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Citations de Catherine Cuenca (148)


Pour lui, les femmes n'étaient que des objets. Elles devaient le rester, sous peine de mort.
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Nous n'écrivons pas pour les esprits étroits qui veulent borner la femme aux soins du ménage. Les femmes n'ont plus à acquérir leur liberté, mais à l'exercer. (Eugénie Niboyet)
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Je vais vous marquer une citation qui m'a marquée : "un jour,tu pourras voter et faire ce que tu veux de ta vie sans avoir à demander la permission à un homme". (extrait page 146,lignes 2.).

Virginie
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Voter, c'est exister
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Les corps mutilés qui l'entourent reflètent l'atroce réalité du front. Pour trente rescapés qui arrivent à l'ambulance, combien d'infortunés sont-ils restés sur le champ de bataille, déchiquetés par les obus, laminés par la mitraille, défigurés au point d'être méconnaissables ? Et déclarés disparus ... ?

- Niko ! gémit-elle. Mon pauvre Niko !
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Les révélations de Jürgen Sohn l'ont anéanti. La guerre est loin d'être finie. De nouveaux affrontements meurtriers se préparent. Alors, comme l'a dit Peter, il devra provoquer la chance pour échapper au pire. Dans le cas contraire, il mourra, sacrifié comme des milliers de ses camarades, sans avoir jamais revu sa soeur.
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- Une... contre-offensive ? bredouille Peter, déconcerté. Il n'est pas question de faire la paix ?

- Quelle paix ?

- Il paraît que notre gouvernement est en train de négocier avec les Américains, explique Niko. Pour signer l'armistice.

Sohn braque sur lui ses yeux pâles.

- Les négociations sont rompues, annonce-t-il. Les Américains ne feront la paix que si le Kaiser abdique, ce qui est hors de question ! Et puis comment pourrait-on rendre les armes après tout les sacrifices consentis ?
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Qu'est-ce que c'est ? demande Benoît d'une voix blanche.

- Des servants de mitrailleuse qui ont grillé, répond Sosthène sans s'émouvoir. Les gars ont dû recourir aux lance-flammes pour réduire certains abris. Même à court de munitions, certains Boches refusaient de se rendre !

Benoît ne peut détacher son regard des deux silhouettes carbonisées. A côté d'une mitrailleuse au canon éclaté gisent des gourdes renversées. Comme celles que le jeune Allemand avait à la taille, la nuit précédente... De nouveau, le coeur de Benoît s'emballe. Le garçon serait-il mort torturé par les flammes ? Aucun des corps ne lui semble aussi mince et menu que celui de sa rencontre nocturne. Le porteur d'eau aurait-il survécu ?
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- Pour se plaindre des injustices, il y a toujours du monde, mais quand il s'agit de passer à l'action, c'est une autre histoire !
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— Est-ce qu'aimer mon travail et vouloir continuer à l'exercer fait de moi une mauvaise épouse ?
— Pourquoi tu me poses cette question ? s'étonne Renée.
— Mon mari a changé, avoue Agnès dans un souffle.
Sa collègue soupire.
— Ils sont tous différents, ces hommes qui reviennent du front.
— C'est vrai, admet Agnès. Mais ce n'est pas de ça que je veux parler. Nous avons eu plusieurs discussions au sujet de mon emploi depuis son retour... Il désapprouve ce que je fais, c'est évident.
Renée émet un grognement entendu.
— Tu gagnes plus d'argent que lui, cela doit blesser sa fierté d'homme, déclare-t-elle. Mon fiancé voulait que j'arrête de travailler juste à cause de cela, une fois que nous serions mariés. Alors j'ai rompu nos fiançailles.
— Je n'ai pas envie de quitter mon mari, réplique Agnès. Je voudrais juste qu'il accepte ce que je fais et qu'on soit heureux ensemble, comme avant.
— Après cette guerre, rien ne sera jamais plus comme avant, objecte Renée. Sauf pour nous, les femmes.
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Voter, c’est exister.

Ils nous demandent de nous soumettre à leur volonté, comme nous l'avons toujours fait, et de réparer l'immense massacre dont ils sont responsables en enfantant très vite de nouveaux soldats, la chair à canon de leurs futures guerres.

Je travaille depuis l'âge de quatorze ans, monsieur, cela fait donc neuf ans que je me penche tous les jours sur un métier à tisser, dix heures par jour. Si ce n'est pas preuve de résistance, je ne sais pas ce que c'est !
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- Crois-tu vraiment que nous serons toutes renvoyées ? s'exclame Agnès. A notre manière, nous participons à l'effort de guerre, non ? C'est grâce aux femmes qui remplacent les hommes, à la campagne et à la ville, que le pays continue à tourner ! Nous avons prouvé que nous étions capables d'exercer tous les métiers ! Certaines d'entre nous, à la compagnie des transports, pourront peut-être garder un emploi... Et les postes naguère réservés aux hommes devraient être ouverts aux femmes à l'avenir...
- Ce serait juste, mais n'y compte pas trop, rétorque Renée. p.53-54)
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Le Naufragé de la Méduse est un roman historique inspiré de faits réels et habillement romancé par Catherine Cuenca. En effet, l’intrigue se dessine autour du peintre Théodore Géricault, en pleine réalisation de son célèbre tableau « le radeau de la Méduse », basé sur un terrible incident de la marine française, l’échouage de la frégate la Méduse ; cet évènement, qui causa la mort de près de cent cinquante personnes, reste aujourd’hui encore auréolé de mystères, laissant place à l’imagination de l’auteur pour créer une histoire qui tienne la route.

Ne s’éloignant jamais vraiment de la réalité, Catherine Cuenca crée un roman passionnant où se mêlent romance et intrigue, complot et meurtre. Tout comme Géricault utilisait son pinceau, l’auteur utilise sa plume pour denoncer l’esclavagisme et se positionner en faveur d’une égalité pour tous. Pour se faire, elle invente une sombre affaire de menaces dont le peintre est victime. Son corbeau souhaite le voir abandonner son projet de toile par crainte de ne voir mise en lumière une vérité dont certains pourraient pâtir. Aidé de Mélia, sa femme de chambre, et de Louis Jamar, son apprenti, il tente d’aller au bout de son travail et de révéler les évènements qui se sont réellement produits sur la Méduse.

Le Naufragé de la Méduse est un très bon roman, habillement mené et qui retrace parfaitement les faits connus sur le drame maritime et sur la réalisation du tableau de Géricault. C’est une lecture agréable à faire en binôme ou à mettre entre les mains des jeunes lecteurs dès onze ou douze ans pour leur faire découvrir un fait divers qui a marqué les esprits ou dans le cadre d’une étude de l’oeuvre de Géricault.

A noter, en fin de livre, on trouve des notes récapitulatives du vrai et du faux historique.
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Par nature, les femmes ne sont pas faites pour diriger, mais pour accompagner et soutenir les hommes dans leurs tâches.
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La lettre est sale, flétrie, usée par trois jours de guerre et de souffrances, mais les mots sont là, intacts, couchés sur la feuille, immortalisés par l'encre, porteurs de vie et de bonheur, de toit ce qu'il n'attendait plus de l'existence, de tout ce qu'il en attendra désormais.
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Eh, petit, fais pas le con, réponds-nous!
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"Tu en penses quoi toi, de la guerre? lui demande Etienne brusquement. Est-ce que tu sais au moins pourquoi on se bat?
- Je crois, réplique sans hésiter le jeune garçon, comme s'il s'attendait à cette question, je crois simplement que c'est un devoir à rendre à la patrie.
- Rien de plus?
- Rien de plus.
- Tu ne cherches pas à connaître la raison de cette... (La voix d'Etienne s'étrangle)...de cette connerie?
- Mais la patrie était en danger! Alors notre devoir était - et il est toujours - de la défendre. C'est tout. Dans cette guerre, je veux sauver la paix de ma conscience, plus que ma peau. Tu...tu comprends?"
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Tout est noir et désert. Avec un frisson, il réalise une fois de plus que la mort est leur compagne de chaque instant. On sent les cadavres, on piétine les cadavres à longueur de journée, avant de devenir soi-même cadavre.
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Putain, un macchabée! crie Gaspard, soulagé. Alors, connard, on veut partager la conversation des copains?
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Est-ce vraiment dans cette direction que je devrai envoyer mes balles, pour abattre tant d'hommes innocents? "Oui, il le faudra", pense Etienne. Pourquoi? Parce que sinon, c'est moi qui mourrai. Pourquoi ne pas mourir? Parce que l'espoir idiot me tient que la guerre finira un jour et que je pourrai encore profiter de la vie.
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