serait-ce dans sa pensé, ou dans la manière dont pourrait se construire....
Lien : http://djbeltounes.wordpress..
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Écrire la vie

"Non pas ma vie, ni sa vie, ni même une vie. La vie, avec ses contenus qui sont les mêmes pour tous mais que l’on éprouve de façon individuelle : le corps, l’éducation, l’appartenance et la condition sexuelles, la trajectoire sociale, l’existence des autres, la maladie, le deuil. Par-dessus tout, la vie telle que le temps et l’Histoire ne cessent de la changer, la détruite et la renouveler. Je n’ai pas cherché à m’écrire, à faire œuvre de ma vie : je me suis servie d’elle, des évènements, généralement ordinaires, qui l’ont traversé, des situations, et des sentiments qu’il m’a été donné de connaître, comme d’une matière à explorer pour saisir et mettre au jour quelque chose de l’ordre d’une vérité sensible."



Ces phrases sont extraites de la préface ô combien magnifique où Annie Ernaux présente cette anthologie qui regroupe les armoires vides, la honte, l’événement, la femme gelée, la place, journal du dehors, une femme, je ne suis pas sortie de ma nuit, passion simple, se perdre, l’occupation et les années.Si Ecrire la vie reprend une partie des livres de l'auteure déjà parus, il est enrichi de photos personnelles et d’extraits du journal intime d’Annie Ernaux.



Depuis l’âge de seize ans, elle n’a jamais cessé d’écrire. La fille de l’épicerie-café d’Yvetot en Normandie devenue professeur a toujours cherché par l’écriture à dénouer ses sentiments vis-à-vis de ses parents et principalement de sa mère. A travers sa vie, il s’agit des chroniques sociales de notre pays et de ses changements sur plus de quarante ans.





La suite sur :

http://fibromaman.blogspot.com/2011/11/annie-ernaux-ecrire-la-vie.htm
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L'événement

Livre découvert par hasard sur les étagères d'une maison de la presse, je l'ai acheté en ne sachant pas trop à quoi m'attendre... Un récit cru et très douloureux, un concentré d'émotions... Ce livre m'a bouleversée !

L'auteur raconte, sans détour, l'histoire de son avortement à un moment où c'était encore un délit, la loi relative à l'IVG n'ayant été votée qu'une longue décennie plus tard...

A réserver néanmoins aux personnes qui ont le coeur bien accroché, certains passages sont très très difficiles...
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L'autre fille

Après le magnifique Les Années, le lecteur des œuvres d'Annie Ernaux pouvait imaginer qu'elle était arrivée à la fin d'un cycle. Et redouter que ce soit l'un de ses derniers ouvrages, voire le dernier. Heureusement, elle continue d'écrire, cette fois-ci une lettre à sa sœur. Une sœur qu'elle n'a pas connue, et dont elle a longtemps ignoré l'existence.



Annie Ernaux signe une lettre qui restera sans réponse, que son destinataire ne lira même jamais. Car c'est une lettre à une morte, à un membre de sa famille qui aurait dû lui être proche, mais qui est entouré du plus grand mystère. Car les parents n'ont jamais souhaité en parler. N'ont jamais mentionné le nom de cette première enfant. Et c'est en entendant une discussion, à l'âge de dix ans, qu'Annie apprend, contre le gré de ses parents, l'existence de cette sœur.
Lien : http://livres-et-cin.over-bl..
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L'autre fille

L'auteur se rend compte à 10 ans que sa mère parle à une cliente d'une autre petite fille, beaucoup plus belle, intelligente, et sage qu'elle. Cette petite fille indétrônable vue les qualificatifs que lui a attribués sa mère serait sa sœur morte deux ans avant sa naissance. Elle doit vivre ensuite avec ce secret perduré par sa famille. Elle ne connaitra que peu de choses de sa sœur qu'à partir de 23 ans quand elle fera elle-même des recherches. Aucun de ses parents ne lui en parlera.

En 1950 il était courant de considérer les enfants comme une suite logique de construction d'une famille et en rien un être de sentiments, sensible. On ne doit parler à l'enfant que de choses utiles pour son avenir, son éducation envers les adultes. Et ce secret n'en fait pas parti selon eux, cela ne la ferait pas avancer dans ses études qu'elle réussit à merveille, ni à sa construction de future femme qui doit renouveler ce qu'on lui a appris. Un enfant (et quelque soit son âge) ne doit pas poser de questions sur des sujets non abordés par les adultes sous peine d'un cataclysme de colères et réprimandes. Rester sages, obéissant à l'autorité paternelle. Quelle catastrophe pourtant post guerre. Que de gâchis à nos sens maintenant en 2011.

L'auteur a souffert de ce silence, de ce manque de considération et de confiance. Mais elle se pose la question de ce que cela aurait été si elle avait su qu'elle dormait dans le lit de sa sœur, que le cartable si différent de celui des copines était aussi à ce fantôme.

Les générations changent et les éducations heureusement aussi.

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L'autre fille

Le principe de cette collection « Les Affranchis », est que l’auteur doit écrire la lettre qu’il n’a jamais écrite. Dans cette lettre, Annie Ernaux confie au lecteur qu’elle n’était pas l’unique enfant de ces parents comme elle l’a cru pendant les dix premières années de sa jeunesse. Un dimanche d’août 1950, elle surprend une conversation entre sa maman et une jeune femme, sa maman raconte qu’ils ont eu une autre fille, qu’elle est morte de diphtérie à l’âge de 6 ans comme une petite sainte, que son mari était fou quand il l’a trouvé morte et « qu’ elle était plus gentille que celle là ». Cette scène restera gravée dans sa mémoire à jamais. Bien sûr, elle savait qu’elle n’était pas « gentille », elle l’intrépide et encore moins une petite sainte elle qui a peur de Dieu. Cette conversation lui fait prendre conscience qu’elle a été dupée, elle se croyait l’unique, elle réalise qu’elle arrive en second et que tout l’amour qu’elle a reçu sonnait faux. Ce terrible secret dont aucun de ses parents ne s’est garder de lui parler, a sans doute conditionné tout le reste de son existence, notamment ses rapports avec ses parents. Le lecteur ressent par le ton combien l’auteur en veut à ses parents de l’avoir laissée à l’écart de ce chagrin, elle parle d’eux en disant « Elle » et « Lui » comme si ils lui étaient étrangers ! Elle parle de son incompréhension face à cette petite sœur qu’elle n’a pas connue, hormis par quelques photos transmises par des cousines. Toutes ces questions qu’elle s’est posée et qui sont restées sans réponse parce qu’il ne fallait pas réveiller la douleur. Une certaine culpabilité d’être celle qui est restée en vie or qu’elle aussi a failli mourir dans son enfance. Les souvenirs s’étirent tout au long de cette lettre, ils sont douloureux, empreints d’une certaine amertume et d’une forme de respect, le lecteur ne peut que compatir en silence sachant que dans les années cinquante les conditions sociales, les mœurs, l’éducation étaient autre. La mort d’un enfant est sans doute l’épreuve la plus douloureuse qui soit pour des parents, l’auteur a su respecter le choix de ses parents de ne rien dire mais à quel prix ?
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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L'autre fille

Un livre qui m'a beaucoup touchée, non seulement parce que j'aime énormément cette auteure pudique, mais également pour le style empreint de sensibilité sans sensiblerie et de beaucoup de justesse.

Beaucoup de retenue, de souffrances inavouées, du côté des parents autant que du côté de "l'autre" fille, des questionnements qui durent toute une vie, faute de réponses de la part de la famille. Et surtout l'impression de ne devoir sa vie qu'à la mort de sa soeur. Un vrai coup de coeur !
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Écrire la vie

Le rapport entre vie et écriture est au coeur des extraits du journal inédit de l'écrivaine, qui constituent le prélude à la présente anthologie. Une cinquantaine de pages, émouvantes, passionnantes, mêlant textes et photographies, qui mettent en lumière l'interrogation d'Annie Ernaux sur sa démarche et ses livres.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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L'événement

Au mois d'octobre 1963, Annie Ernaux, 23 ans, fait ses études à Rouen et tombe enceinte. Ne souhaitant pas garder l'enfant, elle raconte, dans L'événement publié en 2000 chez Gallimard, son parcours du combattant pour se faire avorter.



L'événement est un livre choc, à déconseiller aux personnes sensibles, car Annie Ernaux raconte sans détour la scène sanglante et douloureuse de son avortement. À cette époque les avortements sont illégaux, les pratiquants (médecins et infirmiers) et les femmes qui ont avorté sont punis de prison et d'amende. Annie Ernaux part donc à la recherche d'un médecin ou sage-femme qui accepterait de pratiquer cet acte illégal. Elle s'adresse à des amis et des connaissances dont la conduite à son égard change du tout au tout en apprenant sa volonté. Les hommes développent une fascination certaine pour cette jeune femme qui souhaitent avorter, une fille "passée de la catégorie des filles dont on ne sait si elles acceptent de coucher à celle des filles qui, de façon indubitable, ont déjà couché" . Certains, notamment les médecins, cherchent à l'en dissuader. Mais, Annie Ernaux ne souhaite pas garder son enfant et est contrainte à avorter clandestinement.



Plus qu'un livre choc sur l'avortement, L'événement est aussi une réflexion d'Annie Ernaux sur son acte d'écriture. L'écrivain a ressenti le besoin d'accoucher de cet événement par écrit, comme elle a accouché d'un fœtus : "Il y a une semaine que j'ai commencé ce récit, sans aucune certitude de le poursuivre. Je voulais seulement vérifier mon désir d'écrire là-dessus. Un désir qui me traversait continuellement à chaque fois que j'étais en train d'écrire le livre auquel je travaille depuis deux ans. Je résistais sans pouvoir m'empêcher d'y penser. M'y abandonner me semblait effrayant. Mais je me disais aussi que je pourrais mourir sans avoir rien fait de cet événement. S'il y avait une faute, c'était celle-là."



Enfin, L'événement nous amène aussi à une réflexion sur la condition des femmes à cette époque, mais aussi à la notre. En établissant un parallèle entre son rendez-vous chez le médecin qui lui confirme qu'elle est enceinte (1963) et son rendez-vous chez le médecin qui lui remet les résultats de son dépistage du sida (au moment où elle écrit), elle met l'accent sur le fait que les femmes, notamment celles qui ont une "sexualité libérée", sont passées de la peur d'être enceinte à la peur d'être contaminée.



L'événement est un récit autobiographique que j'ai beaucoup aimé et qui me donne envie de continuer ma découverte d'Annie Ernaux, après avoir lu cet été Les Années.
Lien : http://leschroniquesassidues..
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Journal du dehors

Ce journal tenu par l’auteur est constitué d’une suite d’anecdotes, de situations observées au gré de déplacements dans les transports en commun ou dans des commerces. Fragments de vie d’inconnus, qu’une attitude, une expression ou une apparence lui rend familier, même si tout les sépare selon les critères d’appartenance sociale. c’est une sorte de prise de clichés instantanés, qui auraient été enfouis à tout jamais au fond de sa mémoire, si la volonté de les consigner au jour le jour par écrit ne leur avait pas offert une certaine immortalité.


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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L'autre fille

La collection Les Affranchis aux éditions Nil propose à des écrivains d'écrire une lettre à un être perdu,

sur le modèle de Lettre à mon père de Kafka.

Ici, c'est Annie Ernaux qui se lance dans la mission d'écrire une lettre à la soeur qu'elle n'a jamais connu.

Morte à six ans, quelques années avant sa propre naissance, elle a fait l'objet d'un tabou durable dans la famille Duchesnes.

Pour ceux qui, comme moi, ne connaisse ni l'auteur ni son oeuvre, ce court texte peut vous laisser sensiblement de marbre.

Le ton de la plainte et de la perte est trop personnel, trop lié à la personnalité de l'auteur, qu'on ne peut s'approprier ce récit de deuil.

Pour ceux qui connaissent l'histoire de l'auteur, cela doit être un beau témoignage, apportant un certain éclairage sur les autres textes d'Annie Ernaux.
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L'événement

" J'ai fini par mettre en mots ce qui m'apparaît comme une expérience humaine totale, de la vie et de la mort, du temps, de la morale et de l'interdit, de la loi, une expérience vécue d'un bout à l'autre au travers du corps."



Annie Ernaux livre ici avec pudeur et réalisme son souvenir d'un avortement dans les années 60, époque où cet acte est encore illégal.



" Et, comme d'habitude, il était impossible de déterminer si l'avortement était interdit parce que c'était mal, ou si c'était mal parce que c'était interdit."

Ce témoignage est important pour l'auteur (déculpabilisation) mais aussi pour nous qui avons aujourd'hui le libre choix de mettre au monde un enfant. Mais, à notre époque, nous sommes confrontés à d'autres marginalisations et Annie Ernaux évoque le parallèle entre les faiseuses d'ange de l'époque et les passeurs actuels de clandestins.

C'est aussi l'occasion de dépeindre une époque, une société où le clivage entre les ouvriers et les "haut placés" est très marqué.

Même, si de nos jours, une femme ne vit plus de la même façon, l' avortement est toujours un choix difficile.

J'aime beaucoup le style d'Annie Ernaux qui se confie et analyse cette décision avec beaucoup d'intelligence et de sensibilité.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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La place

beaucoup aimé la place, style vrai qui nous fait ressentir les difficultés de sa vie entre des parents modestes et sa vie estudiantine bien différente ; l'amour pour ses parents est bien présent.
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