![Donjon Monsters, tome 17 : Un héritage trompeur par Gatignol Donjon Monsters, tome 17 : Un héritage trompeur](https://m.media-amazon.com/images/I/512KNIISduL._SX95_.jpg)
J’adore la série donjon mais je n’ai pas apprécié cet épisode malgré quelques bons traits d’humour. J’aime les scénarios foldingues de cette série mais la c’est vraiment trop n’importe quoi. Inventif oui, mais il manque une sorte de cohérence qui rachète un peu l’outrance des ressorts du scénario.
C’est intéressant de zoomer le temps d’un album sur le personnage de Papsukal, le fils maudit d’Herbert mais Papsukal est trop monolithique pour vraiment intéresser.
Le côté épique des aventures pourrait avoir son intérêt aussi mais les différents protagonistes ont des pouvoirs très puissants qui font un peu trop penser aux histoires improvisées des enfants « oui mais moi j’ai un rayon de la mort! Oui mais moi je te lance un rayon plus fort ». Ce ton marchait très bien sur l’album précédent, pourfendeurs de démons, à cause du duo comique entre Marvin Rouge et Zakutu, et de leurs failles intéressantes. Papsukal est lui trop lisse, il lui manque cette fragilité qui rend un héros attachant. Et en plus il est possédé par un sorcier encore plus déprimant.
Dommage, il reste cependant à le relire pour être sûr de n’avoir rien loupé de ces savoureuses allusions aux reste de la saga.
Commenter  J’apprécie         20 ![Les Ogres-Dieux, tome 3 : Le Grand Homme par Gatignol Les Ogres-Dieux, tome 3 : Le Grand Homme](/couv/cvt_Les-Ogres-Dieux-tome-3--Le-Grand-Homme_4200.jpg)
Après avoir campé dans les 2 précédents tomes la figure et l'histoire de Petit, le fils de dieu à taille humaine et de Yori, le demi-sang devenu Chambellan, les auteurs de cette saga fantastique, dans tous les sens du terme, s'attaquent à la geste de Lours et des Niveleurs, creusent l'histoire du peuple et celle de Sol, le bras droit du Chabellan.
Après les jeux de l'amour et du pouvoir, le savoir et la transmission sont au cœur de ce récit à la trame classique. Pour perdre l'ennemi qu'il a lui-même formé, son maître revient sur ses terres et renoue avec ses origines. Vaincra-t-il et son ennemi et sa malédiction ?....
Vous le saurez en lisant ce 3ème volume toujours aussi réussi, tant dans le fond que la forme, pour ses personnages comme pour ses décors, pour sa narration et ses dialogues comme pour sa mise en scène. On appréciera encore dans ce volume les illustrations hors-texte en appui du récit de la geste de Lours, narrée comme dans un conte de tradition orale. La langue d'Hubert y est un régal, comme son imagination et sa profonde humanité teintée d'une grande et lucide mélancolie. Le dessin aussi, avec un noir, blanc et gris toujours aussi fascinant, impactant et émouvant.
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Un second tome à la hauteur du premier, qui nous amène du côté des Nobles-nés, et des aspirants au poste de chambellan dont les frasques n'ont pas grand chose à envier aux ogres du premier tome ^^
C'est toujours superbement mis en image, et ce conte gothique, sombre et violent, nous en met plein les yeux. Une vraie réussite !
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Quelle magnifique ouvrage. Hubert et Gatignol arrive, conjointement, à créer un univers riche, sombre et beau. Ce conte raconte l'histoire d'une famille, par la vie du plus petit des ogres, la conclusion d'un cycle de consanguinité. Un paria, chassé par ses pairs, qui jouera un rôle essentiel dans l'histoire de son monde.
C'est épique, des enluminures avec un dessin lisse et magnifique, une coloration noir et blanche qui appui le thème "gothique". Le tout coupé, séquencé par des extraits, sous forme de texte, de la généalogie familiale.
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À tes souhaits », nous disons ces mots dès qu'une personne éternue. Félix, lui remplace le tes par « mes ». Ce jeune garçon est en fait un voleur de souhait, ainsi, quand vous éternuez, il vous vole votre souhait, qu'il enferme aussitôt dans un bocal en verre et qu’il conserve dans sa bibliothèque.
Mais un jour, il rencontre Calliope, une jeune fille de son âge qu'il suit mais il n’arrivera pas à lui dérober son souhait. Curieux, non ? Au fil de l’histoire, une complicité se développe entre ses deux personnages qui deviennent inséparables… 🙂.
J’ai trouvé que les dessins sont bien travaillés et la lecture de cette bd est agréable mais très courte. On dirait plutôt un conte pour enfants. L’histoire est en revanche bien pensée et la fin est toute mignonne. C'est donc un album que je vous recommande…
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Pistouvi était prometteur : je pensais y découvrir une amitié face à l'adversité, à la difficulté de devenir adulte.
En vérité, j'ai trouvé un récit compliqué voie incompréhensible, trop symbolique...
Je ne suis pas parvenue à entrer dans l'histoire...
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Une bande dessinée incroyable. Un scénario intelligent (80% bande dessinée-20% conte) servi par des dessins somptueux.
L'histoire de "Petit", ogre minuscule, mais doté d'une vivacité contrastant avec la plupart de ses aînés.
Un univers magique à dévorer. Hâte de lire la suite !
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Difficile de savoir ce qu'on souhaite faire dans la vie... alors parfois on use de subterfuges et on s'approprie les souhaits des autres... Avant de trouver vraiment ce qui nous meut. L'amour en trame principale.
Une belle histoire empreinte de poésie pour les enfants ET les grands enfants.
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Pour ce second opus des Ogres-Dieux : demi-sang, nous suivons l'histoire du jeune Yori enfant illégitime. Cet album est encore plus sombre. L'avidité de Yori avec son visage d'ange est redoutable.
Le dessin en noir et blanc est toujours aussi superbe.
Je ne peux que vous recommander de découvrir cet univers incroyable imaginé par Gatignol et Hubert.
Commenter  J’apprécie         20 ![Le voleur de souhaits par Gatignol Le voleur de souhaits](/couv/cvt_Le-voleur-de-souhaits_8942.jpg)
Je suis peu lectrice de bd et j'ai emprunté celle-ci à mes enfants ;-)
hyper simple à lire et à comprendre, avec des vignettes claires, aérées, deux personnages seulement, un garçon et une fille physiquement opposés, impossible de les confondre, cette bd est absolument parfaite pour débuter l'apprentissage de la lecture de bd dès 6 ans. Pour ma part, j'ai vraiment beaucoup aimé les illustrations, et même si j'ai trouvé l'histoire un peu simpliste, il y a une foule d'exploitations pédagogiques possibles ;-)
Donc Félix collectionne les souhaits des autres, il attend qu'ils éternuent, il dit "à mes souhaits", le souhait sort, il l'attrape et l'enferme dans un bocal et le range dans ses étagères. L'idée de départ est vraiment super sympa ;-) Ensuite il rencontre Calliope, et il la suit partout parce qu'elle n'a aucun souhait. Comment est-ce possible de n'avoir aucun souhait ????? Progressivement, elle lui fait comprendre que lui non plus n'a aucun souhait à force d'avoir ceux des autres (mais c'est pas vrai, il a au moins le souhait d'attraper ceux des autres, le souhait de suivre Calliope, etc). Bref ça finit en histoire d'amour (bizarre) entre ces deux enfants ;-)
En vrai, ce que j'ai VRAIMENT vraiment apprécié dans cette bd, c'est les 4 dernières pages : on nous fait découvrir, via l'auteur (LoÏc Clément), d'où est venue l'histoire, et le fait qu'elle ait d'abord été un petit récit pour enfant ; puis le travail entre les auteurs et l'éditeur sur le moindre petit mot, la moindre formulation ; et enfin le travail de Bertrand Gatignol (les dessins), avec plusieurs planches montrant les différentes étapes de son travail. C'est vraiment super intéressant. Du coup je vois vraiment l'exploitation pédagogique qu'on peut faire sur cet ouvrage, tant au niveau de l'analyse du texte, du rapport texte/dessins, des onomatopées, de la production d'écrits (et toi, c'est quoi ton souhait ?) etc. Idéal en classe quoi ;-)
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Véritable suite du premier tome ce troisième épisode retrouve le personnage de Petit mais là encore ce n'est pas tellement lui le personnage principal ; ici on suit les pas de Lours, "ancien" barbare et qui va mener Petit vers son destin. C'est un personnage admirable dans sa construction : ni tout à fait vertueux, ni tout à fait mentor, ni tout à fait conforme à nos attentes, Lours est un personnage insaisissable. Les quelques textes émaillant la BD permettent d'en découvrir plus sur son passé mais au final il se révèle toujours intrigant, et ce d'autant plus dans ses sourires... Un excellent tome, qui se conclue en apothéose et dont on aimerait vraiment connaître la suite.
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La saga des Ogres-Dieux se poursuit tout en optant pour le récit parallèle : alors que le premier tome se terminait par un cliffhanger grandiloquent ce tome 2 décide de changer de personnage principal pour s'intéresser au dernier chambellan en date, personnage secondaire du premier tome mais qui, pour la suite, va s'avérer capital. C'est à la fois le coup de génie et le "défaut" de ce second tome. En effet on pourra regretter de voir l'histoire "stagner" et la technique du personnage narrant son passé en fait un ouvrage plutôt lent. Pourtant on reste happé par cet univers terrible où l'on va plutôt découvrir ici les rouages du pouvoir, les secrets d'alcôves et ce personnage de Yori dont la cruauté n'a d'égale que la beauté...
Commenter  J’apprécie         20 ![Les Ogres-Dieux, tome 1 : Petit par Gatignol Les Ogres-Dieux, tome 1 : Petit](/couv/sm_cvt_Les-Ogres-Dieux-tome-1--Petit_8734.jpg)
Relecture de ce premier tome des Ogres-dieux, univers imaginé par Hubert et mis en dessin par Gatignol. Visuellement c'est somptueux : l'utilisation du noir et blanc sert à la fois le propos (un univers proche d'un Moyen-Age passé), évacue l'horreur du sang tout en nous faisant imaginer nous-mêmes le spectacle (terrible dans ce premier tome, notamment lors des scènes de repas) et surtout permet de forts contrastes et des aplats grandiloquents. C'est magnifique même si l'on pourra reprocher que les décors plongés dans l'obscurité deviennent parfois moins discernable avec cette technique.
Le scénario est lui aussi très bon : nous sommes plongés dans un univers médiéval (mais le monde l'est-il pour autant ?) où des géants/ogres ont peu à peu pris le pouvoir, la lignée se perpétuant dans une horrible consanguinité. S'enchaînent dès lors des moments d'actions concernant la vie de Petit, dernier "géant" en date (son parcours didactique étant lié à notre apprentissage des codes de cet univers) et des passages purement textuels revenant sur des personnages que l'on croise au fur et à mesure du récit. C'est plutôt habile : l'univers très mystérieux (comme les contes d'antan) se dévoile au fur et à mesure et les "chroniques" textuelles rendent davantage crédible ce monde terrifiant.
Allez, petit soucis, on peut souligner le fait que parfois les ellipses ne sont pas visuellement ou clairement marquées, on passe ainsi en début d'une nouvelle page avec un autre décor, une autre situation sans trop comprendre la transition. Bon, ce n'est pas dramatique mais cela nous sort (l'espace de quelques secondes...) du récit.
Bref, je conseille vivement cette BD : elle est grandiose visuellement, dans son propos et de par ses personnages plus ou moins pathétiques.
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Dois-je vous préciser que j’ai adoré les deux premiers volets de cette série ? Et je n’ai pas été en reste avec ce troisième opus, toujours aussi bien réalisé d’après moi. Cette œuvre est vraiment singulière. Je l’ai classée dans la catégorie « art » de ce challenge et, croyez-moi, ce n’est pas pour rien.
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Concernant le scénario, je l’ai trouvé beaucoup moins sombre que les deux premiers. On rencontre un nouveau personnage qui nous emmène loin du Palais des Ogres Dieux et de leurs vices crades et puants.
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Une autre dimension de l’histoire donc, mais encore une fois, une franche réussite.
Commenter  J’apprécie         20 ![Les Ogres-Dieux, tome 1 : Petit par Gatignol Les Ogres-Dieux, tome 1 : Petit](/couv/sm_cvt_Les-Ogres-Dieux-tome-1--Petit_8734.jpg)
La Reine du Royaume des Ogres-Dieux donne un jour naissance à un minuscule bébé, si petit qu’elle ne s’était même pas aperçu de sa grossesse. Mais le Roi, Ogre terrible et redouté, refuse d’avoir pour héritier un avorton dans un monde où règnent les géants. La Reine lui fait alors croire qu’elle a mangé le nouveau-né et le cache au sein du château.
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Cette histoire est très crue et sans filtre, elle est juste et aborde des sujets comme le déterminisme de façon très subtile. Elle retrace une sombre histoire de famille et de légendes.
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Les dessins sont MAGNIFIQUES. Le noir et blanc apporte une vraie ambiance sombre et les traits sont précis et élégants.
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Le fait d’avoir inséré des chapitres rédigés pour retracer l’histoire de certains personnages, permet de dresser l’arbre généalogique de cette curieuse famille et donne une profondeur au récit.
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J’ai adoré cette BD et j’ai très hâte de me plonger dans la suite, car il s’agit d’une trilogie.
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Attention cependant pour les âmes sensibles, les dessins sont crus. Têtes coupées, hommes dévorés par des ogres et quelques scènes de luxure composent les planches de cet ouvrage.
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