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Citations de Astrid Lindgren (87)


- Le meilleur des meilleurs copains du monde, c’est toi, Karlsson ! Et pourquoi tu arrives justement maintenant ?
- Devine. Tu as trois choix possibles, dit Karlsson. Soit c’est parce que tu me manquais, petit garçon ignorant, soit c’est parce que je me suis trompé de chemin en voulant faire un tour au Parc Royal, soit c’est parce que j’ai senti l’odeur de la bouillie. Allez, devine !
Le visage de Petit-Frère s’illumina.
- C’est parce que je te manquais, dit-il timidement.
- Raté ! dit Karlsson. Et je n’avais pas non plus l’intention de faire un tour au Parc Royal, alors inutile de le proposer.
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Comme maman était fâchée avec Karlsson, il n'avait pas osé lui demander l'autorisation de l'inviter. Karlsson se mit à bouder comme jamais.
- Je ne joue plus si je ne suis pas invité, déclara-t-il. Moi aussi j'ai le droit de m'amuser !
- D'accord, je t'invite, se dépêcha de dire Petit-Frère.
Tant pis pour la réaction de sa mère. Organiser son anniversaire sans Karlsson n'était pas possible.
- Qu'est-ce qu'on va manger ? se renseigna Karlsson quand il avait fini de bouder.
- Un gâteau, bien sûr. Un gâteau avec huit bougies.
- Ah bon ? J'ai une proposition à te faire.
- Laquelle ?
- Demande à ta mère de te préparer plutôt huit gâteau avec une bougie ?
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- Merveilleux ! je lui ai dit. Tu trouves ça merveilleux, toi, d'être mort et couché sous la terre !
- Mais non, c'est seulement ce qui t'entoure, un peu comme ton enveloppe, qui sera sous la terre. Toi, tu t'envoleras vers un tout autre endroit.
- Où ça ? je lui ai demandé, parce que j'avais du mal à le croire.
- A Nanguiyala.
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C'est seulement à ce moment-là que Petit-Frère se demanda comment il allait pouvoir monter sur le toit, lui qui ne savait pas voler.
- Du calme ! Pas de panique ! dit Karlsson. Tu grimperas sur mon dos et, hop !, on montera chez moi. Mais fais bien attention de ne pas mettre tes doigts dans mon hélice !
- Tu es sûr que tu auras la force de me porter ?
- On verra bien. J'espère que j'arriverai au moins à faire la moitié du chemin, malade et misérable que je suis. Mais j'aurai toujours la possibilité de te lâcher si je sens que je n'y arrive pas.
Petit-Frère trouvait l'idée d'être lâché à mi-chemin un peu inquiétante.
- Mais je suis sûr que ça va bien se passer, poursuivit Karlsson. À condition que mon moteur ne cale pas.
- Si tu cales, on tombe, fit remarquer Petit-Frère.
- Splash ! Tu as raison, mais tout ça c'est purement matériel, rétorqua Karlsson en faisant un geste nonchalant de la main.
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Malheureusement, il n'y avait pas de marchand de piano en vue. En revanche, en passant devant une parfumerie, les enfants aperçurent dans la devanture un grand pot de pommade et, à côté, une pancarte qui disait: "Souffrez-vous de vos taches de rousseur?
- Qu'est-ce qu'ils disent? demanda Fifi qui ne savait pas très bien lire, puisqu'elle ne voulait pas aller à l'école, comme les autres enfants.
- Il est écrit: "Souffrez-vous de vos taches de rousseur?"
- Voyons, voyons, répéta Fifi, pensive. Une question aimable mérite une réponde aimable. Allez, on entre.
Fifi poussa la porte du magasin avec Tommy et Anika sur ses talons. Une dame d'un certain âge se tenait derrière le comptoir. Fifi alla droit vers elle.
- Non, dit-elle d'un ton ferme.
- Pardon? répondit la dame.
- Non, répéta Fifi.
- Je ne comprends pas...
- Non, je ne souffre pas de mes taches de rousseur!
La dame comprit alors. Elle jeta un coup d'oeil à Fifi et s'écria:
- Mais, ma petite, tu en es couverte!
- Bien sûr. Mais je n'en souffre pas. Je les adore! Allez, salut!
Au moment de sortir, Fifi se retourna et cria:
- Si jamais vous avez une pommade qui fait pousser les taches de rousseur, vous m'en ferez livrer sept ou huit pots!
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« Mon enfant, tu tiens déjà mon cœur de brigand entre tes petites mains. » (p. 8)
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Quand elle parle de "journée de trop vert", elle veut dire une "journée de travers", où tout va mal. Selon moi, avec Lotta, les journées de trop vert, c'est plus ou moins quotidien. (p.65)
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une, deux, trois, dix-neuf, ouvrez les yeux.
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Si tu fais abstraction de ta peur, tu ne te sentiras plus en danger.
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Une toute petite fille, qui, de l’avis de Lovise, rendait Mattis et tous ses brigands plus au moins gâteux. Ça ne leur faisait bien sûr pas de mal d’avoir des gestes un peu plus doux et des manières un peu plus raffinées. Mais il y avait des limites. Ce n’était quand même pas normal de voir douze brigands s’extasier devant un bébé qui venait d’apprendre à faire le tour de la grande salle à quatre pattes. Comme si le monde n’avait jamais connu plus grande merveille !
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Je vais vous parler de mon frère, Jonathan Coeur-de-Lion.
Je vais vous raconter son histoire. Ça ressemble à un conte, et un petit peu aussi à une histoire de fantômes et pourtant tout est vrai. Mais nous sommes les seuls à le savoir, Jonathan et moi.
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D'après papa, avant qu'il ait des enfants, c'était calme à la maison, mais ensuite, c'est devenu un vrai charivari. Mon frère est né avant moi. Papa dit que chez nous, le vacarme a commencé le jour où Jonas a été assez grand pour frapper contre le rebord de son lit avec son hochet quand lui voulait dormir le dimanche matin. Et depuis, le ramdam de Jonas n'a fait qu'empirer. Voilà pourquoi papa l'appelle "Grand Boucan". Moi, il m'appelle "Petit Boucan". Au moins, je ne fais pas autant de tintamarre que Jonas. Parfois, ça m'arrive de ne pas faire de bruit du tout pendant très, très longtemps. Après, un troisième enfant est arrivé : Lotta. Elle, papa l'appelle "Tohu-Bohu", mais je ne sais pas pourquoi. (p.5)
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- Mais alors, qui te dit d'aller te coucher quand c'est l'heure? reprit Annika.
- Moi. D'abord je me le dis gentiment et, si je n'obéis pas, je le répète sévèrement. Si je n'obéis toujours pas, je me promets une fessée! Vous me suivez?
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La forêt entière sembla d'endormir.
En fait, elle s'éveillait tout doucement à la vie crépusculaire.
Tous les génies de l'ombre se mirent à bouger, à ramper et se faufiler partout dans le sous-bois bruissant.
Des pataudgrins batifolaient entre les arbres, des trolls des ténèbres se glissaient derrière des pierres et des bandes de nains gris sortaient péniblement de leurs cachettes en sifflant pour effrayer ceux qu'ils rencontraient sur leur chemin.
Et de leurs montagnes descendaient les elfes griffus, les plus cruels et les plus fous de tous les êtres de la forêt.
Leurs silhouettes noires se détachaient sur le ciel limpide.
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Sixte mit sur pied, sans conviction, un traité de paix comportant des clauses extrêmement dures pour les Blancs. Par exemple : acheter un sac de bonbons pour les Rouges avec la moitié de l’argent qu’ils recevaient chaque semaine. Si un Blanc rencontrait un Rouge dans la rue, il devait s’incliner profondément par trois fois et dire : ‘Seigneur, je sais que je ne suis pas digne de marcher à tes côtés’.
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Astrid Lindgren
Astrid Lindgren elle-même fut ravie du résultat. Le 4 février 1997, elle écrivit une lettre à Marit Törnqvist:

... " Je dois te dire, si le monde entier ne te l'a pas déjà dit, que tu as fait un travail fantastique. N'importe qui qui y va tombe en émerveillement devant le fait que quelque chose comme ça existe, et je ne peux pas imaginer un musée pour les enfants qui se rapproche de ce que tu as fait. Tu as vraiment fait quelque chose qui traversera les âges."
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"Jeune terrien lierait connaissance en vue mariage avec femme ayant tracteur. Répondre en joignant photo - du tracteur"
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Mariées ou non, toutes les femmes devraient s'attribuer le droit d'arranger leur maison à leur idée.
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On vit dangereusement quand on a sept ans. Dans le pays de l'enfance, dans ce pays secret et sauvage, on peut frôler les pires périls et considérer que ce n'est rien de spécial.
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Rasmus était assis sur sa branche habituelle dans le tilleul et pensait aux choses qui ne devraient pas exister.
Premièrement, les pommes de terre ! Ou plutôt elles devraient exister quand elles sont cuites, avec de la sauce, le dimanche. Mais quand elles sont en train de pousser, grâce au ciel, là-bas dans le champ, et qu’il faut les butter – alors elles ne devraient pas exister !
On pourrait aussi très bien se passer de Mademoiselle Pinson, qui disait : « Demain, nous allons butter les pommes de terre », comme si elle allait y participer. Mais pas du tout. C’était lui, Rasmus, avec Gunar et le grand Peter et les autres garçons qui allaient se faire suer dans le champ de patates toute la belle journée d’été. Et voir les gosses du village passer pour aller se baigner à la rivière.
Ces petits crâneurs du village, ils ne devraient pas exister non plus, d’ailleurs ! 
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