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Citations de Barbara Abel (1153)


Mon boulot n'était pas très intéressant en soi, mais je m'y plaisais bien, j'appréciais les gens que j'y côtoyais, l'ambiance en général, le côté 'place dans la société' que j'occupais, me lever le matin pour aller quelque part, le sandwich du midi avec les collègues, les potins, les amitiés de bureau qui prennent fin à 16h30, les antipathies de couloirs... La vie, bêtement.
(p. 313)
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Et c'est bien cette folle sensation qui enivre Camille, celle de pouvoir à nouveau respirer librement quand elle est avec lui . Celle d'étouffer littéralement lorsqu'il est loin d'elle.
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C'est étrange comme, lorsque tout va mal, les choses les plus insignifiantes acquièrent une valeur inédite.
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Elle est parvenue à rejoindre Paris, là où les visages anonymes se confondent sans laisser de souvenir, là où personne ne regarde personne, là où l’indifférence devient la meilleure des protections.
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Dans son esprit, les conjectures se succèdent, entre crainte et espoir, elle est presque affolée, parce que ce qu’on désire follement s’apparente parfois à ce que l’on redoute le plus. Ou le contraire.
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L’amitié est une force dont nul ne peut prétendre pouvoir se passer. On a besoin d’amis comme on a besoin de manger, de boire ou de dormir. L’amitié, c’est un peu la nourriture de l’âme : elle ravitaille le coeur, elle sustente l’esprit, elle nous comble de joie, d’espoir et de paix. Elle est la richesse d’une vie. Et le gage d’une certaine idée du bonheur.
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Depuis qu’elle a rencontré Simon, elle est heureuse comme jamais elle ne l’a été auparavant. Il est celui qui a pansé ses blessures, étouffé ses déceptions, relégué au rang de piètres pochades toutes ses histoires avec les hommes qu’elle a connu avant lui.
Bien sûr, tout n’est pas toujours facile, tant s’en faut. Le quotidien est une source inépuisable de complications en tout genre, petits accrocs, grosses épines dans le pied, contretemps, pépins récurrents, crises fatigantes, discussions agaçantes, scènes délirantes même, parfois... Des problèmes souvent décuplés par leurs passés respectifs, leurs histoires personnelles.
Des déconvenues qu’ils ont décidé de surmonter main dans la main, s’offrant l’un à l’autre leur cœur sur un plateau d’argent. Nantis de ce présent inestimable, ils ont chacun entrepris de rafistoler leur confiance mutilée, de retrouver des bouts d’illusions perdues, de déblayer l’encombrant fatras qui engorgeait leurs espoirs.
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L'ignorance génère une imagination féconde. Ne pas savoir, c'est envisager tous les possibles. Et parmi ces possibles, le pire est toujours celui qui s'impose à l'esprit avec le plus de férocité.
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Parce qu'il en a toujours été ainsi. Jeanne la cadette, la petite, celle que l'on protège, celle que l'on chérit. Celle qui, soudain, s'est posée là comme une fleur en prenant toute la place, pousse-toi de là que je m'y mette. Celle que l'on admire, celle à qui l'on pardonne tout, celle qui a toujours raison, Charlotte laisse ta sœur tranquille, oui mais c'est elle qui m'ennuie, ne discute pas s'il te plaît, c'est toi la grande, tu dois donner l'exemple et Jeanne qui la regarde avec son sourire d'ange, narquoise, si forte, tellement présente. Jeanne. Celle qui transforme l'amour en haine, la haine en passion, le bonheur en rancœur, les larmes en sourire, les mensonges en vérité, les illusions en promesses, les cadeaux en chantage. Celle qui ne fait pas de bêtises, c'est pas moi c'est elle, celle qui est si jolie qu'on lui donnerait le bon Dieu sans confession, celle qui fait tout bien, et même quand elle fait mal, c'est tellement mignon.
... Jeanne, sa sœur, sa douceur.
... Jeanne, sa douleur.
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C'est une façon de prendre le pouvoir, (...). Si tu veux contrôler quelqu'un, tu commences par l'isoler de son entourage.
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[La voisine] connut également son heure de gloire : perchée sur son perron toute une partie de l'après-midi, [la journaliste] trouva opportun de lui demander son avis au sujet de sa désormais célèbre voisine. La vieille femme ne tarit pas d'éloges sur la charmante famille qui vivait en face de chez elle, qualifiant les enfants de véritables petits anges. Selon elle, c'était un ménage uni et heureux comme on aimerait en voir plus souvent. Parce qu'aujourd'hui, madame, avec la libération des femmes, les familles ne sont plus ce qu'elles étaient ! On divorce pour un oui ou pour un non, si c'est pas malheureux de voir tout ça...
(p. 50-51)
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Le bon sens des enfants clouera toujours le bec aux compromis des parents.
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Dans un livre les personnages ont l'apparence qu'ont leur imagine. Ils ont le sourire qu'on leur donne. Leurs voix sont celles que nous voulons entendre. Par le pouvoir de l'imagination, nous ressentons avec eux leurs bonheurs et leurs peines. Nous portons le deuil de leurs pertes, nous célébrons leurs passions, nous vivons ces fragments de leur vie comme s'ils appartenaient à la nôtre. Il est rare de lire un ouvrage qui n'altère pas notre vision du monde, même si c'est à peine définissable.

R. J. Ellory - Le sursis
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De toute façon, quoi qu'on fasse, on reproduira toujours le modèle parental... On est comme des bestioles qui se débattent dans la toile du schéma familial, on croit qu'on sera plus fort, plus intelligent, plus subtil... Et puis finalement on réalise qu'on n'a pas fait mieux.
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"Les retours en voiture après le repas du dimanche chez les (beaux)-parents, c'est l'engueulade assurée, le tirage de tête jusqu'au début de la soirée et la promesse que c'est la dernière fois, que la semaine prochaine, faudra pas compter sur moi ! Et puis, le dimanche suivant, on y retourne. Parce que c'est comme ça." (p.37)
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L'éducation, c'est comme les étiquettes sur les produits alimentaires : il y a une date de péremption. Passé cette date, ça ne sent pas bon. Ça pue comme on dit aujourd'hui. Au delà de cette limite, votre ticket n'est plus valable.
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Laetitia éprouva soudain une émotion intense, celle d'être heureuse et d'en avoir conscience.
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(...)
Si Dieu vient mettre son grain de sel là-dedans, on n’a pas fini d’en chier !
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- (…) Vous le savez aussi bien que moi, la justice des hommes est hypocrite. Le braquage d'une banque sera sanctionné bien plus sévèrement qu'une fraude fiscale, même si [celle-ci] implique un personnage public ayant des responsabilités au sein de l'Etat.
- C'est immoral !
- Mais c'est ainsi. La justice a pour fonction de maintenir l'ordre et d'assurer la pérennité des institutions. Elle n'a rien à voir avec une quelconque notion de vertu. Ce n'est pas à vous que je vais l'apprendre : la vérité judiciaire n'est pas LA vérité, loin de là. Combien d'affaires avons-nous clôturées en sachant que nous étions passés à côté de la vérité car elle menaçait l'ordre établi ?
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Un premier amour est toujours extrême, déraisonnable, immatériel. Rien ne peut l'effacer ni le remplacer. C'est celui qui construit, à la fois découverte et référent des émois qui jalonneront l'existence jusqu'au dernier souffle.
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