AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Cédric Sire (2265)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Du feu de l'enfer

Rebonjour à tous, me revoilà ... je sais ma dernière chronique ne date pas d'il y a longtemps, c'est vous dire si ma dernière lecture était prenante !



Nouveau livre et nouvelle première fois pour moi en cette année 2017. Sire Cédric est, je dois le dire, un auteur dont je n'avais jamais entendu parler. C'est en voyant la couverture de son dernier roman que mon attention a été attirée et je me suis lancé dans sa lecture il y a 3 jours.



Et ... je dois dire ..... que .... je ne suis pas déçu !



Pourtant, difficile d'écrire un livre sur ce thème, des sectes sataniques, vu et revu. Ma dernière expérience dans le style était Hell.com de Patrick Senécal que j'avais trouvé sublime. Et bien ici je dois dire que j'ai été happé par le style et la dynamique apportée au récit par l'auteur. Après chaque chapitre, j'avais envie d'en lire un de plus, un vrai page-turner selon moi.



Donc une toute belle découverte pour moi, à la limite du coup de cœur !

Commenter  J’apprécie          350
L'Enfant des cimetières

Brrr.... Je frissonne encore en refermant les pages de L'enfant des cimetières. Et cette sensation littéraire délicieuse est bien trop rare à mon goût !

Ce livre est mon premier contact avec l'univers et la plume de Cédric Sire. Et je peux dire qu'il est glacial... à souhaits !

Cela faisait bien longtemps que je n'avais retrouvé l'ambiance glauque des romans de cimetières, les descriptions sanguinolentes et nauséabondes qu'aurait pu écrire un boucher de bas étal ou encore une intrigue très bien ficelée qui coupe la respiration, invite aux nuits blanches et prolonge les pauses aux toilettes...

Le plaisir fut immense et intense ! Rien de tel pour me sortir de ma réalité quotidienne bien trop sérieuse, bien trop structurée parfois.

Dans ce roman, il ne faut pas se poser de questions lorsque la vie renaît d'un corps déchiqueté, lorsque les yeux bleus d'un démon possèdent celui qui les regarde, lorsque l'amour fait surgir le spectre de la bien-aimée ou que les mantras magiques éloignent les griffes des ombres. Rien n'est rationnel et pourtant tout se tient, tout s'imbrique, tout tend vers une fin qu'on espère libératrice et apaisante.

Et la fin est loin... 500 pages plus loin...

Mais les pages se tournent avec avidité et plaisir malgré l'horreur. Le temps suspend son cours. Plus rien d'autre ne compte que notre rencontre avec Nathaniel et David, l'enfant des cimetières à la chevelure longue et blanche et le photographe talentueux pris malgré lui dans les fils de la toile d'une folie meurtrière sans précédent.



Chapeau bas, MesSire !

Commenter  J’apprécie          351
Avec tes yeux

Les personnages:



Thomas a vraiment de quoi perdre la boule!!!!Je n’aurai pas aimé vivre cette expérience là dans la vie réelle!!!!!



Nathalie est une jeune gendarme qui en veut, un petit oiseau qui prend doucement son envol dans ses pages!



Il sont tous les deux très attachants dans leur duo pour la vérité! La compassion envers eux, ne nous quitte pas. De très jolis personnages créés…



Fox apporte aussi cette touche de féminité et de mystère, qui rend l’intrigue plus actuelle.



Ce que j’ai ressenti: …Une hypnose sous tension!!!!



Petit dernier de l’auteur, avec des thèmes qui me sont chers, entre tueur en série et visions extralucides, il m’en fallait pas moins, pour me jeter dessus!!!!Et quelle lecture!!!!!Vraiment c’était intense!!!!Encore mieux qu’un film d’horreur, plus percutant qu’un thriller, un cauchemar qui prend vie: du grand Sire Cédric encore!!!!!!J’ai été conquise, car son livre est incroyablement effrayant mais rythmé comme une enquête! Aucun ennui en ses pages!!!!!



Sire Cédric a une belle écriture, qui nous emmène aux frontières du réel, vers des contrées sombres et mystérieuses…Il sait nous faire flipper comme jamais, nous ramener vers nos peurs les plus profondes, créer des monstres crédibles et effroyables, choisir les mots qui font mal.



Nous voilà donc en face d’un thriller incroyable, avec sa pointe de fantastique, Avec tes yeux, il t’en fait voir de toutes les couleurs, heu, que dis-je, de toutes les douleurs….C’est ce double effet qui me plaît tant en ouvrant ses livres, mélangeant horreur, légendes, suspense, hémoglobine, on en redemande tellement c’est vibrant et palpitant! Tout est mené d’une main de maître, l’angoisse vous envahit, tout comme vos cauchemars qui en seront deux fois plus saisissants.

•Conseil n°1:Fermez bien vos yeux!!! La nuit, le jour on n’est jamais trop sur de ce qu’il nous reste à voir, mais si c’est ce que voit Thomas, je crois que ce serait plutôt insoutenable!

•Conseil n°2: Evitez l’hypnose! On ne sait jamais à quoi on peut être confronté à l’intérieur de notre esprit!

•Conseil n°3: Lisez ce livre ! Frissons et plaisir garantis!!!!!!



Alors, je dirai que j’ai été convaincue 99 % du temps de ma lecture, ce qui est honorable, mais pour que je puisse crier au génie, au coup de cœur, il m’a manqué le fameux 1% ….Alors ce n’est pas grave en soi, mais ça fait la deuxième fois, que il me manque Le petit « truc » de la fin qui clôture en apothéose. On y est proche, très proche même, mais ce n’est pas encore ça, j’ai donc beaucoup d’espoir sur le prochain!!!!!C’est un tout petit bémol, car il se joue seulement sur l’épilogue, mais pour moi, quand j’ai été aussi envolée, il faut que je reste perchée!


Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          352
Écouter le noir

L'avantage d'un recueil de nouvelles c'est que l'on peur rencontrer des auteurs encore jamais lu.

Dans celui-ci, je me suis pourtant précipitée sur ceux que je connais et aime particulièrement , à savoir Karine Giebel et Barbara Abel qui ont eu la bonne idée de travailler ensemble.

Comme il faut s'y attendre dans ce genre de livre, le plaisir a été inégale mais de toute façon jamais égalé avec un roman. Les nouvelles restent 1 genre bien à part et il ne faut sans aucun doute essayer de trouver ce que l'on trouve dans un roman, le genre est différent et donc le plaisir aussi.

Le fait qu'il y ait un thème n'est pas forcément heureux car cela enlève l'effet surprise. Ainsi pour la nouvelle de R Puertolas par exemple, la fin n'a pas par bénéficié de la surprise, la chute , nous l'avons de fait, devinette rapidement.
Commenter  J’apprécie          341
Écouter le noir

Un recueil de nouvelles noires, à l'initiative d'Yvan Fauth, sur le thème de l'audition. Des textes rédigés par quelques uns des grands noms du thriller.



Le résultat est inégal :

- j'ai beaucoup aimé : Deaf, de Barbara Abel et Karine Giebel, (même si la fin est un peu prévisible) ; Bloodline, de R. J. Ellory ; Zones de fracture, de Sophie Loubière

- J'ai bien aimé : un sacré chantier, de Nicolas Lebel (une cause d'actualité) ; Le diable m'a dit, de Cédic Sire

- J'ai moins aimé : Tous les chemins mènent au hum, de Sonja Delzongle ; Echos, de Maud Mayeras ; Quand vient le silence, de Laurent Scalese

- Je n'ai pas aimé : Archéomnésis, de Jérôme Camut et Nathalie Hug ( je ne suis pas un adepte de la science fiction) ; ils écouteront jusqu'à la fin de François-Xavier Dillard (le surnaturel, comme la science-fiction...) ; La fête foraine, de Romain Puèrtolas



Mais cela se laisse agréablement lire.
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
Commenter  J’apprécie          340
Le premier sang

Ce livre est la suite de « De fièvre et de sang » mais peut cependant être lu indépendamment du volume précédant.

On y retrouve les flics Eva Svärta et Alexandre Vauvert, toujours aussi archétypaux que dans le premier tome : elle (albinos) d’une fragilité apparente, lui, le grand brute musculeux au cœur tendre et ayant tous les deux un caractère de cochon, sont (forcément) faits pour s’entendre.

Si dans le 1e tome le thriller prenait lentement le chemin du fantastique, dans « Le premier sang » c’est le fantastique qui prime au détriment de l’intrigue policière qui passe parfois au second plan.

Des indices prévisibles, semés comme autant de cailloux qu’on sait pertinemment trouver sur sa route, et des conclusions anticipées m’ont amené rapidement, sans surprise, au « grand méchant sorcier » qui en réalité est ... mais ça je l’avais également vite deviné (de plus, c’est suggéré sur la 4ème de couverture... pfff).

Or, même si ça manque d’originalité et que le texte est parsemé de clichés (issus de l’anthropologie et du symbolisme mythologique), l’écriture claire, nette (aussi visuelle que les visions des protagonistes) et le découpage habile des chapitres poussent à un rythme de lecture quasi-obsessionnel et je suis, malgré tout ce que j’ai écrit ci-dessus, restée sur une impression d’un bon divertissement.
Commenter  J’apprécie          348
Vindicta

La première raison pour lequel j'ai souhaité lire un roman de Cédric Sire, c'est que je le trouve mignon… avec son style Hard-Rock (ses cheveux longs, son regard noir…) Toute ma jeunesse…

Est-ce une bonne raison ?

Non je ne pense pas !

Mais peu importe ! Je voulais découvrir son univers son écriture, cela est fait ma foi !



Une chose est sûre, j'ai vite était prise par l'engrenage de ces courts chapitres.

Une histoire palpitante, des intrigues inattendues, un auteur à suivre (et à regarder, enfin pour ma part… À embrasser, à fantasmer… enfin… bref ! Vous aurez compris !) trêve de plaisanterie, j'ai aimé son style, cette tension permanente, ce dénouement.



PS : Gros bisous Cédric ! Mouha !



Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          332
Déchirures

Deux sœurs qui s’affrontent, un père fanatique et une fille brimée, un homme agressé, un fan d’un groupe de rock pas tout à fait comme les autres, autant de destins à première vue banals que l’auteur va faire basculer dans le fantastique et l’horreur. Vampires, démons et magie sont au rendez-vous. Peaux lacérées, membres arrachés, corps déchiquetés, un univers brutal et violent où le sang coule à flots, âmes sensibles s’abstenir, mais où les sentiments et l’amour ont malgré tout un rôle capital.



Je dois bien admettre que j’ai entendu parler pour la première fois de Sire Cédric il y a moins d’un an, sans doute sur un blog ou sur Babelio. Après quelques recherches sur le net, la première fois que je l’ai vu, bêtement je me suis dit : « Quelle chevelure ! » En refermant Déchirures, je me suis dit : « Quelle lecture ! ». En effet, quelle lecture, quelle plume et quel talent !



Rien de tel qu’un recueil de nouvelles pour se faire une opinion sur un auteur. L’art de la nouvelle n’est pas donné à tout le monde. Mais Sire Cédric le maitrise à merveille. En moins d’une vingtaine de pages, il vous met en place un univers, des personnages, qu’il parvient l’air de rien à rendre proches, attachants et authentiques malgré l’aspect fantastique et gore de ses récits. Quant aux chutes, elles sont inattendues, originales, effrayantes, en un mot, réussies.



Déchirures de Sire Cédric, ça déchire !





Un grand merci à Babelio et aux Éditions le pré aux clerc pour cette sanglante découverte.




Lien : http://bouquins-de-poches-en..
Commenter  J’apprécie          334
Le jeu de l'ombre

Dans ses romans Cédric Sire parvient toujours à nous démontrer que les frontières ne sont que des constructions humaines.



Il est devenu maître dans l’art de tricoter avec le mince passage du réel à la fantaisie.

Il signe encore un roman où la logique rencontre le magique, explorant cette part de nous-mêmes qui nous échappe.



Dans le Jeu de l’ombre cette technique narrative est exploitée au format XXXL au point de créer une petite faiblesse dans certains passages, un peu alourdis.



Ce n’est évidemment pas une raison pour bouder son plaisir car c’est si bon de se faire malmener par la plume de Cédric Sire.

Il excelle à faire étinceler la noirceur et de l’habiller d’atouts somptueux, maîtrisant le genre comme la complexité de la trame narrative.



Quand on est au fond du trou, il faut arrêter de creuser!



Tel un jeu de cartes qui s’effondre, le personnage principal ne cessera de dégringoler vers le gouffre créant une bonne tension nous forçant jusqu’au bout à s’interroger sur qui est du bon et du mauvais côté de la farce.







Commenter  J’apprécie          320
Avec tes yeux

Depuis quelque temps, Thomas n’arrive pas à dormir. Il décide de faire une séance d’hypnose pour régler ses problèmes d’insomnie. A la suite de celle-ci, il a d’étranges visions. Par les yeux d’un autre, il se voit torturant une femme. Persuadé que ce qu’il a vu est réaliste, il part à la recherche de cette victime….

Pour l’insomniaque que je suis et pour avoir essayée beaucoup de choses pour essayer de régler ce problème, je n’ai jamais testé l’hypnose car je trouve ça flippant à la base comme pratique mais là ça ne risque pas d’arriver après cette lecture. Je crois que j’ai du vivre le coté terrifiant de livre de façon ++++ De quoi aggraver mon problème de sommeil :D Le lecteur n’est pas épargné par l’horreur. A ne pas mettre entre toutes les mains. Si un lecteur me dit qu’il n’a rien ressentit en lisant ce livre, c’est que vous êtes un psychopathe, allez consulter d’urgence ! :D Un thriller que l’on ne peut pas lâcher car on est happé par le rythme. L’angoisse monte jusqu’à une fin remarquable.

Commenter  J’apprécie          321
Vindicta

Tout a déjà été écrit au sujet de "Vindicta", le thriller phénomène de cette année. Publié en mars chez Metropolis, ce livre de Cédric Sire est sans aucun doute ce que j'ai lu de meilleur en matière de suspens et d'intensité. Une poussée d'adrénaline vous saisis pour ne plus vous lâcher. On est pris dans les tourments d'une histoire qui au départ est somme toute banale. Quatre jeunes décident de faire un braquage chez un bijoutier. Ils s'appellent Damien, Élie, Audrey et Driss. Tout devait se passer comme dans leur plan. Seulement tout a foiré. Olivier, flic au grand cœur, mais aux méthodes peu académique, est en planque près de cette bijouterie. Il ignore tout du casse et s'occupe d'une autre affaire mettant en scène un avocat véreux. Il assiste au braquage mais sur ordre de son supérieur hiérarchique, il ne peut rien dire. Une fillette est renversée.. s'ensuit une implacable course contre la montre, car la bête s'est réveillée, tapi dans l'ombre, le "slender man" continue de faire ce pour quoi il a été créé : tuer, torturer, annihiler toute forme de vie. De flashbacks sur les théâtres d'opérations d'Afrique, du Moyen Orient et d'Afghanistan, se dessine peu à peu les contours d'une personnalité hors norme et dévoué, tel un ange exterminateur, prêt à tout pour réussir la mission qu'il s'est assigné. Le "slender man" traque ses proies. Olivier va tout tenter pour mettre fin à cet engrenage mortel. Un thriller d'une noirceur totale, réflexions sur ce qui fait de nous des monstres, sur le pardon et son pendant la vengeance. Plusieurs fois on pense toucher au but mais à chaque fois Cédric Sire nous embarque avec sa maestria dans les circonvolutions, les arcanes d'une histoire qui assemblent ses morceaux avec parcimonie, tout au long du récit, pour ne plus nous lâcher. Le "Slender man" hantera j'en suis certains les prochaines nuits que vous passerez après avoir achevé ce livre dantesque. Un succès phénoménal amplement mérité. Le style Cédric Sire ne s'embarrasse pas de scories. L'auteur va droit au but privilégiant l'action, le suspens pour bâtir un récit dont on imagine bien qu'il puisse être porté sur grand écran dans les prochaines années. Interrogeant la folie érigée en doctrine d'état, Cédric Sire fait bel et bien parti de ces rares auteurs capable de transcender un sujet pour en tirer une formidable leçon de courage et de vie. Mais avant cela, je vous préviens, le chemin sera constellé de morts. Un thriller envoûtant et hautement addictif que je vous recommande vivement.

Commenter  J’apprécie          322
Avec tes yeux





Je sais que cette année, je n'ai pas fait beaucoup de lectures communes avec mes amis. C'est avec Émilie/Saiwhisper que je continue de lire sur nos livres, d'un de nos auteurs chouchous : Sire Cédric. On lit de lui le roman «avec tes yeux», je peux confirmer, que c'est un formidable thriller et qu'il fait partie de mes livres préférés.







Angoissant, Magnétisant, Troublant



C'est vraiment avec un vrai plaisir que je lis avec mon amie et j'espère avoir son rythme de lecture car il n'y a pas si longtemps, je ne lisais pas beaucoup. C'est donc avec bonheur, que le thriller se lit tout seul, avec facilité, rapidité et fluidité. Vous avez tout compris : l'auteur Sire Cédric, il nous amène tout droit dans de l'action et c'est impossible de se détacher de l'emprise, qu'il exerce sur nous. Tu es vraiment happée par l'atmosphère glauque, en tension, qui augmente sans cesse. Tu dévores les pages les unes après les autres, tu es toujours en haleine du début jusqu'à la fin. On retrouve une plume avec assiduité, efficacité et puissante chez lui.







Il aborde des sujets pertinents, c'est intéressant comment il le transmet dans son histoire. Il possède aussi certains passages très gores, qu'il peut nous lever le coeur dont soyez conscient, si vous choisissez de le lire. Je crois que la quatrième de couverture est assez explicite. C'est vraiment une course contre la montre, pour nos personnages principaux : Thomas, le personnage central, Fox, la hackeuse, Nathalie la gendarme. Je me suis beaucoup attachée à Thomas, au fil de son aventure, on sait que Fox, la hackeuse, le suit à ses côtés. Je redoute un peu Nathalie la gendarme, mais je me suis surprise à l'apprécier, avec son caractère de flic et son côté altruiste. Il nous fait également voyager à travers les villes, les décors qu'on visite et les paysages qu'on découvre.



Est-ce que Thomas va parvenir à prouver qu'il est innocent car il se retrouve malgré lui sur une scène de crime, à cause de ses visions ?



On se pose des questions au fur et à mesure, qu'on avance et nous avons nos réponses. Il faut suivre attentivement, à cause des liens qui se font, au cours des évènements. le seul point à redire c'est que l'auteur nous fournit beaucoup d'explications et que je retiens juste les informations nécessaires. L'auteur Sire Cédric nous conduit à l'ère où que la solitude rôde, ainsi que le danger qui se faufile partout même au-delà de l'internet. Il nous guide au-delà des zones noires de l'humain où la ligne est mince, entre le bien et le mal.







Je remercie ma complice Émilie/Saiwhisper avec laquelle j'ai eu beaucoup d'échanges, c'est vraiment un plaisir partagé de te retrouver. Je crois que comme toi, j'affectionne énormément ce thriller remarquable. Il frôle presque le coup de coeur, il nous fait vivre toutes sortes d'émotions fortes, sa plume est vraiment attrayante, c'est une lecture addictive à mes yeux.



Je m'interroge également sur un point : «qu'est-ce que serait le monde si des individus pourraient voir dans les yeux de l'autre?» J'avertis tout lecteur, que la finale nous reste, dans notre mémoire. Pour avoir lu presque tous ses livres, c'est un excellent page-turner, qui nous captive vraiment. Je suis très heureuse de partager cela avec mon amie, c'est mon binôme de lecture avec cet auteur, qu'on apprécie toutes les deux.



J'invite donc à aller voir sa superbe critique, elle adore cet auteur comme moi. Bien évidemment, c'est une question de goût, pour ma part, j'aime vraiment tout dans l'ensemble de l'histoire et je laisse tout lecteur passionné de ce genre, le découvrir !



Siabelle
Commenter  J’apprécie          329
L'Enfant des cimetières

De coutume, les thrillers fantastiques me plaisent énormément. Or, ce roman de Sire Cédric ne fait pas exception puisqu’il met en scène une légende urbaine effroyable, mauvaise et avide de sang. Au fil des pages, l’auteur tient le lecteur en haleine en mêlant suspense avec paranormal. Il joue avec nos croyances, notre rationalisme et nos peurs avec brio. Les informations sont distillées au compte goutte et rendent la lecture réellement addictive. De plus, les rebondissements s’enchaînent à toute allure. Malgré le fait que « L’enfant des cimetières » fasse plus de 500 pages, j’avais l’impression que les chapitres se succédaient de façon fulgurante. Impossible de lâcher ce livre !



Les personnages sont intéressants et, même si je ne me suis pas attachée à eux, j’ai tout de même pris plaisir à les suivre. David est un protagoniste assez lambda auquel on peut facilement s’identifier. La relation fusionnelle qu’il a avec Kristel est réellement touchante. Aurore, la collègue de David est également intéressante : opportuniste, elle ne vit que pour la gloire et pour se faire connaître dans son journal à sensation. Mais c’est aussi une femme attachée à son binôme. Même s’il y a du danger, elle fonce tête baissée. Enfin, le commandant Alexandre Vauvert est un héros prometteur qui sort des enquêteurs classiques taciturnes et bipolaires. Il est finalement très ouvert d’esprit, effronté, légèrement rustre, pointilleux, dynamique et intraitable. J’ai bien envie de le retrouver dans « Le jeu de l’ombre », qui semble être la suite de ses aventures.



Je n’avais jamais lu de Sire Cédric et ne me serais pas penchée de suite sur son univers si la Kube, une box littéraire, ne m’avait pas envoyé cet ouvrage le mois dernier. Ce fut une belle découverte, puisque sa plume est brève, travaillée et très fluide. Il ne lésine pas sur les détails, mais ne rend pas son récit lourd pour autant. Au contraire, tout se lit avec une facilité déconcertante ! On a là un très bon page-turner avec un scénario bien ficelé et démoniaque. Comme dans « Le Visage de Satan » de Florent Marotta, on va emprunter les voies du spiritisme et de l’ésotérisme ; ce qui est, pour ma part, un véritable régal ! J’adore ce type d’ambiance… Si vous aimez les légendes urbaines et les thrillers fantastiques, cet ouvrage devrait vous plaire ! Adeptes de films d’horreur, vous devriez également adhérer à l’histoire. En revanche, si vous avez facilement peur des ambiances oppressantes et n’aimez pas les descriptions sanglantes ou le fantastique, passez votre chemin… Allez-vous plonger dans les ténèbres ?


Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          323
La mort en tête

Ou comment un coup de feu peut changer une vie et faire basculer de l’autre côté…



Un œil sur la classieuse couverture en noir et blanc, un coup de projecteur sur la scène d’introduction du roman (entre hommage et pastiche de l’exorciste, avec un faux exorcisme qui donne le ton) : ce nouvel opus de Sire Cédric sera à coup sûr un thriller !



Retour des deux personnages fétiches de l’auteur : Eva Svärta et Alexandre Vauvert. Deux flics qui ont déjà fait les 400 coups lors de leurs précédentes aventures et qui se retrouvent cette fois-ci dans une position inédite pour eux.



Vous n’avez pas encore eu la chance de croiser ces deux étonnants personnages ? Aucun souci, vous pouvez tenter le coup sans aucun risque d’être perdu dans cette intrigue. C’est le premier véritable coup de force de l’auteur, et non des moindres.



Une chose est claire : ce roman d’action haletant comblera les fans de l’auteur. Il a également toutes les qualités pour, sans coup férir, ouvrir les portes du sombre monde de Sire Cédric à un lectorat encore plus large.



Parce que l’auteur ne perd pas son âme noire pour autant. La mort en tête est un thriller, mais qui flirte allègrement avec le fantastique, sans que jamais l’équilibre ne soir rompu. L’écrivain a sacrément bien calculé son coup.



Et pour un thriller échevelé, s’en est un ! Entre coups de théâtre savamment orchestrés (et sacrément inattendus) et rythme effréné, Sire Cédric mériterait d’être inculpé pour coups et blessures aggravés sur ses personnages principaux ! A tel point qu’on se demande constamment comment ils vont pouvoir tenir le coup (mais le tiennent-t-ils ?)



L’histoire est sacrément addictive, mais le plus de cette affaire tient vraiment à ces personnages hauts en couleur (en parlant d’Eva, l’albinos, c’est un peu un comble…) qui sont capables d’impressionnants coups de tête et coups de sang.



Coup double : grosses poussées d’adrénaline, mais aussi moments forts en émotion lorsque Eva parle de sa grossesse.



L’intrigue, sous les coups de boutoir d’un auteur que je trouve au sommet de sa forme, ne laisse que peu de répit au lecteur qui sera plus d’une fois estomaqué par la tournure des événements. Coups de bambou. On se dit, après coup que le Sire est parfois sacrément gonflé.



Je n’ai pas lu l’ensemble des écrits de l’auteur, mais pour ce que j’en connais, je sens que Sire Cédric a encore progressé et nous gratifie de quelques coups de plume du meilleur effet. Le tout est d’une fluidité assez remarquable, il suffit de jeter un simple coup d’œil à ce bouquin pour ne plus arriver à le lâcher. 550 pages qui s’avalent en apnée, sous le coup de la tension imprimée au récit.



Si les précédentes histoires de ces personnages étaient de beaux coups de semonces, alors celle-ci est le coup de grâce. Quoi qu’à bien y réfléchir, le cheminement des personnages et la fin du roman me font dire qu’à coup sûr Sire Cédric est loin d’avoir tout dit dans cette affaire ;-)



Bref, dans le genre, c’est tellement bien fait, que ce n’est pas loin d’être un coup de maître.



Je vais aller boire un coup pour trinquer à cette belle réussite.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          320
La Saignée

Bistouri, pince, ciseaux… Et marteau… Disséquons ce qui attend le lecteur dans le nouveau Cédric Sire, après deux ans 1/2 d’attente. Sans rien dévoiler du détail des plaies et des chairs.



Une attente récompensée, avec ce thriller qui plonge notre regard dans la pénombre du Dark Web. Et de ce qui est un vieux « fantasme » du net, les vrais tortures et meurtres filmés pour le plaisir des plus pervers.



Un sujet bien connu, donc, mais le plat saignant proposé est à point. Relevé et enlevé.



Deux caractéristiques sautent très vite au yeux, dans ce pavé de 575 pages. Le coté carré, d’abord. L’intrigue est maniée avec dextérité et surtout une volonté affichée de cadrer le décor. L’aspect en lien avec les réseaux souterrains et la manière d’y accéder est documentée et minutieusement intégrée dans l’intrigue. L’écrivain ne survole pas seulement ce sujet important, il le détaille pour que le lecteur plonge vraiment dans les entrailles du web.



Les personnages, ensuite. Tout passe par eux, et leurs parcours suit des chemins de traverse, rendant le scénario plus étonnant qu’il n’y paraît. Des caractères atypiques qui donnent du sel à l’histoire (versé sur les meurtrissures). Avec une place prépondérante donnée aux femmes.



Voilà donc un thriller ultra-efficace, où la violence et la tension sont présentes à chaque page. L’auteur a fait plus gore par le passé, mais ce n’est vraiment pas une promenade de santé qui attend ceux qui oseront tourner les premières pages.



A l’image d’Estel Rochand, ex-flic, du genre écorchée vive, qui vit à travers les coups donnés et reçus ; à l’excès. Personnage assez énigmatique, autant pour le lecteur que pour elle-même.



L’autre versant de la médaille est incarné par Quentin Falconnier, un policier spécialisé en cybercriminalité aux méthodes parfois « limite », qui est convaincu que la fin justifie les moyens.



Cette enquête, autour de meurtres abjects filmés en direct, va les mener très loin, les pousser dans leurs pires extrémités. Jusqu’à la confrontation attendue, explosive, et plus inattendue qu’il n’y paraît.



Cédric Sire a vraiment soigné sa narration, à mon sens l’un de ses romans les plus percutants.



Exit le fantastique, le virage est entamé depuis quelques années déjà. Avec cet auteur, pas de crainte à avoir, les amateurs de sensations fortes en auront pour leur argent. Ce Sire 2.0 est décidément en forme, pour son grand retour.



La course poursuite se met en place. Rapidement on comprend que l’affrontement final devra passer par de nombreuses phases préalables. Souvent surprenantes, même si l’écrivain cherche avant tout à consolider les fondations de son intrigue, en entrecoupant de scènes d’action très cinématographiques.



Du sang (beaucoup) et des larmes seront versées au fil des chapitres. Le livre porte bien son nom. Avec les tripes posées sur la table, au sens propre comme au figuré. Les protagonistes se dévoilent et se découvrent jusqu’à l’intime, pelés couche après couche.



Si vous aimez les thrillers pêchus, à l’efficacité redoutable, à la violence qui laisse des traces sur les murs et dans les chairs, le nouveau roman de Cédric Sire est fait pour vous.



La saignée est une virée très noire dans ce que le Dark web propose de pire. Mais aussi une plongée dans les méandres d’âmes défigurées, qui ne cicatrisent pas.
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
Commenter  J’apprécie          311
Le jeu de l'ombre

“On l'appelle le pont du Diable.”





Immersif, oppressant et extrêmement prégnant, mêlant habilement enquête policière et fantastique, le jeu de l'Ombre confirme - si besoin était - le talent de son auteur à nous livrer un récit mené de main de maître, au suspens haletant et aux personnages toujours aussi tourmentés qui nous marquent profondément et de manière indélébile.



“Fuir tout ça. Courir après la mort, et la trouver, peut-être.”



Littéralement suspendue aux mots - et aux maux - de Sire Cédric, une fois encore...





“Je - ne - suis - pas - fou.”





***



D'un côté on suit Malko Swan ; compositeur reconnu - mégalomane peu avenant dont la désinvolture n'a d'égale que son addiction aux sensations fortes, aux drogues et aux femmes - réchappe miraculeusement d'un terrible accident de voiture duquel il ressort donc sans une seule égratignure, en apparence du moins. Car s'il s'en tire effectivement indemne, c'est au comble de l'ironie que le musicien se retrouve amnusique (c-à-d, incapable désormais de percevoir la moindre note de musique).

Dès lors, l'artiste amputé de son don n'aura de cesse de chercher à comprendre le mal qui le ronge.

Malheureusement, un "Shadowplay" mortel a commencé. L'Ombre est là, toujours à l'observer et à le manipuler à sa guise...



“ Jack lui répète sans cesse que les femmes sont sa plus grande faiblesse, et que cela le finira par le perdre. C'est la stricte vérité.”





Parallèlement, on retrouve Alexandre Vauvert, pareil à lui-même, enquêtant sur une série de meurtres de femmes d'une sauvagerie sans commune mesure.

On fait la connaissance de Larrieu, nouvellement intégré à l'équipe, et qui semble cacher d'indicibles secrets... ce qui n'est pas sans agacer son supérieur. Vauvert décide pourtant de ne pas l'assaillir de questions, préférant laisser venir à lui le petit nouveau, à la condition que ses états d'âme n'interfèrent aucunement dans leurs investigations...



“Déjà, quelque part en lui, un mauvais pressentiment commençait à naître. Comme un frisson qui remontait dans son ventre.

Un très mauvais pressentiment.”





On fait donc face à deux récits simultanés qui s'entremêlent intelligemment pour notre plus grand plaisir.





“Rester aux aguets, comme un fauve pistant sa proie. Il pouvait humer l'odeur du sang à venir, et son pouls s'accélerait, petit à petit, à mesure qu'il se rapprochait de cet instant où tout basculerait. Cet instant où le chaos reprendrait ses droits. Bientôt.”



***





Le jeu de l'auteur m'a complètement subjugué, et si je m'attendais naturellement à tomber de nouveau sous le charme, je n'imaginais pas à quel point celui-ci réussirait à me surprendre...



L'écrivain gothique malmène nos esprits avec une facilité inouïe.

Il m'a personnellement fait bifurquer sur chacun des indices semés aux quatre vents de ce roman captivant. Et moi, j'ai foncé tête baissée dans toutes ses chausse-trappes insidieuses sans jamais me rendre compte de rien, convaincue par une sorte d'intuition (pourtant faussée d'avance). Arrivait systématiquement la révélation suivante qui venait chambouler toutes mes suspicions... Ce, jusqu'à la toute dernière bien entendu.



Le jeu de l'Ombre surpasse, et de loin, nombre de thrillers qualifiés de page-turner.

Décrochage juste impossible.





L'épilogue m'a énormément touchée : une fable - comme les paroles d'une chanson peut-être - à lui seul. D'une infinie tristesse, cette fin m'a simplement "achevée".





À mes yeux, Sire Cédric maîtrise définitivement l'art et la manière de tenir son lecteur en haleine sans tomber dans l'excès. Sa griffe nous enchaîne à l'histoire ; les révélations et rebondissements nous laissent sans voix ; sa frustrante capacité à en dire juste assez, mais pas trop, nous torture sournoisement ; son imaginaire addictif nous passionne et nous terrorise à la fois ; bref, son talent nous éblouit constamment.





On ne pourra d'ailleurs qu'être d'accord avec l'assertion de l'auteur Olivier Norek, qui dit ceci de son homologue :

« Chez Sire Cedric, il y a un côté Stephen King, teinté d'un petit peu d'Hitchock, et d'une sorte de vieille caméra à l'italienne, comme dans les films d'horreur de Mario Bava. »







“- Tu as une ombre bien sombre, Swan.



Plus noire que celle des autres...”







Pour en savoir plus sur l'auteur :

http://www.sire-cedric.com

Commenter  J’apprécie          310
Le premier sang

Après mon très bon thriller «De fièvre et de sang» de Sire Cédric, c'est un fait, il fait partie de mes auteurs préférés maintenant. Je me replonge à nouveau avec le prochain titre : «Le premier sang» avec ma copilote ainsi que mon amie de lecture Saiwhisper. Je double encore plus mon plaisir à lire avec mon amie et on discute de notre livre puis on papote sur d'autres sujets, comme à tous les jours. De plus, on retrouve notre inspecteur préféré, notre cher Vauvert, quoi demander de mieux.



Angoissant, Ensorcelant, Sanguinolent



Je suis assez surprise, je ne m'attendais pas que ça soit un coup de coeur. Je n'avais vraiment pas d'attente et je suis de nouveau conquise par ce thriller fantastique. Il me fait rappeler encore une fois, mes séries préférées comme Fringe, Supernaturel, Merlin. Dès les premières pages, on retrouve son écriture puissante, vigoureuse et robuste, que j'affectionne tant chez Sire Céric. C'est vraiment magique, comment la lecture se fait bien, et on rentre tout de suite dans l'histoire.

Il nous amène au coeur de deux enquêtes, soit celle de Vauvert, en parallèle avec celle d'Eva. C'est important de faire attention aux détails car les liens vont se rejoindre d'une enquête à l'autre et c'est là que les deux vont se revoir, par la force des choses. C'est comme un gros puzzle d'où on doit réunir toutes les pièces, une par une, pour trouver des réponses.







Je reste toujours sur le qui-vive et sur le suspense, tout au long de ma lecture. Il contient tous les ingrédients qu'on aime dans un excellent thriller. Il possède le tour de nous faire évader par son histoire, il nous transporte dans son décor fantastique, ainsi que dans ses intempéries avec brio. Il sait jouer de nous autour de ses énigmes et il nous fout la trousse quand on est confronté à du surnaturel.

Je constate alors que l'auteur Sire Cédric te fait vivre des émotions fortes, ainsi que des beaux moments autour de nos personnages préférés. Il est vraiment un maître en la matière de malmener nos deux héros mais il n'a pas juste eux. Il sait très bien jouer avec Madeleine ainsi que Louis. C'est deux nouveaux personnages qui sont très importants au cours de l'histoire. Il réussit très bien à garder notre attention autour

de l'énigme ainsi que le mystère qui se dégage d'eux.



Dans le livre «Premier Sang», le titre possède vraiment toute son importance car tout est parti delà. Il respecte très bien son thème, qui est bien amené dans ses deux enquêtes. Il nous transmet aussi beaucoup d'informations, dont je ne retiens pas tout. Il revient souvent autour de l'enfance d'Eva d'où elle est sortie traumatisée et complètement changée.

Je trouve que l'auteur possède vraiment une plume forte, intense et vive. Il sait bien transmettre l'émotion autour de ses personnages et on découvre encore plus Eva ainsi que Vauvert. C'est dans celui-ci, que je m'attache plus à Eva car elle enlève un peu sa carapace. On rencontre aussi des personnages hauts en couleurs, qui donnent un charme de plus à son histoire. J'aime toujours retrouver Leroy, le partenaire d'Eva, et les collègues de Vauvert. Il t'amène vraiment sur des pistes surnaturelles et fantastiques, on découvre en nos personnages (pas juste Vauvert et Eva), des forces incroyables qui déploient dans leurs épreuves surhumaines.







Pour conclure, je crois que mon grand point faible est pour Vauvert, comme Vauvert lui c'est Eva. C'est un excellent thriller comme je les aime et de plus je partage ma belle lecture avec Saiwhisper. On possède aussi un beau partage et on fait aussi des bonnes analyses, au fil de nos échanges. Comme Saiwhisper, c'est vraiment un auteur que je respecte et que j'affectionne beaucoup. Il me fait penser desfois ses histoires à un autre de mes auteurs préférés Graham Masterton.

Je dois rajouter que la lecture se fait très bien, je ne vois pas de temps mort, tout ce que je remarque, c'est les répétions pour les informations, qui m'agace un peu mais ça n'enlève rien à la lecture. Sire Cédric possède une faculté de te déstabiliser et tu es toujours sur l'adrénaline. Tu es vraiment prise par l'histoire et tu es vite rendue à la fin, malgré toi. Il sait vraiment te conquérir par une belle finale et en même temps tu te questionnes sur la fin. Si tu veux en savoir plus, tu dois vraiment lire le prochain : «La mort en tête», c'est toujours mieux de lire ses livres en ordre.

Je conseille donc d'aller lire la critique passionnée de ma copilote Saiwhisper, qui est ma complice pour lire ses livres. Et c'est avec Saiwhisper, ma binôme de lecture, que je me replonge à nouveau dans la suite.



«Il y a… des choses plus étranges, admit la policière… de la magie, dit Vauvert (… )» Est-ce que c'est tout le monde qui peut y croire, à la magie ?



Siabelle
Commenter  J’apprécie          3110
La mort en tête

[ Livre reçu dans le cadre d'une Masse Critique spéciale. Je remercie les trois ours, Pierre Krause et les éditions Le près aux Clercs pour leur confiance.]



" - Salut-heu..

- Ho salut-heu Cédric-heu, comment ça va ?

- Ah trop dur-heu les mecs, mon éditeur veut le début de mon prochain bouquin-heu que je lui ai promis pour le mois dernier-heu...

- Trop dur-heu...

- Ouais, trop-heu... Comment j'vais faire-heu, pour payer mon shampooing et mon démêlant hyper wave sans mon avance-heu ?... Et mon rimmel-heu...

- (…)

- Ouais-heu...

- (…)

- Et sinon vous avez fait quoi-heu hier soir-heu ?

- Moi tu vois-heu, j'ai r'vu " L'Exorciste ", c'est trop d'la loose-heu, comment j'ai ri-heu.

- Ouais trop. Moi j'ai r'vu " le monde ne suffit pas-heu". Sophie Marceau j'la kiffe grav-heuu "

- (…)

- Ben quoi-heu ? Qu'est-ce-qu'on à dit Céd-heu ?

- ' Tain les mecs, j'l'ai-heu.

- Quoi-heu ?

- Mon idée-heu ! 'Tain si ça marche j'm'achète mon nouveau fer à lisser-heu ! "

Et c'est ainsi que le petit Cédric rentrât chez lui pour écrire " La Mort en Tête "… Enfin après être passé par la salle de bain...



(…)



Un exorcisme dans des meubles Ikéa.

Je dirai même l'exorcisme de " L'Exorciste " - sans la référence à de prétendues activités sexuelles maternelles en enfer, il faut vendre à un jeune public – en introduction. Le méchant filme la scène – il est journaliste genre trashouille – et quand tout le monde tourne la tête, il achève le pauvre exorcisé. Mais " pourquoi-heu " me demanderez-vous ? Mais parce-qu'il est meuchont !! Faut dire qu'il a une balle logé entre les deux hémisphères cérébraux le pauvre petit. Le genre de CV qui ne conduit qu'à tueur en série psychopathe comme métier...

Puisqu'on a un meuchont, il faut des gôntils. Perso, je ne connaissais pas la-flic-albinos-qui-traque-super-bien-les-tarés-parce-qu'elle-a-souffert-dans-son-enfance et le-grand-baraqué-couturé-soupe-au-lait-qui-fait-passer-l'inpecteur-Harry-pour-Winnie-l'Ourson...



J'vous l'dit tout d'suite ma p'tit' dame vouz-allez en avoir pour votre argent : Du meurtre gratuit, de la course-poursuite, du trafic d'organe, du suspense de la mort, du vignoble, du lancer de grenade dans les parkings souterrains. Il m'en reste un peu, j'vous l'mets quand même, n'en j'tez plus.

Le soucis, c'est qu'à trop vouloir en faire, au bout d'un moment...



Mais je reconnais tout de suite que (triste) Sire Cédric sait calibrer son affaire pour qu'elle tourne comme une horloge qu'on vend à grand tirage.

Amateur éclairé de roman policier sort de cette critiiiiique et paaaaaasse ton cheeeeeemin !

Laissez venir à moi les frissonneurs du dimanche sous la couette... Ils sont assez nombreux pour le rimmel de l'éphèbe du polar...
Commenter  J’apprécie          311
La mort en tête

De Sire Cedric, je n'avais jusqu'à présent lu que quelques nouvelles publiées ici où là dans des anthologies consacrées à l'imaginaire, sans jamais oser franchir le cap et me lancer dans l'un de ses romans. C'est désormais chose faite grâce à Babélio et aux éditions Le Pré-aux-clercs, et la découverte fut des plus plaisantes. Guère habituée aux thrillers, je dois dire que je me suis agréablement laissée embarquer dans cette chasse à l'homme haletante dans laquelle interviennent également certains éléments fantastiques. A ceux qui l'ignoreraient, je signale au passage que « La mort en tête » s'inscrit dans une série de romans consacrés aux enquêtes menées par Eva Svärta, enquêtrice parisienne albinos possédant un puissant pouvoir emphatique, et son conjoint, Alexandre Vauvert, lui-aussi policier mais au sein du SRPJ de Toulouse. Nul besoin cela dit d'avoir lu « De fièvre et de sang » ou encore « Le premier sang », pour pleinement apprécier le roman de Sire Cedric qui n'hésite pas à parsemer son récit de nombreux repères visant à le rendre compréhensible aux plus novices d'entre nous (attention toutefois si vous désirez également découvrir les autres tomes, la contrepartie étant que le roman regorge de gros spoilers).



Un couple d'enquêteurs réputés pour leur efficacité et leurs méthodes peu orthodoxes, un tueur en série obsédé par ses proies et redoutablement intelligent, un complot, une traque... Voilà, en gros, ce qui vous attend, avec en prime quelques phénomènes surnaturels qui, bien qu'arrivant tardivement, rajoutent un peu de piment au récit. Malgré une intrigue finalement assez peu complexe et une tendance à privilégier les scènes d'action au dépend de la subtilité, il devient dès les premiers chapitres difficile de lâcher le roman qui se lit avec une rapidité déconcertante (à peine trois jours pour près de six cent pages...). Impossible une fois lancé de s'arrêter en chemin tant les deux protagonistes sont attachants et tant le lecteur est avide de les voir enfin saisir la dangerosité de l'engrenage dans lequel ils se sont laissés prendre au piège. Sire Cedric parvient à maintenir du début à la fin un rythme endiablé qui pousse le lecteur à tourner encore et encore les pages sans que jamais l'ennui ou la lassitude ne viennent pointer le bout de leur nez. En ce qui concerne les points négatifs, outre le léger manque de complexité et de subtilité de l'intrigue, il faut toutefois avouer que les personnages secondaires sont souvent un peu caricaturaux, à commencer par le « méchant » de l'histoire, que j'aurai souhaité plus nuancé.



Avec « La mort en tête » Sire Cedric nous offre un thriller fantastique particulièrement haletant et très divertissant. Si je n'irai pas jusqu'à parler de coup de cœur, je n'hésiterai en tout cas pas à poursuivre ma découverte de cet auteur talentueux et de ce couple d'enquêteurs atypique dont je suis tombée sous le charme. Merci à Babélio et aux éditions Le-Pré-aux-clercs pour cette lecture !
Commenter  J’apprécie          310
Vindicta



Mes premières chroniques remontent au milieu des années 1990.

A une époque où l'avènement d'internet n'avait pas encore eu lieu, et où les blogs n'existaient pas plus que Babelio.

Les informations circulaient donc encore majoritairement sous format papier, que ce soient des magazines ou même des fanzines.

Un ami chroniquait des démos de groupes de metal underground, réalisait quelques interviews, et il avait également reçu quelques nouvelles fantastiques, quelques poèmes macabres, qu'il allait intégrer dans une rubrique réservée à la littérature sombre.

Mais comme c'était moi le plus littéraire de notre petit groupe de chevelus amateurs de bière et de musique tonitruante, les cinq ou six textes m'ont été confiés.

En majorité, ils ne volaient pas très haut et sentaient l'amateurisme, ne dégageaient pas le moindre talent.

A deux exceptions près.

L'une d'elle était une nouvelle d'inspiration lovecraftienne et était signée Sire Cédric.

Un pseudo original, un peu pompeux, tel celui d'un adolescent gothique attiré par le vampirisme. Ce qu'il était peut-être alors, du haut de ses vingt ans. Facile à retenir en tout cas.



Je suis passé totalement à côté de ses premiers recueils de nouvelles ( Religere, Muses, Melancholia, Necromantisme ) mais en 2006 je n'ai pas été si surpris de trouver Déchirures dans une librairie parisienne, aux éditions Nuit d'avril, toujours sous ce pseudonyme aussi reconnaissable. Ont suivi, chez le même éditeur, un premier roman fantastique et gothique ( Angemort ) et un second recueil de nouvelles : Dreamworld.

Je me les suis tous procurés.

Mais l'aventure pour le metalleux toulousain ne faisait que commencer. Et c'est avec L'enfant des cimetières, roman d'horreur à l'inspiration anglo-saxonne, le premier publié aux éditions du pré aux clercs, qu'il a réellement commencé à percer et à se faire connaître auprès d'un plus large public.

L'écrivain qui quinze ans plus tôt envoyait ses textes à des fanzines de metal n'a ensuite cessé de progresser, de se démarquer, proposant des romans de plus en plus aboutis ( le jeu de l'ombre, La mort en tête, Avec ses yeux ).

Dans les salons du polar, il attire désormais autant le public que des auteurs comme Franck Thilliez ou Karine Giébel.

C'est d'ailleurs étonnant qu'un écrivain bénéficiant aujourd'hui d'une telle notoriété ait besoin d'une phrase d'accroche de l'auteur de Sharko pour faire vendre.



Ne cessant de progresser, il a aujourd'hui délaissé son ancien pseudonyme par une simple inversion, changé une nouvelle fois d'éditeur pour rejoindre Metropolis ( Frédéric Mars, Solène Bakowski ), abandonné le surnaturel comme il l'avait déjà fait auparavant avec du feu de l'enfer.

Et pourtant.

Plus que jamais j'ai eu l'impression de lire du Sire Cédric.

Les petites allusions à la culture metal sont toujours aussi présentes que dans les romans précédents : Deicide, Kreator, Motörhead, Alice Cooper.

Un très grand moment également que cette mise à mort spectaculaire avec en arrière-fond sonore les paroles de la chanson culte de Judas Priest, Painkiller.

"Les gens qui aiment pas le metal, ils aiment pas la vie et puis c'est tout."



Qui dit absence de surnaturel ne veut surtout pas dire que l'auteur a renoncé à l'horreur et de nombreux passages choc, des meurtres on ne peut plus atroces, parsèment Vindicta : décapitations, éventrations, démembrements et énucléations ( et bien plus gore et inimaginable encore ) viennent ponctuer ce roman haletant, au suspense croissant, impossible à lâcher si on a le coeur bien accroché face à toutes ces visions d'horreur.

"La peau de ses joues se déchire comme un torchon humide. L'os est emporté en entier, suivi de filaments de chair, des nerfs maxillaires et trijumeaux, d'une partie de la langue."

"Et là, des cadavres de chiens décapités auxquels on a adjoint des têtes de jeunes filles."



Ils sont quatre. Quatre jeunes adultes prêts à tout pour avoir une vie meilleure que celle que leur offrira la banlieue où ils ont grandi jusqu'ici. Trois garçons et une fille, Audrey, qui a fui son domicile familial, victime de maltraitances. Ils vont se lancer dans un braquage de bijouterie. Ils ont eu un tuyau. La somme qu'ils vont récupérer leur offrira à eux comme à leur famille une vie meilleure, le futur s'annonce sous de meilleurs auspices.

"On risque que dalle. On va faire ça les doigts dans le nez."

Encore des gosses, pas forcément très responsables, pas forcément conscients non plus des risques. Ils ne sont pas foncièrement méchants, ils sont même attachants pour la majorité d'entre eux, en particulier Audrey qu'on aurait envie de protéger malgré certaines circonstances.

La seule qui se comportera comme une adulte après le fiasco.

Parce que le braquage ne va évidemment pas se dérouler comme ils l'avaient anticipé.

Et qu'ils devront gérer plus d'imprévus qu'il n'y a de doigts sur une main.



Olivier Salva est quant à lui un flic affecté à la surveillance pour l'instant, suite à sa mise au placard. Il est soupçonné d'avoir volé des scellés dans son ancien service et doit faire profil bas.

"Un être dénué d'importance, qui ne peut que se faire broyer par la vie."

Olivier, c'est un peu un Jack Bauer qui serait très amateur de joints. Totalement incapable de respecter les consignes de sa hiérarchie, il fonctionne à l'instinct et à l'adrénaline, et il sait toujours mieux que tout le monde ce qu'il convient de faire, quelles décisions prendre.

Franc-tireur agaçant parfois, à lui seul ou presque il démêlera tout un écheveau d'affaires criminelles imbriquées les unes dans les autres.

Mais fera également des erreurs, qui contrebalancent un peu son côté too much, seul contre tous qui à la longue pouvait être un peu irritant.



La belle Marie Drevoski, maman de la petite Valentine, est écrivain pour la jeunesse. C'est pour ses beaux yeux plus particulièrement qu'Olivier sera capable de dépasser toutes ses limites. Comme un début de romance interdite à laquelle il est difficile d'adhérer totalement.



Et puis le monstre. le fantôme. le spectre.

Celui qui va mener une vendetta personnelle et qu'il faut arrêter à tout prix.

Celui que l'on aperçoit quand il est déjà trop tard, qui se fond dans les ombres, qui entre par la fenêtre n'importe où, quel que soit l'étage.

Qui va exercer sa vindicte, son châtiment.

Torturer, arracher, dépecer, tuer dans un bain d'hémoglobine.

Jusqu'à avoir accompli son ultime mission.

"Un fantôme indétectable. Une arme impossible à localiser parce que son existence même n'est plus qu'une légende."



Tout ce petit monde, ainsi que quelques autres personnages secondaires, va entrer en collision.

Inexorablement.



Ce que le roman perd parfois en réalisme, il le gagne en intensité. Sire Cédric maîtrise à la perfection tous les codes du thriller, en se les appropriant en une histoire nerveuse et sanglante qui jamais ne ralentit tout au long de ses six cent pages.

Action, enquêtes, rebondissements et horreur.

La psychologie n'est cependant pas en reste puisque le Toulousain prend le temps de développer la vie et le caractère de ses personnages les plus importants, leur donnant du relief, humanisant des actions qui auraient pu provoquer le dégoût en d'autres circonstances.

Il crée des affinités entre le lecteur et les principaux protagonistes.

Ce qui rend d'ailleurs certaines scènes d'autant plus insupportables.



S'il ne fallait retenir qu'un thème, ce serait celui de la fuite.

A commencer par le délit de fuite et la volonté, pour certains, d'échapper à toute responsabilité.

La fuite éperdue, plus concrète, quand il s'agit d'échapper à la police ou à un tueur assoiffé de vengeance. Un jeu du chat et de la souris mortel est engagé entre le spectre et ses proies, entre les policiers et les malfaiteurs. Qui sera le plus malin ?

Et puis il y a la fuite de soi. A l'instar de Salva ou d'Elie qui tous deux sont de gros consommateurs de drogues douces. Qui peut aussi être une fuite par le travail, par la musique, par un déménagement.

La fuite des conversations conflictuelles en éteignant son portable pour être en paix ou ne pas être influencé dans ses choix.

La fuite du passé, qui concerne tant Salva qui malgré sa mise au placard a un besoin quasiment irrépressible de reprendre sa vie en main, de foncer, d'agir, de se mettre en danger, ignorant comment fonctionner autrement qu'à l'adrénaline et à l'instinct.

Marie Drevoski également semble fuir son passé, et plus spécifiquement le père de Valentine autour duquel semble se cacher un lourd secret.



Par ailleurs, Sire Cédric ( je ne peux m'empêcher de l'appeler ainsi ) dénonce particulièrement dans son roman le manque de coopération entre les différents services de police du pays, chacun cherchant à ramener la couverture à soi.

"Le système est tellement abîmé que plus rien ne fonctionne."

Les secrets militaires resteront au sein du ministère des armées et ne sont dissimulés uniquement au grand public. L'indépendance du ministère de l'Intérieur et de celui de la Justice permet les remises en liberté de coupables pour des vices de forme ou de procédure. Les information ne sont pas échangées, le travail des uns est détruit par les autres.

Avec des exemples concrets parfaitement insérées dans son intrigue, Sire Cédric dénonce un système de répartition des pouvoirs archaïque qui aboutit à des non sens, à des pertes de temps qui se calculent en tragédies humaines qui auraient pu être évitées.

Grand nombre de puzzles criminels ne peuvent être résolus rapidement que si chaque service collabore au mieux plutôt que de ne gérer que des statistiques ou des promotions personnelles.

"Toujours pieds et poings liés par la politique des résultats."



Mais Vindicta reste avant tout un pur divertissement, accomplissant parfaitement son office, surprenant et faisant frissonner le lecteur. On peut toujours reprocher le manque de crédibilité de certains passages ou l'utilisation de ficelles un peu faciles par endroits, mais il faut savoir passer outre et juste profiter, se laisser entraîner par les méandres d'une intrigue qui reste extrêmement bien ficelée.

Toutes ces enquêtes, qu'elles soient de service ou menées individuellement, finissent par se rejoindre par différents chemins en une parfaite synchronisation, ce qui contribue également grandement au plaisir de la lecture.

Enfilez un maillot de bain et plongez dans ce nouveau bain de sang.

Et retenez votre souffle, vous aurez bien du mal à le reposer une fois entamé.



Commenter  J’apprécie          302




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Cédric Sire Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Le jeu de l'ombre" de Sire Cédric.

D’où Malko Swann est-il tombé au début de l’histoire ?

D’une falaise
D’un pont
De la fenêtre d’une maison

10 questions
12 lecteurs ont répondu
Thème : Le jeu de l'ombre de Cédric SireCréer un quiz sur cet auteur

{* *}