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Critiques de Cédric Sire (2265)
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De fièvre et de sang

Une jeune fille garrottée sur un matelas dans une ferme isolée aux miroirs brisés, deux frangins tortionnaires fangeux, un loup sans réelle existence... et deux flics, Vauvert et Eva Svärta, qui vont interrompre l'innommable...

C'est ainsi que commence ce thriller fantastique qui avait obtenu le Prix Polar de Cognac, en 2010.



Et ce n'est là effectivement que le début d'une enquête et d'une course-poursuite pour ce duo de flics. Un commandant, archétype du bourru insomniaque qui a déjà tout vu, et une Eva qui, n'ayant toujours pas (à 30 ans) surmontée un traumatisme de son enfance, sort un peu du lot à cause de son "look". Femme albinos portant lunettes noires avec blouson de cuir (et occasionnellement corset et cuissardes en vinyle, clin d'oeil de Sire Cédric a l'univers gothique qu'il semblerait affectionner).



Avec ces deux-là (et un troisième larron, bel homme) nous avons droit à des continuels shoots d'adrénaline tout au long de ses 450 pages au rythme fiévreux et imbibées de sang. Ça dégouline par baignoires entières, comme dans chaque série B qui se respecte.

Mais peu importe, captivée par l'intrigue, basée sur un fait historique devenu légendaire et remanié ici à la sauce illuministe, on se laisse prendre (avec délectation pour les âmes non-sensibles !) dans ce filet englué par de très mauvaises et sordides intentions.



La confrontation et la finale tumultueuses des super-flics avec le Mal incarné ne m'ont pas vraiment convaincue (c'était un peu "trop"), et je reproche aussi à ce livre d'avoir considérablement raccourci mes nuits de sommeil, mais encore une fois... qu'importe... j'ai tout avalé avec frénésie !

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De fièvre et de sang

Ce que j’ai ressenti:…Laisse moi …apprécier la Fièvre et le Sang…





Laisse moi…



…Poser mes ailes sur le rebord de mon blog. Emprunter le temps d’un instant la robe ajustée de la comtesse Báthory. Mettre un masque de porcelaine, froid, glacé. Devenir un monstre, le temps d’un instant.



Laisse moi…



…Basculer dans le monde étrange de la nuit. Prier des dieux oubliés. Leur adresser mes rêves fous, mes espoirs inavouables, les actes qui craignent la lumière du jour. Passer de l’autre côté du miroir. Envahir les ombres.



Laisse moi…



…Caresser la fourrure des loups. Plonger dans leurs regards hypnotisants. Sentir leur odeur fauve. Les soumettre à ma volonté.



Laisse moi…



…Toucher du doigt la profondeur des abysses de l’âme humaine. Me noyer dans la folie. Traverser des mondes obscurs. Rencontrer une nouvelle forme de vampires.



Laisse moi…



…Gouter au Sang. Etre prise de fièvre.Ne voir plus que le rouge et ses dégradés. Me baigner dans un bain écarlate. Ressentir la puissance du pouvoir. Infliger la peur. Faire couler à flots, la vie.



Laisse moi…



…Admirer un auteur qui m’a entraînée jusqu’au bout de son imagination, jusqu’au bout de l’horreur. Aimer les lignes sombres qu’il trace, la puissance de son univers.M’enfermer dans cette bulle de terreur. Trembler de plaisir en me confrontant à mes pires cauchemars. Ronger mes ongles quand la tension est trop intense. Partir au delà de la raison, de la logique,de la réalité. Juste apprécier ce moment de lecture exceptionnel.



Laisse moi …



…Redevenir Stelphique, et hurler à la lune, mon coup de cœur, pour ce thriller fantastique.


Lien : https://fairystelphique.word..
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La mort en tête

Merci à Babelio et aux éditions 'Le pré aux clercs' pour ce livre reçu dans le cadre de Masse Critique, qui m'a vraiment accrochée (lu en moins de 24 heures), m'a plutôt plu, mais ne m'a pas séduite complètement...



Même sans avoir lu les épisodes précédents et donc sans connaître Eva et Vauvert, on rentre facilement dans l'histoire de ce journaliste psychopathe, fasciné par deux choses, la balle fichée dans son crâne qui n'est pas parvenue à le tuer et les meurtres qu'il commet depuis 10 ans, les maquillant en suicides et autres accidents... Dès qu'il croise Eva, commandant de police albinos, enceinte et vaguement extra-lucide, il devient obsédé par elle et en fait sa proie. En compagnie de son collègue et amant Vauvert, elle doit donc mener l'enquête, lui échapper et surveiller son étonnante grossesse glaciale, au cours d'un thriller sanglant jalonné de paranormal de plus de 500 pages.



Avec une mort violente toutes les 10 pages en moyenne et des phénomènes étranges presque aussi souvent, Sire Cédric parvient à créer le suspense, il m'a même fait un peu penser à JC Grangé... Plus précisément à une imitation presque réussie de JC Grangé, parce que le style plutôt plat et le côté 'too much' (d'hémoglobine, de fantastique, de technologie, d'affrontements...) ont quelque peu gâché l'ensemble à mes yeux : au bout d'un moment, j'avais envie de rire devant ces 3 héros toujours-blessés-jamais-morts-ils-sont-invincibles-ou-quoi. Cela dit, la lecture était plutôt agréable et je tenterai peut-être à nouveau ma chance avec Sire Cédric d'ici quelques années, pour voir comment il évolue.



Je voudrais terminer par une remarque sur le dos du livre : c'est quoi cette mise en scène à la Dracula pour la photo de l'auteur ? Les cheveux longs lâchés, les yeux noircis au khôl, le teint pâle, le regard ''intense'' fixé sur nous, la tenue noire... Très honnêtement, j'ai repoussé ma lecture pendant 15 jours rien qu'à cause de ça. Peut-être suis-je devenue une vieille conne superficielle et pseudo-intello...
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Vindicta

Coup de cœur pour ce roman de Cedric Sire (anciennement Sire Cedric). Un thriller de haut vol sans aucune part de fantastique, ce qui change des précédents romans de l'auteur. Par moment, c'est un peu gore et il faut avoir le cœur bien accroché mais sinon impossible de lâcher le bouquin. L'histoire est bien pensée et pour ma part j'ai aimé le dénouement. Malgré un rythme soutenu, j'ai eu le temps de m'attacher aux personnages qui finalement ont des personnalités assez complexes et donc intéressantes...
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Du feu de l'enfer

Compliqué pour moi de mettre une note juste à ce livre. En effet, je ne suis pas très friande de ce genre d'histoires un peu trop gores et horrifiantes. Mais voilà, le livre m'a été dédicacé et Sire Cedric est une personne vraiment très sympathique alors je l'ai lu, c'était bien la moindre des choses, et je ne peux pas dire que j'ai été déçue.

Dans son genre littéraire, c'est un très bon roman qui mériterait au moins quatre étoiles ou plus. Non seulement je n'ai pas été rebutée par les invraisemblances (fréquentes dans ce type de roman), et pour cause je n'en ai pas trouvé, ou en tous cas pas qui soit rédhibitoires mais en plus j'ai vraiment été happée par l'efficacité du récit. C'est un vrai page-turner et franchement je suis passée par toutes les émotions avec l'héroïne Manon. Sire Cédric est d'une intelligence remarquable, son récit est parfaitement équilibré, les chapitres sont courts, l'action est soutenue, les moments de répit ou le lecteur peut souffler se font de plus en plus rare au fil de la lecture, le suspens est distillé juste comme il faut, on se doute, on est pas sûr et finalement on est pris au piège et la fin est plus que réaliste.

Alors non franchement je n'ai rien à reprocher à ce roman, c'est du très bon et je le conseille à tous les amateurs du genre. J'ai finalement mis 3,5 étoiles car les frissons d'horreur et de dégoût, juste pour le plaisir, ce n'est décidément pas mon truc.
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La mort en tête

Et encore une très gros coup de cœur pour ce Sire Cédric qui me conforte dans l'idée qu'il y a des génies de l'écriture sur Terre !!!



Pour ce nouvel opus, nous retrouvons Éva Svärta, héroïne fétiche de l'auteur, Sire Cédric. Elle est toujours à Paris, affectée à la brigade criminelle, elle a 33 ans, elle est enceinte de 4 mois. Seule la semaine car Alexandre Vauvert est toujours commandant au SRPJ de Toulouse. C'est impossible pour eux deux d’abandonner leur travail respectif !!! Ils sont donc séparés de 700 km...



Ici, le méchant c'est Dorian Barbarossa, journaliste pour une télé réalité. Son truc c'est de filmer pour dénoncer... Il film un enfant en train de se faire exorciser par un prêtre (pas très catholique), sous le regard complice de son oncle et de sa tante. Franck Guillaume, un pseudo prêtre, aurait du être ordonné, mais ne l'est pas...

Quand Eva arrive sur les lieux de l’exorcisme, elle découvre que toute la scène a été filmée par le journaliste. Elle visionne avec horreur 2h30 d'une séance intense.



Alexandre de son coté enquête sur une affaire qui revient à la lumière du jour et qui inclus le mari de son ex femme. On avait déjà croisé ce neurochirurgien dans un opus précédent. Il était alors accusé de viole sur une jeune femme que nous retrouvons ici suicidée. Le médecin est accusé de trafic d'organe. Alexandre va devoir affronter son ex femme.



Pendant ce temps Eva, à Paris, ressent des troubles étranges, elle fait de drôles de rêves, comme des visions prémonitoires. Alexandre voit que Eva ne va pas bien, lui rien ne lui réussi, il décide de tout lâcher et de monter sur Paris retrouver Eva. C'est alors que tout va basculer pour eux deux. Ils vont devoir fuir la police pour ne pas être pris et surtout ne pas être en garde à vue, il leur faut du temps pour pouvoir élucider le mystère qui plane sur eux... Ils vont devoir sauver leur peau tout en trouvant qui veut les tuer et surtout pourquoi...



Nous avons ici, un excellent thriller. L'auteur, Sire Cédric, brise encore une foi les codes classique en mettant en danger les policiers qui deviennent les « méchants » et le tueur, serial killer je pourrais dire, qui passe pour un « bon » journaliste qui ne fait que son job !!!

Sire Cédric, a su, ici, ajouter sa patte personnelle en ajoutant tout un coté fantastique tout à fait crédible et qui s’intègre parfaitement dans cette histoire.



Ce livre est une vraie bombe, il m'a prise et ne m'a pas lâché, je sais, je dis ça à chaque fois, mais c'est toujours la même chose avec Sire Cédric, quand je commence un de ses livres, je ne peux pas m'arrêter avant la fin. La fin, parlons en, quand on pense que le livre est presque fini et bien, non, il n'en est rien, on va de surprises en surprises, de rebondissements en rebondissements !!!

Oui, j'ai eu peu pour Eva, oui je l'ai cru morte plusieurs fois, oui je pensais qu'ils allaient tous y rester, que cette histoire n'aurait pas de fin, enfin pas celle que Sire Cédric avait prévu...



Un thriller à couper le souffle !!!

A lire absolument !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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De fièvre et de sang

Un roman entre polar et fantastique, divertissant mais pas prenant, de l'honnête "littérature de gare". Une "sérial killeuse" atteinte de la maladie de mathusalem pactise avec des dieux oubliés pour qu'ils lui rendent jeunesse et immortalité. Pour cela, elle doit leur faire l'offrande du sang de 70 jeunes filles.

Editions Le pré aux clercs, Pocket, 583 pages.

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Le premier sang

Excellent thriller, palpitant, addictif, entre réel et surnaturel.

Ils sont cinq étudiants en histoire à s’être réunis il y a trente ans pour célébrer des messes sataniques dans une petite chapelle au fin fond des Pyrénées et vouer leur âme au diable afin d’en obtenir richesses et pouvoir. Aujourd’hui l’un d’entre eux semble vouloir se venger en assassinant un par un, chacun des adeptes lors d’un rite barbare bien particulier. Mais l’intrigue de Cédric Sire va bien au-delà qu’une simple vengeance. Il entraîne le lecteur vers un dénouement insoupçonnable où le mot fin n’a pas sa place…

Editions le Pré aux Clercs, Pocket, 656 pages.

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Écouter le noir

Même si je ne suis pas une grande adepte des nouvelles, quand elles sont réunies et présentées par Yvan Fauth (@Gruz sur Babelio), il m'est difficile de résister ! Cette collection sur le "Noir" dont chaque volume est axé sur un sens différent est particulièrement attractive, les meilleures plumes du genre s'y trouvent réunies, parfois en duo, comme c'est le cas pour les deux premiers récits. Contrainte à respecter : chaque histoire doit donner une large place à l'ouïe.



Barbara Abel et Karine Giebel (rien de moins que deux de mes auteures préférées, quand même !) ont co-écrit "Deaf", où se mêlent l'histoire d'un couple de jeunes fugueurs sourds qui craint d'être séparé, et celle d'une mère prise en otage par des braqueurs et coincée dans le coffre de leur véhicule. Terrifiant, je me suis mise dans la peau de cette femme et me suis rongé les ongles d'angoisse ! Une de mes nouvelles préférées, suffisamment longue pour bien l'apprécier.



On passe à "Archéomnésis" de Jérôme Camut et Nathalie Hug, qui eux ont l'habitude d'écrire ensemble leurs romans, comme "Islanova" par exemple.

Le registre est très différent, on est plus dans la science-fiction. Une réunion virtuelle entre un "gardien" terrien, une femme décédée depuis longtemps, un tricentenaire, une Intelligence Artificielle et une jeune femme envoyée avec des milliers d'autres pour coloniser une nouvelle planète. Le thème du son est bien présent, mais pas vraiment en accord avec le reste du recueil à mon avis, j'ai trouvé ce récit assez inintéressant, et ne m'y suis pas attardée.



"Tous les chemins mènent au "hum" " de Sonia Delzongle (encore une de mes chouchoutes). Là, on revient au coeur du sujet avec cet homme qui souffre de Bruit dans la tête, tout comme d'autres malheureux "humeurs" comme on les surnomme, répartis dans des endroits précis sur la Terre. Ce qui pourrait n'être qu'un banal problème d'acouphènes va se révéler un véritable fléau... Une quinzaine de pages seulement, mais une histoire complète et bien construite, pari réussi pour ma part. Cette nouvelle est d'ailleurs développée dans un roman : "Le dernier chant"



"Ils écouteront jusqu'à la fin" de François-Xavier Dillard, un auteur que je ne connais pas encore, mais dont je note le nom. Sa nouvelle est construite en plusieurs chapitres et conte l'histoire d'un violoniste virtuose que sa quête d'une oeuvre inédite de Tchaïkovski va mener aux frontières de la folie, et bien plus loin encore pour ses auditeurs... Une histoire surprenante et originale, dont j'ai apprécié la chute, même si je l'ai vue venir.



Ensuite arrive "Bloodline", de R.J. Ellory, l'histoire de soeurs jumelles, Janine et Carole, très fusionnelles comme le sont souvent les jumeaux. Janine est sourde, ce qui n'empêche pas une totale compréhension mutuelle. L'histoire alterne entre des souvenirs, en italique, et le temps présent où un homme se fait violemment percuter par une voiture et est pris en charge à l'hôpital par Carole, infirmière. J'ai aimé cette histoire de "liens du sang" que rien ne rompt, cet amour indéfectible d'une soeur prête à tout pour sa jumelle. Les passages en italique sont particulièrement touchants.



On change de registre avec "Un sacré chantier", de Nicolas Lebel, dont je n'avais jamais rien lu, et si je me base sur cette nouvelle, je ne lirai rien. Elle est très courte, elle parle d'une femme qui est convoquée au commissariat, où elle va se retrouver confrontée à son patron contre lequel elle a porté plainte pour agression sexuelle. Le commissariat est en travaux, et le bruit engendré va perturber l'entretien... Bon, la façon dont la jeune femme est traitée est très choquante, mais à part cela, je ne comprends pas bien ce que ce texte vient faire là, excepté le bruit ambiant il ne rentre pas vraiment dans les critères.



Heureusement, ensuite on enchaîne avec "Zones de fracture" de Sophie Loubière. Même si je n'avais pas particulièrement apprécié "Cinq cartes brûlées", son dernier roman, cette nouvelle d'une quarantaine de pages, racontée de cinq points de vue différents est plaisante et aboutie. On entendra la victime, qui n'a rien "entendu venir" justement, son mari, qui a entendu trop tard, sa fille, qui ne supporte plus ces bruits-là, son amant, qui n'a pas tout compris, et le témoin de la scène qui n'a pas tout vu mais a tout entendu. Une nouvelle bien construite qui fait partie des meilleures du recueil à mon avis.



"Echos" de Maud Mayeras, (dont j'ai hâte de lire la dernière parution : "Les Monstres") prend la suite avec son héros Charlie, un petit garçon de 7 ans qui souffre d'hyperacousie, et dont le grand frère Lucas est mort écrasé par un chauffard. Mais voilà, un an plus tard Charlie entend Lucas qui pleure en appelant leur maman, elle qui est partie après le drame...

Sans doute la plus noire de ces histoires, qui m'a littéralement fait frémir.



Avec "La fête foraine" de Romain Puertolas, on change à nouveau complètement d'univers, c'est bien plus léger, ce qui permet de souffler un peu ! Romain et Patricia ont loué un appartement par le biais d'une de ces plateforme que nombre d'entre nous utilisent, ils ont choisi de passer des vacances en amoureux aux Canaries. L'appartement est vaste, très lumineux et surtout...très sonore ! Où l'on se dit qu'il faut parfois se méfier des petites annonces. C'est drôle, rafraîchissant au milieu de toute cette noirceur et même si l'on voit gros comme une maison où l'auteur va en venir j'ai souri de bon coeur.



L'accalmie est de courte durée, "Quand vient le silence" de Laurent Scalese se charge de nous remettre dans un bain sombre et glauque. Xavier vient de se faire virer comme un malpropre de son boulot et il a noyé sa rancoeur dans l'alcool avec un copain avant de rentrer chez lui en voiture, bien éméché. Une silhouette surgit dans la nuit, il ne peut éviter la collision. Mais la jeune fille qu'il a heurté est encore vivante...

C'est l'histoire d'une vengeance horrible, glaciale, avec une touche de fantastique, ça vous prend aux tripes et vous laisse hébété, tous vos sens en déroute.



Et ce n'est pas avec "Le diable m'a dit...", de Cédric Sire, que vous allez reprendre vos esprits ! Joan, écrivain, a perdu sa femme Dahlia dans d'horribles circonstances 12 ans auparavant, tuée par un maniaque qui laissait toujours le même message auprès de ses victimes : " le diable m'a dit de le faire". Après celui de Dahlia, les meurtres ont pris fin, mais Joan vient seulement de retrouver goût à l'écriture quand il est brutalement enlevé et séquestré dans un endroit où le seul son est celui de l'eau qui s'écoule. Ce son est une allusion aux endroits où ont été retrouvés les cadavres autrefois, toujours immergés dans des lacs, des rivières ou dans le réservoir du château d'au pour Dahlia. La suite relate le face-à-face (aveugle) entre Joan et son ravisseur, jusqu'à l'explosion finale.

J'ai moyennement apprécié, certains éléments sont à la limite de l'incohérence, mais l'ambiance est prenante.



Et nous voici au bout de ce recueil très varié, avec d'excellentes surprises et deux ou trois déceptions. La plupart de ces nouvelles sont fort bien construites et n'ont pas engendré chez moi de frustration même si certaines sont très courtes. Je félicite Yvan Fauth d'avoir réussi à rassembler tous ces talents autour de cette thématique pas si évidente. Comme il l'explique en introduction, le sens de l'ouïe revêt une importance particulière pour lui qui souffre d'acouphènes et d'hyperacousie, mais qui a réussi à transformer ce handicap en élan positif.

Ma note un peu mitigée est due aux trois nouvelles qui m'ont moins "parlé", mais à peine "Ecouter le Noir" terminé je me suis précipitée à la médiathèque pour y récupérer " Regarder le Noir", que je me réjouis de découvrir très bientôt !



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Vindicta

Aimant laisser du temps aux bouquins de voir leur succès se décanter, je n’ai pas pu me retenir, très longtemps, d’abord d’ouvrir et de parcourir une puis deux pages de « Vindicta », avant d’être complètement happée par son histoire.



Sire Cédric est un auteur dont j’aime particulièrement la plume, alliant à la fois le monde du thriller à celui du fantastique (même si dans son dernier opus « Du feu de l’enfer », il fait – un peu – un pas de côté.. ). En plus d’apprécier son travail, je ressens la même chose pour la personne. J’ai eu la chance de le rencontrer à la Foire du Livre de Bruxelles et malgré son succès, il est resté une personne très humble et très accessible pour ses lecteurs, prenant le temps avec chacun d’eux de discuter et de prendre de leurs nouvelles.



L’auteur revient auprès de ses lecteurs avec un nouveau pseudonyme (Cédric Sire en lieu et place de Sire Cédric) et a signé auprès d’une nouvelle maison d’édition : Métropolis. Par son écriture incisive à nouveau, ce livre est terriblement addictif dès les premières pages tournées.



C’est l’histoire d’un braquage (d’un semblant organisé) par 4 petites frappes avides d’argent facile et qui tourne mal lorsque les braqueurs tuent un enfant en s’enfuyant. Cette mort ne pourra pas rester impunie car un tueur mystérieux et sanguinaire décide de se venger vaille que vaille, quitte à laisser plusieurs cadavres mutilés dans son sillage.



Certaines scènes sont clairement bien gores et risquent de choquer les âmes les plus sensibles d’entre vous. Pourtant, une fois prise entre ses griffes, je n’avais qu’une idée en tête : reprendre ma lecture.



Alors que certains personnages prennent la forme d’anti-héros, l’auteur s’amuse avec vos nerfs grâce à une cohésion d’une rare force et d’une intensité phénoménale. Son style d’écriture reste, au fil de ses écrits, très visuel et imagé permettant aux lecteurs de s’implanter dans les décors. J’espère qu’un scénariste ou un réalisateur aura la géniale intention d’en faire un film ou une série, tant cela sera une mission aisément réalisable.



Vous l’aurez compris, ce thriller fera partie des mes petits coups de coeur de l’année. Je savais bien qu’en l’ouvrant, je n’avais que très peu de chance d’être déçue. Mais si vous cherchez un livre qui va vous scotcher littéralement, vous empêcher de le déposer et vous hanter encore longtemps une fois la dernière page tournée, je vous l’ai tout trouvé.



De par la qualité des auteurs ayant déjà signé (Frédéric Mars, Cédric Sire, Cyril Carrere,…) auprès de cette dernière-née dans le milieu de l’édition, Métropolis a déjà tout d’une grande. Elle sera forcément dans mon collimateur quant à ses prochaines publications.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Du feu de l'enfer

Gniaaaaaaahahahahaaaa !



Bah quoi ? tic nerveux de la paupière (droite), dents qui grincent, sueur froide...



Quel talent, mais quel talent ! Sur un sujet vu et revu et un sentier devenu ornière à force d'être fréquenté, l'auteur nous livre un page-turner haletant, épuisant, cauchemardant (avant qu'on me fasse la remarque, je sais, je SAIS, c'est cauchemardesque normalement. Mais ça ne rimait plus... Ok je sors !). Dans la ville de mon enfance, qui plus est, où je vais de temps en temps retrouver ma famille... Je connais tous les noms, tous les endroits cités, argh !



Je vais vous dire un secret : rares sont les auteurs qui me font faire des cauchemars. Très rares même, ils se comptent sur les doigts d'une main. Et même la moitié des doigts d'une main... Mdr !

Et me voilà réduite à ne lire Sire Cédric que pendant la journée. Ce matin je m'étais donc dit "tiens, je vais lire un petit bout...".

Et je l'ai fini.



Trop vite, comme toujours. Mais que voulez-vous, il est inlâchable ce livre, c'est terrible !

Il y a un truc dans sa façon d'écrire, qui me parle aux tripes (c'est obligatoire pour que ça m'atteigne autant d'ailleurs). Ses personnages sont excellents, autant les affreux (totalement fadas comme on dit par là-bas) que les autres, les "bons", toujours fêlés comme je les aime, borderline, tellement humains.

Manon forte et fragile, Ariel lâche à avoir envie de lui taper dessus à longueur de livre, les amis, même les racailles sont vraisemblables.



La plongée en abysses troubles de Manon est inexorable, incontournable, et le talent de l'auteur est tel que j'ai pas vu comment elle aurait pu faire autrement.

Il n'y a que deux choses qui m'ont un peu fait tiquer :

1 - à Montpellier "ville", la femme qui laisse son sac dans sa voiture ouverte le temps de descendre ses courses est totalement inconsciente, voire folle.

2 - "spoiler"... Donc j'en parlerai pas, c'est un détail... Mdr !



Bref, c'est mené de main de maître, avec un talent consommé pour les rebondissements horribles, une histoire de fous réaliste. Et terrifiante. Et dont la fin fait dresser les cheveux sur la tête...



Bref, c'est très très bon ! Je dois être un peu maso. Mdr !







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De fièvre et de sang

Dès les toutes premières pages, ce roman nous entraîne dans une histoire qui va à cent à l'heure et dans laquelle il faut avoir le coeur bien accroché. Entre les descriptions de tortures, les morceaux de corps déchiquetés, les centaines de litres de sang répandus partout et les hurlements déchirants des victimes, le "gore" est vraiment mis à l'honneur.

L'histoire oscille entre une enquête policière classique de tueurs en série et une histoire fantastique qui flirte avec l'occultisme.

Les personnages sont intéressants et l'intrigue est bien menée, sans temps morts.

Ce roman se dévore, même si l'aspect un peu invraissemblable de l'enquête m'a plus amusée qu'horrifiée.
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Vindicta

Aujourd’hui, je vous propose une plongée en enfer…



Damien, Audrey, Élie et Driss ont tout préparé, un plan nickel ! Ils ont réussi à se procurer les renseignements nécessaires pour braquer sans problème un bijoutier véreux ; et ils sont certains que celui-ci n’osera pas porter plainte. Sauf qu’il y a un léger dérapage et que rien ne se passe comme prévu…



Olivier Salva, policier mis au placard, était en planque avec un collègue quand le braquage a eu lieu, mais son chef lui interdit d’intervenir… La fuite des adolescents va provoquer un accident ; Salva désobéit et va porter secours…



Depuis, un tueur implacable est aux trousses des jeunes braqueurs, et ce n’est pas un enfant de chœur, il tue avec raffinement.



Il y a quelques années, une unité d’élite a été surentraînée au sein de l’armée ; elle est chargée de missions secrètes. Ce roman est constitué du temps présent dans Toulouse et des missions passées dans différentes régions du monde...



Quel lien entre les militaires, le bijoutier véreux et les meurtres en série ? C’est ce que Olivier Salva va tenter de découvrir, mais pour cela il devra désobéir et se mettre en danger bien souvent. Quant à l’hémoglobine, elle, va couler à flots !



Bref, un roman magnifique, on suit les adolescents, les militaires et l’enquête ; il y a presque trois romans en un. Certes il y a de la violence et beaucoup de sang avec quelques cadavres en prime, mais le suspense et les rebondissements sont au rendez-vous et il sera difficile de refermer le livre avant de l’avoir terminé ! Frissons garantis...



À lire en écoutant « Love me forever »de Motörhead, douillettement installé(e) sous une couette, en grignotant des guimauves avec un diabolo menthe (évitez la grenadine, c’est rouge comme le sang). Bonne lecture !



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Vindicta

"Les conséquences d'un acte sont incluses dans l'acte lui-meme " disait George Orwell .

Plus que jamais, Cedric sire va manipuler le lecteur avec son nouveau roman qu il décrit lui meme de

" profondément viscéral", et dans lequel il s'evertue à aborder les concepts de culpabilité et de justice.



Désireux de s'absoudre de sa filiation fantastique, l'auteur va cette fois s' inspirer du plus célèbre des creepypastas: le slenderman.

Au travers de celui-ci, il va mettre en avant l'effet papillon et le dangeureux jeu de dominos d'un banal braquage d'une bijouterie, realisé par une banale bande d'ados à la dérive, sur une banale petite fille.. Sauf que, comme le dit l' expression,quand on ouvre une boite de chocolat, on ne sait jamais sur lequel on va tomber! Pourtant tout paraissait si facile et si sur..



A coté de ça, seul un flic en total chute libre, relegué a un poste de surveillance dont il ne veut plus , va assister à toute la scène.

Une vraie course contre la montre effreinée va s'engager pour lui, avec comme adversaire son passé douteux et les nettes limites de sa nouvelle assignation policiere.



Niveau ecriture, le gros point fort du bouquin pour moi, C'est son rythme.

Intense, tachycardisant,rarement au point mort.

Le recit est basé sur une écriture qui se veut naturellement epurée, avec des mots incisifs, percutants et acides.

les phrases sont épluchées pour ne laisser transparaitre que la chaire suintante et nauseuse de cette histoire et ça en devient meme jubilatoire par moment.



De plus, les chapitres sont extremement courts et contribuent à l' envie inexorable de ne jamais sortir sa tete du livre.

On est quasiment dans le non-stop, toujours au coeur de l'action,



Seul petit hic, je trouve parcontre dommage que Certaines scènes payent un manque de réalisme, avec parfois l'utilisation de certains termes anatomiques assez superfétatoires ,mais ça s'en trouve franchement noyé par la qualité divertissante de ce page turner.



N'hesitez donc plus a le lire si ce n'est toujours pas fait, car Page apres page, cedric sire instille une tension qui monte,monte et monte en crescendo pour finir par exploser en apothéose, avec une fin déroutante et comme on les aime!

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L'Enfant des cimetières

Une famille massacrée par le père qui se suicide, une femme assassinée dans un hôpital, des morts suspectes, mon premier Sire Cédric démarre sur les chapeaux de roue.

L'enfant des cimetières est une légende urbaine, une histoire de fantôme qui hante ces lieux de repos éternel.

Un photographe, ami de l'une des victimes et un policier que plus rien n'étonne mènent, chacun de leur coté, une enquête au péril de leur vie.

Ça commence comme un thriller policier, mais bien vite les démons apparaissent, ça vire au fantastique. Il est fort ce Sire Cédric, il nous embrouille. Entre réel et irréel, deux mondes s'affrontent pour le plus grand bonheur du lecteur.

Quand on commence à croire aux ombres maléfiques, quand on saigne avec les personnages agressés par des créatures invisibles, quand on ne s'interroge même pas sur la vie après la mort, ou quand on ne s'étonne plus de voir des êtres vivants s'entretenir avec des spectres, ben moi je dis que .... la camisole vous guette.

Sauf que là, ne soyez pas inquiet, l'écriture de l'auteur fait son effet. Il vous embarque dans sa folie créative, il a l'imagination débordante et ça tient la route.

Un récit sans temps mort (décidément, ce mot est à la mode...). Une belle découverte pour moi. A suivre....
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Le jeu de l'ombre

Ce que j’ai ressenti:…Une invitation à danser un Rock endiablé sur un pont de toutes les malédictions…



J’adore la légende du Pont du Diable, j’aime beaucoup ses ponts vertigineux qui enflamme l’imagination des gens, et comme les fées ne sont pas sujettes au vertige, aller y faire un tour, quand un, se présente sur mon chemin…Après de là, à le prendre à 170km/h comme Malko, je ne m’y risquerais pas…Mais l’emprunter dans l’imagination de cet auteur, je fonce à tire d’ailes…..



"Le pont du Diable, oui. On raconte que cet endroit attire les âmes en peine."



Sire Cédric arrive toujours à insérer dans ses thrillers, une part de fantastique et de légendes, qu’on adore voir revisiter sous sa belle plume. Ici, la toile de fond a une aura de mystère et de danger diabolique, et j’ai apprécié cette ambiance sombre et musicale: l’autre côté des paillettes, la part des ténèbres des génies inspirés, les failles insondables des hommes…Il a ce souci du détail, des petits « riens » qu’il te posent au détour de son intrigue, pour la rendre juste ce qu’il faut d’intriguante, à la limite du réel…C’est indéniable, j’aime son style…



"Malko est comme ça, un accro aux sensations fortes, un drogué à l’adrénaline. Et sa musique est comme lui. Directe et entière, éclatante dans ses excès."



Il a vraiment un problème ce Swann, et ici, on adore le détester car il incarne tout ce qu’il y a d’horripilant dans ces stars égoïstes et imbus de leurs personnages, et plus que tout, qui ne respectent rien, ni personne…Je pense d’ailleurs décerner à ce personnage, la palme de la goujaterie…Même dans sa détresse, même dans ses tourments, même quand il marche en enfer, il est difficile de ressentir une empathie pour cette pseudo Rock star…Par contre, si je souffrais de cette cécité, je crois que j’en mourrai, donc oui, un minimum de peine quand même pour cette amusie dont il souffre…



"Sans musique, la vie serait une erreur. Friedrich Nietzsche. "



Voici donc un thriller efficace et dynamique, avec cette fangeuse ombre qui lance son petit jeu sanglant, et on se surprend à dévorer plus vite que ce bolide lancé à toute allure, vers cette fin de pont, où le Diable vous attendra peut être, un sourire aux lèvres, et une musique de fond en deux temps…Rock’n’roll, cette lecture…



"L’odeur de la mort le cherche. Elle le suit, où qu’il aille, il le sait maintenant. "


Lien : https://fairystelphique.word..
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Angemort

Ce ne sera sans doute pas pour moi, le livre le plus facile à critiquer.



En préface, l'auteur précise bien que ce livre est pour un public averti, mais je ne suis pas femme a avoir peur pour si peu.



Si l'écritue de Sire Cedric est agréable par certains côtés, elle est auusi déplaisante. L'histoire en elle même est assez bonne et prenante, mais le côté scato et trop gore m'a fait penser trop fortement a un très mauvais film de série Z. Et c'est bien dommage parce du coup l'histoire perd énorméméent en qualité.

La suggestion a parfois plus d'impact sur l'imagination que des descriptions ultra violentes.



Je ressors mitigée de ce livre, en me disant qu'il aurait pu me faire voyager si le trop n'avait pas été aussi présent. Du coup, je ne suis pas sûre de recommencer l'aventure avec l'auteur
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Vindicta

Il y a un petit moment que je souhaite découvrir Cédric Sire. Quand mon regard a croisé Vindicta sur un rayonnage de la bibliothèque je l'ai attrapé sans même regarder le résumé :)

« On entre, on prend le fric, on ressort. Personne ne sera blessé. " Leur plan est sans risque. Le bijoutier ne portera pas plainte pour le vol car son argent est d'origine illégale. Damien, Élie, Audrey et Driss s'imaginent avoir trouvé la réponse miracle à tous leurs problèmes. Ce qu'ils n'imaginaient pas un seul instant, c'est le foutoir qu'ils vont mettre en faisant ce braquage car évidemment, rien mais alors rien du tout, va se passer comme imaginer !

Nous suivons également Olivier qui est loin d'imaginer que la planque qu'on lui a assignée fera de lui le témoin clé d'un cyclone meurtrier, dans le sillage d'un tueur glacial et méthodique que rien ne semble pouvoir arrêter.

Une traque infernale s'engage....

Quand la vindicte est en marche, plus rien ne peut vous sauver....

Vindacta est un thriller époustouflant, haletant, grandiose ! Pourtant, j'ai l'habitude de lire ce genre mais là, il faut bien avouer qu'il m'a scotché du début à la fin.

Les personnages sont surprenants et je ne vais pas tous vous les détailler pour ne pas spoiler.

Nous découvrons quatre jeunes gens persuadés que faire un braquage sera facile étant donné que l'argent volé est de l'argent sale. Mais qui dit argent sale dit... beaucoup de dangers ! Et cela les quatre voyous en herbe semblent l'avoir oublié... dommage pour eux, tant mieux pour nous lecteurs complètement fasciné par les innombrables rebondissements imaginés par l'auteur.

Olivier le flic est un personnage assez trouble de par son passé. Il est difficile à canaliser, en fait parfois qu'à sa tête tout en étant freiné par sa direction.. Ses réactions sont très intéressantes, avec lui on ne s'ennuie vraiment pas.

Et puis il y a une femme, une ombre... Tous surprennent, intriguent et ça donne des passages très forts.

C'est violent, âmes très sensibles s'abstenir. Mais pour les amateurs du genre, Vindacta est vraiment un excellent roman.

L'auteur nous balade des déserts du Moyen-Orient aux villes sombres et silencieuses du territoire français. On voyage, parfois la peur au ventre.

Le twist final m'a donné des sueurs froides. Chapeau Monsieur Sire !

Je ne vais pas en dire plus, à part foncez :)

Ma note : un ENORME cinq étoiles.
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Vindicta

Léger changement de patronyme, prénom – nom. Sire Cédric devient Cédric Sire. Ça peut paraître anodin pour le lecteur mais le glissement ne s’arrête pas là.



Vindicta ancre définitivement l’écrivain dans le réel ; l’encre toujours aussi noire, mais définitivement éloignée de la fantasmagorie. Glissement vers le réel, sans aucun faux dérapage, les deux pieds fermement arrimés au sol. Seul reste le lecteur qui va faire un énorme vol plané, façon encaissement d’uppercut.



Vindicta est un pavé (575 pages) tellement nerveux qu’on y reste accroché, à vibrer au rythme de l’action et d’une narration entêtante. Construit solidement et fiévreusement. Émotionnellement aussi. Black revenge.



Cédric Sire suit son évolution naturelle, comme un poisson dans l’eau maintenant dans ce milieu du thriller « matérialiste ». Parce que de la matière, il y en a dans ce roman (et je ne parle pas seulement de matières organiques). C’est du thriller 2.0, qui est fidèle aux codes du genre, tout en lorgnant vers le polar, et en étant ancré dans notre siècle. Modernité de l’intrigue comme de la narration, en restant attaché aux racines du style.



Ça pulse, ça change de trajectoires comme une balle qui ricoche sur un mur, ça saigne, ça surprend, ça régale. Oui, une régalade pour les fans de thrillers survitaminés.



Moi qui le suis à la trace depuis un moment, je trouve que c’est le roman le plus réussi de l’auteur. De manière très affirmative. Celui qui va lui faire passer un nouveau palier. Même s’il y a quelques passages un brin trop gore pour moi (mais rien d’insurmontable), j’ai palpité au diapason de son intrigue et de ses personnages. Happé par ce labyrinthe qui se termine en carnage.



Ce roman est fun, il est prenant au possible. Vindicta est une belle réussite et Cédric Sire y fait preuve d’une nouvelle maturité tout en restant lui-même. La théorie de l’évolution adaptée au roman noir.



Sous ce « nouveau » pseudo, l’avenir s’annonce radieusement noir pour Cédric Sire, j’en mets ma main à couper (on n’est plus à une près).
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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Écouter le noir

Le bruit, le silence, le danger, la peur, la mort, autant de thèmes abordés dans ces 11 nouvelles.

13 écrivains unissent leurs talents pour nous procurer quelques délicieux moments de frissons littéraires.

J’ai eu plaisir à retrouver Karine Giebel qui s’associe à Barbara Abel pour nous plonger dans une histoire glaçante.

Je ne suis pas particulièrement adepte des nouvelles, j’en lis très peu, mais lorsqu’elles sont de cette qualité, j’en redemande !



Merci à NetGalley et aux Editions Belfond.

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D’où Malko Swann est-il tombé au début de l’histoire ?

D’une falaise
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