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EAN : 9782020255769
295 pages
Seuil (02/06/1995)
3.47/5   35 notes
Résumé :
Qui est vraiment Georges Lyons ?

Un consultant paisible, comme le croit sa femme ?

Un braqueur de banques, comme il le pense lui-même ?

Mener une double vie présente pas mal d'avantages.

Mais quand vos collègues essaient de vous descendre et que votre tendre épouse semble très intime avec des gens qui veulent vous supprimer, il est temps de vous poser des questions.

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Imaginez le pire des cauchemars, lorsque le sol se dérobe sous vos pieds et que tout s'écroule autour de vous ! C'est précisément ce qui arrive à Georges Lyons, faux homme d'affaires mais vrai braqueur de banque. Ce spécialiste dans l'art de mener une double vie va être pris à son propre piège : sa femme est-elle vraiment celle qu'il croit connaitre ?
Obligé de fuir ses complices d'un hold-up qui veulent l'éliminer, il découvre que son épouse fait partie d'une organisation nazie qui l'a désigné aussi comme l'ennemi n°1 à abattre. S'ensuivent alors courses-poursuites, meurtres à gogo auxquels sont mêlés un jumeau supposé disparu et un psychiatre machiavélique. N'oubliez pas d'assaisonner le tout d'une bonne dose d'humour (noir, bien sûr).
Tous ces ingrédients un peu disparates n'empêchent pas la sauce de prendre, même si le sujet de fond (chut !) est assez récurrent dans les polars. Comme j'en suis à mon troisième livre de suite, bâti sur le même thème, j'ai deviné sans peine le dénouement.
Malgré cela, je reste une grande admiratrice de Brigitte Aubert, auteure qui possède de multiples cordes à son arc et qui est aussi bien capable de nous écrire un thriller des plus gores (dans cette catégorie, les françaises sont rares) qu'un roman pour la jeunesse ou un polar mêlé de fantastique comme "Le Chant des Sables".
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Voilà un livre où, dès le départ, on sait d'avance que les vérités qui nous sont proposées au début de l'histoire ne tiendront pas debout bien longtemps !
Georges Lyons, braqueur de banque, vit avec sa jeune et sage épouse Martha, sous couvert d'une double vie d'homme d'affaire aux nombreux déplacements professionnels (bien pratiques comme couverture quand on braque des banques dans d'autres pays !)
Et au bout de quelques pages seulement, on rentre dans le vif de ses emmerdes à répétition : ses acolytes se retournent contre lui les uns après les autres, il croit apercevoir le sosie de sa femme à des milliers de kilomètres de là où elle est censée se trouver, il retrouve la trace de son frère jumeau qu'il croyait mort, plus ou moins tué par sa mère, son psy le prend pour un jambon paranoïaque, etc etc etc...
Dans les méandres de sa vie tourmentée, remplie de rebondissements à n'en plus finir, tout se tient plutôt bien ! Il n'y a qu'à un seul moment dans le roman où je me suis vraiment demandé comment il avait bien pu s'en tirer aussi "facilement"... Mais passons !
Quand on le commence, on ne s'arrête plus ! C'est mordant, prenant, le rythme est assez soutenu et c'est écrit de manière assez fluide. Ça donne vraiment envie de lire d'autres romans du même auteur ! J'ai adoré !
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On n'échappe pas à son passé : Mac Faraday ex- agent des « Stup » qui tente de se forger un nouvel avenir en travaillant le fer se trouve confronté par la mort d'un ami à de vieux fantômes et de sanglants comptes à régler . Un excellent policier dont la trame fait penser à la remarquable première saison de la série « True detective »
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Un très bon livre dans la lignée des meilleurs de B.A.
Bien construit, peu être sans trop de surprise, quoi que !!!
à votre tour de juger ...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Vous avez entendu parler du PZ 40 ? C'est un dérivé de la famille des ergonoïdes hallucinogènes, mis au point par les Soviétiques. Quand il y avait des Soviétiques, ha, ha, ha ! Ils l'utilisaient dans leurs hôpitaux psychiatriques. Sur les malades "dangereux", vous me suivez ? Ça vous vide complètement le cerveau et, au bout d'un mois de traitement, même un prix Nobel n'est plus capable de manger à la petite cuillère. L'avantage est que ça ne détruit pas l'apparence physique. Les dommages se situent uniquement dans la zone cérébrale. Ainsi, comme dirait Jacques Brel, vous aurez la chance indicible d'être beau et con à la fois, à la différence que ce ne sera pas pour une heure mais pour toute votre vie...
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Aussitôt Adolf s'ébroua en remuant la queue. Je lui tapotai le dos. Il s'étira longuement, puis me lécha la main. Adolf était un brave clébard. Il avait appartenu à un vieil aveugle autrichien, doué du sens de l'humour, qui avait fui son pays en 1937 et avait traîné ses guêtres pendant quarante ans à travers toute l'Europe, avant d'échouer à Bruxelles où Max l'avait rencontré, trempant dans divers petits trafics. Emile, le vieux, lui avait cédé le chien arguant que de toute façon il n'en avait plus pour longtemps, et , effectivement, deux jours plus tard, une bande de skinheads éméchés, semblables aux SS qu'il avait fuis si longtemps auparavant, l'avaient brûlé vif.
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Une phrase de Boileau-Narcejac me revint en mémoire, à propos de l'impossibilité d'utiliser de nos jours le thème des jumeaux dans une intrigue policière, tant il était éculé.
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- On peut le faire brûler dans la chaudière. Elle est assez puissante. Il ne restera aucune trace. Ce sera comme s'il n'était jamais venu.
- Georges ! Mais c'est monstrueux !
- Mais il est mort, Martha, mort, il n'y a plus personne là-dedans. (Je lui désignai le cadavre de Phil.) Ce n'est pas pire que si nous le faisions incinérer !
Je me rendais compte du côté sordide et macabre de notre dialogue, mais il fallait bien continuer.
- Sincèrement, je pense que c'est la meilleure solution.
- La solution finale, jeta Martha avec mépris, je ne savais pas que tu étais un adepte du four crématoire, Georges...
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