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Critiques de Catherine Hermary-Vieille (342)
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Le Crépuscule des rois, tome 1 : La Rose d'An..

Quelques années après avoir lu les Rois maudits de Drun, me voilà un siècle plus tard en pleine guerre des deux roses. Ce roman quil s'attache plus particulièrement aux personnages de Marguerite d'Anjou et de Richard IIIl se lit facilement et tient en haleine le lecteur. Les luttes pour la couronne d'Angleterre au sein des descendants d'Édouard III ont en effet connu beaucoup de rebondissements. Je recommande ce roman à tous les amateurs de Maurice Druon !
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D'or et de sang

Un roman qui nous amène au cœur de la cour, de son « atmosphère irrespirable » et de ses engrenages.



Un roman qui nous invite à chaque bal et qui nous place au centre de chaque complot.



Un roman empli de faits, figures et détails historiques (comme le passage sur la Saint Barthélémy avec le meurtre de nombreux protestants dans Paris et d’autres villes de France) !







Le personnage de la Reine Margot, est, curieusement, le personnage central de ce roman : j’ai beaucoup apprécié suivre cette femme, et découvrir sa vie tout au long de cette Histoire ! Elle arrive à « détrôner » de façon indirecte la première place de Catherine de Médicis aux yeux du lecteur, qui apparait comme aigri et avec un seul mot à la bouche : « pouvoir ».



On ouvre ce roman le cœur en alerte avec la curiosité d’entrer dans ce siècle, dans cette cour. Puis, on le referme la tête rempli d’informations, de détails, avec l’impression d’avoir regardé un documentaire historique ou encore d’avoir vu en direct tous ces événements.



Et oui, tout cela n’aurait pas pu se faire sans l’écriture de l’auteure : une plume précise, claire et instructive. Une plume qui nous projette, sans difficulté, dans l’Histoire.



Complots, alliances, unions/ mariages : tels sont les maîtres mots de cette cruelle cour où l’opinion et le paraître semblent être les choses les plus importantes, et où les liens familiaux peuvent aussi être destructeurs.
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La Bourbonnaise

Ce livre nous raconte la vie et les amours de la comtesse du Barry, dont la beauté l'a transportée à la cour où elle est devenue la dernière favorite de Louis XV.

Très facile de lecture nous suivons Jeanne dans toutes les périodes de sa vie, de son enfance dans la Meuse jusqu'à la fin sanglante de la Révolution.

Je suis tombée sous le charme de l'héroïne grâce à une écriture simple mais passionnante.
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Lola

La vie de Lola Montès a tout d'un roman. En fait, on peut même dire que cette femme a eu plusieurs vie! En commençant ce roman, j'ai été happée par le tourbillon de l'histoire de cette femme. Mais au bout d'un moment, il m'a semblé que c'en était presque trop : on a a peine le temps de rentrer dans l'ambiance d'un pays, d'une société ou de rencontrer de nouveaux personnages que c'est déjà fini, qu'on passe déjà à autre chose, sans changer de chapitre, à peine de paragraphe. J'ai donc trouvé la fin du livre un peu lourde.
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Un amour fou

Je connaissais déjà Catherine Hermary Vieille pour avoir lu "Le jardin des Anderson" publié chez Gallimard en 1988,roman qui m'avait d'autant plus ntéréssé qu'une partie y est consacrée à une très belle maison d'Hammamet que construisent les protagonistes du roman dans les années 1930. Un amour fou que je viens de relire, profitant de l'absence d'internet et d'un rytme différent à Paris, est un roman passionant consacré au destin de Jeanne, princesse de Castille, fille d'Isabel et Ferdinand les Rois Catholiques, dite Jeanne la Folle. En réalité, folle elle ne le fut pas mais plutôt très malheureuse, mal aimée par ses royals parents et par son, mari Philippe de Habsbourd dit Philippe le Beau qu'elle aima pasionnément et qui , souvent la traita comme quantité négligeable.. Ce roman passionant permet de parcourir toute une, partie de l'histoire de l'Espagne de la prise de Grenade jusqu'à lavénement de Charles le fils de Jeanne connu sous le nom de Charesl Quint. Tout ce monde finira entèrré à Grenade dans la Cathédrale.

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Merveilleuses

Comme toujours, Catherine Hermary Vieille nous entraîne en totale immersion dans l’Histoire, avec un grand H. Ah… les Merveilleuses… ces femmes fortes, extraordinaires, qui devaient se «débrouiller» comme elles pouvaient pour survivre, pendant et après la Terreur. On est entraîné, presque malgré soi, dans le sillage – agité, c’est le moins qu’on puisse dire – de la belle Thérésia Cabarrus et de la nonchalante Joséphine de Beauharnais ; cette dernière devenue par la suite impératrice en épousant Napoléon Ier.
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La Bourbonnaise

Le livre La Bourbonnaise est un bon récit historique très bien documenté mais fortement romancé. Le rythme est agréable et je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Je le conseille à qui aime l'histoire mais qui ont envie de lire quelque chose qui ressemble à un roman plutôt qu'à une biographie. Attention toutefois certains partis pris de madame Hermany-Vieille s'appuient sur des hypothèses controversées. En tout cas cet ouvrage est une manière ludique et agréable d'appréhender la fin du règne de Louis XV et donne un point de vu intéressant à la Révolution.
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La bête

Antoine Chastel a envie d'autre chose que sa région natale , il veut du soleil et voir des régions inconnues ..

Mais proche De Marseille il est fait prisonnier par des Barbaresques et restera plusieurs années au service du Dey à Alger. Après avoir élevé en cachette une jeune Hyène , il réussira à s'évader et regagner son village, mais il n'est plus l'homme qui l'était , car sa virilité lui a été retiré et petit à petit une folie mortifère le gagne ... Avec l'aide de sa bête , il commence les massacres ...



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Voilà une plutôt bonne idée , théorie ou juste idée en l'air , en tout cas l'histoire est intéressante .

C'est plutôt bien écrit , avec la description d'un Chastel qui gagné par la folie , veut se venger des hommes avec l'aide de son animal .

Roman sombre , court et efficace avec une version différente et originale de ce qu'on a pu lire jusque là .





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D'or et de sang

Livre lu dans le cadre de mon challenge lectures 2024 personnel, item "Un livre dont le titre comporte le mot sang". Et comme celui-ci était dans ma PAL, ça tombait bien.



En effet, je suis en général, friande de romans historiques et connaissant la réputation de l'auteure, je me suis lancée confiante dans ce roman qui raconte, sur une période allant de 1560 à 1615, la malédiction des différents rois de France issus de la branche des Valois (François II, Charles IX, Henri III) ainsi que le parcours de Marguerite et François de Valois, dont l'une est devenue l'épouse de Henri de Navarre (issu des Bourbons et futur Henri IV) et l'autre, devenu Duc d'Alençon, tout ce petit monde agissant sous la férule de Catherine de Médicis (veuve de feu le roi Henri II), personnalité politique impliquée et omniprésente avec laquelle il faut compter.



Dans ce livre particulièrement bien documenté et relatant au plus près le timing et la réalité des événements historiques de l'époque (notamment en France et à l'étranger, les guerres de religion entre catholiques et protestants, prétexte pour en fait s'accaparer le pouvoir et les richesses économiques de pays et de villes), le lecteur suit avec intérêt les manoeuvres diplomatiques et machiavéliques des uns et des autres (C. de Médicis, ses fils manipulés par elle, les Bourbons, les Guises) pour, selon les besoins et la façon dont peut pencher la balance en leur faveur ou en leur défaveur déplacer leurs pions sur l'échiquier national et international.



Bref, un véritable "panier de crabes" dont les différents protagonistes ne ressortent pas grandis tant il y a de mépris pour les petites gens (chair à canon insignifiante pour les puissants), d'injustices flagrantes entre d'un côté un peuple dans la misère et des gouvernants et des nobles qui se gavent, de promesses données et non tenues, de doubles (voire triples) jeux et de trahisons, mais aussi de comportements déviants (Henri III et ses mignons, les adultères qui sont monnaie courante, le goût de certains pour les très jeunes filles), de sang et de larmes...

Le seul aspect sur lequel il y a un semblant d'égalité, c'est peut-être celui de la maladie... car, on le verra, roi ou manant, l'issue est la même.



Bref, même si je dois reconnaître que dans ce roman émerge deux figures féminines fortes et indépendantes (C. de Médicis, la Reine Margot), leurs dérives ne me les ont pas rendues sympathiques.



Je suis allée au bout, mais j'ai été déçue. En effet, je me suis vite lassée de ces multiples va-et-vient entre ces différentes figures historiques dont un moment donné on n'arrive plus bien à suivre qui est qui, et à quelle branche il appartient et dans quel camp il se trouve (il m'a fallu à plusieurs reprises avoir recours à l'examen des arbres généalogiques en fin d'ouvrage).

De même, si je peux saluer la minutie des détails évoqués par l'auteure qui a dû faire de nombreuses recherches documentaires, je me suis lassée des descriptions des batailles, des descriptions des costumes et autres magnificences (bijoux) portés par les uns et les autres, des bals et fêtes organisées, des châteaux décorés etc... un mode de vie tellement décadent et indécent au regard de la vie quotidienne des Parisiens et autres Français.



Néanmoins, c'est un livre éclairant pour qui s'intéresse à l'Histoire de France dans la mesure où justement il est très peu romancé et témoigne d'une vraie rigueur historique.



Au final, en lisant ce roman, je me disais que rien n'avait vraiment changé tant j'ai le sentiment qu'aujourd'hui encore le "panier de crabes" existe toujours tant en France qu'au niveau international (alliances/mésalliances/jeux de pouvoirs/promesses non tenues/trahisons) avec toujours le même objectif : imposer la guerre ici ou là et sacrifier les forces vives d'un pays, chercher à disposer encore plus de pouvoir pour s'accaparer de toujours plus de profits, vivre sur un grand pied alors que le peuple, lui, se serre toujours plus la ceinture. Peut-être nous faut-il imposer une nouvelle Révolution française (voire internationale) ?
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La Marquise des ombres

J'ai eu beau essayé, le personnage principal est profondément antipathique: ἀντιπάθεια. Il est aussi difficile d'être dans le camp de ceux et celles qui vont l'amener vers la patibulaire Place de Grève. Les victimes, le père, les frères, la veuve sont les seuls à pouvoir pardonner ou ne pas le faire, les Autres... Rien de nouveau sous le soleil. Mes pensées vont vers les enfants de l'empoisonneuse: lourd fardeau à porter. Et bien sûr à Geneviève, fidèle servante aimante. Son amant naif et sentimental l'abbé Jean Briancourt, le seul qui culpabilise est une autre victime influencée.Tout va très mal pour Madame La Marquise: elle l'a bien cherché. Bref, une belle brochette de coquin(e)s croqué(e)s avec talent par l'écrivain qui visiblement a fait de sérieuse recherches. Impatient de lire sa biographie sur Romy Schneider!
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Un amour fou

Chère Jeanne de Castille, comme c'est étrange de m'adresser à l'héritière d'un si grand empire ! J'ai avec toi découvert l'Espagne des années 1509, comme il devait être magnifique. Nous suivons ta mère la reine de Castille et ton père roi de Castille et d'Aragon. Quand vient l'heure pour toi de découvrir ton futur mari, tu es enchantée même impatiente d'enfin le voir en vrai. J'ai vite compris que la politique et la gestion ne t'intéressaient pas outre mesure, tu n'avais que Philippe Lebeau en tête. Alors quand vient enfin la rencontre tu tombes follement amoureuse de lui, c'est ton mari et tu lui donneras un amour sans limite. Comment te dire Jeanne? Tu dois me maudire là où tu es, mais j'ai détesté cet homme, j'ai tellement eu pitié pour toi qui était si folle de lui alors que lui n'avait pour toi que suffisance et intérêt personnel. Cette descente aux enfers se fera lentement, même sournoisement pour toi, et tu ne verras rien, car, l'amour t'aveugle tant. Ton histoire est si intéressante et enrichissante mais tellement triste je trouve, de voir comme ces gens se sont servies de toi et de voir comment tu finis. Alors moi, tout au long de ma lecture je me suis demandé pourquoi tu serais enfermée dans cette citadelle, pourquoi tant de secret autour de toi. Puis, j'ai compris et ça a été malheureux de voir que finalement ta malédiction à toi, été d'aimer. J'espère qu'aujourd'hui tu reposes en paix et qu'enfin tu as trouvé le repos que tu as si bien mérité. Bien à toi, douceurplume.
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Un amour fou

Un amour fou 🏰

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Plongés en 1509, on va suivre Jeanne la Folle, fille de Ferdinand et Isabelle. Elle se retrouve enfermée dans son palais, où elle y restera 46 ans, tenue par le secret absolu. 🤫

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Jeanne éprouve un amour toxique envers Philippe, l’aimant du premier regard jusqu’au dernier souffle, malgré ses trahisons et son infidélité, qui n’alterneront en rien les sentiments puissants qu’elle aura éprouvé toute sa vie🌟

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Avec des parents obnubilés par le mariage et le pouvoir, et une fille qui n’aspire qu’à l’amour, le contraste est fort. Tandis que les 5 enfants mènent leur vie selon les codes.

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Au fil de ce roman, on comprend pourquoi Jeanne est surnommée la Folle. Mais, on suit surtout une femme détruite par la vie, et privée de soutien. Voyant sa famille dépérir, sous ses yeux.

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Ce roman était une belle découverte et une plongée à l’époque de l’inquisition, de la colonisation des Amériques et de la reconquista. 🇪🇸

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Alors, prêts à découvrir des secrets de famille déchirants? ✨
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Un amour fou

Jeanne de Castille, fille d’Isabelle la Catholique et de Ferdinand d’Aragon, épouse Philippe le Beau, souverain des Flandres. Dès qu’elle le rencontre, Jeanne est complètement éprise de son mari et l’aime d’un amour fou. Mais son destin sera bien sombre entre les tromperies de son époux, l’affrontement entre son père et Philippe pour le trône d’Espagne et les multiples trahisons et manipulations.



Étant amatrice de romans historiques, j’ai beaucoup apprécié celui-ci qui met en lumière le destin de Jeanne de Castille, aussi appelée Jeanne la folle, ainsi qu’une partie de l’histoire espagnole. Ne connaissant que peu de choses de cette période, j’ai trouvé ce récit très intéressant !



L’autrice dresse le portrait de Jeanne et de cet amour non réciproque mais aussi de sa relation avec son père Ferdinand, pour qui elle ressent une admiration sans faille mais reçoit si peu en retour. Peu intéressée par la politique, Jeanne se met en retrait au profit de son mari lorsqu’à la mort de sa mère, elle devient reine de Castille. Face à un époux qui cumule les conquêtes, Jeanne est prise d’une jalousie maladive qui la fera peu à peu sombrer dans la folie, dont se serviront Philippe et Ferdinand pour tenter de prendre le pouvoir en la manipulant.



Malgré certains passages qui m’ont un peu perdus par moments, c’est un roman très riche en faits historiques et qui se lit très bien !
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Le gardien du phare

Etant attiré par les phares et les romans maritimes j'ai extrait ce livre d'une bibliothèque de rue : comme plus ou moins certains personnages, j'ai attendu, espéré, que ce gardien de phare se pointe et qu'on gravisse les marches de celui-ci. Sans dévoiler l'intrigue je précise donc que, bien que se passant sur une île et un îlot - dont je n'ai pas trouvé trace sur une carte (mais cela pourrait être l'île aux marins et l'île aux pigeons..) - ceci n'est pas du tout un roman maritime mais plutôt un roman psychologique au féminin, organisé en pièces de puzzle sans qu'on sache bien qui s'exprime ni quand, et qui peu à peu prennent leur place pour que l'histoire soit clarifiée.

Donc un roman réfléchi, pensé, conçu puis déconstruit. Le style, peu descriptif, m'a semblé plutôt de qualité et y sont élaborés des portraits, principalement de femmes, des trajectoires de vies en même temps qu'une ambiance générale de ce coin du monde où il ne semble pas facile de s'épanouir (St Pierre-et-Miquelon).

J'ai senti l'auteur (ou plutôt faudrait-il dire "l'autrice" - mais j'ai un peu de mal à adopter ce mot) aux côtés de ces femmes, s'intéressant à leurs vies qui expliquent leur situation. C'est un écriture qui tente de les comprendre, de les soutenir.

Je suis allé jusqu'au bout car le livre m'a paru suffisamment bien fait pour avoir envie de connaître le dénouement mais j'ai trouvé cela globalement sombre, triste, presque déprimant (et ce n'est pas mon caractère !).
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Les années Trianon

J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman, qui m’a plongée dans l’intimité de la Reine Marie-Antoinette tout en faisant le parallèle avec la situation politique et économique du Royaume, préfigurant la Révolution à venir. Je l’ai dévoré, et j’en redemande !



Bon, j’avoue, je ne suis pas tout à fait impartiale, Marie-Antoinette faisant partie de ces figures historiques qui me passionnent. J’ai déjà lu plusieurs biographies la concernant, et je me demandais ce que celle-ci allait pouvoir m’apporter de plus. Et à ma grande surprise, j’en ai appris énormément ! Car ce roman n’est justement pas une biographie, mais un parallèle entre la frivolité et l’oisiveté de la Cour – particulièrement du cercle de la Reine – et la situation du peuple et de l’économie du royaume. Et même si cela est évoqué dans les biographies que j’ai pu lire, la Révolution apparait davantage comme un événement soudain, imprévisible. Alors que clairement, depuis Louis XIV, c’était prévisible…



Catherine Hermary-Vieille a réalisé un incroyable travail de documentation pour ce roman, et cela se sent très clairement. J’ai fait partie du cercle enchanté de la Reine pendant les 400 pages de ce livre, ai vu passé les amis, les intrigants, entendu les messes basses et participé aux jeux et pièces de théâtre. Nombreux sont les personnages de ce livre, et pourtant je ne me suis pas sentie perdue. Chaque « favori » évolue, les destins de chacun change avec les années et en fonction de l’évolution politique du royaume. On ne parle pas que de la Reine, on parle ici de la Cour, de ceux qui participent aux décisions politiques, qui dictent le climat politique. Ce roman est une véritable chronique de l’époque, et je l’ai trouvé fabuleusement addictif !



Il a beau être très complet, ce livre n’en reste pas moins au roman. Et oui, les dialogues, voir probablement certaines scènes, sont inventées, mais toujours au service d’un événement s’étant réellement réalisé. La plume de Catherine Hermary-Vieille est très addictive, car elle arrive à instaurer de la fluidité et de l’énergie dans ses quelques descriptions. Elle module son récit de manière très intelligente, et il se lit tel l’histoire d’un groupe d’amis (oui bon, certes pas n’importe quels amis, je vous l’accorde).



Ce roman est un petit coup de coeur pour moi, car il contient tout ce que j’adore dans le roman historique; il m’a appris des milliers de choses tout en me faisant découvrir une histoire/Histoire passionnante. C’était mon premier roman de Catherine Hermary-Vieille; depuis cette lecture, quelques romans ont déjà atterri dans ma bibliothèque ! Si la période vous intéresse, foncez, c’est une mine d’informations !
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D'or et de sang

Dans ce roman, nous suivons les enfants d'Henri II et Catherine de Médicis, du couronnement de François II à la mort de Margot. Le début est très rapide, peut-être un peu trop. Par la suite, le rythme ralentit et nous suivons les règnes de Charles IX et Henri III tandis que celui d'Henri IV est assez rapidement relaté.

L'auteure s'attache à exprimer la personnalité des personnages à travers les événements de cette période très trouble. Charles IX, tiraillé entre sa mère et Coligny, rongé par l'indécision. Henri III, jeune homme raffiné et sûr de lui, détruit par la royauté. Les femmes ne sont pas oubliées avec Catherine de Médicis, négociatrice politique farouche mais mère ratée. Enfin Marguerite de Valois, belle princesse débauchée et superficielle mais aussi tendre. Bref une galerie de personnages réussie et une belle leçon d'histoire.
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Le roman d'Alia

histoire d'Alia nous entraîne mais la vie de la personne d'un certain âge que son fils envoie en maison de retraite est assez ennuyeuse et quelconque
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Un amour fou

Le décor est planté avec les enjeux politiques de cette époque : Christophe Colomb qui ramènera l'or du nouveau monde aux souverains espagnols. L'or qui détruit tout. Jeanne se retrouvera l'héritière d'un royaume qu'elle ne gouvernera jamais. Broyée entre son époux, Philippe de Flandres qu'elle aime à la folie et à qui elle cède tout, elle sera aussi un jouet entre les mains de père au décès de sa mère Isabelle. Jeanne finira sa vie enfermée, surveillée. Au fil des années de claustration elle perdra la raison. Beau roman, qui plante le décor d'une époque où se bâtit un empire : celui du futur Charles Quint : le fils de Jeanne.
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Le gardien du phare

Structure, images, langue, sujet, nombre de personnages ?

Trois femmes isolées sur une île, de nombreux personnages dont les identités et les liens sont durs à établir, un paysage humide, chargé d'embruns, une île inexistante sur la carte de Saint-Pierre et Miquelon, un gardien de phare invisible . J'ai peiné, avancé par petits bouts dans ma lecture, essayant de coller les morceaux du puzzle que l'auteur avait mis devant moi. Et finalement, grâce aux 30 dernières pages, un vent d'air frais, un ciel bleu perçant à travers les nuages ont éclairci mes pensées sombres et m'ont donné envie de recommencer ma lecture avec un nouveau point de vue ! Quelle différence ! Et je ne m'étais douté de rien !



Un plaidoyer pour les femmes et leur destin.
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Merveilleuses

Hermary Vieille Catherine

Merveilleuses

1794, la Terreur oubliée, une fureur de divertissements et d’excès enfièvre Paris. Jouissance et plaisirs sont les mots d’ordre de Merveilleuses

Les égéries du jour, frivoles, légères et charmantes ; elles collectionnent les amants comme d’autres les chapeaux, lancent les modes les plus provocantes.

Mais qui sont-elles ? surtout Rose et Thérésia mènent le bal et les hommes au pouvoir par le bout du nez.

Pour lire ce livre il m’a fallu en lire autant dans Wikipedia car l’auteure a donné à foison une quantité impressionnante de noms, de renseignements et si l’on ne connait pas suffisamment la période de la chute de Louis XVI et Marie Antoinette et tout ce qui a suivi, la Terreur, Robespierre, les révoltes de Lyon, les Chouans, les muscadins, les jacobins, les accusations un jour et les mises au pouvoir des même personnes un autre jour, on est facilement perdus dans cette période particulièrement mouvementée traversée par la France

Mais ici, ce sont les merveilleuses oui.

Rose, qui arrive de sa Martinique natale et est destinée à devenir l’épouse d’Alexandre de Beauharnais.

(petit détail, elle n’osait pas sourire, vu l’état de ses dents étant donné qu’en son pays on mâchait énormément du sucre de canne)

De lui, elle aura deux enfants Eugène et Hortense, mais le mariage est vite compromis et lui de son côté a une maitresse et un autre enfant.

Pourtant ils restent amis, mais pour Rose, la vie est faite d’expédiant, de manque d’argent qu’elle trouve auprès d’amants fortunés, de manigances et surtout étonner par l’extravagance.

Entrainant les hommes dans leurs amours, leurs ambitions et leurs conspirations.

N’oublions pas que les noms se font et se défont en peu de temps.

C’est une période que je connaissais mal et fut étonnée de tout ce faste, ces soirées légères et frivoles à grands frais alors que la population ne trouvait pas une miche de pain.

Et Rose, amie de Barras qui voyait arriver de sa Corse natale un petit bonhomme, mal dégrossi, piètrement vêtu, avec toute une famille.

Barras pourtant sent en lui un personnage particulier et en profite pour se débarrasser de Rose et le pousser dans ses bras.

Ce petit Corse, est fatalement Napoléon Bonaparte et il s’enflamme pour Rose qu’il appelle Joséphine.

Une autre vie va commencer pour elle, il va devoir sur les ordres de Barras s’occuper de la campagne d’Italie puis d’Egypte, et voudrait que sa femme l’accompagne, mais elle aurait aimé rester faire des folies et du tapage en France aux côtés de ses amies.

Mais doucement le temps des Merveilleuses s’éteint, elles vieillissent aussi, elles sentent le besoin de se ranger, de se caser ; son amie de toujours Thérésia vit avec un banquier son amant à qui elle donne plusieurs enfants, bien qu’avec Tallien son époux elle ait eu une fille.

Et Joséphine aussi prend doucement de l’âge, elle passe des heures à tenter de paraître, usant de tonnes de fards et autres expédients.

Son fils Eugène, elle en est fière, il accompagne Bonaparte et se fait remarquer dans l’armée, sa fille Hortense surtout élevée par ses beaux parents, est devenue une jeune fille, comme on dit bien comme il faut.

Mais elle sent qu’il lui faut la sécurité et elle actionne tous les leviers pour avoir la Malmaison, endroit que Bonaparte apprécie aussi, bien qu’il n’y soit pas souvent, et que Rose-Joséphine habituée au luxe et au faste, trouve outre la pension régulière de son mari Bonaparte, traficote toujours à gauche et à droite, car elle veut toujours le meilleur et le plus beau dans tout.

C’est une immense page d’histoire que l’auteure nous fait lire au travers de ce livre. On y apprend tellement de choses et on peut aussi remettre en place des personnages connus et moins connus tels que des Fouché, des Talleyrand, un jour adulés, un jour bannis.

La recherche de tous ces détails (même les tissus, les fanfreluches, les tasses, les assiettes, les menus et tout le reste, les meubles, les rideaux, tout) a dû demander un énorme travail.

Cela reste cependant , dont l’écriture est faite un livre dans lequel on pénètre, le détail étant, on vit et on voit les scènes, les protagonistes évolués, pour moi c’est superbement écrit sans être le moins du monde ennuyeux.

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