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Critiques de Caroline Graham (26)
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Mort d'un pantin

Caroline Graham est la créatrice d’un personnage célèbre sur le petit écran : l’inspecteur Barnaby.

Pas influencée par la série, que je n’ai jamais regardée, c’est plutôt l’ambiance très british de cette série romanesque et policière qui m’a séduite. Humour savamment distillé, analyse psychologique des personnages fine et fouillée, enquête rondement menée par Tom Barnaby… tout cela contribue à l’agrément de la lecture.



Et pourtant cet opus m’a paru long. Est-ce parce qu’il faut arriver quasiment à la moitié de l’histoire pour que se produise ce que l’on redoutait depuis le début? En effet Caroline Graham dépeint avec un grand réalisme l’ambiance singulière qui règne dans les troupes de théâtre amateur (peut-être en est-il de même avec les troupes pro?). Les relations entre les acteurs semblent souffrir de la promiscuité et les pièces mises en scène agissent comme un révélateur des personnalités mais aussi des conflits latents bien antérieurs au travail de répétition.



C’est bien sûr ce qui se produit alors que Harold tente de produire Amadeus, avec tout la suffisance et la morgue d’un amateur hautement persuadé de ses dons pour la mise en scène. Les rivalités et les commérages font le reste, jusqu’au drame.



Dans ce roman, l’inspecteur fait partie du décor à double titre puisqu’il est sollicité pour peindre les décors et que son épouse, la cuisinière calamiteuse que l’on avait déjà rencontrée, dans le premier tome de la série, joue un petit rôle dans la pièce.



C’est donc de l’intérieur qu’il peut mener son enquête.





Les qualités d’écriture sont là, mais encore une fois l’ensemble m’a semblé un peu poussif et ennuyeux.
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Un corbeau au presbytère

C'est un vrai plaisir que de rencontrer le Barnaby "littéraire" ! Ce titre n'a pas fait l'objet d'une adaptation télévisuelle et offre donc une enquête inédite. Si le petit écran retranscrit fidèlement les personnages, l'atmosphère et le décor créés par Caroline Graham, il arrive qu'au cours d'un épisode, on se perde par moments dans les très nombreux personnages qui interviennent ici où là. Ce n'est pas le cas avec le texte littéraire qui est au contraire extrêmement précis et détaillé. L'autrice fournit un travail d'écriture considérable pour planter le décor, les motivations et la psychologie des personnages (toutes choses qui n'apparaissent pas vraiment dans la série télévisée). On découvre un Barnaby moins fun que celui incarné par John Nettles et un sergent Troy pas peu fier d'être un vrai bourrin. J'ai adoré ce roman mais je peux comprendre que ce type de récit plein de détours, assez lent, calme et psychologique parle moins aux générations actuelles qui préfèrent souvent les récits plus sanglants ou plus binaires. C'est le 6e et avant dernier livre de la série des Barnaby issu de la plume de Caroline Graham (1996).
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Meurtres à Badger's Drift

Première enquête de l'inspecteur Tom Barnaby et sans doute aussi l'une des meilleures ! L'intrigue commence comme un polar très classique : la vieille Miss Simpson a vu ce qu'elle n'aurait pas dû voir et cela va lui coûter la vie. Mauvais endroit, mauvais moment...

Caroline Graham se surpasse ici pour créer une galerie de personnages inoubliables, pittoresques, glauques aussi, et nous concocter une enquête de premier choix. On peut dire que pour l'épisode pilote de la série télévisée, cette histoire de départ était "pain béni" et ne pouvait qu'enclencher le succès généré par la suite.

Le livre date un peu (1987 pour l'édition anglaise) mais ça n'a pas pris une ride.
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Machinations infernales

Dans les polars, en général, le crime et la police arrivent en premier puis on nous présente les protagonistes du drame. Dans ce livre, c'est tout le contraire. La vie des habitants d'un petit village près de Causton est d'abord décortiquée par le menu avant que ne survienne le crime presqu'à la moitié du livre. Quant à l'inspecteur Barnaby (ici beaucoup moins pittoresque et sympathique que dans la série télévisée), il n'entre en action qu'au dernier quart du livre. On l'aura compris, ce qui intéresse l'autrice, c'est de planter le décor et surtout d'entrer dans le détail de la vie pour le moins peu banale de ses personnages. Sans le talent, cette façon de faire pourrait être chiante mais je l'ai trouvée au contraire passionnante. Il y a un travail d'invention sur les personnages absolument fabuleux et une manière de tisser en toile de fond la vie d'un village anglais tout à fait extraordinaire car bien sûr, toutes les actions des uns et des autres sont reliées par des fils visibles ou invisible. C'est du roman autant que du polar et si vous aimez la culture anglaise, vous êtes à votre affaire. Je suppose que dans sa langue originale, cette littérature est parfaitement jouissive car la traduction laisse un petit peu entrevoir cet humour anglais si particulier qui consiste à dire sérieusement les choses d'une manière qui vous arrache immanquablement le sourire... (un second degré qui plane en arrière-plan sans se faire remarquer). C'est très subtil et il faut y être habitué pour le percevoir. Bref, un roman qui s'adresse plutôt à un lectorat qui aime ce type d'ambiance et pour qui le suspense n'est pas primordial. A noter qu'il s'agit du 7e et dernier volume (paru en 2004 en anglais) de la série des enquêtes de Barnaby. Il ne semble pas que ce livre ait donné lieu à une adaptation télévisée.
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Meurtres à Badger's Drift

Amateurs de campagne typiquement anglaise, de secrets de famille, de potins et malveillances en tout genre, n’hésitez pas à faire connaissance avec la version littéraire du célèbre Inspecteur Barnaby, qui sévit de façon récurrente sur les chicanes télévisées. C’est Caroline Graham qui créa le personnage, digne héritier d’`hercule Poirot, par son flegme et sa pugnacité.



L’intrigue est très bien conçue, ménageant le suspens jusqu’à la fin, avec suffisamment de d’indices troublants et de faux témoignages pour égarer le lecteur sur des pistes aussi diverses que fausses.



L’avantage d’une version écrite est à la fois d’approfondir la psychologie des personnages, que le lecteur peut aussi compléter à son gré. Et ces personnages sont fignolés, sur mesure.



Les événements viennent tout à coup perturber l ‘apparente quiétude de la bourgade engoncée dans ses traditions, où chacun tient le rôle qui lui est assigné depuis des lustres. Et tout aurait pu continuer ainsi après le décès d’Emily Simpson, une vieille dame sans histoire, si Barnaby n’avait pas fait preuve d’un professionnalisme irréprochable. Il y aura un avant et un après, l’enquête ouvrant une boite de Pandore, d’où s ‘échapperont des révélations aux conséquences irréversibles.



Bonne enquête, personnages intéressants, ambiance british à souhait : c’est la perspective de nombreuses heures de bonheur de lecture
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Sang bleu

Je vais forcément me répéter puisque j'ai décidé de lire "l'intégrale" (7 volumes) des enquêtes de l'inspecteur Barnaby que l'on connaît surtout par la télé (et pour cause, vu le nombre d'épisodes !). Pour les fans d'Angleterre comme moi, il faut bien dire que l'intérêt principal de la série, c'est qu'on y voit de beaux coins, des bâtisses d'une beauté renversante et une campagne anglaise qui fait rêver... Les intrigues, plus tordues les unes que les autres, ne gâchent rien et l'on aime bien notre inspecteur et sa famille (Cully et Joyce) ainsi que le sergent Troy. Mais on ne trouve rien de tout cela dans les livres puisqu'il n'y a rien à voir mais tout à lire : Barnaby est assez conforme à celui de la série mais dans un style un peu moins fun, Troy est un bon adjoint mais c'est un vrai bourrin macho dont Barnaby pense que "si seulement il était moins antipathique on pourrait le dire irréprochable" (Meurtres à Badger's Drift). Dans Sang bleu, Caroline Graham nous donne à voir une galerie de personnages tous plus originaux les uns que les autres et nous passons du temps avec eux, à scruter leur vie, leurs liaisons, leurs manies, leurs orgueils et leurs préjugés... C'est délectable sur le plan littéraire. A noter que l'autrice aime bien sauver ses personnages en souffrance et leur donne volontiers un happy-end. Leurs tortionnaires, médiocres petits ayatollahs de la vie ordinaire qui ne peuvent vivre sans souffre-douleur, s'en sortent moins aisément. C'est toujours aussi intéressant, fouillé et le lecteur en est pour ses frais s'il croit pouvoir trouver les clés de l'énigme et reconnaître l'assassin. C'est beaucoup mieux que la série télévisée parce qu'il y a plus de personnages, plus de profondeur et plus de récits qui se croisent et s'entrecroisent ! Essayez, vous verrez...
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Un corbeau au presbytère

grâce au télédiffusion l,

inspecteur Barnaby, est devenu aussi célèbre que hercule Poirot. mais avant d'être une série télévisée c,

était des romans.

la série télévisée est resté fidèle au roman, sauf pour le sergent troy bien sympa dans la série. mais bien moins dans les livres 📚

a par ça c'est encore une enquête menée de mains de maître.efficace et distrayant.😎

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Meurtres à Badger's Drift

The Killings of Badger's Drift

Traduction : Silvia Sueli Milanezi



Née le 17 juillet 1931 dans le Warwickshire, Caroline Graham appartient à l'espèce des romancières anglaises pures et dures, de celles qui nous ont concocté et nous concoctent toujours de solides intrigues poliicières, plus ou moins sanglantes selon la génération à laquelle elles appartiennent.



De cette romancière, créatrice de la fameuse série "Inspecteur Barnaby", je dirai que, en partant d'une recette basique, le petit village anglais si cher à Agatha Christie et à Patricia Wentworth, elle a créé un plat savoureux, riche en meurtres plus sanglants que chez ses illustres aînées.



Autre ingrédient de choix - qui n'apparaît pas dans les épisodes de la série, plus modérés : un ou deux personnages qui, sans tenir le rôle du meurtrier, se révèlent singulièrement déplaisants et presque borderline. Ce délire glauque, cette méchanceté sadique, ni Christie, ni Wentworth n'y auraient songé. Graham, elle, s'en sert pour conférer une touche d'authenticité supplémentaire à ses intrigues.



Ainsi, dans "Meurtres à ..." qui constitue d'ailleurs le premier roman des aventures de Barnaby, c'est à Mrs Rainbird et à son fils, Dennis, que revient cet honneur douteux mais nécessaire. Tout ce que leur relation comporte de malsain est peu à peu révélé à un lecteur de plus en plus mal à l'aise, avant de culminer dans une fin de chapitre - celle du quatrième - qui ne laisse plus aucun doute à l'imagination.



De toutes façons, les crimes qui donnent son titre au roman sont tous en relation avec des sentiments singulièrement glauques. Aussi, pour ne pas vous révéler ce qui les motive, ne vous donnerai-je que le tout début de l'intrigue.



Emily Simpson, une paisible vieille demoiselle, ancienne institutrice à Badger's Drift, est retrouvée morte dans sa cuisine. Le médecin du coin signe le permis d'inhumer sans se poser trop de questions. Mais la meilleure amie de la disparue, Miss Bellringer, décide de faire part de ses soupçons au poste de police de la ville voisine. L'enquête, menée par l'Inspecteur Barnaby et le sergent Troy, est lancée.



Elle s'achèvera trois cents pages plus loin, sans que le lecteur se soit ennuyé un seul instant. Peut-être le puriste jugera-t-il certaines ficelles un peu grosses ou convenues mais après tout, nous sommes en vacances et un bon policier qui ne casse pas trop la tête et possède un style convenable et une atmosphère trouble, toute suintante de méchanceté rentrée, est idéal pour cette période de l'année. ;o)
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Meurtres à Badger's Drift

A Badger's Drift, charmant village de l'Angleterre profonde, une vieille demoiselle, Miss Simpson, surprend les ébats d'un couple alors qu'elle était partie cueillir des orchidées dans la forêt voisine. Fortement choquée par le spectacle, elle rentre chez elle en courant. Peu de temps après, elle est retrouvée morte. Le médecin du pays conclut à un décès naturel par arrêt du coeur. Mais sa vieille amie et collègue, Miss Bellringer n'en croit rien, l'inspecteur Barnaby non plus. Pour lui, cette petite communauté bien tranquille recèle des secrets, des chantages, des trahisons de toute sorte.

Une enquête policière menée de main de maître dans l'atmosphère feutrée de la campagne britannique. Des personnages souvent trop polis pour être honnêtes, des amours contrariés voire incestueux sans oublier un autre crime maquillé en accident. Tous les ingrédients sont là pour une agréable lecture de détente : suspens, déductions compliquées et fin inattendue. Nulle doute que Madame Graham et son inspecteur Barnaby nous offre là une histoire du niveau de celles des plus grandes dames anglaises du polar comme Agatha Christie ou P.D.James.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Un corbeau au presbytère

Bien que plus connu sur les ondes françaises via la série télévisé anglaise, les aventures de l'inspecteur Barnaby sont avant tout des livres.



Comme pour chaque épisode l'on retrouve en petit village typique, avec une intrigue embrouillée à souhait ou se déroule un premier meurtre, généralement suivi d'un autres.



Ici nous retrouvons des personnages à la psychologie très fouillée. Les descriptions sont extrêmement précises et détaillées, alourdissant parfois l'histoire. Le mystère et les différentes pistes offre un bon suspens. Le tout saupoudré d'un humour sarcastique typiquement anglais.



Toutefois, malgré ces grandes qualités l'on peut regretter de trouver le meurtrier avant l'inspecteur, même si quelque affiliation nous reste secrète jusqu'au bout du récit.
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Ange de la mort

Les enquêtes de l'inspecteur Barnaby sont toujours un plaisir à suivre.... et à lire. Il s'en passe de belle dans les campagnes anglaises et le meurtre y est quotidien.



Au milieu de secrets, de disparition suspecte, de personnages haut en couleur, cette nouvelle enquête se suit avec grand plaisir et l'on est happé par le style d'écriture très fluide de l'auteur. Un roman que l'on peine à lâcher jusqu'au dénouement final.
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Meurtres à Badger's Drift

Je ne savais pas que l’inspecteur Barnaby était d’abord un personnage de livre avant d’être celui d’une série TV !

En tout cas, ce livre est une bonne pioche parmi mes romans policiers ! Mme Simpson, octogénaire, part à la recherche d’une orchidée rare dans le bois situé tout près de chez elle. Elle est témoin d’ébats amoureux qui la laisse effarée. Quelques heures plus tard, elle est découverte morte dans son salon. Mort naturelle ou assassinat ? L’inspecteur Barnaby et son sergent Troy mènent l’enquête.

L’enquête de voisinage dans cette petite bourgade campagnarde anglaise commence et les langues se délient peu à peu et certaines sont acerbes, donc... jouissif pour le lecteur !

Tous les petits secrets des uns et des autres sont dévoilés. Et pour certains, leur secret c’est du lourd quand même ! Du coup, plus j’avance dans ma lecture, plus le mystère s’épaissit car de nombreuses pistes sont avancées, possibles mais laquelle est la bonne ???

Finalement, le coupable est découvert que dans les toutes dernières pages et je dois dire que ce dernier est machiavélique à souhait.

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Meurtres à Badger's Drift

Suis je objective? j'aime les policiers anglais et Barnaby ne m'a pas déçue. Ambiance garantie, suspens et études psychosociale d'un village qui n'existe pas mais qui ressemble furieusement à une certaine Angleterre très attachée à sa campagne, avec ses habitudes, une étude de moeurs des histoires de famille. Célèbre grâce à la télévision, on ne retrouve pas dans les épisodes la psychologie des personnages très atténuée dans les films
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Ange de la mort

Continuant la reprise de ces polars qui ont bercé mon enfance en anglais, je redécouvre avec un certain plaisir les enquêtes de l'inspecteur Barnaby.



Peu de nouveauté ici, l'on retrouve comme toujours les ingrédients typiques (petit village anglais, meurtre, disparition) et oserais-je dire immuable au roman policier de l'auteur, particulièrement pour les Barnaby. Une recette approuvée par le succès, mais qui pour autant ne garantira pas un récit unanimement applaudi. L'Ange de la mort est donc, pour moi, une de ces petites déceptions.



C'est donc sans surprise que l'on découvre un petit village anglais dont la tranquille et morne existence se voit troubler par la disparation / meurtre d'un de ses habitants.



L'auteur nous offre comme toujours un récit fort bien écrit, facile de lecture. Les différents protagonistes, (nombreux dans ce tome) sont particulièrement recherchés nous proposant une large palette de caractères, de vice. La mise en place des différents lieux sont travaillés avec ce même soucis du détail et de vraisemblance.



Et pourtant malgré toutes ces qualités le récit souffre d'un rythme particulièrement long rendant l'immersion du lecteur laborieuse. Cette indolence dans l'avancement des évènements se ressent dès les premières pages et se poursuivra jusqu'au point final. L'enquête n'avance pas, aucun des éléments découverts tout au long du récit ne relance l'histoire, même pas l'apparition d'un nouveau cadavre qui sera très vite relayé au rang d'anecdote.



Au final, l'on obtient un livre sans profondeur ne restera pas comme l'un des meilleurs récit de Caroline Graham. À lire si l'on veut parcourir l'intégralité des œuvres de cet auteur.
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Un corbeau au presbytère

Fan de Barnaby, j'ai enfin pu grâce à ce livre découvrir l'auteur et les romans qui ont inspiré la série TV.

J'y ai retrouvé les éléments qui ont fait les succès de la série : un bon policier plein de suspens avec des personnages anglais hauts en couleur, presque caricaturaux.

Un élément m'a pourtant déçue : le sergent Troy si sympathique dans la série est pourvu d'un caractère très différent qui me l'a rendu désagréable à la lecture.

Cependant, ce point infime ne nuit en aucun cas à l'intrigue.
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Mort d'un pantin

Death of a Hollow Man

Traduction : Thierry Sandaldjian



Je dois être devenue accro à l'univers de Caroline Graham : c'est en effet la première fois que je vois réunis autant de machiavélisme et de cadavres dans un petit village anglais - petit village qui change cependant selon les romans, bien sûr. Graham, c'est de l'Agatha Christie avec une pointe de Thomas Harris sauce anglaise.



"Mort d'un Pantin" est le deuxième opus des aventures de l'inspecteur Barnaby et de son assistant, le sergent Troy, rouquin machiste de la plus belle eau. Pourtant, quand débute le roman, Barnaby est en vacances et regarde sa femme, Joyce, s'activer pour la troupe de comédiens amateurs où elle assume à la fois la responsabilité d'un petit rôle et celle de la confection des costumes.



Au programme de la troupe Latimer, cette fois-ci : "Amadeus", de Peter Shaffer, où l'on voit Salieri se trancher la gorge face au public. Le rôle est tenu par Esslyn Carmichael, expert-comptable de son état et comédien amateur lors de ses loisirs. Carmichael a divorcé de Rosa pour se remarier avec une jeunette de ving ans moins jeune que lui et qu'il a mise enceinte : la blonde et sensuelle Kitty. C'est un homme autoritaire, coureur et volontiers cabotin. Mais, sur scène, il possède une aura indéniable et une technique quasi parfaite.



Il commence pourtant à se faire du souci car la troupe accueille depuis peu le jeune Nicholas Bradley, dont l'ambition est de rejoindre un jour la Royal Shakespeare Company à Londres.



Crainte bien vaine car le metteur en scène, Harold Winstanley, tient à son "grand premier rôle." Drôle de cabot, lui aussi, cet Harold : méprisant, "se la jouant", prêt à piquer toutes les bonnes idées de son assistante, la timide Deirdre Tibbs, ou encore celles du responsable des éclairages : Tim Young, bisexuel vivant en couple avec Avery Phillips, le décorateur.



Dans un climat de tensions assez prononcées, arrive le jour de la première. Pourquoi les jumeaux Everard choisissent-ils ce moment pour révéler à Carmichael que sa femme a une liaison ? ... Par pur amusement, sans doute car ces deux-là brillent par leur malveillance. Qui pis est, Esslyn s'imagine à tort que son rival n'est autre que Nicholas et tente de lui faire un mauvais parti alors que tous deux se trouvent seuls en scène.



Tentative qu'il ne réitérera pas car, lors de la fameuse scène de la mort de Salieri, le rasoir devant faire illusion a été débarrassé du scotch qui le rendait inoffensif ...



Un roman quatre étoiles, croyez-moi. ;o)
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Sang bleu

Encore un plaisir de lecture!



J'avoue être vraiment friande de l'écriture de Caroline Graham. Les personnages sont dépeints avec une adresse telle qu'on a l'impression de les connaître. On retrouve le personnage de l'inspecteur Barnaby - qui à mon avis colle bien avec celui campé par John Nettles à la télé britannique (je suis fan) - et de Troy, qui lui est certes un peu différent de la série. Il y a aussi cette atmosphère typique en vase-clos du petit village anglais, où tout le monde s'épie, se jauge, guette le faux-pas.



Le dénouement ne m'a pas tellement impressionné, et j'ai eu plus de plaisir à voir la narration se développer qu'à découvrir son final. On se régale de l'écriture: j'ai souri à plusieurs reprises en lisant certaines bonnes formules de l'auteur, et je n'ai pas vu de longueurs. Rien à enlever, rien à rajouter: Caroline Graham gagne à être connue et lue!
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Ange de la mort

Je l'avoue, je suis une grande fan de la série télé (je parle de la version avec John Nettle, pas de l'actuelle qui n'a plus rien à voir à mon avis). Je me réjouissais donc d'enfin découvrir un des ouvrages de Caroline Graham, la créatrice du fameux inspecteur Barnaby!



Globalement, j'ai beaucoup apprécié cette lecture. Je me suis même régalée en lisant les portraits des villageois, toujours hauts en couleur, et la vie de ce petit village anglais secoué par plusieurs meurtres et mystères, où tout le monde s'épie, se cache, se suspecte. On retrouve bien le Barnaby de la série, bougon, un peu revêche, sévère mais juste. Son second, Troy, est beaucoup moins sympathique que celui de la série, en revanche. On apprend à le détester! L'enquête est plutôt passionante, j'ai eu du mal à m'en décrocher avant la fin (même si j'avoue avoir en partie deviné la chute).



Le reproche que l'on peut faire, c'est que le récit est assez lent. Par moment, cela stagne, et ceux qui aiment une enquête menée tambour battant risquent de ne pas y trouver leur compte. Pour ma part, cela ne m'a pas gêné car dans ces moments de flou, je me suis suffisamment régalée avec le portrait des personnages et de leur psychologie. J'ai trouvé l'écriture de Caroline Graham très fine et précise, avec beaucoup de détails concrets qui facilitent vraiment l'immersion dans l'histoire. J'espère lire d'autres histoires de la série Barnaby.
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Mort d'un pantin

Bon policier, c'est un Barnaby, comme la série ça traîne en longueur. L'auteure consacre beaucoup de pages à la présentation des personnages, du décor... pour enfin e arriver au meutre.



Les personnages ressemblent à ceux de la série sur le point de vue des caractères.

Par contre, Gavin Troy est roux pas dans la série.



Je recommande, même s'il y'a des longueurs, on passe un bon moment.

On ne peut pas s'empêcher de le comparer à la série télévisée.
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Machinations infernales

La campagne anglaise est décidément bien dangereuse. Dans cet opus des enquêtes de Tom Barnaby, un fan de machines de guerre est assassiné.



Si l'enquête en elle-même se révèle agréable à suivre, le gros défaut de ce tome est la mise en place interminable des protagonistes. Le meurtre et sa résolution n'occupent finalement qu'une part minime de l'ouvrage tant les interactions entre chacun sont développés, parfois même à outrance. On en arrive à se perdre et surtout à se lasser dans tant de détails dont on peine à comprendre à quoi ils peuvent bien servir une fois l'enquête (et le livre) conclue.
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