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Critiques de Bashô Matsuo (87)
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Haïkaï

Que dire du grand maître du haïku et ses disciples ! Il faut lire pour comprendre cette poésie empreinte de pureté, de simplicité et d'humilité.

La sagesse, le respect de la nature, l'émerveillement d'un rien.

Forme épurée, pour aller à l'essentiel, retenir que le souffle plutôt que le vent, humer les effluves plutôt que l'enivrement... tout est subtile, fragile, presque évanescent, limpide, un juste équilibre recherché par la justesse des mots et de la pensée que reflète l'haïku. C'est tout un art que seul les sages manient avec brio.

A lire à tout moment quand le monde devient trop ahurissant : ouvrez ce petit livre et plongez dans la douceur des mots, des images...

Un petit remède bien appréciable... pensez-y, quand dans vos déplacements urbains vous étouffez, ouvrez cet ebook et gorgez vous d'un souffle de pureté... c'est un exemple qui peut vous rendre service.

certes du XVII siècle mais ô combien d'actualité... à lire et relire et rerelire..
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L'intégrale des haïkus : Edition bilingue françai..

Laissez-vous bercer par les mythiques dix-sept sons des Haikus et partez pour le pays du soleil levant. Accompagné du maître Bashô Matsuo vous découvrirez que la nature nous parle et qu'il suffit de l'écouter, de prendre le temps de voir ce qui nous entoure. Le spectacle permanent de la Vie.

Cette lecture apaisante vous fera voyager dans un rêve que vous n'aurez plus envie de quitter.
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Cent onze haiku

Si vous errez dans les paysages japonais ou d'ailleurs, sans savoir ce qui vous entoure, sans solliciter votre entendement mais en exerçant vos cinq sens, vous serez comme un lecteur de haïku, à l'écoute de l'auteur de haïku ...



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"Le printemps est là

sur la montagne sans nom

brume matinale"



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"Les fleurs de quel arbre

impossible de savoir

mais un tel parfum !"



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"Devant un éclair

l'homme qui ne comprend pas

est bien admirable !"



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L'innocence et la naïveté nourrissent la poésie de l'auteur de haïku qui s'apparente par instants à l' enfant qui écrirait ses premiers poèmes :



____________________________________________________________________________



"Le printemps s'en va -

pleurs des oiseaux et poissons

les larmes aux yeux"



____________________________________________________________________________





"Le coucou là où il a disparu

une île"



____________________________________________________________________________



Pour terminer, je vais réécrire un haïku de Bashô ( oui ça fait présomptueuse de dire ça, mais attendez de voir et vous verrez que je ne suis pas très mature) :



____________________________________________________________________________





Version de Bashô qui contemple la lune :

*



"Parfois des nuages

viennent reposer ceux qui

contemplent la lune !"

*



____________________________________________________________________________

Moi qui contemple la lune à côté de Bashô et qui lui répond :

*

Parfois des nuages

viennent emmerder ceux qui

contemplent la lune !

*















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Haïkus du temps qui passe

Un ouvrage élégant et tout en finesse présenté par les éditions du Seuil avec des. poèmes de Bashô sur le thème du temps qui passe et des estampes ou détails d'estampes d'Hokusai.



J'ai surtout apprécié les belles illustrations sélectionnées dans ce livre, les haïkus sélectionnés les illustrent tellement bien en mots qu'on croirait à une collaboration moderne comme on peut le voir dans des albums jeunesse.

Toutefois, avec celui-ci j'ai particulièrement ressenti le fait que le haïkus n'est pas une forme abordable pour tous les publics et qu'il me manquait beaucoup de clés pour la compréhension de plusieurs poèmes.

La contemplation des belles iconographies aura au moins permis une expérience de contemplation très japonaise.
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Cent onze haiku

Cent onze haïku, et pas un qui me parle… ou presque.

Chaque page présente un poème en idéogrammes, en phonétique et en traduction (par Joan Titus-Carmel).

Ce poète du 17ème siècle a beaucoup voyagé avant de s’établir dans une sorte d’ermitage. Ses poèmes lui sont inspirés par ce qu’il a rencontré au long de sa route. Classiquement, ils évoquent la Nature, ou s’en inspirent pour traduire l’émotion de l’auteur, face à des lieux historiques par exemple.

Ce recueil est ordonné selon les saisons, et commence par le printemps.

"Le printemps est proche

tout annonce sa venue –

lune et fleurs de prunier"

De même que les fleurs personnifient le printemps, l’été est incarné par les cigales, l’automne par le vent et l’hiver par la neige.

"Soleil rouge vif

impitoyable et déjà

le vent de l’automne"

La plupart des haïku m’ont paru trop obscurs pour ma pauvre compréhension occidentale, mais la musique de certains m’a plu, même sans rien saisir du sens que le poète a voulu délivrer.

"La mer s’assombrit –

le cri des canards sauvages

est vaguement blanc"

Je garde pour la fin celui-ci dont le sens semble, cette fois-ci, transparent, et qui relate une nuit inconfortable passée dans un village, d’après les notes en fin de volume :

"Des puces, des poux

et un cheval qui fait pipi

près de mon chevet !"



Challenge Poévie

LC thématique de novembre 2022 : "Videz vos PAL !"
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Cent onze haiku

Bashô est considéré comme un des plus grand maîtres du haiku, LE nom a connaitre.



J'ai une préférence pour Issa qui, pour moi, est plus irrévérencieux, plus philosophe, et auquel je me sens plus liée, chez qui je sens une rage de croquer la vie à pleines dents avant que la pomme ne pourrisse.



Dans ce volume sont présentés 111 haikus (je n'ai pas recompté) avec en haut la forme romaji, sur le côté en vertical la forme japonaise classique et en bas la traduction.



Certains haikus sont très connus et j'ai parfois préféré d'autres traductions par exemple:

"Les fleurs de quel arbre -

impossible de savoir

mais un tel parfum!"

Que je connaissais et préférais sous sa forme:

"De quel arbre en fleurs

je l'ignore

quel parfum!"



Ceci dit j'ai beaucoup apprécié recevoir ce cadeau et relire Bashô et "la base" qu'il représente dans le domaine des haïkus.



On y retrouvera aussi bien sûr la fameuse grenouille qui plonge... les haijins en transe depuis près de 4 siècles!
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Cent onze haiku

Je découvre les Haïku grâce à cet ouvrage, je ne connais malheureusement pas les règles en ce qui concerne l'écriture de ces petits poèmes japonais, mais ça n'a pas gêné ma lecture.

La mise en page est sobre mais très belle avec la transcription latine des vers (en haut de la page), l'écriture japonaise (qui s'étale de haut en bas à gauche de la page) et enfin la traduction française (en bas).

Ces 111 Haïku sont une ode à la nature qui évolue tout au long de l'année et les émotions qu'elle peut nous procurer :



Le printemps s'en va -

pleurs des oiseaux et poissons

les larmes aux eux



Ah ! herbes d'été

tout ce qui reste des rêves

de tant de guerriers



Je l'ai lu en une fois, ça se lit vite et je dirais même trop vite ! C'est peut-être mieux d'en lire quelques uns de temps en temps, de juste "picorer" !

Belle découverte grâce au challenge Méli-Mélo 2015/2016 !



CHALLENGE MELI-MELO 2015/2016

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Le Chemin étroit vers les contrées du Nord : Pr..

Dans les années cinquante Nicolas Bouvier passa plusieurs mois au Japon, quelques Vingt années plus tard il entreprit la traduction du journal de voyage Oku no hosomichi de Matsuo Bashô.



ll n’est pas étonnant que le poète voyageur soit traduit par un des maîtres du récit de voyage. Leur marche n’est certes pas la même mais l’un comme l’autre ont l’oeil et l’esprit bien ouvert pendant leur vagabondage. Un périple de cinq mois et quelques 2000 km sans carte aucune,

Bashô est déjà un poète reconnu quand il prend Le chemin étroit vers les contrées du nord, il a envie de laisser là une vie devenue trop citadine à son goût.



ll va pouvoir faire l’expérience même de la poésie à travers la marche. ll veut atteindre la « terre du bout des routes »

Manifestement il y a connivence entre Bashô et sont traducteur.

Le récit du voyage est ponctué de haïkus, certains très célèbres d’autres beaucoup moins. Le récit lui même est d’un grande poésie jugez-en :



« Tandis que nous nous reposions au creux d’un rocher, j’eus l’oeil tiré par un petit cerisier, à quelques pieds de nous, qui commençait juste à fleurir. Penser que ce gringalet qui passe tout l’hiver sous la neige n’oublie pas de fleurir quand le printemps atteint ces hautes pentes ! »

Evocations de sites célèbres, de rencontres, de temps pour la méditation.

Ce texte est magnifique et magnifiquement traduit








Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Haïkus du temps qui passe

Voici un petit livre très agréable à feuilleter. Il propose 67 haïkus du plus grand maître de cette forme poétique japonaise: Matsuo Bashō (1644-1694). Personnellement je ne suis pas un grand fan' des haïkus, d'autant qu'ils sont particulièrement difficiles à traduire et que le rythme imposé des 5/7/5 mores est souvent impossible à respecter en français.

Mais ce qui rend le livre particulièrement attractif, ce sont les estampes d'Hokusaï: certaines ont des couleurs je trouve un peu crues; d'autres sont beaucoup plus délicates et ce sont elles que je préfère.

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Cent onze haiku

Ici les poèmes sous forme de Haiku suivent les saisons et tout est rapport à la nature, écrit au 17 ème siècle par un maître du genre.

Pour ce qui est de l'ouvrage, il est bien détaillé, on y trouve donc 111 haiku, chacun en Japonais suivi de sa traduction française avec également les explications du traducteur concernants les us et coutumes ainsi que les lieux pour que l'ont comprenne mieux ce que le poète a voulu communiquer.

Très beau !
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L'intégrale des haïkus : Edition bilingue françai..

Je regardais les feuilles mortes dans le vent de l'Automne,

j'y retrouvais Basho,

il me disait sa plume,

misérable en sagesse,

dépourvue de dons divins,

il me répétait la futilité des carnets de voyage qui ressassent le beau temps du matin,

la pluie de l'après-midi,

le sapin vert,

et le ciel étoilé des nuits.



Je marchais avec lui,

nos sandales de paille ne nous faisaient pas mal aux pieds,

nous cherchions un endroit pour dormir,

près des vieilles mères,

abandonnées dans les pierriers à Sarashina;



puis nos vagabondages,

légers de bagages,

sur les nuages,

poussière sous nos pieds.





Je lis Basho, je rêve avec Basho,

je regarde Hokusaï, mon rêve continue,

J'aimerais regarder, comme lui, l'intérieur du monde.



Oi no kobumi (Le Carnet de la hotte), Sarashina kikô (Notes d'un voyage à Sarashina) et Oku no hosomichi (La Sente étroite du Bout-du-Monde) sont dans ces mots.
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Cent-cinq Haïkaï

Cette très courte sélection est pleine d'harmonie et de sérénité. Sa lecture fait du bien.

Basho et les disciples de son école parlent de haïkaï-renga (poèmes en chaînes) ou bien de renku. Leurs poèmes sont composés alors en deux parties : un premier verset de 5-7-5 syllabes, le hokku et un second de 7-7 syllabes. Dès l’époque de Basho (milieu du XVIIème siècle) des poètes extraient la première partie et la publient séparément. On parle de haïkaï-hokku. Au XIXème siècle seulement, on simplifiera ce terme en haïku.

La mise en page est aérée, la traduction très réussie mais il manque le texte japonais. C'est pourquoi je préfère "Cent onze haïku" chez Verdier.
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Cent onze haiku

Lu, relu et toujours en lecture. Je le garde toujours à portée dans un petit coin pour replonger dans quelques haïku pris au hasard, en tournant les pages, comme on tirerait les baguettes du YI-KING ou comme on poserait un diamant au Tarot de Marseille !

La poésie de l’ici et du maintenant, l’éternité de l’instant ! Bien venu mes ami(e)s humain(e)s.



Je regrette de ne pas voir dans le métro plus de personne avec un livre de poésie entre les mains. Idéal pour les courtes méditation du trajet, et tellement plus joli qu'un téléphone portable.
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Cent onze haiku

Le haïku. J'en avais souvent entendu parler, mais je n'en avais jamais lu. C'est avec ce recueil de Bashô que je découvre l'art du haïku, une forme de poésie particulière, concise mais très évocatrice. J'ai été totalement séduite par la lecture de ces courts poèmes.



La contemplation de la nature est au cœur du recueil, et de manière plus générale, du haïku. Aimant particulièrement observer la nature, ces poèmes chantant sa beauté ne pouvaient que me plaire !

Ce que j'apprécie d'autant plus est la forme même du haïku, courte, simple, épurée. Pas besoin de s'y connaître en poésie pour savourer ces vers, goûter au plaisir des mots. Un peu comme un conteur, c'est armé de ses seuls mots que le poète fait naître devant nous une image, un paysage ou alors un sentiment, une impression. Serein, sensible et subtil, tel est pour moi le haïku. Et je compte bien m'y replonger, dès que possible.
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Seigneur ermite - Intégrale

Découvrir le cheminement poétique du maître du haïku.





Dans une belle présentation où le texte original et sa transcription phonétique se démarquent grâce à leur couleur verte du poème traduit, le lecteur suit Bashō sur le chemin de sa vie : voyage et méditation, joie des rencontres et deuil, douceur de l’été et rudesse de l’hiver, notations sur la vie quotidienne, réflexions plus philosophiques,...



Fils de samouraï, Bashō (1644-1694) a vécu de son art et pour son art. À treize ans, il apprend d’un maître du haïku les rudiments du genre puis fonde à Edo l’école de Shōmon. Il partage alors son existence entre de longues pérégrinations et des séjours dans des ermitages.



Dans cette intégrale sont publiés, pour la première fois en édition bilingue, ses neuf cent-soixante-quinze haïkus. Après une introduction sur les différentes formes de la poésie japonaise qui ont conduit aux haïkus ainsi qu'une biographie du grand maître et l'histoire de son influence sur les écoles de haïkistes, Makoto Kemmoku et Dominique Chipot nous indiquent leurs choix de traduction.
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L'intégrale des haïkus : Edition bilingue françai..

Une ambiance descriptive simple ainsi que la comparaison et le contraste de deux phénomènes indépendants sont devenus la marque du style de Bashō. Il a tenté d'aller au-delà de la dépendance obsolète à l'égard de la forme et des allusions éphémères aux ragots actuels qui étaient caractéristiques du haïku, qui à son époque n'était qu'un passe-temps littéraire populaire. Au lieu de cela, il a insisté sur le fait que le haïku devait être à la fois simple et éternel. Suivant la philosophie zen qu'il a étudiée, Bashō a tenté de compresser le sens du monde dans le modèle simple de sa poésie, révélant les espoirs cachés dans les petites choses et montrant l'interdépendance de tous les objets.
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Cent onze haiku

Superbe ouvrage proposant un haïku par page écrit en caractères japonais, retranscrit dans notre alphabet afin de savoir le prononcer et traduit en français.

Instants présents, éphémères, toujours liés à la nature. Forte présence de l'automne et de la lune dans une moindre mesure. De nombreuses plantes sont nommées.

Ces textes appellent à être relus et ils m'ont même donné envie de les illustrer en peinture tant ils sont évocateurs d'images.



A savourer sans modération!
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Cent onze haiku

Initialement Waka, contraction de haïkaï no hokku, le haïku est devenu l’expression reine de l’art poétique japonais.

Il comporte toujours un terme faisant référence à la saison - le kigo - et certaines références à la nature ou à des lieux chargés d’une charge émotionnelle largement partagée.



« La capacité de transmettre... ce que j’ai vu. Ce que j’ai senti... comment le transmettre? Comment l’exprimer aux autres? Un seul mot peut tout changer. Ça c’est vraiment fascinant »



Comme élève de Maïtre Kigin, Bashô, alors jeune garçon avide d’apprentissage et de poésie, va partir suivre l'école Teimon, qui demande de respecter les classiques et interdit d'utiliser de nouvelles expressions ou des mots familiers.



En 1672 après la mort de son jeune maitre Kigin, Bashô (alors appelé Sôbô) part à Edo où le haïkaï était florissant. Il y rencontrera Sanpû Sugiyama et Bokuseki Ôzawa qui vont lui apporter un soutien indéfectible.

Ce sera aussi le début pour lui de l'écriture d'une forme de haïkaï plus libre. Il rejoindra ainsi l'école Danrin avec son style somptueux, plus raffiné.

Mais le succès lui fait perdre son but, son envie profonde. Transmettre la beauté des choses t’elle qu’elle est de façon simple et apaisée.

Aussi en hiver 1680, Bashô (bananier en Japonais) quitte Edo et part s’installer à Fukagawa. Ce nouveau nom de plume sera pour lui l’expression de celui qui « même avec une feuillage déchiré en lambeaux, avance, inébranlable, sur la voix du haïkaï. »

Après la mort de sa mère, des mois de voyage, il va créer l’école shôfû, basée sur la description de la nature la plus pure, dans sa beauté la plus nue et ses sentiments authentiques.

1689, il part entamer un long voyage, la Sente étroite du bout-du-monde, vers la province d’Ôshû, pour renoncer à tout et surtout trouver ce qui lui manque, le dénuement propice à la création ultime.

Il attendra 2 ans pour revenir à l’Hermitzge du bananier.

1694 Bashô va s’éteindre laissant de très nombreux disciples et poèmes aussi riches que variés.

Son manuscrit issu de son long péril restera la référence du haïku et l’expression de l’âme du Japon.

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L'intégrale des haïkus : Edition bilingue françai..

Je n'en reviens pas de l'avoir enfin fini! Ce recueil est énorme et contient 975 haïkus, si on veut en lire un par-ci, un par-là, en en profitant... alors ça va s'étaler sur des mois de lecture et de picorage.

Attention à bien repérer les notes de lecture: j'ai relu les 260 premiers haïkus pour pouvoir avoir accès à leurs notes. Cependant elles ne sont pas toujours très utiles et leur emplacement en fin de livre n'est pas pratique, il faut naviguer avec deux marques-pages et faire sans cesse l'aller-retour.



J'ai été étonnée de voir que je préférais les premières œuvres de Bashô, puis cela ma semblé plutôt logique: en gagnant en maturité, sa vision s'approche moins de l'instantanéité éphémère et plus d'un moment inscrit dans un cadre de vie, de son époque, de sa politique... d'habitude, c'est ce que je préfère, mais là je n'ai pas les références et les notes de fin de livre ne les retranscrivent pas forcément très bien.



La note 334 m'a interpellée et je n'ai pas bien compris s'il s'agissait d'humour ou non: "Issei [nom japonais]: haïjin de peu de talent." J'aime bien Issei, moi! ^^



Pour synthétiser, c'est vraiment un ouvrage intéressant à avoir, pas forcément la plus belle édition, ou les meilleures notes, mais le fait d'avoir accès à une intégrale, avec autant de haïkus pour moins de 10€ c'est un must!

Aucune hésitation à avoir pour les amateurs et amatrices de haïkus: foncez!



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Haïkaï

En lisant Haïkaï de Bashô et ses disciples, j'ai été emporté par la dimension épicurienne (au plus noble sens de l'adjectif, pas à cette fausse interprétation des hédonistes), à savoir la capacité du poète à cueillir le jour, vivre l'instant et en capter l'essence pour l'exprimer avec brièveté et profondeur dans trois vers.

Là est toute la difficulté, mais aussi la magie de ces poèmes.

Bien sûr, il ne s'agit ici que d'un échantillon parmi les milliers d'haïkus écrits par Bashô et ses disciples, et bien sûr la traduction est passée par là (je pense que pour un traducteur ou une traductrice, traduire de la poésie est ce qu'il y a de plus compliqué).

Bien sûr, j'ai préféré les haïkaï ou les haïkus de Bashô, par rapport à ceux de ses disciples (bien que certains sont magnifiques).

Cependant, ce sont des poèmes que je relirai sans doute avec joie et bonheur. À bon entendeur...
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