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Critiques de Antoine Choplin (592)
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Cour Nord

Antoine Choplin dans Cour Nord évoque les relations d'un père syndicaliste entamant une grève de la faim pour empêcher la fermeture de "son" usine et de son fils nouvellement engagé à l'usine, mais qui se sent beaucoup plus concerné par son amour du jazz et son prochain concert.

Antoine Choplin raconte un conflit de génération mais il raconte aussi les difficultés du monde ouvrier et les difficultés de s'en échapper.
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Cour Nord

France, années 1980. Dans une petite ville du Nord, le personnel d’une usine sur le point de fermer fait grève. Léo participe à la lutte sans enthousiasme, mais son père en est un des leaders. Et ce dernier regrette que son fils n’ait qu’une passion : le jazz.



Cour Nord est un roman court et lapidaire, qui nous met un coup de poing en pleine figure. L’histoire est narrée de manière très réaliste. C’est Léo qui raconte, à la première personne. Aucune ponctuation ne sépare d’ailleurs les dialogues du reste du texte, comme si tout était raconté d’une traite. Le style d’Antoine Choplin est très parlé, volontairement relâché. Pas de pathos, de logorrhées. Des personnages extrêmement vivants, jamais clichés, avec notamment un beau portrait d’un jeune homme passionné de musique qui rêve de vivre libre. Et une intrigue qui propose un terrible, juste et impitoyable tableau du milieu ouvrier français, qui voit son univers sombrer. L’histoire se passe dans les années 1980 mais ce pourrait tout aussi bien être aujourd’hui.



Le tout donne un roman social subtil, délicat, très émouvant. À découvrir.

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Cour Nord

Cela se passe au début des années 80. Cela pourrait se passer aujourd'hui.

Dans une petite ville du Nord,le personnel d'une usine menacée de fermeture est en grève. Le jour,Léo participe mollement à la lutte aux côtés de son père leader syndical. La nuit, il répète dans un quartet de jazz.

4è de couverture
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Cour Nord

Un excellent titre une fois de plus, le style d'Antoine Choplin est très agréable à lire quel que soit le sujet. Après "le héron de Guernica", une nouvelle histoire passionnante et admirablement construite, celle de Léon et de son père syndicaliste en lutte pour la survie de leur usine. La lutte en fait, c'est surtout le père qui la mène parce que Léon est plus intéressé par le jazz qu'il joue avec ses amis. Peu à peu, le père et le fils s'éloignent l'un de l'autre surtout quand le premier entame une grève de la faim. J'ai adoré la narration d'Antoine Choplin, cette façon particulière d'introduire les dialogues, mais c'est surtout son talent pour mettre en scène les personnages que je trouve admirable. Un vrai plaisir de lecture et je vais de ce pas trouver d'autres titres dans mes bibliothèques préférées.
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Cour Nord

Les années 80, Léopold et son père syndicaliste, travaillent tous les deux en usine dans le Nord de la France. Après une réunion avec les dirigeants, ils apprennent que l'usine doit fermer dans deux mois. Les employés se mettent en grève, créent des slogans ravageurs et organisent des manifs. La situation n'évoluant pas, le père de Léopold commence une grève de la faim.

Pendant ce temps, Léopold joue du trombone dans un groupe de jazz, fondé par lui et quelques copains.



Ce roman traite à la fois d'un sujet social, à savoir la fermeture d'usine, la perte de l'emploi, le chômage... mais aussi de la relation tendue entre un père et son fils. En effet, Léopold ne semble pas autant préoccupé par la situation, il préfère nettement se concentrer sur la musique. Du côté du père, c'est l'incompréhension et l'éloignement vis à vis de son fils.

Il s'agit d'un livre très court qui se lit rapidement.



La suite sur mon blog ;)
Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Cour Nord

Dans une ville du nord de la France, au début des années 80 des ouvriers se battent contre la fermeture prévue de leur usine. Parmi ceux-ci un père et son fils. Le père est délégué syndical et très impliqué dans la grève. Le fils, membre d’un groupe de jazz amateur, pense plus à son prochain concert qu’à la fermeture certaine de l’usine. Le père et le fils vivent dans la même maison mais ne se parlent plus vraiment, ne se comprennent pas plus…

L’ambiance du Nord est très bien décrite dans ce roman, on sent la pluie, le vent et le froid s’incruster à l’intérieur des vêtements. On voit des gens simples, désespérés par la fermeture de leur usine qui signifie également la mort à petit feu de leur ville. On est également touchés par cette relation père/fils bancale.

Un joli roman servi par une plume délicate et pleine de tendresse pour les personnages…
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Cour Nord

Un père , veuf , et son fils , ils vivent ensemble et travaillent dans la même usine qui risque de fermer ...

Le père engagé à fond pour sauver son usine entame une grève de la faim .. Le fils lui ne songe qu'à sa musique , il est musicien de jazz ...



Un roman qui mêle syndicalisme et jazz ...deux générations qui n'ont pas la même vision de défendre son travail..

Un beau roman plein d'émotion , sur le milieu ouvrier des années 80 , avec un père qui va tout perdre et un fils qui rêve de jours meilleurs .
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Cour Nord

Un Père, un fils, hantés tous deux par le deuil d'une épouse et d'une mère trop tôt disparue. Le Père, syndicaliste, au coeur d'un conflit ouvriers/patrons sans espoir et son fils Léopold qui ne rêve que de musique. Comme à son habitude, Antoine Choplin nous fait entrer dans les émotions d'une plume très pudique, avec des mots simples, et le moins possible de ponctuation, parce que tout s'enchaîne . Beaucoup de références aux grands noms du jazz et finalement bien de l'espoir, parce que ces personnages -là sont de belles personnes.
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Cour Nord

Cour Nord est un roman court, poétique et musical, qui présente, au rythme des respirations du narrateur trompettiste, la façon dont il perçoit et vit un moment de grande bascule dans sa vie ...

Il est employé, à un poste de nettoyage qu'il choisit de conserver malgré une proposition de promotion, dans une usine qui est le pivot de la vie de son père, et qui va fermer brutalement. Il a à la fois la perspective de l'employé qui va perdre son travail, mais il est jeune et a d'autres projets, et celle du fils qui voit la souffrance de son père écrasé par cette fermeture. Le récit inclut aussi l'environnement de l'usine, les collègues, les commerces avoisinants, d'une façon délicate mais efficace.

L'écriture d'Antoine Choplin est remarquable par sa musicalité poétique, en ce sens que, comme les titres des chapitres le soulignent, le roman est construit comme un morceau de jazz, avec ses lignes mélodiques qui se répondent, les instruments qui prennent des solos, des variations et des silences.
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Cour Nord

Une usine , quelque part dans le nord de la France. Un père et son fils y travaillent. On annonce une fermeture, des licenciements. Les ouvriers font la grêve. Un roman tout à fait actuel, qui vous met au centre de l'action. On ressent le froid du Nord, l'humidité, la camaraderie, la peur du chômage. L'auteur a réussi à nous faire ressentir ce climat social, où les gens se posent plein de questions.
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Cour Nord

Il y a les auteurs prolixes, les bavards qui s’éternisent sur leurs personnages et les situations ; il y a ceux qui en peu de mots parviennent à capter leurs lecteurs, et ferrer. Antoine Choplin est de ceux- là. Après la nuit tombée qui m’avait séduite, et un héron de Guernica qui n’était pas arrivé à moi au bon moment (mais il repassera, j’en suis certaine), c’est une libraire lilloise qui m’a fait découvrir Cour nord …pour mon plus grand bonheur !



Un père et son fils travaillent dans la même usine qui, au début des années 80 connait les affres de la désindustrialisation. C’est la grève. Si le père est particulièrement engagé, le fils suit cela d’assez loin, bien plus accaparé par son ensemble de jazz, et les avions qui décollent de l’aéroport voisin. Léo a deux vie ; le jour il est ouvrier, pour survivre ; la nuit, il est musicien, pour s’évader.



Antoine Choplin, parvient à faire ressentir au plus près la relation père- fils marquée par la pudeur, le silence. Les sentiments sont là, mais personne ne parvient à se les verbaliser.



Sur fond de lutte sociale, Antoine Choplin nous plonge dans l’univers de Thelonius Monk. Les notes, et les rythmes résonnent encore un long moment une fois le livre refermé ; livre construit telle une partition de musique.


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Cour Nord

Excellente immersion dans une ville du nord dans les années 80. L'histoire d'une relation entre un père et un fils encore marqué par la disparition de la mère. Une belle histoire de lutte des classes, sous fond de références jazz, de personnages très attachants. Une partition une nouvelle fois bien écrite.
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Cour Nord

Une histoire banale de fermeture d'usine qui ne mérite pas d'en faire un roman.

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Cour Nord

C'est avec sobriété que l'auteur nous décrit la relation pudique entre un père et son fils autour d'un mouvement social dans un milieu populaire.

Pas de véritables conflits entre eux, pas d'effusions non plus, mais une vraie différence générationnelle suscite incompréhension de parts et d'autres.

Peu importe, le lien perdure et reste palpable sans sensiblerie affichée. Malgré leurs vues divergentes, malgré les brides et les non-dits, se dégage un certain amour respectueux.

L'un voue sa vie au droit social dans le monde du travail, l'autre au jazz (les descriptions musicales sont un régal de lecture).

Ces deux mondes évoluent en parallèle car le manque qui les sépare est celui qui les maintient liés : la femme/mère.

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Cour Nord

Ce roman s’ouvre sur un décor sombre. Une ville du nord détrempée par la pluie, un père et son fils se rendent comme chaque matin à leur usine. Un quotidien banal qui prendra fin bientôt. Les ouvriers sont en grève, l’usine est menacée de fermeture.



Le père est un leader syndical de grande renommée. Il a fait de la lutte pour les revendications salariales le combat de sa vie. Mais cette fois-ci la cause semble perdue et il décide d’engager une lutte ultime en commençant une grève de la faim. Son fils Léo est au coté de son père, mais son esprit est ailleurs. Il comprend et respecte cette vie attachée aux valeurs du travail mais lui ne veut pas de cette existence là. Léo a une passion pour la musique, sorti de l’usine, il ne pense qu’à rejoindre son groupe de jazz monté avec quelques copains.



Ce roman nous décrit avec beaucoup de délicatesse et de sobriété les différentes réactions face à ce drame social. Difficile pour Léo d'avouer son indifférence au noble combat syndical de son père alors que lui son unique but est de faire de la musique. Insupportable pour Hamed, le travailleur immigré, qui devient peu à peu le bouc émissaire d'un monde qui s’effondre. Pour d’autres cette fin va peut-être permettre le début d’une autre vie, qu’ils imaginent déjà plus enrichissante. Ce roman aborde aussi avec beaucoup de finesse, la relation entre les enfants et leurs parents. Comment faire admettre sa différence, vivre sa vie autrement que celle de ses parents sans les heurter, les blesser.



Mon avis : Antoine Choplin est un écrivain discret, on parle très peu de lui. Il a écrit 10 romans dont l’excellent « Radeau » que j’ai personnellement adoré. Avec Cour Nord, j’ai retrouvé le même plaisir de lecture, la belle écriture très maitrisée d’Antoine Choplin, son style sobre et ses personnages prêts à combattre, à lutter pour leur existence et leurs idées.
Lien : http://de-page-en-page.over-..
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Cour Nord

Dans une petite ville du Nord, Léo et son père font partie du personnel d'une usine de roulements à bille menacée de fermeture. Dans l'espoir de faire reculer le patronat, ils participent à une grève très dure et qui s'éternise avant de s'enliser. Léo ne s'implique que fort mollement dans la lutte car son intérêt est ailleurs : il fait partie d'un quartet de jazz spécialisé dans la musique de Thelonius Monk, répète la nuit et donne de petits concerts de ci de là. Les patrons ne voulant pas céder, le père, leader syndical respecté, tente un ultime bras de fer désespéré. Il entame une grève de la faim. Ce va tout changera-t-il la donne ?

Livre à la fois intimiste et social, « Cour Nord » nous fait découvrir de l'intérieur la réalité de luttes sociales d'arrière-garde contre les délocalisations et nous décrit les espoirs et désespoirs des protagonistes par le biais de ces portraits croisés d'un père et d'un fils avec leurs différences, leurs concordances et leurs oppositions générationnelles. Un roman plein d'émotion et d'humanité retenue servi par une écriture simple, un tantinet minimaliste, rendue agréable et vivante par une grande utilisation du langage parlé. Un beau témoignage sur la fin d'un certain monde ouvrier.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Cour Nord

Léo et son père Gildas vivent les dernières heures de leur usine visée par un plan social. Gildas veut se battre jusqu'au bout et va jusqu'à la grève de la faim. Léo lui n'a pas envie de se battre pour ce travail qu'il n'a pas choisi. Lui, il a sa musique et son quartet qui commence à bien marcher. Un livre sur la relation père/fils, sur la fin d'une époque industrielle. Un roman magnifique.
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Cour Nord

Variations de jazz sur fond de conflit social dans une petite ville du Nord, Cour Nord va vous saisir, vous envelopper dans ses variations syncopées, sèches, à la limite de l’épure. Malgré l’argument de départ – les relations entre un vieil ouvrier syndicaliste et son fils qui ne rêve que de musique –, Cour Nord n’est pas un ènième roman social sur les ravages de la désindustrialisation et de la déstructuration du monde ouvrier.

« Depuis le début de la grève, on va à l’usine ensemble avec mon père. Ça dure depuis plus de deux semaines maintenant, sans compter les débrayages de septembre ».

Le titre de la première partie annonce la couleur : exposition du thème.

Car c’est bien de musique dont il s’agit, d’une partition de jazz douloureuse entre un père et un fils qui ne se comprennent plus, chacun dans ses silences, l’impossibilité à adhérer au monde de l’autre.

Le père est un vieux syndicaliste qui ne veut pas voir mourir l’usine à laquelle il a consacré sa vie, plein d’un idéal obsolète pour son fils, ouvrier dans la même usine, mais qui ne s’investit pas dans la lutte. La vie de Léopold dit Léo est ailleurs, dans le jazz de Thélonius Monk, dans son groupe de passionnés de musique, le reste n’est qu’un arrière-plan très flou qui le laisse indifférent.

Abîme.



suite sur le site
Lien : http://n.giroud.free.fr
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Cour Nord

C'est l'histoire d'un père, Gildas, et son fils Léopold, dit Léo, le narrateur du livre. Ils vivent ensemble dans une petite ville du Nord, et travaillent tous dans une usine menacée de fermeture. Lorsque l'histoire commence c'est la grève, Gildas est très impliqué dans la lutte syndicale, Léo suit son père sans grande conviction. Sa tête est prise par la musique, il est membre d'un quartet de jazz et le soir il répète pour un futur concert.

Cette histoire se passe au début des années 80, nous dit la quatrième de couverture mais elle est tout à fait actuelle, on découvre un père et un fils qui ont du mal à communiquer, un conflit social vu de l'intérieur, de belles descriptions des paysages du Nord et le jazz qui rythme l'ensemble...

Un roman plein d'émotion et d'humanité avec beaucoup de retenu, de pudeur et de poésie.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Cour Nord

Le style est travaillé,très sobre.Un mot remplace une phrase.

"Qui s'abstient ?

Immobilité. Silence. "

et encore:

"Je ne réponds rien.

Un temps."
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