Bertrand Gatignol

Gatignol et Hubert ont su créer une mythologie, une histoire avec sa généalogie, ses mythes et ses légendes. Une époque où de grands hommes vivaient; le troisième tome nous raconte des pans de la vie de "Lours", celui qui va recueillir "Petit". Donc nous suivons en même temps les aventures de notre héros et des personnages qui composent le royaume et les terres qui l'entourent. Magnifique.

Une grande BD, de belles éditions de qualité et ainsi l'histoire continue pour la saga des ogres dieu. Le deuxième tome intitulé "Demi-sang" raconte l'épopée des chambellans devenus indispensables aux ogres pour gérer leur royaume et leurs envie. L'auteur utilise le même procédé narratif avec un résumé littéraire en début de chapitre, suivi des dessins en noir et blanc toujours aussi beaux et nets. Il entretient un suspens agréable. L'ascension de notre héros nous tient en haleine faisant référence aux anciens chambellans tous issus de grandes lignées.

Aujourd'hui je vous parle d'un roman graphique de taille. A l'image des géants qui peuplent ses pages, tout est grand ici : l'album, le nombre de pages, certains dessins intérieurs, l'histoire et surtout mon appréciation ! Dans ce tome 1, on découvre cette lignée défaillante de géants dont la taille rétrécie au fur et à mesure des générations, à force de consanguinité. Les membres de la famille, sous leurs atours précieux sont souvent de simples bêtes sauvages et répugnantes qui méprisent et se nourrissent des personnes qu'ils sont censés gouverner.



Au milieu de cette horde, naît Petit, rapidement dissimulé par la Reine car son père veut le tuer. C'est sa tante Desdée, qui vit recluse dans une partie de son château car trop proche des humains, qui va s'occuper du fils du Roi-Ogre. Mais comment trouver sa place, dissimulé parmi les servants, tiraillé entre ses pulsions violentes et l'éducation sensible que lui offre la géante ? Et surtout comblera t'il les espoirs de la Reine qui pense qu'il apportera le renouveau de sa lignée dégénérescente ?



J'ai adoré cet album qui est à la croisée du conte gothique et de la saga familiale. D'abord pour l'objet, car l'album est très beau, la couverture soignée, et l'esthétisme noir et blanc fonctionne parfaitement. Ensuite pour ces chapitres qui varient des aventures actuelles de Petit à des pages sur l'histoire des fondateurs. A travers cette histoire fantastique, plusieurs thèmes sont abordés à commencer par le déterminisme familial, mais aussi le récit initiatique, la critique de la royauté et des gouvernants au sens large, sa place dans le monde, etc. Un premier tome très riche, très beau, qui m'a donné faim de découvrir les suivants. A lire !
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Très courte BD pour laquelle le coup de coeur n'est pas passé loin : le souci c'est que le héros a une tête à (me) faire peur. Il m'a rappelé les héros de Timothé Le Boucher, et ses histoires m'ont mises mal-à-l'aise. Sinon, je trouve l'idée très sympa, dommage qu'il n'y ait pas plus de péripéties.

Les expressions des personnages sont très réussies et j'aime la palette de couleurs.

Le livre est de bonne qualité, il est vraiment beau. J'ai pas pu m'empêcher de toucher les pages tout au long de ma lecture. Les graphismes le sont tout également, ça a été un réel plaisir de lire cet ouvrage.



Quant à l'histoire en elle-même, elle est déroutante. Je ne lis pas ce genre d'ouvrage généralement et j'ai été transportée par l'univers même si ça m'a fait bizarre de voir des humains être mangé. Ce qui m'a interrogé sur ma manière de m'alimenter, je ne sais pas si c'était un des buts de l'ouvrage mais en tout cas je me suis posée ce genre de question.



Ce roman graphique est une vraie pépite et je suis contente de l'avoir découvert.

Cette Bande dessinée, je l’ai beaucoup vue passer sur les réseaux sociaux, et elle m’intriguait beaucoup. En tant que livre, je trouve que c’est un bel objet, un peu comme Peau d’homme de Hubert et Zanzim. Alors, je me suis fait un petit plaisir et je me suis offert ce premier volume, histoire de voir ce que ça donne.



Petit, c’est le récit d’une vie hors norme. Ce garçon est le dernier né d’une lignée d’ogres sanguinaires, dévoreurs de chair humaine. La lignée s’est abâtardie par les mariages consanguins, elle s’est aussi montrée au fil des siècles de plus en plus cruelle et monstrueuse. Ce dernier né est légèrement plus grand qu’un humain, mais infiniment moins que son père ou sa mère. Il est rejeté de l’un, protégé par l’autre qui voit en lui un espoir de renouveau.



Cette bande dessinée est déroutante car elle alterne les passages de bande dessinée classique et des passages de récit qui reviennent sur les ancêtres de Petit. A ce moment là, le livre prend les accents du conte et nous livre peu à peu toute une mythologie et tout un univers. Nous découvrons le Fondateur – celui qui a fondé cette lignée terrifiante de géant – nous découvrons Desdée la géante humaniste, incomprise des siens, incomprise des Hommes qui se sont peu à peu détournés d’elle avant de la railler. Nous découvrons aussi la mère de Petit, entre autres, qui est un personnage charnière. Elle a un pied dans la monstruosité et ne compte pas renier sa famille et son héritage, mais en même temps, elle a aussi un recul réflexif important, qui lui permet de comprendre que cette famille est en pleine chute, qu’il faut la sauver et que les choses ne peuvent pas perdurer ainsi. Elle est animée aussi d’un amour fou pour son fils, pour Petit, dont elle voit bien les qualités, et qu’elle rêve de faire accepter au sein de la famille. Elle porte un regard sans concession sur ses triplés, par contre, qui ne brillent pas par leur esprit, il faut le reconnaître! Cette alternance permet de déployer en un instant près de cinq générations, sous nos yeux étonnés : de l’ogre semblant humain mais au fond d’une cruauté et d’un cynisme sans nom à celui qui se prenait pour Dieu, en passant par une myriade de personnages tantôt mauvais, tantôt avides de pouvoir, tantôt philanthropes. Un monde entier cristallise sous nos yeux et nous offre des destins terribles, nous présentent des coutumes révoltantes et choquantes, laisse aussi apparaître des luttes intestines et des drames sous les liens familiaux, car la soif de pouvoir gangrène toute la famille finalement, ou presque.



Les graphismes ici sont parfaits par rapport au récit. La part monstrueuse de certains personnages est rendue à la perfection, les repas orgiaques aux mets tous plus repoussants les uns que les autres sont eux aussi mis en scène de manière très explicite (estomac sensible s’abstenir!). Le choix des graphismes en noir et blanc fonctionne très bien, je trouve et permettent d’exacerber l’aspect gothique et mythique du récit. En parlant de gothique, la représentation du château familial est saisissante et atteste d’un grand soin accordé au cadre. C’est très agréable.



Desdée est un personnage que j’ai beaucoup aimé. Elle est gigantesque, et aussi douce et pacifique d’un agneau. Ce contraste entre sa taille et son caractère sont saisissants. Pour Petit, elle est un roc inflexible qui lui apprend la bonté, la générosité, la chaleur humaine aussi et l’amour. Elle est un pendant maternel différent.



Enfant, Petit veut explorer le château, il fait les cent coups, seul, sûr de lui, agile et fier. Il découvre aussi l’amour, l’attachement, la perte, la peur de l’inconnu. Il se rebelle contre les siens, contre cette figure paternelle écrasante, contre des mœurs sauvages qui ne lui conviennent pas. Au fil des pages, nous le voyons grandir, gagner en maturité et devenir lui-même, non l’héritier parfait rêvé par sa mère, non l’ogre gentil souhaité par sa tante Desdée : il devient Petit et fait ses propres choix. Des choix qui le conduisent parfois au bord du gouffre, des choix qui à force d’enchaînement d’actions provoquent des drames.



Ainsi, Petit est une très bonne lecture, qui m’a agréablement surprise. Je ne sais pas encore si je lirai les autres tomes, mais une chose est sûre, j’ai beaucoup apprécié ce moment inattendu, pittoresque et délicieusement glaçant.
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Atchoummmmm !



"A vos souhaits" ou "à vos amours", voilà ce que l'on entend généralement en retour.



Felix lui, tronque le jeu et si vous croisez sa route, c'est un "A mes souhaits" que vous récolterez en réponse à votre éternuement.



Car Félix a une lubie bien particulière, il récolte les voeux et les enferme dans des bocaux pour les collectionner.



Alors quand sa route croise celle de Calliope, sur laquelle son stratagème ne semble pas fonctionner, il est intrigué par la jeune fille.



Une magnifique histoire s'en suit qui nous amène à nous interroger sur ce que l'on souhaite vraiment, sur nos voeux les plus chers, sur ce qui nous anime au plus profond.



Une très belle histoire servie par des dessins toute en beauté, les pleines pages nous en mettent plein les yeux.



Bref un kiff de plus comme toutes les BD de cette collection.

J'ai eu la mauvaise idée de commencer ma lecture de ce cycle par le tome 2, mais fort heureusement, en lisant ce premier tome, j'ai réussi à me raccrocher à l'histoire. Comme il n'y a pas de numérotation sur la couverture, je pensais que ça pouvait se lire dans n'importe quel ordre, mais en réalité, il vaut mieux y aller dans le bon sens, même si certain événements s'entrecroisent !

On y suit l'histoire de Petit, dont la taille est une histoire de point de vue car c'est un tout petit géant, mais un grand être humain. L'histoire est touchante de par sa cruauté. Les Ogres-Dieux sont implacables et terrifiants, bien que l'on puisse éprouver un peu d'affliction pour la reine, à la fois violente mais capable d'amour.

Les dessins sont superbes, toujours dans cette ambiance gothique qui fonctionne bien, tout en étant clairs et épurés. Je reprocherais toutefois des ressemblances entre les personnages féminins, cela peut prêter à confusion.

Les textes qui parsèment la BD et approfondissent l'histoire tombent à point nommé, et j'ai vraiment beaucoup aimé ce tome, tragique et haletant.

Avec le début de mon stage la semaine dernière, je trouve difficilement du temps pour lire pour le plaisir. J’ai énormément de chroniques en retard pour le blog mais je souhaitais me mettre à jour dans cette série que j’adore. Ce troisième tome des Ogres-Dieux a été un véritable régal !



Le Grand Homme est la suite directe Petit et Demi-Sang, qui se passaient tous deux en même temps, en parallèle. Suite au deux premiers tomes, les ogres meurent et la ville se retrouve sous le joug de Yori. Petit, quant à lui, s’enfuit et croise la route de Lours, un homme prêt à tout pour changer les choses. Lours fait de Petit son disciple et lui apprend de nouvelles manières de se battre et de voir la vie. Ce tome est essentiellement centré sur l’histoire de Lours et Sol, son ancien disciple.



Le fil rouge de l’intrigue principale avance bon train, cette fois-ci en permettant de mieux découvrir l’histoire d’un peuple ancien, vivant au coeur même d’une forêt meurtrière. Une nouvelle culture et de nouvelles croyances sont présentées ici.



Dans ce tome, il se passe beaucoup de choses autant au niveau de la politique, que du développement des personnages. C’est un tome charnière qui a une importance capitale pour la suite : beaucoup de clés de compréhension de l’univers sont données pour mieux appréhender ce qui va suivre.



Cette fois-ci, les petites chroniques entre les chapitres concernent toutes Lours et les grands moments marquants de sa vie. C’est un personnage auquel, au final, on ne peut que très vite s’attacher.



Le Grand Homme a été, une fois de plus, un coup de coeur ! L’univers créé par Hubert et Gatignol s’étoffe au fil des tomes et c’est toujours un réel plaisir que de suivre et découvrir les personnages qui peuplent ces pages. Il me tarde de découvrir Première Née, le quatrième tome, que je n’ai pas encore en ma possession.
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Les Ogres-Dieux… ça fait des années que je passe devant ces livres en librairie et je ne trouve jamais une occasion de mes les acheter. C’est mon petit-frère qui me les a offert pour Noël et ça a été un véritable régal pour les yeux !



Dans cet univers gothique créé par Hubert, les ogres sont vénérés tels des dieux par tout le monde. Ils sèment la terreur parmi les humains, qui leurs servent de nourriture. C’est dans ce contexte que nait Petit, un être trop petit pour être un ogre mais trop grand pour être un humain. Il est élevé en cachette par sa tante Desdée, qui vit recluse.



Ce premier tome met en avant de nombreuses intrigues de Cour car la mère de Petit veut en faire le prochain roi des ogres, mais la tache semble difficile. Petit n’est pas accepté parmi les siens et effraie certains humains : c’est l’histoire d’un homme qui cherche sa place dans le monde. Sans compter sur le fait que les ogres se marient entre eux depuis des années, ce qui laisse place à la consanguinité et de nombreuses dégénérescences au fil du temps.



Chaque chapitre est ponctué d’une petite biographie des personnages emblématiques de l’univers, toutes centrées sur des ogres dans ce tome-ci. C’est petits interludes permettent d’en savoir plus sue la genèse de l’univers.



Le tout est sublimé par les magnifiques illustrations de Gatignol, tout en nuances de noir et blanc. les traits sont fins et délicats et une grande attention est donnée aux détails.



Je souhaite toutefois mettre en garde le lecteur sur la violence de certaines scènes, qui peuvent choquer la sensibilité de certaines personnes.



Le duo Hubert/Gatignol met la barre très haut avec ce premier tome haut en couleurs des Ogres-Dieux qui a été un gros coup de coeur pour moi. Le décor et les personnages sont bien posés et la suite promet de grandes choses !
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Il y a moins d’un an, je tombais sous le charme du tome 1 et je suis ravie de vous annoncer que la magie a une nouvelle fois opéré avec cette suite.

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Pourtant l’ambiance de cette BD est très sombre. Meurtres, cannibalisme et viols côtoient soif de pouvoir et luxure.

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Mais alors qu’y a t’il de charmant dans tout cela me direz-vous ?

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Tout réside dans la profondeur de l’intrigue et la justesse des dessins. Derrière toute cette noirceur, on découvre des personnages animés par une rage de vivre et une envie de changer les destins.

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C’est un ouvrage touchant dont la qualité de l’intrigue est égale à la qualité des dessins. Le noir et blanc a une vraie signification ici et donne paradoxalement une couleur à l’histoire.

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Vous l’aurez compris, j’adore cette BD.

m'a été agréable de lire ce nouvel opus, découvrir de nouveaux décors dans cette course poursuite un peu folle.



Le personnage de Lours qui se dévoile petit à petit se veut attachant et il est plaisant de voir notre héros d'origine, Petit, cheminer à ses côtés.



L'intrigue est plus simple que les deux tomes précédents ce qui ne gâche rien au plaisir de plonger dans cette univers noir et blanc, aux allures de conte gothique glaçant. Impressionnant !
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J'ai préféré le tome 1 à ce tome 2. Même si la critique sous-jacente dans ce deuxième opus est je trouve plus claire. Le personnage était cependant moins intéressant à mon goût et l'histoire moins emballante. J'en suis ressorti avec un sentiment de malaise. Cependant à l'image du tome 1, c'est un ouvrage magnifique aux allures de conte gothique bien construit.

Comme tout le monde je vais d'abord parler de la forme, du graphisme qui joue un grand rôle dans l'immersion de ce genre d'ouvrage. Le trait correspond parfaitement à l'histoire, l'objet est sublime en lui-même. Le récit est très intéressant et on peut y voir une réflexion éthique, philosophique, societale bien par delà le côté dérengeant, gothique et parfois gore de l'ouvrage. Le personnage de Petit est particulièrement intéressant dans son cheminement intérieur. Cependant, je pense juste que ce n'était pas le moment pour moi de lire cette BD, qui est d'ailleurs très complète sur son univers et sa fondation. Je pense en effet qu'il faut être dans une certaine disposition intérieure pour commencer ce genre d'ouvrage, et j'ai donc l'impression d'être parfois passée un peu à côté. Mais ça ne m'a pas empêche de lire le tome 2 par la suite. D'ailleurs, il est tour à fait possible de lire chaque tome indépendemment, le tome 2, a l'instar du tome 1,se suffisant à lui-même.

Troisième tome de la série des Ogres-Dieux, Le Grand Homme se concentre sur le personnage atypique et attachant de Lours. On retrouve les éléments de construction des deux premiers tomes : un bel objet de presque 200 pages, des récits intercalés aux planches en noir et blanc, et une tonalité profondément gothique.

Même si cela reste une lecture très agréable, j’ai moins été captivé par l’intrigue (essentiellement le récit d’une fuite), et l’absence des géants enlève une part de l’originalité et du caractère grandiose des planches des précédents albums.

Mais cela reste une lecture très plaisante !

Après un deuxième tome, moins prenant et plus difficile à placer dans l’histoire de Petit, ce troisième tome est dans la lignée directe des aventures de Petit. Il propose un scénario moins complexe, plus linéaire qui m’a fait replonger avec délectation dans les ressentis d’attrait et d’engouement rencontrés au début de la saga. Au coeur d’une magnifique charte graphique, le nouveau personnage central, Lours, est tout aussi attachant, mystérieux, sensible et intéressant que Petit. C’est donc un joli binôme que l’on retrouve dans cet excellent troisième tome.
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Dans ce deuxième tome, on suit Yori (le chambellan dans Petit) dès son enfance.



C'est le fils d'une courtisane et d'un Noble-né hors mariage, un bâtard donc. Suite à un incident dans lequel il a éborgné son demi-frère (en même temps, ce dernier l'a violé), Yori et sa mère sont bannis du château du père et doivent se débrouiller pour survivre en ville. La mère se prostitue et le fils se met à chaparder comme il peut, jusqu'à ce qu'il se mette lui aussi à vendre son corps. Car Yori n'a qu'un seul but, c'est de se venger de ce père qui n'a pas su le protéger ni l'aimer, et pour cela il va tout faire pour devenir le prochain chambellan. Avec la prostitution, il parvient à se rapprocher d'une riche Noble-née, et c'est ainsi que la machinerie de la vengeance va vraiment se mettre en marche...



C'était un tome nettement moins gore que le précédent, et ça me va très bien. Les graphismes sont toujours aussi sublimes, et je les ai mieux appréciés dans ce tome-ci car je n'étais pas (trop) dégoûtée.



Cette fois-ci encore, des pages sont dédiées à l'histoire de différents personnages qui ont marqué le royaume. Dans le tome 1, c'étaient les aïeux des ogres-dieux, ici ce sont les chambellans.



Même si c'était intéressant de découvrir l'histoire de Yori, et par extension du royaume, j'ai hâte de retrouver Petit !

Après un tome 1 grandement original, voici un second volet de cette histoire, toujours aussi inattendue et surprenante. On découvre ici un autre volet, une version différente, un destin parallèle. Les temporalités se croisent, les personnages gagnent en profondeur et on ne peut qu’être charmé par le talent des créateurs à proposer un tel puzzle captivant. Un petit regret : délaisser quelque peu certaines figures du premier volet. Voilà en tout cas assurément une bande dessinée qui continue de briller par son originalité, son scénario inattendu et la réussite des planches.
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Les ogres sont tels des dieux. Les humains servent de nourriture. Les croisements sont possibles, les interdits bafoués. L’amour peut-il exister ?

Le principe de cette histoire est grandement tordu et c’est ce qui fait tout son charme. On adhère au loufoque, aux excès, à la monstruosité. Les questions d’humanité sont soulevées, le mythe renouvelé. Une bonne dose de sexe et de sang viendra combler les lecteurs qui, assurément, iront vite se procurer le tome 2. Voilà bien une bande dessinée très réussie, issue d’un travail remarquable et original.
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Fidèle au format des deux premiers tomes de la série qui mélange avec succès parties BD et parties contées, cet ouvrage est une splendeur (troisième du nom) !

On y suit la suite des aventures de Petit, mais en en s'attachant à un nouveau protagoniste : Lours.

Une troisième vision différente, avec sa propre histoire et ses propres choix, qui mène Lours jusqu'au moment présent où tous se retrouvent.

Un troisième tome magistral, du niveau des deux premiers, avec un petit goût de "reviens-y" qui laisse peut être présager une suite ...?