grâce au télédiffusion l,
inspecteur Barnaby, est devenu aussi célèbre que hercule Poirot. mais avant d'être une série télévisée c,
était des romans.
la série télévisée est resté fidèle au roman, sauf pour le sergent troy bien sympa dans la série. mais bien moins dans les livres 📚
a par ça c'est encore une enquête menée de mains de maître.efficace et distrayant.😎
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The Killings of Badger's Drift
Traduction : Silvia Sueli Milanezi
Née le 17 juillet 1931 dans le Warwickshire, Caroline Graham appartient à l'espèce des romancières anglaises pures et dures, de celles qui nous ont concocté et nous concoctent toujours de solides intrigues poliicières, plus ou moins sanglantes selon la génération à laquelle elles appartiennent.
De cette romancière, créatrice de la fameuse série "Inspecteur Barnaby", je dirai que, en partant d'une recette basique, le petit village anglais si cher à Agatha Christie et à Patricia Wentworth, elle a créé un plat savoureux, riche en meurtres plus sanglants que chez ses illustres aînées.
Autre ingrédient de choix - qui n'apparaît pas dans les épisodes de la série, plus modérés : un ou deux personnages qui, sans tenir le rôle du meurtrier, se révèlent singulièrement déplaisants et presque borderline. Ce délire glauque, cette méchanceté sadique, ni Christie, ni Wentworth n'y auraient songé. Graham, elle, s'en sert pour conférer une touche d'authenticité supplémentaire à ses intrigues.
Ainsi, dans "Meurtres à ..." qui constitue d'ailleurs le premier roman des aventures de Barnaby, c'est à Mrs Rainbird et à son fils, Dennis, que revient cet honneur douteux mais nécessaire. Tout ce que leur relation comporte de malsain est peu à peu révélé à un lecteur de plus en plus mal à l'aise, avant de culminer dans une fin de chapitre - celle du quatrième - qui ne laisse plus aucun doute à l'imagination.
De toutes façons, les crimes qui donnent son titre au roman sont tous en relation avec des sentiments singulièrement glauques. Aussi, pour ne pas vous révéler ce qui les motive, ne vous donnerai-je que le tout début de l'intrigue.
Emily Simpson, une paisible vieille demoiselle, ancienne institutrice à Badger's Drift, est retrouvée morte dans sa cuisine. Le médecin du coin signe le permis d'inhumer sans se poser trop de questions. Mais la meilleure amie de la disparue, Miss Bellringer, décide de faire part de ses soupçons au poste de police de la ville voisine. L'enquête, menée par l'Inspecteur Barnaby et le sergent Troy, est lancée.
Elle s'achèvera trois cents pages plus loin, sans que le lecteur se soit ennuyé un seul instant. Peut-être le puriste jugera-t-il certaines ficelles un peu grosses ou convenues mais après tout, nous sommes en vacances et un bon policier qui ne casse pas trop la tête et possède un style convenable et une atmosphère trouble, toute suintante de méchanceté rentrée, est idéal pour cette période de l'année. ;o)
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Bien que plus connu sur les ondes françaises via la série télévisé anglaise, les aventures de l'inspecteur Barnaby sont avant tout des livres.
Comme pour chaque épisode l'on retrouve en petit village typique, avec une intrigue embrouillée à souhait ou se déroule un premier meurtre, généralement suivi d'un autres.
Ici nous retrouvons des personnages à la psychologie très fouillée. Les descriptions sont extrêmement précises et détaillées, alourdissant parfois l'histoire. Le mystère et les différentes pistes offre un bon suspens. Le tout saupoudré d'un humour sarcastique typiquement anglais.
Toutefois, malgré ces grandes qualités l'on peut regretter de trouver le meurtrier avant l'inspecteur, même si quelque affiliation nous reste secrète jusqu'au bout du récit.
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Les enquêtes de l'inspecteur Barnaby sont toujours un plaisir à suivre.... et à lire. Il s'en passe de belle dans les campagnes anglaises et le meurtre y est quotidien.
Au milieu de secrets, de disparition suspecte, de personnages haut en couleur, cette nouvelle enquête se suit avec grand plaisir et l'on est happé par le style d'écriture très fluide de l'auteur. Un roman que l'on peine à lâcher jusqu'au dénouement final.
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Je ne savais pas que l’inspecteur Barnaby était d’abord un personnage de livre avant d’être celui d’une série TV !
En tout cas, ce livre est une bonne pioche parmi mes romans policiers ! Mme Simpson, octogénaire, part à la recherche d’une orchidée rare dans le bois situé tout près de chez elle. Elle est témoin d’ébats amoureux qui la laisse effarée. Quelques heures plus tard, elle est découverte morte dans son salon. Mort naturelle ou assassinat ? L’inspecteur Barnaby et son sergent Troy mènent l’enquête.
L’enquête de voisinage dans cette petite bourgade campagnarde anglaise commence et les langues se délient peu à peu et certaines sont acerbes, donc... jouissif pour le lecteur !
Tous les petits secrets des uns et des autres sont dévoilés. Et pour certains, leur secret c’est du lourd quand même ! Du coup, plus j’avance dans ma lecture, plus le mystère s’épaissit car de nombreuses pistes sont avancées, possibles mais laquelle est la bonne ???
Finalement, le coupable est découvert que dans les toutes dernières pages et je dois dire que ce dernier est machiavélique à souhait.
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Suis je objective? j'aime les policiers anglais et Barnaby ne m'a pas déçue. Ambiance garantie, suspens et études psychosociale d'un village qui n'existe pas mais qui ressemble furieusement à une certaine Angleterre très attachée à sa campagne, avec ses habitudes, une étude de moeurs des histoires de famille. Célèbre grâce à la télévision, on ne retrouve pas dans les épisodes la psychologie des personnages très atténuée dans les films
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Continuant la reprise de ces polars qui ont bercé mon enfance en anglais, je redécouvre avec un certain plaisir les enquêtes de l'inspecteur Barnaby.
Peu de nouveauté ici, l'on retrouve comme toujours les ingrédients typiques (petit village anglais, meurtre, disparition) et oserais-je dire immuable au roman policier de l'auteur, particulièrement pour les Barnaby. Une recette approuvée par le succès, mais qui pour autant ne garantira pas un récit unanimement applaudi. L'Ange de la mort est donc, pour moi, une de ces petites déceptions.
C'est donc sans surprise que l'on découvre un petit village anglais dont la tranquille et morne existence se voit troubler par la disparation / meurtre d'un de ses habitants.
L'auteur nous offre comme toujours un récit fort bien écrit, facile de lecture. Les différents protagonistes, (nombreux dans ce tome) sont particulièrement recherchés nous proposant une large palette de caractères, de vice. La mise en place des différents lieux sont travaillés avec ce même soucis du détail et de vraisemblance.
Et pourtant malgré toutes ces qualités le récit souffre d'un rythme particulièrement long rendant l'immersion du lecteur laborieuse. Cette indolence dans l'avancement des évènements se ressent dès les premières pages et se poursuivra jusqu'au point final. L'enquête n'avance pas, aucun des éléments découverts tout au long du récit ne relance l'histoire, même pas l'apparition d'un nouveau cadavre qui sera très vite relayé au rang d'anecdote.
Au final, l'on obtient un livre sans profondeur ne restera pas comme l'un des meilleurs récit de Caroline Graham. À lire si l'on veut parcourir l'intégralité des œuvres de cet auteur.
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Fan de Barnaby, j'ai enfin pu grâce à ce livre découvrir l'auteur et les romans qui ont inspiré la série TV.
J'y ai retrouvé les éléments qui ont fait les succès de la série : un bon policier plein de suspens avec des personnages anglais hauts en couleur, presque caricaturaux.
Un élément m'a pourtant déçue : le sergent Troy si sympathique dans la série est pourvu d'un caractère très différent qui me l'a rendu désagréable à la lecture.
Cependant, ce point infime ne nuit en aucun cas à l'intrigue.
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Death of a Hollow Man
Traduction : Thierry Sandaldjian
Je dois être devenue accro à l'univers de Caroline Graham : c'est en effet la première fois que je vois réunis autant de machiavélisme et de cadavres dans un petit village anglais - petit village qui change cependant selon les romans, bien sûr. Graham, c'est de l'Agatha Christie avec une pointe de Thomas Harris sauce anglaise.
"Mort d'un Pantin" est le deuxième opus des aventures de l'inspecteur Barnaby et de son assistant, le sergent Troy, rouquin machiste de la plus belle eau. Pourtant, quand débute le roman, Barnaby est en vacances et regarde sa femme, Joyce, s'activer pour la troupe de comédiens amateurs où elle assume à la fois la responsabilité d'un petit rôle et celle de la confection des costumes.
Au programme de la troupe Latimer, cette fois-ci : "Amadeus", de Peter Shaffer, où l'on voit Salieri se trancher la gorge face au public. Le rôle est tenu par Esslyn Carmichael, expert-comptable de son état et comédien amateur lors de ses loisirs. Carmichael a divorcé de Rosa pour se remarier avec une jeunette de ving ans moins jeune que lui et qu'il a mise enceinte : la blonde et sensuelle Kitty. C'est un homme autoritaire, coureur et volontiers cabotin. Mais, sur scène, il possède une aura indéniable et une technique quasi parfaite.
Il commence pourtant à se faire du souci car la troupe accueille depuis peu le jeune Nicholas Bradley, dont l'ambition est de rejoindre un jour la Royal Shakespeare Company à Londres.
Crainte bien vaine car le metteur en scène, Harold Winstanley, tient à son "grand premier rôle." Drôle de cabot, lui aussi, cet Harold : méprisant, "se la jouant", prêt à piquer toutes les bonnes idées de son assistante, la timide Deirdre Tibbs, ou encore celles du responsable des éclairages : Tim Young, bisexuel vivant en couple avec Avery Phillips, le décorateur.
Dans un climat de tensions assez prononcées, arrive le jour de la première. Pourquoi les jumeaux Everard choisissent-ils ce moment pour révéler à Carmichael que sa femme a une liaison ? ... Par pur amusement, sans doute car ces deux-là brillent par leur malveillance. Qui pis est, Esslyn s'imagine à tort que son rival n'est autre que Nicholas et tente de lui faire un mauvais parti alors que tous deux se trouvent seuls en scène.
Tentative qu'il ne réitérera pas car, lors de la fameuse scène de la mort de Salieri, le rasoir devant faire illusion a été débarrassé du scotch qui le rendait inoffensif ...
Un roman quatre étoiles, croyez-moi. ;o)
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Encore un plaisir de lecture!
J'avoue être vraiment friande de l'écriture de Caroline Graham. Les personnages sont dépeints avec une adresse telle qu'on a l'impression de les connaître. On retrouve le personnage de l'inspecteur Barnaby - qui à mon avis colle bien avec celui campé par John Nettles à la télé britannique (je suis fan) - et de Troy, qui lui est certes un peu différent de la série. Il y a aussi cette atmosphère typique en vase-clos du petit village anglais, où tout le monde s'épie, se jauge, guette le faux-pas.
Le dénouement ne m'a pas tellement impressionné, et j'ai eu plus de plaisir à voir la narration se développer qu'à découvrir son final. On se régale de l'écriture: j'ai souri à plusieurs reprises en lisant certaines bonnes formules de l'auteur, et je n'ai pas vu de longueurs. Rien à enlever, rien à rajouter: Caroline Graham gagne à être connue et lue!
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Je l'avoue, je suis une grande fan de la série télé (je parle de la version avec John Nettle, pas de l'actuelle qui n'a plus rien à voir à mon avis). Je me réjouissais donc d'enfin découvrir un des ouvrages de Caroline Graham, la créatrice du fameux inspecteur Barnaby!
Globalement, j'ai beaucoup apprécié cette lecture. Je me suis même régalée en lisant les portraits des villageois, toujours hauts en couleur, et la vie de ce petit village anglais secoué par plusieurs meurtres et mystères, où tout le monde s'épie, se cache, se suspecte. On retrouve bien le Barnaby de la série, bougon, un peu revêche, sévère mais juste. Son second, Troy, est beaucoup moins sympathique que celui de la série, en revanche. On apprend à le détester! L'enquête est plutôt passionante, j'ai eu du mal à m'en décrocher avant la fin (même si j'avoue avoir en partie deviné la chute).
Le reproche que l'on peut faire, c'est que le récit est assez lent. Par moment, cela stagne, et ceux qui aiment une enquête menée tambour battant risquent de ne pas y trouver leur compte. Pour ma part, cela ne m'a pas gêné car dans ces moments de flou, je me suis suffisamment régalée avec le portrait des personnages et de leur psychologie. J'ai trouvé l'écriture de Caroline Graham très fine et précise, avec beaucoup de détails concrets qui facilitent vraiment l'immersion dans l'histoire. J'espère lire d'autres histoires de la série Barnaby.
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Bon policier, c'est un Barnaby, comme la série ça traîne en longueur. L'auteure consacre beaucoup de pages à la présentation des personnages, du décor... pour enfin e arriver au meutre.
Les personnages ressemblent à ceux de la série sur le point de vue des caractères.
Par contre, Gavin Troy est roux pas dans la série.
Je recommande, même s'il y'a des longueurs, on passe un bon moment.
On ne peut pas s'empêcher de le comparer à la série télévisée.
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La campagne anglaise est décidément bien dangereuse. Dans cet opus des enquêtes de Tom Barnaby, un fan de machines de guerre est assassiné.
Si l'enquête en elle-même se révèle agréable à suivre, le gros défaut de ce tome est la mise en place interminable des protagonistes. Le meurtre et sa résolution n'occupent finalement qu'une part minime de l'ouvrage tant les interactions entre chacun sont développés, parfois même à outrance. On en arrive à se perdre et surtout à se lasser dans tant de détails dont on peine à comprendre à quoi ils peuvent bien servir une fois l'enquête (et le livre) conclue.
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