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Citations de Catherine Cuenca (148)


A l'image de ces trop nombreuses femmes qui ont tiré de coupables avantages de l'éloignement de leurs maris, celle-ci avait pris un goût démesuré à la liberté et aux plaisirs de l'indépendance et ne put accepter de renoncer à cette vie d'aisance pour ses devoirs d'épouse et de ménagère. (p.10)
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- Et cette nuit, on fera de la chair à pâté avec les culs boches.
- A moins qu'ils ne fassent de la chair à pâté avec les nôtres.
- Ça serait pas du premier choix! J'ai bien maigri de sept ou huit kilos depuis le début de la guerre, et maintenant, j'ai du cuir à la place des fesses.
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Il ne peut rien t'arriver, maintenant que nous allons nous revoir: la guerre, la mort, ces choses-là n'ont aucun pouvoir contre le bonheur qui nous unit. Tu dois continuer à croire en lui.
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Penser à toi me réconforte, l'espoir de te revoir un jour sous un ciel meilleur me garde en vie.
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C'est vrai, mon colonel, notre vie n'est pas simple. La nourriture est mauvaise: le pain est rassis, les légumes pourris, la viande - quand on en a - plus dure qu'un morceau de bois, la soupe ne tient pas au ventre, et l'eau nous cause, sauf votre respect, mon colonel, de sérieuses coliques. De plus, beaucoup d'entre nous n'ont pas vu leur famille depuis bientôt un an... Et pour ne rien arranger, au feu, nombre d'opérations s'avèrent finalement inutiles: les pertes en hommes et en matériel sont déjà considérables...vous pensez que cela ne nous encourage guère! Vous voyez aujourd'hui ce qui en résulte... Les hommes sont épuisés, ils n'ont plus le moral...
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La victoire est une chose qui se mérite. N'êtes-vous donc plus des hommes?
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On en a marre de jouer les moutons qui attendent le couteau du boucher. On a fait Verdun, les Boches ont reculé; on arrive ici, on nous dit qu'on va les avoir, que c'est presque gagné, et ils avancent de nouveau. Cette guerre, c'est n'importe quoi, nous on en a ras-le-bol.
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Vous croyiez que j'allais passer ma permission à me balader de la grange à l'écurie et de l'écurie au poulailler? Je sais que les copains sont morts, que les autres sont au casse-pipe, que les femmes pleurent, que les enfants braillent, que la vie est dure... Mais quoi? Il fait bien la vivre, cette vie!
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Hier, mon bataillon est monté à l'assaut. Quelle misère de devoir bondir hors de la tranchée pour offrir sa chair aux machines! Quelle misère de voir les camarades tomber à la renverse dans le boyau, touchés avant même d'avoir eu le temps d'armer leur fusil! Quelle misère... de ne pouvoir revenir en arrière.
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Dans cette atmosphère de relative quiétude, il se sent redevenir tel qu'il est. Ce n'est plus la brute qui ne parlait que de tuer, c'est l'homme qui pleure en silence, au souvenir de tant d'horreur et d'absurdité.
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Alors, petit, on se balade avec de ma cervelle sur les épaules? C'est la mode?
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Dis donc, si on n'est pas morts après ça, on ira prendre un pot ensemble!
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La terre me paraît tellement étrange. Elle donne l'impression qu'elle était telle qu'on la voit aujourd'hui avant que les hommes apparaissent, et qu'elle ne changera jamais. Que nous survivions ou pas à cette horrible guerre, la terre hachée par les obus se couvrira à nouveau d'herbe et de fleurs, d'arbres et de haies. Je regarde le ciel livide et les prés encore verts qui s'étendent de chaque côté de la route sur laquelle j'avance malgré moi, et je me dis que l'homme est finalement bien seul. Cette guerre finira-t-elle un jour? Retrouverons-nous notre foi et notre humanité?
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L'espoir de revoir un jour sa marraine, lui donnait le courage de surmonter la douleur de la séparation, d'affronter les souffrances inutiles d'une guerre bête à pleurer.
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étienne regarde les tranchées allemandes deux cents mètres devant lui
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Etienne fait quelques pas en silence au côté de son guide, s'efforçant de calmer les battements de son cœur, qui s'accélèrent irrépressiblement. Il l’observe à la dérobée. Les joues encore roses, le regard vague, la jeune femme semble perdue dans ses pensées.

GABRIEL
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"Allez, dit-il, songe qu'on n'a plus que demain matin ; après, c'est huit jours de réserve.
-Je vais essayer de dormir, réplique Alban en souriant. Bonne nuit, Etienne.
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J'ai bien aimé ce livre car c'est facile à lire.ça parle de la guerre 1914-1918.Le personnage principal est Etienne qui est un poilu.ça nous permet de connaître les difficultés de la guerre.
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Cette ouvrage est vraiment super , il permet de voir la vie à la guerre , il permet aussi de ce mettre à la place de ses soldats courageux . S'imaginer a la place de ces personnages , voir la vie qu' ils mener durant ses guerres. ce livre est vraiment passionnant
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Nous arrivons au bout, tout au bout de l'enfer.
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